- Auteurs : Henri Loevenbruck, H, A
- Editeurs : J’ai lu, J’AI LU - LIBRIO
- Date de sortie : 29 mars 2017
- ISBN : 2081307286
- EAN : 9782290119075
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Résumé :
« Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté. » Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.
inesreadingbook 17 octobre 2024
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
I N C R O Y A B L E
Ca faisait longtemps que je n’avais pas lu un aussi bon bouquin. Il m’a sorti d’une belle panne de lecture grâce à ses personnages un peu cabossés par la vie et avec des caractéristiques bien à eux. L’histoire est mouvementée, l’intrigue est prenante. Pas une seconde d’ennui dans ma lecture et c’est ça qu’on aime. Une fin frappante, j’ai mis quelques temps à m’en remettre. Je laisse Bohem et sa bande le coeur lourd.
Peluche0706 22 février 2024
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
"Nous avions à peine vingt ans, et nous rêvions juste de liberté." Ce sont les premiers mots de ce roman et ceux que Hugo, alias Bohem, prononce devant le juge. Pourquoi il se retrouve devant le juge ? Hugo nous raconte toute l’histoire depuis le début, l’histoire qu’il ne veut pas raconter au juge, parce qu’il ne comprendrait pas selon Hugo.
L’histoire, c’est donc celle d’Hugo, un jeune adolescent, en perte de repère. Ses parents l’ignorent, le rejettent : entre son père, alcoolique et violent, et sa mère dépressive depuis que la petite soeur d’Hugo a été tuée par un chauffard. Ses parents finissent par l’inscrire dans un autre lycée, privé celui-ci, en espérant qu’il ne provoquera plus de bagarres. Mais c’était sans compter sur la rencontre déterminante pour lui : celle d’avec Freddy. La bande à Freddy, c’est aussi Alex, alias la Fouine et Oscar, alias le Chinois. Cette bande-là, est indéfectible, tous frères, à la vie, à la mort.
Seulement, voilà, cette bande-là va finir par se fissurer. Tous veulent partir en moto à travers le pays, mais une fois sur le départ, Freddy renonce et les laisse partir. L’aventure commence, mais avec un poids qui ne quittera plus Hugo. Il va devenir le leader de cette nouvelle bande, pour le meilleur… et pour le pire.
J’ai adoré ce livre. Difficile de ne pas être pris par ce livre, de tourner les pages une à une, de croiser les doigts pour que tout se passe bien, de constater que ça part dans tous les sens et qu’il est difficile d’imaginer que tout se passe bien jusqu’à la fin. On est plein d’empathie pour eux, même si leur comportement n’est pas toujours le plus reluisant.
Hugo prend la parole dans ce roman et c’est à travers ces yeux que nous est raconté cette histoire. Il faut persister à lire ce roman car au départ, la narration est très perturbante. J’ai pensé tout de suite à la narration plus que lourde dans « L’attrape coeurs » de Salinger. Je n’avais pas envie de retomber dans ce genre d’histoire. Au bout de 30 pages, j’ai posé le livre en espérant avoir le courage de m’y replonger le lendemain. Une fois que j’ai fini par m’y habituer, j’ai enchaîné les pages une par une. Il n’y a pas de longueurs dans ce roman. Pourtant, les road-trips à la base, ce n’est vraiment pas ce que j’aime. Là, on est pris par la main et toutes leurs aventures sont passionnantes. L’une des raisons à cela, c’est qu’on voit ces gamins grandir au fur et à mesure de leur rencontre.
C’est un roman très émouvant donc. Jusqu’à la toute dernière ligne, on est avec Hugo. On a du mal à le quitter mais pourtant c’est bien la fin. Il faut se résigner. Hugo a enfin trouvé sa liberté.
Dine 21 février 2024
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
« Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté » !
Sur les bons conseils de @steph … je me suis lancée dans cette belle lecture en compagnie de Bohem et de la bande à Freddy ! Mais quelle aventure incroyable que celle-ci !
Bohem, adolescent un peu solitaire avec des rêves plein la tête, va faire la rencontre de Freddy et de ses acolytes dans sa ville natale de Providence. Après avoir prouvé sa valeur, il va rapidement intégrer la bande, et cette nouvelle famille va devenir inséparable.
On plonge très rapidement dans l’univers des motards, l’immersion est totale accrochez – vous ! L’histoire se vie à travers les yeux de Bohem, avec ses mots à lui, son ressenti et ses croyances.
Ensemble, ils vont vivre le pire comme le meilleur, le tout sur fond de liberté, de loyauté et d’honneur.
Époustouflant, c’est le mot que je retiendrai de ma lecture, aussi bien dans la beauté des paysages décrits que par l’histoire qui nous est contée. Ce livre, est une ode à l’amitié, à l’amour et à la loyauté.
La vraie vie se découvre « on the road », prêt(e)s à embarquer pour une petite virée ? 😊
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gla10mu 28 janvier 2024
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
𝕽ésᥙmé :
Hugo grandi dans une famille difficile, son travaille beaucoup mais son métier l’abîme et il est violent. Sa mère est alcoolique depuis le décès de leur petite fille Véra.
L’adolescent se lie d’amitié avec des jeunes un peu plus vieux que lui et un peu marginaux. Il va alors trouver trois frères Freddy, Alex et Oscar. Ensemble, ils vont faire les 400 coups, écouter de la musique et prendre de la drogue. Hugo va surtout découvrir une passion pour la moto aux côtés de Freddy dont le père tient un garage.
Et puis, il y a la connerie de trop qui les conduit chez le juge des enfants.
Suite à cela, les premières déceptions amicale et amoureuse vont survenir.
Mais la vie continue et Hugo veut être livre au guidon de sa moto.
Il va parcourir un chemin incroyable avec ses potes jonché de délits, de joies, de rire, de tristesse. Et puis l’amour, les trahisons arrivent. L’âge adulte qui pousse certains à s’établir et creuse un fossé avec Hugo qui veut rester sur les routes.
𝕬᥎іs :
Ce roman est un énorme coup de cœur ❤️❤️❤️.
Je n’avais lu de roman de cet auteur mais tous les retours étaient dithyrambiques.
Le style colle à l’histoire, j’entendais Hugo me parler à travers les lignes. Ses expressions, son langage de jeune.
Je me suis beaucoup attaché à ce gamin perdu qui finalement cherche dans l’amitié l’amour qu’il n’a pas reçu dans sa famille. Son refus de devenir adulte et sa quête de la liberté sont très bien décrits.
J’ai ri avec lui, eu peur pour lui, eu mal pour lui aussi.
Il est impossible de résumer ce roman tant il est riche.
Découvrez le si ce n’est pas déjà fait ! Merci à l’auteur pour ce roman formidable 🙏 !
Pierre Bonnet 12 juin 2023
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Encore une fois cet excellent auteur nous conte une histoire déchirante sur l’amitié, le temps qui passe , les rencontres qui décident de votre vie . Il y a des films qui font pleurer , ce livre vous transpercera le cœur .
fanchloua 11 juin 2023
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Une roman sur l’amitié, l’aventure et l’exode. Une autre façon de découvrir cet auteur dont je préfère les fresques historico policières. Intéressant
Bagus35 5 octobre 2022
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Un véritable coup de cœur que je voulais lire depuis longtemps jusqu’à ce qu’un babéliote me le propose .Comme quoi les réseaux ont parfois du bon .Un road movie où l’on accompagnerait bien Bohem et ses amis ,dans leur traversée des Etats Unis à moto pour retrouver le frère de l’un d’entre eux .Un formidable roman sur l’amitié même si elle sera piétinée à la fin . « Nous étions jeunes et rêvions juste de liberté » résume parfaitement ce livre ,un rêve auquel beaucoup aspirait à 18 ans .A lire et relire !!
Le Saint 31 mai 2022
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Une claque ! L’Aventure avec un grand A. Le vrai road trip, celui où le passé n’existe plus et le futur pas encore. La construction est parfaite, on sent que l’auteur maitrise son sujet où s’est très bien documenté. Ce roman parle d’aventures, de rencontres, de folies mais surtout d’Amitiés. Ce sentiment si puissant qu’il en devient douloureux. J’ai mis plusieurs minutes à reprendre mes esprits après avoir refermé le livre.
Les Vies Denses 15 septembre 2021
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Alerte gros coup de coeur : "Nous revions juste de liberté" d’Henri Loevenbruck. J’adorais déjà les thrillers de cet auteur alors je me suis laissée tenter par ce roman. Quel bonheur de suivre Hugo alias Bohem, ce gamin épris de liberté, et sa bande de potes. Son road trip à travers les USA est prenant et ses aventures passionnantes. J’ai découvert un univers que je ne connaissais pas. Ce livre est bourré d’émotions fortes (j’ai lu l’épilogue en larmes) et de vrais sentiments. La façon d’écrire du gamin est attachante et pleine de poésie (bravo à l’auteur !). Je vous invite fortement à lire cette ode à la liberté et à l’amitié. Bohem, ton histoire restera dans un coin de ma tête. ❤️
Marielle69 25 juin 2021
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Enorme coup de cœur, celui qui vous laisse submergé par les émotions.
Enorme coup de poing, celui qui vous empêche de respirer normalement toujours à cause de ces fichues émotions.
Un des 10 livres que j’embarquerai sur mon île déserte.
Une histoire sur l’amitié, la liberté. C’est si beau, si bien écrit.
Merci Henri pour ce magistral voyage.
A lire absolument.
lemurmurdesameslivres 23 juin 2021
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
« Et qu’on vienne pas me faire des beaux poèmes sur la solitude, parce que la solitude, la vraie, ma parole, c’est une belle salope, et il arrive un moment où vous êtes venu au bout du bout de vos pensées solitaires et puis derrière il y a plus rien du tout, et même la mort je crois que c’est un peu moins chiant. »
A Providence, nous suivons « la bande à Freddy », composée d’Hugo, Freddy, Alex et Oscar. Hugo a un rêve, la liberté. Alors un jour, ses amis et lui partent à moto sillonner le pays et deviennent les Spitfires du Motorcycle Club de Providence. Nous rêvions juste de liberté, c’est une histoire d’aventure et d’amitié et c’est « foutrement » bien raconté.
Il se trouve que plus j’aime un roman, plus j’ai des difficultés à en parler. Pourtant, il y en a des choses à dire !
Le titre pour commencer. Je l’adore ce titre. Je le trouve beau. Je le trouve fort. Il est parfaitement en adéquation avec l’histoire et ses personnages.
Et puis, il y a les dialogues, d’une grande justesse ! Je pourrais en citer beaucoup, des aimables : « Ta gueule, Oscar ! » ou des plus profonds : « C’est le propre de l’homme, Bohem. Dès qu’il y a du pouvoir, il y a de l’envie. »
C’est avec émotion que je me suis laissée transporter par le récit des aventures d’Hugo et sa bande, jusqu’à verser la petite larme finale.
