37 - Top des 100 meilleurs films thrillers
- Réalisateur : Charles Laughton
- Acteurs : Shelley Winters, Robert Mitchum, James Gleason, Billy Chapin, Lillian Gish
- Distributeur : Les Artistes Associés
- Date de sortie : 11 mai 1956
- Durée : 1h33
- Plus d'informations : Le Top 100 des meilleurs films thrillers de BePolar
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Résumé :
Un père est condamné pour vol et meurtre. Avant son incarcération, il confie dix mille dollars à ses deux enfants en leur interdisant de révéler à quiconque l’existence de cette somme d’argent. Pourchassés par un inquiétant prêcheur et livrés à eux-mêmes, les enfants se lancent sur les routes de l’Amérique rurale.
N°37 DU TOP 100 DES MEILLEURS THRILLER DE BEPOLAR
Non, Harry Powell n’est pas un ami qui vous veut du bien. Derrière son sourire, ce croquemitaine nonchalant cache les meurtres d’une douzaine de veuves. Alors, les enfants, le temps est maintenant venu de fuir...
Avec : Robert Mitchum, Shelley Winters, Lilian Gish
Année : 1955
De quoi ça parle ?
Un pasteur psychopathe condamné pour meurtre se lance à la poursuite de deux enfants en possession d’une importante somme d’argent…
C’est culte parce que…
Conte ténébreux, voyage initiatique, road-movie, film d’épouvante… La Nuit du chasseur a bien des cordes à son arc et n’est pas prêt d’abandonner son statut d’œuvre culte. Celui qui met aujourd’hui d’accord les aficionados du cinéma grand public et les cinéphiles les plus exigeants connût pourtant à l’époque un échec commercial cuisant. Le réalisateur Charles Laughton, dont il s’agissait alors du premier film, fut d’ailleurs contraint d’abandonner sa carrière de metteur en scène. Probablement une grande perte, mais qui nous laisse néanmoins un chef d’œuvre, un film où les enfants doivent trouver d’eux-mêmes leur chemin à travers le monde en s’affranchissant des pères.
À l’image des Contrebandiers de Moonfllet (Lang, 1955), sorti la même année, La Nuit du chasseur s’apparente à un récit d’aventures à la lisière du cauchemar. Un univers où les enfants incarnent simultanément le rôle de héros et de victime. En dehors de l’influence considérable ici exercée par le
cinéma expressionniste allemand (surtout Nosferatu et Le cabinet du docteur Caligari ), ce qui saute aux yeux est le travail prodigieux accompli par le chef opérateur Stanley Cortez ( La splendeur des Amberson ). La beauté de chaque image est renversante et l’on pense souvent aux illustrations clairs-obscurs de Gustave Doré. Ce combat latent de la lumière contre l’obscurité se joue aussi jusqu’au niveau des mains de l’antagoniste (brillantissime Robert Mitchum), sur lesquelles sont tatoués les fameux mots LOVE et HATE.
Ce que le film apporte au thriller
C’est l’une des premières fois au cinéma que des enfants se retrouvent aux prises d’un pareil cauchemar, à condition de considérer l’héroïne de L’Ombre d’un doute (1943) – film auquel La Nuit du chasseur fait mention à travers l’arrivée du train maléfique – comme une adolescente. Ce qui n’empêche pas le long-métrage d’explorer toutes les tonalités du thriller (suspense, peurs, fantaisie, pulsions…).
Voir en ligne : Le Top 100 des meilleurs films thrillers de BePolar
Oriane3103 9 décembre 2018
La nuit du chasseur - Charles Laughton
Quand on aime le polar, il faut voir La Nuit du Chasseur. Ce film est aujourd’hui culte mais lors de sa sortie en 1955, ce fut un échec commercial qui poussa Charles Laughton, le réalisateur, a s’éloigner du cinéma. La Nuit du chasseur est un conte noir, qui tire son inspiration des contes comme Hansel et Gretel, le Petit Poucet, Barbes bleue... Le film est une plongée dans l’inconscient. Love / hate opposent l’innocence de l’enfance à et la noirceur de l’âme. Incontournable.