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Top des 100 meilleurs films thrillers n°97 : The machinist - Brad Anderson

97 - Top des 100 meilleurs films thrillers

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Résumé :

Trevor Reznik est ouvrier dans une usine. Un métier répétitif, fatiguant, usant, au milieu d’un bruit assourdissant, où la moindre inattention peut avoir des conséquences dramatiques. Une attention que Trevor a du mal à maintenir, car il est très fatigué. En fait, Trevor n’a pas dormi depuis un an.
Il partage ses nuits entre la cafétéria de l’aéroport, où il retrouve Marie, la serveuse, et l’appartement de la prostituée Stevie.
Depuis quelque temps, la vie de Trevor devient de plus en plus étrange. Qui laisse des messages codés dans son appartement ? Pourquoi Marie ressemble-t-elle tant à sa mère ? Quant à Stevie, elle semble bien connaître le nouvel employé de l’usine, Ivan. Pourquoi ne lui a-t-elle rien dit ? Un homme d’ailleurs très étrange, cet Ivan. Inquiétant, dérangeant, il semble surveiller sans cesse Trevor...

Ce thriller kafkaïen et intimiste vaut autant pour la transformation physique de Christian Bale (amaigri de 28 kilos pour le rôle) que pour son savant mélange entre Fincher, Dostoïevski et Freud.
Avec : Christian Bale, Jennifer Jason Leigh
Année : 2004

De quoi ça parle ?

À force de ne plus dormir depuis un an, Trevor Reznik, un ouvrier d’usine, se retrouve avec des traits émaciés inquiétants. Pire : son attitude bizarre au travail fait fuir ses collègues. Tandis que son manque de concentration chronique menace de provoquer un accident dramatique à l’usine, il retrouve chez lui des messages codés énigmatiques...

C’est culte parce que…

Trevor Reznik (hommage au Trent Reznor de Nine Inch Nails et Lost Highway – référence évidente ici), dit « The Machinist », c’est en quelque sorte la réécriture déformée – littéralement jusqu’au visage de Christian Bale – du Charles Chaplin des Temps Modernes (1936) : un homme écrasé par la machine et aliéné par une tâche monotone répétée inlassablement. C’est aussi une manière détournée pour Brad Anderson de dépeindre la déshumanisation ordinaire des grandes métropoles, de son indifférence organisée et faite monde.

Amaigri et pratiquement méconnaissable, Christian Bale livre une prestation foudroyante dans un espace onirique et horriblement réel – une réalité qui redouble l’intensité générale. Si l’ensemble se veut classique dans sa structure, la photographie pointilleuse et sophistiquée réserve au
spectateur bon nombre de surprises bien tordues jusqu’au final halluciné. C’est un peu hitchcockien pour le côté jeu de piste mais avant tout kafkaïen (pour « La Métamorphose »), dostoïevskien (le protagoniste lit « L’idiot » et n’est pas loin du personnage de par sa sociopathie) et lynchien. Mention spéciale pour l’atmosphère décalée, blafarde et cérébrale.

Ce que le film apporte au thriller

Plus par son savoir-faire que par son originalité, The Machinist se démarque par sa faculté chirurgicale à intensifier la paranoïa du personnage clé – et avec elle la nôtre. Cela passe par une multitude de détails poisseux ou encore par sa photographie désaturée comme dans Fight Club. Qu’importe que cette maîtrise se montre en définitive un peu creuse, elle se rehausse d’une drôlerie prenant le spectateur à revers, et ce, toujours au moment adéquat. Pour le moins habile.


Voir en ligne : Le Top 100 des meilleurs films thrillers de BePolar

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