Nous rêvions juste de liberté est certainement mon plus grand coup de cœur de l’année 2020 !
Caroline - Le murmure des âmes livres
stokely 25 mars 2021
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
J’ai attendu un certain temps avant de lire ce bouquin encensé de toute part et j’avoue que désormais j’appréhende beaucoup ces lectures, le dernier exemple étant pour moi Changer l’eau des fleurs de Valérie Perrin qui m’est tombé littéralement des mains.
Ici j’étais tout de même plus confiante j’avais déjà lu deux livres de l’auteur mais dans un autre registre, ici nous sommes sur un road movie mais cela aurait pu le faire j’ai eu de belle surprise dans ce genre là.
Nous suivons donc ici Hugo et sa nouvelle bande de pote auquel il souhaite s’intégrer dont Freddy fait partie. Hugo dit Bohem car il vit dans une roulotte dans le jardin de ces parents a eu une vie plutôt difficile sans l’amour de ces parents et il a perdu sa jeune soeur Vera renversé par une moto.
Comme tout adolescent Bohem et sa bande ont du mal à accepter l’autorité et surtout celle du surveillant en chef et de la police Durant l’été le père de Freddy propose aux garçons de travailler au garage et si le travail est bien fait il leur laissera assembler leur propre moto. Cela donne un but à ces deux adolescents et Bohem construira une moto rouge nommé Lipstick et Freddy la sienne noir qui se prénommera Rocket.
Jusqu’à la le récit m’a plutôt plu car on s’y retrouve tous plus ou moins au niveau de l’adolescence le besoin d’appartenance et le besoin de tester les limites. Mais la suite du récit ne m’a pas convaincu du tout, à la suite d’un énième incident Bohem et sa bande sont envoyé en maison de correction car ils sont encore mineurs.
A leur sortie Bohem retourne chez ces parents qui ont brûler sa caravane, celui-ci décide donc de partir sur les routes et de couper les ponts avec ceux-ci, mais Freddy refuse de le suivre. Bohem va donc partir avec le reste de la bande.
Etant épris de liberté et dormant les premiers jours à la belle étoile, la petite bande est rapidement confronté à des problèmes d’argent car il faut bien se nourrir et remplir les réservoirs des motos. Ils vont donc trempé dans tous genres de combines non légales pour gagner de l’argent. Là j’ai commencé à me poser de sérieuses questions sur le message de l’auteur, pour être libre il faut donc vivre ainsi ??
La bande continue donc sa route cherchant le frère d’un des membres et j’ai touché le fond lorsque les jeunes hommes rencontrent des jeunes filles, elles tombent follement amoureuse d’eux jusqu’à la encore cela est probable le côté bad boy des garçons surement et le côté transgressif mais elles vont avoir une fonction purement sexuelle tout au long du récit.
La je pense que l’auteur m’a perdu, je pense que beaucoup de gens on adoré le personnage de Bohem et que c’est pour cette raison que le récit à touché autant de monde mais personnellement j’ai juste trouvé la fin normale et même plutôt soft. L’auteur n’a donc pour moi pas réussi son pari alors que j’ai lu d’autres récits ou les personnages font des choses beaucoup plus grave mais ou on s’attache à eux tout de même.
Ici je pense être resté comme Freddy au garage pendant la ballade en moto de Bohem et sa bande rendant celle-ci interminable.
Mybookimique 12 janvier 2021
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Ce livre est absolument magnifique.
Une histoire d’amitié et de loyauté sans limites ; un rêve de liberté pour un groupe de jeunes laissés à la marge de la société, exclus de tous ses codes.
Un road-trip à travers un pays et à travers des vies, en tous genres.
Bohem a marqué ma vie de lectrice pour longtemps, vivant par la plume magique d’Henri Loevenbruck.
Livresovore 15 novembre 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
J’avais entendu énormément de bien de ce petit livre qui était encensé par la critique. je l’ai vraiment apprécié et j’ai pris une sacrée claque à la fin !
J’ai adoré suivre le parcours de ces jeunes hommes, un peu paumés dans la vie, qui essaye de se raccrocher à la vie comme ils le peuvent et qui ne font pas toujours les bons choix.
Sans surprise, c’est le personnage de Bohem qui m’a le plus touché, puis celui de Freddy. Bohem est un grand rêveur désillusionné qui fait passer l’amitié avant tout. Il faut dire que sa vie n’est pas rose, son groupe d’amis réussi à le tirer vers le haut et à lui faire reprendre goût à la vie, jusqu’à la fin du livre il restera fidèle. Freddy est beaucoup plus "rationnel", et j’ai aussi énormément adoré ce personnage que je trouve aussi très véridique et qui m’a charmé par sa "maturité". Au contraire du "Chinois" qui lui m’a de nombreuses fois donné envie de paire de gifles...
L’histoire est incroyablement addictive : suivre les péripéties de se groupe d’amis, leurs aventures, leurs rencontres, les départs et les arrivées... Vraiment, c’était un livre sublime qu’il faut avoir lu !
Sam Bell 31 octobre 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Quelle claque !
Un livre que l on peut et doit lire d une traite.
L apologie de l amitié, de la découverte à travers ce voyage/road trip.
Un must have
lecturesdudimanche 22 septembre 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Il existe des romans dont vous savez qu’ils sont incontournables, qu’on vous a chaleureusement recommandé de lire tellement de fois qu’il est impossible de se souvenir de toutes et pourtant, vous en repoussez la lecture, pas convaincus. Puis un jour, vous décidez, sans convictions, de partir à la rencontre de celui qu’on encense tant !
Et là, de mots en mots, de phrases en phrases, le roman vous emporte, vous envole, tant et si bien que vous finissez à court de mots pour le décrire, le cœur en morceaux, tentant discrètement d’effacer toutes traces des larmes qui ont brouillé la lecture des dernières pages, écrasantes d’émotions.
Voilà. C’est exactement ça ! Je savais que ce roman emportait tous ses lecteurs dans un tourbillon dont on ne mesure la portée qu’une fois entraîné dans l’histoire. Et ça n’a pas manqué, à la seconde même où j’ai rencontré Hugo, surnommé Bohem, qui découvre la vie à travers une amitié belle et forte.
Des gamins un peu paumés, brûleurs de gomme, voulant échapper à un destin couru d’avance ? Ouais, ok, ça peut paraître du déjà vu. Mais croyez-moi, traité comme ça, ce roman s’inscrit au fer rouge dans un cœur de lecteur, laissant une trace indélébile comme peu de romans sont capables de le faire !
L’écriture est simple, douce, suave, avec des expressions tellement désarmantes qu’elles rendent le narrateur, Bohem, encore plus touchant ! Avec lui, notre esprit s’envole et s’enivre de grands espaces ! Sa peine devient nôtre et son besoin de liberté se ressent jusque dans nos propres battements cardiaques !
Tout, dans ce livre, est aussi magique que tragique, de la plume aux décors, du début à la fin de cette ode à l’amitié et à la liberté.
Non, je ne sais pas comment mieux formuler ce torrent d’émotions qui, près de deux mois après ma lecture, est toujours présent, ramenant au bord des yeux l’humidité qui ne les a pas quittés durant toute la lecture… Non, je ne sais pas comment obliger les quelques rares âmes qui ne sont pas encore parties à la rencontre de Bohem à se saisir de son histoire. Je peux juste confirmer ce que tant d’autres ont hurlé avant moi : Là, maintenant, tout de suite : lâchez tout et lisez-le !
celinelecture 8 juillet 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Acheté, Nous rêvions juste de liberté à @henri_loevenbruck en mai dernier lors du salon du polar de Sens, j’ai, chaque mois, j’ai repoussé sa lecture. Pourquoi ? au vu des avis de dingue qui gravite autour de ce livre, j’avais peur d’être déçue.
Es-je été déçue ? oui et non. 🤪
Le roman est divisé en trois parties. J’ai vraiment adoré la première où nous faisons la connaissance de Hugo et sa bande de potes. L’attachement qu’il va ressentir pour Freddy, Alex et Oscar, je l’ai clairement ressenti de mon coté.
Les pages s’enchaînent et je n’avais juste aucune envie de les abandonner face à leurs difficultés de vie.
Puis arrive la deuxième partie et c’est ici que j’ai moins appréciée l’histoire. Oscar est devenu pour moi un problème tant ce personnage m’a déplu.
Et je vous avoue que l’univers des clubs de motards ne m’interresse pas spécialement.
Trop long, trop d’alcool, de drogues, de sexe, de larcins et de rixes, est-ce cela être libre ? Je n’espère pas. 😞
Il est évident que tout cela va renforcer leurs liens et en faire de véritables frangins mais je me suis quelques peut ennuyée ici.
Quant à la troisième partie, un événement tragique va relancer l’intérêt et me replonger à fond dans l’histoire.
Bien que je me doutais fortement de certaines péripéties, je suis complètement tombée raide lorsque j’ai tourné la dernière page. 🥺
Je pourrais dire que l’auteur m’a bouleversée mais ce serait encore loin de ce que j’ai ressenti. Je ne peux en dire plus pour ne rien spoiler mais je pense sincèrement que c’est un livre à découvrir durant sa vie de lecteur.
Emysbook 7 mai 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Ce livre est magistral.
On ressent de nombreuses émotions au travers de ce récit d’aventure et qui prends des allures inattendues.
On pleure, on rie, on souffre et ça recommence pour terminer sur un flot de larme. Un jet de liberté infinie qui ne laisse place à rien d’autre.
J’ai adoré le plonger dans ce roman. Une aventure exquise qui débute à Providence. Un village pour le moins commun. Un village qui rappelle étonnamment nos villages familiers de campagne.
Là où on retrouve les copains, là où notre vie change, un besoin de s’imprégner, de se démarquer, de se faire remarquer. Le besoin d’être jeune et de vivre pleinement cette jeunesse sur le bout des doigts.
Une jeunesses qui nous échappent peut être et à travers ce romans assez énigmatique on plonge un peu plus dans la limite de la vie.
Ne pas faire ci, ça, ne pas aller là où justement rentrer dans la case famille.
Sommes nous tous pareil ?
Je ne pense pas et ce roman nous pose là de nombreuses questions que l’on pourrait nous même être amené à penser. Que signifie être libre ? Quelles sont les limites de la liberté ? Doit-on faire confiance ? Que veux dire l’amitié ? Autant de supposition et pourtant que peu de réponse.
C’est là que la magie de ce roman prends place, il réponds à ses questions et mets un point d’honneur à l’expliquer le plus détaillés possible..
La fin est un coup de poing qui vous pulvérise en pleine tête sans limite. Il n’y a plus de place qu’aux larmes et des lors ce roman nous marque au fer rouge.
angelita 25 avril 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Nous rêvions juste de liberté d’Henri Loevenbruck, présentation
Ils avaient juste 20 ans. Ils rêvaient de liberté. Il est au tribunal et ne peut pas tout raconter au juge car il n’a pas le temps.
