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Monsieur Hire : un polar aux accents expressionnistes

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Résumé :

M. Hire vit depuis des années dans le même appartement, ni pauvre ni riche. Il attend. Alice, qui loge dans un studio juste en face, se rend brusquement compte qu’il l’observe depuis des mois. Il sait tout d’elle et en tombe amoureux, alors qu’Alice est éprise d’Emile et prête a tout pour le protéger.

Les années 87-88 constituent pour Patrice Leconte, jusque-là connu grâce à ses comédies divertissantes, une période charnière : Tandem, film dramatique sur l’errance d’un duo radiophonique, avait révélé un autre visage de Gérard Jugnot, un des acteurs fétiches du metteur en scène. Le long métrage suivant allait souligner l’impressionnant registre dramatique d’un autre transfuge du Splendid, qui avait déjà quitté les sentiers du pur burlesque dans Tenue de soirée : Michel Blanc. A travers cette adaptation du roman de Georges Simenon, Les vacances de Monsieur Hire, qui est aussi le remake de Panique réalisé par Julien Duvivier, le comédien impressionne la pellicule par son hiératisme et sa silhouette toute de noire vêtue, qui semble échappée d’un film expressionniste des années 20.

Le héros de ce polar sombre, dont l’atmosphère rappelle également les œuvres de Claude Chabrol, est une sorte de vampire moderne des villes solitaires, trahi par l’auréole de son visage blafard, lorsqu’il espionne nuitamment sa voisine d’en face. Mais qui est véritablement bon, qui est est véritablement méchant dans cette histoire opaque, où l’ombre de la mort rôde dès le début, avec la découverte d’un cadavre ? Habillé par la musique romantique de Brahms, Monsieur Hire distille son parfum vénéneux, jouant sur un contraste de couleurs chaudes (dans l’appartement d’Alice, la femme observée) et de couleurs froides (dans le logement du protagoniste voyeur aux tapisseries sans âge), cheminant lentement vers une tragédie qu’on devine dès le départ. Aux côtés de Michel Blanc, André Wilms incarne un policier aussi inquiétant qu’imprévisible et Sandrine Bonnaire habite le rôle équivoque d’Alice avec un talent indéniable.

Ce film constitue sans doute la plus belle réussite de son auteur, au sein d’une production cinématographique somme toute inégale.

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