Hugo Felida est né à Providence. Il intègre le lycée privé de la ville. Il se fait remarquer par son comportement. Il rencontre Freddy et les deux amis de Freddy. Il sera intégré par l’adolescent. Et ils seront ses meilleurs amis. Ils se comporteront comme de mauvais garçons.
Avis Nous rêvions juste de liberté d’Henri Loevenbruck
Le lecteur suit le narrateur, Hugo, soit Bohem. Dès le départ, on sait qu’il risque d’être condamné puisqu’il s’est adressé au juge. Mais pour quels faits, le dernier ou acte ou tous les actes durant ce roman ? Cela a été toute mon interrogation durant ce roman. Dans l’attente de la sentence, il raconte son histoire, sa très longue histoire. Hugo est un adolescent de Providence. Il est seul, son avenir s’annonce sombre dans cette ville où il n’y a plus d’emploi. Il vit dans une famille qui n’a pas d’argent. Sa mère a réussi à l’inscrire dans le seul lycée privé de la ville. Cette famille a subi un drame, la mort de la petite soeur d’Hugo, victime d’un chauffard. Dans ce lycée, Hugo va rencontrer Freddy qui deviendra son meilleur ami. Freddy représente tout pour lui, un début de cette liberté qu’il cherche. Avec Freddy et deux autres amis, Alex et Oscar, ils vont faire les 400 coups, être les petits caïds de cette ville de Providence. Avec chacun d’eux, Hugo aura une relation assez intense, différente selon la personnalité des uns et des autres. Mais Freddy restera son seul véritable ami avec lequel il partagera énormément pendant de nombreux mois. Et ce, jusqu’à l’incarcération dans un centre de détention pour jeunes. A leur sortie et suite à ce qu’il découvre, Hugo décide de partir avec ses amis, à moto. Mais Freddy ne suit pas et ce sera le premier drame.
Le lecteur suit donc les trois amis tout le long de leur périple, sur de nombreuses routes avec un but, trouver le frère d’Alex. Ils n’hésitent pas à s’arrêter, à passer du temps dans certains endroits, à faire des rencontres, pas toujours sympathiques, il faut bien le dire. Tous les trois savent jouer des poings, voire plus. Entre drogues, alcool, rixes, fuir la police, leurs journées tout comme leurs nuits peuvent être assez intenses. Mais Nous rêvions juste de liberté est également un roman sur l’amitié entre des êtres humains, ces clubs de motards qui font peur à tout le monde. Ils se connaissent tous, il y a souvent de la rivalité, mais aussi quand les uns et les autres sont acceptés, c’est à la vie, à la mort. Mais Hugo-Bohem ne peut pas se poser. Il faut qu’il soit pratiquement tout le temps sur sa moto, sur les routes, à arpenter de nombreux endroits. Cela peut être compris par ses autres amis, même si c’est un peu dur à accepter. Certains ont des objectifs, essayer de réussir, d’autres, comme Hugo, non. Juste cette liberté d’être, de faire. Pourtant ils sont vraiment très jeunes, ils n’ont pas 20 ans. Toujours dans ce roman, pour Bohem, son amitié avec Freddy qui semble anéantie, en ligne de fond, dans ses pensées. Ce garçon ne le quitte pas car c’est lui qui l’a, en premier, accepté, qui lui a permis d’entrevoir cette liberté tant chérie.
Des paysages à couper le souffle, parcourus à moto. Des personnages que j’ai adorés, franchement. Ils ont pratiquement tous souffert, que ce soit dans leur milieu familial avec ses drames ou tout simplement parce que, lorsque l’on appartient à un certain milieu, étranger ou ouvrier, les jeunes gens sont vite catalogués. Malgré cette violence pour se défendre, pour défendre les copains, Hugo est un jeune homme avec des principes. Ne pas voler les plus faibles, ne pas profiter des femmes et encore moins de violences envers eux et surtout être profondément loyal envers ses frères car il les aime. Est-ce que c’est réciproque ? L’argent change-t-elle un homme, tout comme la rivalité, ou encore le besoin de s’installer ? Peut-on réellement compter sur ses amis, sur ses frères sur un passé vécu ensemble ? La réponse d’Hugo-Bohm est vraiment dure à lire.
Pourquoi ai-je mis autant de temps à me plonger dans ce roman d’Henri Loevenbruck, pourtant acheté dès sa sortie poche, dans le coin de ma tête dès sa sortie en grand format ? Je ne m’attendais peut-être pas à un roman mais à un documentaire. Pourtant, entre, j’ai lu les deux derniers Henri Loevenbruck, dont J’irai tuer pour vous. Mais des fois, pour mon cas, il se révèle que des livres restent dans ma PAL et je les y laisse, retardant le moment de les lire. Est-ce dû à cette période de confinement où je suis plus à l’aise dans ma tête pour lire même si je suis en télétravail qui m’a incité à me plonger dans Nous rêvions juste de liberté ? Etait-ce le moment de le lire ? En tous les cas, je comprends pourquoi c’est vraiment un succès en librairie, au grand étonnement de l’auteur. Oui, je suis Henri Loevenbruck sur les réseaux sociaux. J’aime ses prises de position, son humour également décapant. J’aime beaucoup qu’il soit également proche de ses lecteurs. Si je le rencontre, un jour, j’aurai de nombreux livres à faire dédicacer mais aussi à acheter. En espérant que le confinement ne dure pas trop longtemps et que les séances de rencontre pourront, à nouveau, très vite se dérouler.
Nous rêvions juste de liberté d’Henri Loevebruck est un véritable coup de coeur, je ne l’ai pas lâché. Henri Loevenbruck, je pense l’avoir déjà écrit, est aussi à l’aise avec des écrits dont l’action se passe de nos jours et des écrits historiques. Il passe de l’un à l’autre avec une sacrée aisance. Je vous encourage tous à ne pas passer à côté de cette véritable pépite. J’ai été vraiment émue par la fin de ce roman à laquelle je ne m’attendais pas du tout.
jeanmid 24 avril 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Des polars ésotériques à succès à ce roman épique sur les routes des USA intitulé « Nous rêvions juste de liberté » , il n’y a qu’un pas ou plutôt qu’une virée en moto que Henri Loevenbruck entreprend sans louper aucun tournant auquel on l’attend , lui le spécialiste du thriller . Parcours initiatique , « road trip » littéraire , sorte de croisement entre « Sur la route » et « Easy Rider » où la frontière entre le bien et le mal est ténue , simple question de circonstances ( atténuantes ) et de parti pris. Une véritable leçon de vie ( et de survie ) qu’apprend Hugo , le jeune héros de ce roman en sillonnant dans tous les sens le pays au grès des bonnes ou des mauvaises rencontres - mais sait on toujours les reconnaitre du premier coup ? Un livre qui pose aussi plein de questions sur l’amitié , la fraternité , le respect et bien entendu la Liberté. Est – ce un idéal que l’on doit défendre quel que soit son prix ou une simple utopie ? Un roman qui donne à réfléchir sur le sens de la vie , cette vie dont on oublie parfois la vraie saveur .
Bravo M.Loevenbruck pour ce pur moment d’évasion et d’émotion !
loeilnoir 25 mars 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Comment écrire la chronique d’un livre qui en compte déjà tant ? Comme je m’en veux d’avoir attendu tant d’années avant d’ouvrir enfin ce monument : j’avais une belle impression de l’écriture d’Henri Loevenbruck mais je me suis cantonnée à tort à la lecture de ses thrillers historiques… Or je m’aperçois que cet auteur sait parfaitement varier les genres et les styles pour notre plus grand bonheur !
Alors oui ! Je l’avoue, j’ai savouré ce road-trip comme il se doit : bien calée à l’arrière de la moto de Bohem, et durant tout ce récit, je ne l’ai pas quitté d’une semelle, plaquée contre son torse, partageant le quotidien de cette équipée sauvage, vibrant sous les trépidations de la machine comme sous les coups du sort… Les grands espaces, terres promises d’une liberté volée procurent bonheurs et espoirs mais abîment aussi, tuent parfois. Car la chute, le choc en atteignant l’asphalte, m’ont rappelée à l’ordre : la liberté oui mais à quel prix !
Nous rêvions juste de liberté est une quête initiatique bouleversante. Le titre en lui-même procure un pincement au coeur et prédit le pire. On rencontre les personnages lorsqu’ils sont gamins, alors forcément on s’attache… Tout commence à Providence, Rhode Island : Hugo, dit Bohem, souffre très jeune du manque d’amour de ses parents et vit dans la roulotte que Papy Galo, un gitan auquel il s’est attaché comme à un grand-père, lui a laissé après sa mort. Pour mauvais comportements, Hugo est envoyé dans une école privée, où il rencontre sa future bande de potes : Freddy, Oscar Le Chinois et Alex La Fouine. A la base, ce sont de bons petits gars et c’est ce qu’ils resteront dans le fond, pour la plupart… Et puis arrive la vie, la vraie vie : celle où on ne fait pas semblant, où l’on prend des coups que l’on rend au centuple, celle où l’on plie et où l’on trahit… Dans ce monde, des règles il y en a peu, juste celles à respecter pour intégrer un MC et ensuite monter son propre club… Trois valeurs sont primordiales : loyauté, honneur et respect. Résisteront-elles au désir de liberté ?
Le récit se lit avec une facilité déconcertante : en langage parlé, le narrateur relate les événements, les épreuves qu’il va vivre, lui et sa bande, leurs bonheurs et leurs peines de façon extrêmement touchante. Son récit nous va droit au coeur. Le lecteur comprend rapidement qu’il connaîtra tout de la vie de Bohem : ses moindres pensées, ses sentiments et émotions, et croyez-moi, le plus souvent c’est très percutant, drôle aussi… Et c’est peut-être là le pire car un sourire parfois appelle les larmes…
J’ai aimé le côté « populaire » de ce livre, dans le sens où le sujet peut toucher un grand nombre : comment résister à cette ode à la liberté, à l’amitié, à la Vie ! De par le style accessible à tous, c’est un titre que l’on peut mettre entre des mains inexpertes, des mains qui ont plus pour habitude de remuer le cambouis plutôt que de feuilleter des pages (mon mari en est un bon exemple : je suis sûre qu’une fois ce livre troqué contre la clé à molette, il sera apprécié de A à Z…)…
En dépit des apparences, ce roman véhicule de nobles valeurs : quelle humanité, comme souvent d’ailleurs, dans les livres d’Henri Loevenbruck… Quelle leçon de vie ! Alors Oui ! mille fois oui ! Il serait dommage de se passer de cette belle rencontre : alors foncez !
TheBookishAnchor 19 mars 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
J’ai dévoré ce livre en moins de deux jours, lors d’un roadtrip en Allemagne. Mon conjoint m’a dit que c’était le seul et unique livre qui l’avait ému aux larmes et cela m’intriguait. Alors je l’ai lu et j’ai compris.
Nous revions juste de liberté, c’est une histoire d’amitié, de trahisons, d’indépendance et d’amour. C’est un livre que j’aurais dû mal à oublier tellement certains passages étaient forts.
L’auteur mêle avec brio une écriture de l’instant et une sensibilité dignes des plus belles histoires d’amitié que j’ai pu lire.
Pour les amoureux des références vous serez gâtés. Pour les amoureux de la moto pareil. Et pour les amoureux d’histoires qui font fondre vos petits coeurs de glace, bon courage...
Je me souviendrai longtemps de toi Bohem.
universpolars 24 février 2020
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Après quelques pages tournées, je pouvais déjà me forger ma propre opinion : c’est une putain d’écriture constituée d’une encre qui s’infiltre et coule directement dans les veines !
Providence. Une ville ouvrière qui étouffe sous la misère, truffée d’aciéries et de fonderies. On zoome, juste un peu, et on aperçoit une famille foudroyée et détruite par le destin, avec comme unique perspective une vie sans lueur. On zoome davantage et on peut ainsi observer le jeune Hugo, étriqué au milieu de cette famille dévastée, qui rêve, lui, juste de liberté et peut-être aussi d’être aimé !
J’use mes semelles dans cette petite ville et, des frissons parcourant toute mon échine dorsale, je m’approche et rejoins une bande de potes, derrière le lycée de Providence. Pourquoi ces tressaillements ? Boh .... Peut-être parce qu’ils représentent un peu tout ce dont nous rêvons lors de l’adolescence : une amitié indéfectible, une appartenance - une famille ! -, l’insouciance, le courage, l’esprit de révolte - justifié ! -, mais aussi l’audace et une certaine notion de justice. Peut-être bien la vraie ...
J’y rencontre donc Hugo Felida - notre interlocuteur -, Freddy Cereseto « Le Rital », Oscar « Le Chinois » et Alex dit « La Fouine ».
Hugo va nous raconter une tranche de sa vie, la plus belle, celle qui l’a rendu heureux, celle qui l’a rendu vivant. Les mots que Henri Loevenbruck lâchent sur le papier sont forts - ils claquent ! - et retranscrivent la garantie d’une puissante amitié. Le style et la syntaxe, qui collent à merveille avec l’esprit du personnage, offrent un rendu plutôt poignant.
Ce récit est l’histoire d’une bande de « gamins » qui tentent de prendre leur revanche sur une vie qui ne leur a pas donné grand-chose, ou qui leur a tout repris. Bien que ce ne soit pas des enfants de chœur, on ne peut que difficilement les juger ! L’honneur, le respect et l’amitié seront des valeurs qui nous accompagneront durant toute cette histoire. La fraternité guide ce récit !
Entre un lycée chrétien inoculant que de la merde Moyenâgeuse et s’agenouillant uniquement devant les gosses de riches, un patelin aussi mort qu’un cimetière désaffecté ou encore un centre de détention qui rend un peu près tout, sauf la justice, notre bande d’amis n’aura évidemment plus qu’une idée en tête : juste une fois dans leur vie, jouir un peu de liberté ! Fuir !
Nous passerons quelques fois dans l’atelier du petit garage de la famille Cereseto - l’Italie dans toute sa grandeur et sa splendeur ! -, où des bécanes rutilantes verront le jour et annonceront les prémices d’une nouvelle vie ! Notre équipe de lascars va devenir une sacrée belle bande de bikers !
En ce qui concerne le Road trip qui suivra, je vais faire acte de mutisme. Cela ne s’explique pas, cela se vit ! Sex, drugs and Rock n’roll, quelques paluches dans la gueule et c’est parti ! Cette Équipée sauvage, sur leurs montures de chrome et d’acier, va laisser autant de kilomètres d’émotions que de gomme sur le bitume !
Une traversée vers l’Ouest, aussi rude, violente et déchirante qu’éclatante et enivrante, marquera et changera à tout jamais l’esprit de jeunes gens dépourvus de repères, mais dotés de grandes valeurs humaines.
Le personnage d’Hugo, je pense que je ne l’oublierai jamais. Sa loyauté, son respect, son abnégation, son sens de l’honneur et, surtout, son obstination à « rester sur la route » – à garder le cap ! –, sont des vertus qui m’ont fait réfléchir sur notre condition humaine. Quel exemple !
Cette vie, il faut savoir parfois la doser, une notion qui manquera peut-être à ces personnes qui n’ont pas eu beaucoup d’exemples ! L’excès peut être grisant, comme terrassant. La liberté est une valeur inestimable qu’il ne faudrait jamais gâcher, au même titre que l’amitié !
Et puis, il y a ce dénouement ...
Bonne lecture.
resogerath 26 décembre 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
La dernière fois que j’ai pleuré en lisant un livre...
En lisant ce livre on sent le vent sur son visage, l’huile de vidange et Steppenwolf qui hurle son hymne... Mais je m’emballe.
Une bonne histoire qui tourne autour de l’amitié et qui prend en toile de fond la création d’un club de motards, le Spitfire MC. Une bande de copain qui devient une bande de biker qui devient un club de bikers.
A chaque étape le groupe évolue, les idéaux se diluent pour certains, les chemins s’éloignent. La vie quoi !
Bohem, Alex, le chinois ou Freddy. Autant de personnages, de destins, une quête commune : le rêve de liberté. Ils sont pleins de failles. Ils ont des rêves et on les suit dans cette quête. Ils laisseront sur le bord de la routes de la sueurs et des larmes et ça les rends tellement beaux.
Bref j’envie ceux qui n’ont pas encore llu ce livre tellement le plaisir fut grand à parcourir ce roman !
bonne_heure_litteraire 12 décembre 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
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MON ENORME COUP DE ❤ DE L’ANNEE !
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Aux vues des divers avis que j’ai pu lire sur ce bouquin, j’ai vraiment voulu le lire et me prendre cette claque dont tous les lecteurs parlaient à propos de ce roman.
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J’ai fini ce livre avec une profonde envie de pleurer...😭
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L’histoire est de base pas très gaie, elle est faite de galères, de pauvreté, d’abandons, de remise en question mais le fil conducteur reste un profond besoin de liberté mêlé d’une valeur première : Loyauté, honneur et respect.
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Un livre qui décrit parfaitement les relations d’amitiés, de fraternités, mais surtout de trahisons et les conséquences dramatique que ça engendre.
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Pour résumer, il est clair que je me la suis prise cette claque ! 😱
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J’ai adoré ce livre, dont le personnage principal est le narrateur ( ce que je préfere dans un livre) qui s’exprime comme un jeune rebelle un peu mordant des années 60-70 en Amérique.Tout ça n’est que supposition car a aucun moment il est mentionné dans le livre une date ou un pays.
Aude Lagandré 5 octobre 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
« Nous rêvions juste de liberté » est l’histoire d’Hugo Felida qui devient Bohem. Né à Providence dans un milieu modeste, Hugo se retrouve envoyé dans un lycée catholique pour lui apprendre la vie (Dieu, famille, école), comprenez l’ordre et la discipline. « Quand j’y repense, ce lycée bon chrétien, c’était une sacrée fabrique à pervers en puissance (…), une vraie usine à frustrations. » C’est là qu’il va rencontrer Freddy, puis deux autres garçons qui deviendront ses amis. Freddy c’est plus qu’un pote, c’est un modèle, un exemple, un avant-goût de liberté. Ensemble, ils vont passer d’une adolescence subie, à une vie de liberté choisie, de l’adolescence ingénue, à l’âge adulte écrasant.
Nous rêvions juste de liberté…d’amitié, de fraternité, d’honneur et de respect.
Cinq mots qui prennent tout leur sens dans ce roman où Henri Loevenbruck a mis ses tripes sur le papier, à travers son héros Hugo, qui devient peu à peu Bohem, celui qu’on n’attache pas, celui qui du fond de sa roulotte de bohémien déploie ses ailes vers un idéal sans lequel, il ne peut concevoir de vivre.
Qu’est-ce que la liberté ?
La liberté c’est faire des choix :
D’abord celui de laisser derrière soi une famille toxique, qui te violente, qui décide de te lâcher à la première connerie à conséquence grave, qui par un geste symbolique te fait comprendre que tu n’existes plus.
Puis, celui de t’en choisir une autre, faite de potes que tu as adoptés, qui t’ont adopté et dont tu partages les valeurs humaines : honneur, parole, soif de grands espaces, passion commune. Freddy donne l’impulsion à un Bohem déjà en devenir dont les désirs de liberté sous-jacents grouillent sous sa peau.
La liberté c’est d’enfourcher sa bécane, celle construite de tes mains et d’aller où le vent te porte, vers des horizons inconnus,où « (…) toute (ta) gueule était fouettée par la liberté » sans te préoccuper du lendemain, sans qu’aucune contingence matérielle ou même affective ne te retienne. « La seule fraternité qui tienne, c’est celle de la route. »
De créer un club, avec un nom, les « Spitfires », de graver ce nom sur ton blouson comme un étendard, un signe de ralliement et de l’avoir tellement gravé dans ta chair que tu ne sais plus vivre sans, et ancrer dans ton cœur les 3 premières lettres des 3 mots qui définissent ta philosophie de vie : LH&R, loyauté, honneur, et respect. « La liberté c’est un boulot à plein temps. »
Cette liberté a un prix : le prix de la divergence d’opinions, le prix du courage, le prix de la séparation. Freddy reste à Providence, Bohem part. Quand l’amitié est brisée par la distance, la plaie est béante. « Freddy qu’est ce qu’il me manquait ! Souvent, j’aurais voulu qu’il soit là pour que je puisse lui dire. Lui dire que la vie sans lui, c’était pas tout à fait la vie, et qu’en le perdant j’avais aussi perdu un bout de moi, que je me sentais coupé en deux et que je m’aimais moins. »
Dans notre monde actuel où ces mots sont creux, vidés de leur sens premier, où les valeurs sont salies, où c’est marche ou crève, Henri Loevenbruck leur redonne leurs lettres de noblesse par la voix de Bohem en quête identitaire, spirituelle et existentielle l’entraînant dans un road trip d’où il reviendra plus déterminé encore dans le bien-fondé de ses choix. C’est sur cette route, avec les Biggles, Jack London, Kerouac, Salinger, Steinbeck dans la tête, ces auteurs « qui savaient mettre tout plein de mots qui coupaient dans mon ventre, et alors ça faisait du bien de saigner un peu », durant un temps passé seul, que le jeune homme rencontré au début du roman devient un homme. Ce périple, presque un pèlerinage ne fait que renforcer ses valeurs, le poids de sa parole, la nécessité de garder son honneur. Il est resté fidèle à lui-même, mais ceux qu’il a laissés derrière lui, eux, sont devenus des étrangers. Il comprend à quel point « Le pouvoir est une entrave ». Quand l’amitié se brise par la trahison, ce n’est plus une plaie béante qui subsiste, c’est une mutilation définitive et irréparable. Malgré le coup de canif dans le contrat, et la douleur monumentale de la désillusion, la tristesse, l’écœurement, seul l’honneur peut encore sauver ton âme.
« Freddy était celui qui m’avait appris la liberté, appris la confiance du dedans, et moi je m’étais forgé sous ses yeux, guidé par l’image qu’il me donnait de ce que je pouvais devenir (…) Je comprenais qu’il n’y avait rien de plus précieux que l’amitié pure, celle qui n’a ni décor ni manière, celle qui roule ni devant ni derrière, mais à côté. »
La liberté est aussi un crève-cœur, une bataille, un combat.
La liberté c’est la vie qui te rattrape avec ses déboires dégueulasses.
La liberté c’est apprendre à être un homme quand on est encore qu’un gosse, et de l’apprendre violemment. La liberté a un prix : le prix de la parole donnée. Cette parole-là est non-négociable.
« Tu seras un homme mon fils »,
La liberté tu vas la prendre et l’apprendre chèrement.
Autant vous dire que je partage pleinement cette vision de l’amitié. Ne jamais oublier d’où l’on vient, à qui l’on doit les choses, pouvoir se regarder dans une glace, rester fidèle à ses convictions. L’amitié c’est une question de confiance et de loyauté. Quand elle est trahie, il n’y a pas de retour en arrière possible. L’amitié ça s’entretient, ça se partage, ça fait rire et pleurer, ça provoque parfois des poings dans la gueule, des vérités difficiles à entendre, mais malgré la vie qui parfois nous sépare, elle est toujours là immuable, inébranlable, indestructible. Tout le reste, n’a d’amitié que le nom.
Alors un auteur qui porte si haut les valeurs de l’amitié, moi ça me rassure sur l’espèce humaine et ça me donne sacrément envie de le rencontrer.
La Caverne du Polar 24 septembre 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Aujourd’hui je vais vous parler d’un roman formidable. Il s’agit d’un roman de Henri Loevenbruck, Nous rêvions juste de liberté. Honnêtement parfois il est difficile de poser des mots sur ce que l’on a ressenti à la lecture, mais je vais faire de mon mieux. J’ai beaucoup entendu parler de ce livre et je dois dire que tout ce que j’ai entendu à son égard est bien réel et plus encore… A votre tour enfilez votre casque, votre blouson en cuir et suivez-moi en direction de Providence et venez gouter à la liberté.
Ce roman raconte la vie d’Hugo alias Bohem un jeune adolescent de seize ans, qui rêve de liberté. C’est d’ailleurs lui-même qui prend la parole dans ce roman. Il nous raconte comment il est fière d’intégrer la bande à Freddy. Leur quatuor s’entend à merveille, Freddy c’est comme son grand frère. Avec lui il noue une amitié profonde qui est renforcée par leur amour commune pour la moto. Le père de Freddy, qui est garagiste, leur permettra de construire leurs bécanes, celles qui leurs donneront un avant-goût de liberté. Ensemble ils rêvent de prendre la route avec leurs motos et de fuir Providence sans jamais s’arrêter. Ils vont vivre un périple incroyable. Mais au fil des mois et des années, leurs amitiés s’effritent, leurs envies de prendre la route aussi. La vie n’est pas si simple et la route va leur réserver beaucoup de surprises. De belles et de moins belles surprises les attendent tout au long de leur road-trip.
Que dire des personnages, ils sont tellement authentiques, Bohem, Freddy, Alex (la fouine) et Oscar (le chinois) vous m’avez tous procuré beaucoup d’émotions. J’ai aimé découvrir le milieu de la moto et des MC (clubs de motard). On y découvre beaucoup de fraternité, mais également des côtés un peu plus sombre. J’ai beaucoup aimé le récit qui est intemporel et que dire du narrateur qu’est Bohem avec sa façon simple mais vraiment profonde de s’exprimer… Henri Loevenbruck nous embarque dans une virée à moto en compagnie des Spitfires, cette bande de jeunes plein de rêves puis de désillusion.
Edith Piaf avait son hymne à l’amour, Nous rêvions juste de liberté est un hymne à l’amitié et à la vie. Ce roman est une belle leçon de vie. Et quel dénouement !! Je ne risque pas de l’oublier, merci à vous Monsieur Loevenbruck pour ce magnifique moment de lecture. Je regrette une chose maintenant que je l’ai terminé, c’est le sentiment de ne plus jamais ressentir le plaisir et l’émotion que j’ai eu à le lire la première fois.
Bohem ces mots sont pour toi et rien qu’à toi, je tenais à te remercier pour tout. Tu m’as tellement bouleversé avec ton histoire, j’ai roulé avec toi, j’ai vécu avec toi, j’ai rêvé avec toi et j’ai même pleuré avec toi Hugo Felida… Et tu sais quoi Bohem tu vas me manquer, le temps de ton merveilleux récit moi aussi j’avais à peine vingt ans et je rêvais juste de liberté…
calyenol 24 septembre 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
J’ai terminé ma 8ème lecture de l’été et c’est un coup de ❤
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"La naissance et la mort sont deux expériences qui ne se partage pas.On nait tout seul,on meurt tout seul.Entre les deux,on se débrouille..."
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Providence,petite ville où une amitié d’adolescence devient aussi forte que fraternelle.
Quatre ados,hugo,Freddy,Oscar,
Alex,rêvent de liberté.
Trois mots :loyauté,honneur,
respect.
Mais à la fin....jusqu’où iriez-vous par amour de la liberté ?
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Comment mettre des mots sur cette lecture.
Comment arriver à vraiment vous dire ce que j’ai ressenti,ce que je ressens là,encore à l’instant...
J’ai vécu ma lecture avec un sourire sur les lèvres,des rires qui sortent de ma bouche,les yeux qui brillent par moment et des larmes en le fermant définitivement.
Je suis tombée in love de Hugo dit Bohem,de cette amitié profonde et vraie,à la vie à la mort,avec Freddy....et j’ai détesté,oui j’ai détesté un personnage que je ne nommerai pas (à vous de le découvrir en lisant le livre).
Quel plaisir,cette balade à travers les États-Unis sur la route des MC,j’y étais avec lipstick et je voyais briller la plaque LH&R...et j’aurais voulu que ce livre ne s’arrête jamais.
L’auteur a une plume excellente,il m’a hypnotisé,captivé,happé avec une histoire dont je voulais faire parti,dont j’ai fait parti tellement j’étais dedans.
Les personnages,les décors,les descriptions...du perfect.
Un livre que vous avez sûrement déjà lu,et si ça n’est pas le cas,alors foncez,lisez le.
Un livre que je mets sur ma liste de relecture.
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"Nous avions à peine vingt ans et nous rêvionsjuste de liberté."
Lettres et caractères 1er août 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Je viens de tourner la dernière page et je pleure encore en écrivant cette critique. Je ne m’attendais pas à ça !
Je suis bouleversée au-delà de tout ce que j’aurais pu imaginer encore une cinquantaine de pages avant la fin.
Vous m’auriez demandé hier ce que je pensais de ce livre, je vous aurais dit qu’il était agréable, très drôle parfois, un peu naïf souvent (les personnages sont très jeunes et pétris des grands et beaux sentiments qui accompagnent cette étape de la vie).
Ce soir je vous dirai que c’est un énorme coup de coeur qui retourne, qui chamboule tout et qui fait mal.
Un livre inoubliable pour commencer l’année : quel magnifique cadeau. « Nous rêvions juste de liberté » : le livre est aussi magistral que son titre.
Avis complet sur le blog lettres-et-caracteres.com
LeoLab 1er août 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Superbe. Une lecture hors du commun qui n’est pas sans rappeler une série que j’affectionnais énormément, j’ai nommé "Sons of Anarchy". J’y ai retrouvé tous les codes, mais avec quelque chose en plus. Des protagonistes attachants au plus haut point, des rires et des larmes. Une ode à la liberté et à l’amitié. Et cette fin... On en parle ? Non. je vous laisse la découvrir. Une perle ce livre...
Sangpages 11 juillet 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Une chronique spéciale pour un livre qui l’est tout autant. Les émotions sont telles qu’il n’y a qu’à Hugo, dit Bohem que je puisse m’adresser au travers de cette lettre…
Toi ? Tu feras le voyeur 😜
Mon cher Bohem,
Ca fait des lustres que ton récit est dans ma liseuse. Qu’il m’attend, que je le vois, que je me dis pas maintenant. Ca fait des années que j’aurai dû te lire. C’est clairement à se tirer des claques et je te jure que t’as pas besoin de venir jusqu’ici. C’est déjà fait. Il y a peut-être des moments plus propices que d’autres pour être en mesure de prendre ton histoire à sa juste valeur. Faut être prêt. Ca n’excuse pas tout, je sais. Alors, avant que je dise quoi que ce soit de plus, pardonne-moi, Bohem pour ce retard.
Ton histoire, je l’ai vécue d’une manière toute particulière. On me l’a lue. Ca fait pas mal de temps que j’écoute des livres audio (Y a tellement de livres que je n’arrive pas à suivre, mais tu connais ça, toi qui aimes lire). Et puis c’est sympa quand tu roules ou quand tu fais des trucs qui te demandent pas trop de réflexion. C’est pas toujours simple, c’est pas toujours bon. Ca dépend de la complexité du livre, du narrateur et plein d’autres paramètres, mais moi, j’aime bien.
Et là, mais alors là...comment te dire ? Ce fut unique, magique, fabuleux de pénétrer dans ton récit si puissant en ayant tous les autres sens libres. En pouvant fermer les yeux, en pouvant m’imprégner totalement.
Le retrouver dans ma voiture (mais là j’ouvrais les yeux promis, juré 😜) et avoir l’impression de rouler avec toi, avec vous. C’est un peu con, j’étais pas à moto. Je sais, t’aime pas les voitures, c’est pas pareil mais je te jure, j’ai vécu aux States et j’avais ces images de routes, de décor et j’ai presque eu la sensation d’être aussi libre que vous et putain c’est pas rien !
J’ai vibré avec toi, Bohem. J’ai respiré avec toi. Souffert aussi. J’ai ri avec vous les Spit. T’as quand même fait pas mal de conneries et j’ai franchement eu peur...Mais t’es resté toi-même de bout en bout et ça c’est exceptionnel.
J’ai craché sur les gens avec toi, ouais sur tous ces gens qui ne savent pas ce qu’est la loyauté, l’amitié et le respect. Je les ai haïs avec toi. Mais j’ai aussi rêvé...surtout rêvé avec toi, avec vous. Je me suis aussi posé des milliers de questions. Sur la vie, sur la justice, sur les gens, sur les relations, sur tout...Et c’était pas toujours facile...
Y a qu’une chose que j’ai faite sans toi, c’est chialer mais putain chialer comme je n’avais jamais chialé devant un bouquin. Je me suis retrouvée, avec ces derniers mots, hoquetante sur le bas-côté de la route. Un flot d’émotions comme un raz de marée. A un point, t’imagines même pas. Colère, rage, désespoir mais aussi quelque chose de fort, de beau qui m’a touchée en plein cœur et m’a tout simplement rendue heureuse.
T’es un sacré mec Bohem, un de ceux qu’on n’oublie jamais et tu auras toujours une place dans mon coeur. Vrai de vrai.
Ah, j’allais oublier : Y a un truc qu’il faut que tu dises pour moi à Henri, c’est que ton livre, il a drôlement bien fait de le faire éditer. Parce que ton récit, il n’avait rien à foutre au fond d’une armoire. Tout ce que tu racontes là, tout le monde doit l’entendre, le lire, le voir, le vivre à un moment ou à un autre.
Merci, Bohem d’avoir partagé avec moi ta vie, ton histoire. Tu va mes manquer, t’imagines même pas...Sur l’écran les larmes qui imbibent le papier, ça se voit pas... mais purée voilà qu’en t’écrivant cette lettre je me re refous à chialer...
T’es trop fort Bohem 💖
T’es trop fort Henri 💖
Cipyta 4 juin 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Je me méfie toujours des citations reprises de la presse ou d’autres auteurs, et que l’on vient mettre comme des arguments de vente sur la couverture d’un livre. Alors je n’avais même pas lu l’avis repris de l’Obs qui figure en 4e de couverture de ce roman. Pourtant, j’ai très envie de reprendre leur commentaire : Nous rêvions juste de liberté est un « véritable uppercut ».
La moto, les clubs de motards, l’amitié virile soudée à grands coups de baffe dans la gueule, a priori, ce n’est pas vraiment mon mode de fonctionnement – ceux qui me connaissent risquent de sourire en lisant cela –. La petite délinquance, le culte des armes, la came, on ne peut pas dire que ce soit ma tasse de thé. Bref, il n’était pas exclu que ce livre me laisse sur le bord de la route, spectateur de la course de ces motos… En plus, collant à son personnage, Henri Loevenbruck omet quasi-systématiquement la négation dans ses phrases, et connaissant mon côté psycho-rigide, cela aurait pu me bloquer.
Mais pas du tout ! Je me suis, au contraire, pris une immense claque. J’ai lu la deuxième moitié de ce livre en apnée. Et je suis encore sous le choc de l’épilogue. Pourquoi ? Parce que si leur actions sont à l’opposé de moi, les sentiments qui se cachent derrière sont, eux, universels !
Le sujet du livre est assez simple : comment ces quatre adolescents peuvent-ils, vont-ils, apprendre à vivre, sachant qu’ils n’ont pas forcément appris les codes ? Leur amitié peut-elle leur permettre de se construire ? Et quand on part, que laisse-t-on derrière soi ?
À partir de la deuxième partie, c’est à un road-movie que Loevenbruck nous invite. Ensemble, ils vont faire l’apprentissage de la vie, de l’amour, de la société des motorcycling clubs… mais aussi de la violence, de la douleur, de la mort, et de la trahison.
Et alors ? Alors, c’est remarquable. Alors c’est un livre que je veux que mes fils lisent. Parce que, la vie, c’est tout cela. Naturellement, on n’est pas obligé de vivre ainsi, en mode « sexe, drogue et rock & roll », on n’est pas obligé d’être autant dans l’excès. Mais les questions de l’amitié, et de ce qu’elle peut devenir, de l’amour, du pouvoir, de la liberté se posent forcément à tous, d’une façon ou d’une autre.
La chronique sur Ô Grimoire : https://ogrimoire.com/2018/08/05/nous-revions-juste-de-liberte/
Des Livres Mon Univers 5 avril 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Coup de coeur, Coup de poing, une lecture qu’on ne peut pas oublier, elle restera longtemps gravée en moi !
kateginger63 12 mars 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
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Whouah la claque ! Alerte : COUP DE COEUR
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Une amitié enviée
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Oui, je dis bien coup de coeur dans le sens propre comme au figuré.
C’est clair que je viens après la bataille. Il y a déjà tellement de critiques positives, de lecteurs qui ont été subjugués.
Et j’en fais clairement partie. Dans le club des 99 % de lecteurs conquis (petit clin d’oeil pour les 1 % dans le roman).
Je n’ai pas assez de mots grandiloquents pour parler de ce livre.
Il parle de quoi ? d’AMITIE en premier lieu, de LIBERTE, d’INJUSTICE, d’honneur, de respect, de loyauté, de trahison, d’amour et de MOTO !!
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Cette liberté chèrement acquise est en somme toute personnelle. Comment peut-on se l’approprier ? Pourquoi tant de personnes la dénient ?
Il y a une telle soif de vivre - une rage aussi - une propension à tous les excès (drogue, sexe, vitesse, violence) mais très humaine. Trop, nous dira-t-on. Et alors ? La bande à Hugo s’en "contrefiche" . Elle veut jouir de la vie. Point final.
Un road-movie hors du temps, hors limites, qui me donne envie d’enfourcher une moto et de partir au loin, sans contraintes. Mais le puis-je ?
Je le répète, la liberté coûte cher. Et Hugo l’a bien compris.
Et cette fin. J’en ai pleuré.
Ah, Mr Loevenbruck, vous m’avez chamboulé mon esprit, remué mes tripes, tourneboulé mes sentiments avec ce roman. Je vous remercie pour cette belle oeuvre.
Des Livres Mon Univers 27 février 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
un bouquin inoubliable 💙 un Uppercut c’ est bien le mot pour le définir ! Un énorme coup de coeur, coup de poing !
Résumé par ici 🔽
"Nous avions à peine vingt ans et nous rêvions juste de liberté." Ce rêve, la bande d’Hugo va l’exaucer en fuyant la petite ville de Providence pour traverser le pays à moto. Ensemble, ils vont former un clan où l’indépendance et l’amitié règnent en maîtres. Ensemble ils vont, pour le meilleur et pour le pire, découvrir que la liberté se paie cher. Nous rêvions juste de liberté réussit le tour de force d’être à la fois un roman initiatique, une fable sur l’amitié en même temps que le récit d’une aventure. Avec ce livre d’un nouveau genre, Henri Loevenbruck met toute la vitalité de son écriture au service de ce road-movie fraternel et exalté.
Killing79 12 février 2019
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Henri Lœvenbruck est un auteur de romans d’aventure et de thrillers que je croise régulièrement dans les différents salons. Ce sont surtout ses polars qui m’intéressaient dont j’entendais de-ci de-là qu’ils valaient le détour. Dans mon appétit perpétuel de découverte, je gardais donc cet écrivain dans un coin de ma tête. « Nous rêvions juste de liberté » sort de son ordinaire et est plutôt à classer dans les road trips.
On assiste au récit d’Hugo qui nous raconte les évènements qu’il a vécus durant sa jeunesse. Gamin, il a rencontré les individus qui vont devenir le socle de sa destinée. Dès lors, sa vie va être chamboulée et il va être entrainé dans une folle épopée. Dans une première partie, on le suit dans ses premiers pas de voyou. Lorsqu’il rejoint sa bande d’amis, il ouvre de nouvelles portes. Ils vont vivre des péripéties incroyables entre petits larcins, bagarres, glandouille et ils vont développer ensemble leur désir d’évasion. J’ai beaucoup aimé cette phase de nostalgie et d’insouciance très divertissante et souvent marrante.
Dans le reste du livre, Hugo met sa promesse à exécution et part sur les routes. Le lecteur entre alors en contact avec le milieu très fermé des motards. On comprend tout le fonctionnement et l’organisation de ces passionnés de mécanique, qui vivent leur passion de ville en ville, de bar en bar. Et c’est à ce moment-là que le roman prend toute sa force. Il ne devient pas seulement une ode à la liberté mais aussi une ode à l’amitié. Les protagonistes sont attachants et ne font qu’un devant l’adversité. Je me suis pris de sympathie pour ces bourlingueurs de grands chemins, qui s’affranchissent des règles pour laisser parler leur fraternité. Seulement, dans ce monde baigné de drogues, d’alcools, de femmes et d’égos, les drames ne sont jamais loin !
Grâce à une écriture très simple et à une humanité débordante, j’ai eu un véritable coup de cœur pour ce livre. L’auteur a su allier dans un même ouvrage, un roman initiatique plein de rêves, une histoire de motards durs à cuire à la sauce « Sons of Anarchy » (la série télévisée) et un récit poignant sur l’amitié et ses revers. Bravo Monsieur Lœvenbruck pour cette prouesse, qui m’a tour à tour amusé, libéré, pour me laisser finalement aux bords des larmes…une belle aventure !
Les lectures de Maryline 19 décembre 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
C’est ma copine Mélie, du blog The Love Book qui me parlait de ce livre depuis des mois et des mois. Elle me conseillait de le lire car c’était un vrai coup de cœur pour elle. Alors quand j’ai vu qu’il était proposé en livre voyageur dans un de mes groupes de lecture, j’ai sauté sur l’occasion ! Et je la remercie car le coup de cœur est partagé !
Dès les premières pages, j’ai aimé cette façon d’écrire, cette façon de penser et de voir notre société de l’auteur ; c’est tout à fait ce que je ressens aussi et il a su le dire avec des mots très justes.
C’est un roman sur l’amitié, la vraie, celle qu’on souhaite tous vivre un jour... Une virée entre copains pour une vie plus... paisible ? heureuse ? libre ? Un peu tout à la fois je crois. C’est simplement l’histoire d’Hugo et de son amitié avec ses vrais potes, ceux pour qui il est prêt à tout. C’est l’histoire d’une bande de potes qui rêvent de vivre, vivre libres et heureux en roulant sur leurs motos.
Mais c’est aussi les désillusions, les peurs, les doutes et surtout... les séparations et les blessures. Partir oui, mais à quel prix ? Est-ce si simple de prendre la route et de vivre heureux ? Les rencontres sont-elles toujours si formidables ? Hugo et sa bande vont vite voir que tout n’est pas toujours rose...
Une épopée fantastique, formidablement bien écrite, très touchante... Merci Mélie.
La bibliothèque de Céline 7 septembre 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. Il n’y a pas de hasard. Qui se ressemble s’assemble. Autant de phrases toutes faites qui, au début de ma lecture, ont pris tout leur sens. Au début…
Ils sont quatre. Tout d’abord, il y a Freddy, l’italien, le leader, celui par qui tout a commencé. Ensuite, il y a Alex, surnommé la Fouine, le plus distingué, l’intello, celui pour qui j’avais de la sympathie. Oscar, mi- homme-mi bête, toujours prêt à cogner. Et puis bien sûr il y a Hugo dit Bohem. Ils sont quatre, et ils rêvent juste de liberté.
Alors, ils errent en moto dans Providence, sans but. Pour la « déconne ». Pour l’indépendance. Au nom de la liberté. Jusqu’au jour où tout change pour le protagoniste. « Pour dire la vérité, je crois bien que ce jour-là, ma vie a changé. Ouais. Rien que ça. » Il faut dire que l’ambiance familiale n’est pas toujours au beau fixe dans les foyers de ces adolescents. Quoi de plus normal alors que de vouloir se retrouver entre amis et de parcourir cette ville sans grand intérêt dont le seul attrait est d’abriter leurs virées nocturnes.
Rapidement, on sent que cette soif de liberté va s’étendre. Providence ne peut être le seul théâtre de leurs envies d’indépendance. Bohem a besoin de plus d’espace. Alex recherche son frère. Il ne leur faut pas plus pour tout quitter et prendre la route. Direction l’Ouest. Toujours plus à l’ouest. Rouler et rouler encore. Le vent dans le visage. Les kilomètres dans les jambes. A n’en plus finir. Nos héros vont connaître l’aventure et les mésaventures. La route, l’alcool, la drogue, le sexe. Les Spitfire s’étendent jusqu’à ce que…tout s’arrête. Comme si rien dans la vie n’avait d’importance. Comme si les moments d’amitié passés ensemble n’avaient existé. Comme si tout ce qu’on croit inoubliable sur l’instant peut s’effacer en un clin d’oeil. Comme si un des pires maux de notre société pouvait s’immiscer en chacun de nous. Quel est-il ce mal ? Je vous laisse le découvrir.
D’un coup d’un seul la liberté devient illusoire.
Elle a un prix à payer comme le reconnaîtra Bohem. Un prix exorbitant.
Je me suis alors mise à réfléchir à cet aspect. Est-on libre ? Quoi qu’on fasse, quels que soient nos choix, peut-on réellement se vanter d’être libre ? Nos rêves doivent-ils rester à l’état de rêves car une fois concrétisés, auront-ils la même douceur ?
Un livre beau. Lourd. Emouvant. Terriblement injuste. Ce roman m’a chamboulée. Il m’a pris aux tripes et m’a émue aux larmes…Il me semble que je ne suis pas la seule à avoir été submergée par l’émotion. A me demander comment l’Homme peut être aussi malveillant. Au fil des pages, j’ai pressenti le drame mais n’ai pas mesuré son ampleur.
Le style direct et sans fioritures de l’auteur, le vocabulaire avec lequel se confie le héros, certaines de ses réflexions touchent en plein cœur. La beauté de la simplicité.
A la lecture des dernières pages, un nœud se forme dans ma gorge. Une envie de crier que non, ça ne peut pas se terminer ainsi !!! Un livre dont vous ne ressortirez pas indemne.
Lisez-le ! Vraiment, j’insiste !
Bohem, électron libre, tu me laisseras un souvenir impérissable.
Loyauté, honneur et respect.
La bibliothèque de Céline 7 septembre 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. Il n’y a pas de hasard. Qui se ressemble s’assemble. Autant de phrases toutes faites qui, au début de ma lecture, ont pris tout leur sens. Au début…
Ils sont quatre. Tout d’abord, il y a Freddy, l’italien, le leader, celui par qui tout a commencé. Ensuite, il y a Alex, surnommé la Fouine, le plus distingué, l’intello, celui pour qui j’avais de la sympathie. Oscar, mi- homme-mi bête, toujours prêt à cogner. Et puis bien sûr il y a Hugo dit Bohem. Ils sont quatre, et ils rêvent juste de liberté.
Alors, ils errent en moto dans Providence, sans but. Pour la « déconne ». Pour l’indépendance. Au nom de la liberté. Jusqu’au jour où tout change pour le protagoniste. « Pour dire la vérité, je crois bien que ce jour-là, ma vie a changé. Ouais. Rien que ça. » Il faut dire que l’ambiance familiale n’est pas toujours au beau fixe dans les foyers de ces adolescents. Quoi de plus normal alors que de vouloir se retrouver entre amis et de parcourir cette ville sans grand intérêt dont le seul attrait est d’abriter leurs virées nocturnes.
Rapidement, on sent que cette soif de liberté va s’étendre. Providence ne peut être le seul théâtre de leurs envies d’indépendance. Bohem a besoin de plus d’espace. Alex recherche son frère. Il ne leur faut pas plus pour tout quitter et prendre la route. Direction l’Ouest. Toujours plus à l’ouest. Rouler et rouler encore. Le vent dans le visage. Les kilomètres dans les jambes. A n’en plus finir. Nos héros vont connaître l’aventure et les mésaventures. La route, l’alcool, la drogue, le sexe. Les Spitfire s’étendent jusqu’à ce que…tout s’arrête. Comme si rien dans la vie n’avait d’importance. Comme si les moments d’amitié passés ensemble n’avaient existé. Comme si tout ce qu’on croit inoubliable sur l’instant peut s’effacer en un clin d’oeil. Comme si un des pires maux de notre société pouvait s’immiscer en chacun de nous. Quel est-il ce mal ? Je vous laisse le découvrir.
D’un coup d’un seul la liberté devient illusoire.
Elle a un prix à payer comme le reconnaîtra Bohem. Un prix exorbitant.
Je me suis alors mise à réfléchir à cet aspect. Est-on libre ? Quoi qu’on fasse, quels que soient nos choix, peut-on réellement se vanter d’être libre ? Nos rêves doivent-ils rester à l’état de rêves car une fois concrétisés, auront-ils la même douceur ?
Un livre beau. Lourd. Emouvant. Terriblement injuste. Ce roman m’a chamboulée. Il m’a pris aux tripes et m’a émue aux larmes…Il me semble que je ne suis pas la seule à avoir été submergée par l’émotion. A me demander comment l’Homme peut être aussi malveillant. Au fil des pages, j’ai pressenti le drame mais n’ai pas mesuré son ampleur.
Le style direct et sans fioritures de l’auteur, le vocabulaire avec lequel se confie le héros, certaines de ses réflexions touchent en plein cœur. La beauté de la simplicité.
A la lecture des dernières pages, un nœud se forme dans ma gorge. Une envie de crier que non, ça ne peut pas se terminer ainsi !!! Un livre dont vous ne ressortirez pas indemne.
Lisez-le ! Vraiment, j’insiste !
Bohem, électron libre, tu me laisseras un souvenir impérissable.
Loyauté, honneur et respect.
Ophé Lit 7 septembre 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Pas de mots, juste des larmes et le cœur serré…
« Nous rêvions juste de Liberté » n’est pas un livre mais un trésor, un trésor que je vous conseille d’ouvrir et de lire sans attendre…
Un trésor qui vous fera sans doute passer au delà du miroir si, derrière Bohem, vous décidez de prendre le chemin de la liberté…
Un trésor qui vous fera forcément ouvrir les yeux sur le sens profond de l’amitié…
J’avoue ne pas être une fidèle de l’ensemble des œuvres de Sieur Henri Loevenbruck. Jusqu’à ce jour je n’en n’avais lu que deux (Le rasoir d’Ockham et les cathédrales du vide) qui m’avaient été conseillés par Christophe de la Librairie des 4 chemins à Lille. Christophe, un de ces Libraires magiques qui vous connaît tellement bien que quand vous allez le voir il met à chaque fois dans le mille quand il vous conseille.
J’avais beaucoup entendu parlé de ce roman par des amis. Ils le décrivaient avec ferveur comme une œuvre bouleversante et ils y ont mis tellement d’émotion que je n’ai pas su résister.
Je l’ai donc acheté et me suis plongée dedans…
Comment vous faire comprendre à quel point ce roman m’a percuté… Au delà du chemin initiatique que beaucoup évoquent et que je considère comme quelque chose de très personnel, j’ai vu tellement d’autres choses… les valeurs qui sont décrites, la loyauté, le respect, l’honneur… l’amour inconditionnel que l’on peut ressentir pour des amis bien plus que pour des « amoureux », voir même de la famille…
Ce besoin d’être libre au delà des apparences et des pressions de conformité auxquels nous sommes soumis en permanence, cette envie de ne pas entrer dans un moule et de refuser ce que certains appellent « la fatalité » ou encore « l’inéluctable »…
Cette amitié qui nous transcende même quand nous n’avons plus de contacts avec celui ou celle à qui on se sent lié à jamais (je vais d’ailleurs offrir ton livre à « ma Freddy » pour qu’elle sache à quel point je l’aime), mais aussi le goût amer de la trahison… la douceur du pardon quand au delà de la douleur nous restons fidèle à nos valeurs…
L’écriture est touchante de naïveté et c’est aussi ce qui fait la force de ce roman et lui donne son caractère universel, il parle à tous sans besoin de se plonger dans un dictionnaire ou de réfléchir au sens exact d’une phrase… Cette naïveté qui nous fait ressentir tellement d’émotions, qui donne l’impression que c’est un ami qui nous raconte son histoire autour d’une bière fraîche, qui donne cette impression de partager un moment intime avec Bohem, un moment où il se livre entièrement, sans fard, sans artifice, lui tout simplement.
Ce roman illustre parfaitement le pont qui peut se créer entre un auteur et ses lecteurs, avec ce sentiment de partager ensemble un secret ou en tout cas un moment d’échange privilégié.
Dans tous les cas, cette œuvre ne peut pas laisser le lecteur indifférent !
Je vous conseille de monter derrière Bohem, sur sa moto, et de faire ce voyage avec lui, attaché à sa taille, les cheveux au vent et la liberté vous fouettant le visage… Dépliez vos bras et laissez vous emportez avec lui…
Moi j’y suis encore, sur les routes, et ne suis pas prête à le laisser partir.
Les Lectures de Maud 6 juillet 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Une belle claque, des émotions mélangées. L’auteur nous emmène dans une balade sans fin aux côtés de jeunes hommes qui veulent quitter leur quotidien et trouver ailleurs un monde meilleur. Grâce à un texte à la première personne, nous sommes embarqués dans cette folle traversée des Etats-Unis. Les valeurs sont mises en valeur, la survie, la solidarité, ils s’organisent, ils traversent les épreuves ensemble unis comme des frères. Ils sont heureux, libres, suivent leurs envies. Qui n’a jamais rêvé de tout quitter et de partir libre, sans attache, sans contrainte ? La notion d’amitié avec un grand A, d’entraide, de loyauté sont très bien mis en valeur dans cette œuvre, nous vivons en même temps leur ouverture sur le monde, leurs joies, leurs craintes, leurs déboires. La sensibilité, liée à leurs expériences, leurs personnalités écorchées vont les emmener au plus bas, drogue, alcool, débauche ; mais pourtant ils restent unis malgré les embûches et événements. Ils ne possèdent rien, que va-t-il se passer quand l’argent va s’en mêler ? Leur amitié « à la vie, à la mort » tiendra-t-elle ?
J’ai adoré ce livre, une histoire bien ficelé, débordant d’émotions, qui oscillent de la joie à la tristesse. Une fin où j’ai les larmes qui me sont montées.
lunaval 1er juillet 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
De l’émotion à l’état brut. Un livre intense à partager : une ode à l’amitié présente à chaque détour de ce récit haletant que l’on voudrait n’avoir jamais terminé. Chanceux vous qui allez le découvrir...
lunaval 1er juillet 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
De l’émotion à l’état brut. Un livre intense à partager : une ode à l’amitié présente à chaque détour de ce récit haletant que l’on voudrait n’avoir jamais terminé. Chanceux tous ceux qui vont le decouvrir...
Root 30 juin 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Extreme coup de ♥ !
Lorsque j’ai refermé ce roman (si tant est qu’on puisse réellement le refermer), j’étais bien incapable de trouver mes mots. Après quelques jours de réflexion, je me suis adressée au principal intéressé… :
Je t’ai déjà remercié, Henri. Je savais pas quoi dire d’autre, et même maintenant…
Ça fait deux semaines que je l’ai terminé et j’y pense encore. J’ai presqu’envie de le recommencer à l’envers pour pas que ça s’arrête. Suspendre le temps. C’est bien ce que t’as fait toi, non ?
Tu m’as emmenée à Providence, tu m’as présenté Hugo et toute la bande, j’ai pris la route avec eux. Hugo, sacré Hugo… J’ai serré les dents chaque fois qu’il faisait une connerie (j’ai encore mal aux mâchoires, pour te dire !). J’ai chantonné « The Reaper » avec tout le monde, je sentais presque la foule me bousculer, et puis le vent qui revenait dans mes cheveux. Tu m’as emmenée loin. Et je t’ai suivi jusqu’au bout. Je m’attendais à prendre une claque pourtant, mais elle a été sévère.
Combien de fois j’ai eu l’impression que ce roman, tu l’avais écrit pour moi. Parler des émotions comme ça, c’est pas possible. Comment tu pouvais savoir ? T’as réussi à me faire pleurer ! Loyauté, Honneur & Respect. Ça résonne encore en moi. Comme je les enviais, Bohem, Freddy, le Chinois et la Fouine, frères de cœur à la vie à la mort. J’avais envie de les protéger, Alex le rabâchait tellement qu’il fallait pas croire au bonheur. Je peux pas oublier maintenant que je sais, tu comprends ? Je me pose un tas de questions. Je me dis « Et si… ? » mais non. C’est la vie, c’est tout. Tu viens de m’en donner une belle leçon.
Poljack 2 janvier 2018
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Mon avis :
Nous rêvions juste de liberté est sans aucun doute le roman le plus captivant que j’ai lu durant cette année 2017. L’histoire vous choppe dès la première page et vous embarque sans jamais vous lâcher vers un dénouement qui vous laissera K.O. debout. Certes, le choix d’une narration à la première personne donnera peut-être de l’urticaire aux plus radicaux de nos académiciens : le conteur est issu d’un milieu modeste et ne fait pas de l’éducation ou de la culture une priorité. Son langage est celui de la rue, avec ses codes qui n’appartiennent qu’à la bande, ses approximations syntaxiques… sa grammaire est en haillon, mais elle accouche d’une poésie brute, viscérale, de celle qui balance des images comme des pavés dans la gueule des flics ou des bourgeois, de toute cette société qui veut enfermer, canaliser, étiqueter, normaliser…
Nous rêvions juste de liberté gronde et vibre comme ces Harley et leurs bicylindres en V qui sont à la fois vecteur et symbole de cette liberté que cherchent désespérément Hugo et ses potes quand un présent sans avenir les propulse sur les chemins, avec la rage de vivre comme moteur et une vague chimère pour objectif. Mais la route a-t-elle une fin ? Si certains s’arrêtent un jour dans un coin ni plus beau ni plus laid qu’ailleurs, Bohem est de ceux qui veulent rejoindre l’horizon, plus loin, toujours plus loin…
Grisant comme une longue balade en moto, ce livre est écrit de fureur et d’espoir, d’amitié et de trahison, de rires et de pleurs. Quand d’un coup de talon, vous déplierez la béquille et refermerez la dernière page, l’odeur de moteur chaud et les cliquetis du métal qui refroidit vous accompagneront encore longtemps, et malgré la fatigue du voyage, vous regretterez déjà de vous être arrêté, parce que vous le savez, la liberté n’existe que dans le mouvement.
Polars urbains 11 octobre 2017
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Ceci est la reprise de ma chronique sur Babelio
« Parti de rien comme un vrai zonard, t’as toutes les chances d’arriver nulle part… » chantait Higelin dans Banlieue Boogie Blues. C’est un peu l’histoire d’Hugo, dit Bohem, parti de Providence pour une longue ballade à moto à travers le pays. Il y connaîtra diverses ivresses, la vitesse, les rencontres, les clubs de bikers (MC), quelques bastons et pas mal de substances… Et quelques bêtises en plus. Quant à la liberté qu’il trouvera au bout de la route, on laisse le lecteur arriver à la toute dernière page pour la découvrir. Car ce road movie (road novel ?) désespéré sur la « liberté libre » (Rimbaud) est un vrai roman d’apprentissage, entre Easy rider et Sur la route de Kerouac. L’apprentissage de l’amitié et de la solidarité mais aussi des déceptions et des trahisons. Henri Loevenbruck possède une belle écriture (le transfert de la langue parlée cher à Céline), ses personnages sont bien vus dans leur complexité tout cela tient donc vraiment bien la route (si l’on ose dire !). A lire.
Nicolas Elie 7 juillet 2017
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Bon, on va pas se mentir.
Du mal à sortir de ce bouquin.
Du mal à le poser pour faire autre chose, et du mal à le laisser quand je l’ai eu terminé.
J’ai rien lu d’autre de lui. Il écrit des polars ésotériques je crois.
On s’en fout.
Pas qu’il écrive d’autres trucs, on s’en fout parce que c’est pas le sujet.
Le sujet, c’est l’Amitié. T’as vu, j’ai mis une majuscule à Amitié.
Parce que là, on parle d’amitié majuscule. Celle qui unit des potes « à la vie à la mort ».
La Loyauté des motards.
L’Honneur des motards.
Le Respect des motards.
Tu comprendras après, en lisant le bouquin.
C’est un bouquin sur les motards alors, tu vas me dire.
Oui.
Mais pas que.
C’est un genre de « Road-movie » dans un pays imaginaire, mais qui ressemble vachement aux States.
L’histoire d’un voyage, donc.
Mais ce voyage, Bohem, c’est dans lui qu’il le fait, dans son cœur et dans son âme.
Parce qu’il s’appelle Bohem, le héros. Ses potes, c’est Le Chinois, La Fouine, et Freddy. Ces quatre-là, c’est un genre de bande. Tu sais, les bandes des villages que t’as croisées parfois, au détour d’un bal de pompiers.
Quoi ? Tu vas pas au bal ?
La ville dont il est question, c’est Providence. Ça s’invente pas. Cette ville d’où ils veulent partir, les quatre.
Pour en partir, ils font des conneries.
Pas des grosses conneries, mais de celles qui t’envoient en maison de redressement. Tu sais, ces maisons où tu crois qu’ils te redressent les gosses, mais d’où ils ressortent encore plus tordus que quand ils y sont entrés.
« Moi, tout ce que je sais, c’est que quand on sortait du centre de détention pour mineurs de Ste-Catherine, soit on était cassé à vie et plus bon à rien, soit on était encore pire qu’avant et tout endurci du dedans à cause de la haine. »
Heureusement, il y a la moto. Celle que tu connais pas, à moins que t’aies déjà posé les fesses sur une selle, et roulé plusieurs centaines de kilomètres, sans vraiment avoir envie de t’arrêter. Si t’as jamais fait ça, imagine.
La Liberté, c’est ça.
Elle t’emmène dans le monde des MC (les Moto-Club de Bikers) et rien que pour ça, c’est chouette. Tu crois pas que ces gros durs de bikers ils ont un cœur, qu’ils partagent ces valeurs, et qu’ils sont fidèles en amitié à ce point-là.
Je te raconte pas, comme d’hab, je veux pas déflorer, mais franchement, Henri Lœvenbruck, il m’a pris par la main et il m’a emmené dans son histoire à un point que même moi, j’y croyais pas.
T’as pas fait gaffe, mais sur mon mur, j’ai mis une des phrases du livre. Parce que ce bouquin, c’est des rencontres. Des rencontres avec des vrais gens, puis des souvenirs avec ceux qui sont plus là.
Papi Galo, il est plus là, mais il a laissé ces mots derrière lui, comme une empreinte dans la tête de Bohem :
« Il est resté là, à s’occuper du potager qui n’avait jamais donné des fruits aussi beaux, et puis à s’occuper de moi aussi, avec l’amour que les gitans ont dans le cœur juste derrière la couche de pierre. »
Ça tue, non ?
Si t’as connu des gitans, des vrais, tu vas les reconnaître. C’est obligé.
Quand tu vas lire, tu vas avoir envie de poser ton cul sur une bécane. Ça aussi c’est obligé. Tu vas faire partie de la bande. T’as pas le choix.
Ce que tu vas voir aussi, c’est que la liberté, elle coûte un max de pognon. Un max de sacrifices. Un max de vie.
Ce roman, il cause directement au petit truc de 21 grammes que t’as juste au-dessus de ta tête.
À un moment, dans le roman, Bohem, il doit sauter dans le vide.
Question de confiance.
Alors toi aussi, fais-moi confiance, et saute dans ce vide-là.
DAUSCHY 3 juillet 2017
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Le "road movie" de la liberté qui donne envie d’enfourcher une moto et de partir loin, d’oublier les contraintes du quotidien et de vivre l’instant présent. Bohem, un héros que l’on jalouse, même si son parcours n’est pas toujours héroïque, incarne l’amitié repoussée dans ses derniers retranchements.On se prend à rêver avec lui le temps d’une lecture tout à fait salutaire.
killera 3 juillet 2017
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
J’ai lu ce livre quasiment d’une traite. Chacun y puisera des souvenirs et rêves personnels. Je recommande !
Lucile04 4 avril 2017
Nous rêvions juste de liberté - Henri Loevenbruck
Un très beau livre sur l’amitié et la liberté, qui emprunte aux grands road movies tel "sur la route" de Kerouac, dont on sent l’inspiration et l’admiration à chaque page.
Un roman à lire absolument.