- Auteur : Olivier Norek
- Editeurs : Pocket, Michel Lafon
- Date de sortie : 9 octobre 2014
- ISBN : 2266249150
- EAN : 9782266249157
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Résumé :
Un cadavre, émasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire.
Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le " Code 93 " ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison...
Adrien 28 juin 2023
Code 93 - Olivier Norek
Une de mes meilleures lectures de ces derniers temps. En tant que jeune lecteur, je recommande Code 93 car il est facile à lire et surtout très prenant. On se trouve directement dans un cadre convivial et les péripéties arrivent rapidement. Je recommande à tous.
boutefeu34 18 juin 2023
Code 93 - Olivier Norek
Le passage du ’chat’ me laisse sans voix !! J’ai dévoré cette histoire !! Tellement réaliste et crédible si on compare à nos vies de tous les jours.
JessMojito 14 avril 2023
Code 93 - Olivier Norek
9️⃣3️⃣ "CODE93" @norekolivier @editions_pocket
Heu OK. Ça rigole pas avec Coste ! À moins que ce ne soit avec l’ancien capitaine Norek que ça ne rigole pas ?
Captivitée jusqu’à l’épilogue !
Un roman tellement réaliste, tellement scénaristique qu’on a aucun mal à imager les personnages, les lieux... on voit que l’auteur sait de quoi il parle.
Des crimes violents, un capitaine Coste tourmenté mais attachant, le tout sans la vulgarité ou la virilité extrême que certains ont tendance à donner à ce genre de personnage. Mais au contraire avec une tendresse et une douceur discrète, distillée tout au long du roman. Bref super 1ère rencontre avec la plume de @norekolivier.
Il était temps car les 6 autres romans m’attendent dans ma PAL depuis longtemps.
Donc à très vite capitaine...
"Victor Coste est capitaine de police au groupe crime du SDPJ 93. Depuis quinze ans, il a choisi de travailler en banlieue et de naviguer au cœur de la violence banalisée et des crimes gratuits.
Une série de découvertes étranges – un cadavre qui refuse de mourir, un toxico victime d’autocombustion – l’incite à penser que son enquête, cette fois-ci, va dépasser le cadre des affaires habituelles du 9-3.
Et les lettres anonymes qui lui sont adressées personnellement vont le guider vers des sphères autrement plus dangereuses...
Écrit par un " vrai flic ", Code 93 se singularise par une authenticité qui doit tout à l’expérience de son auteur. Mais il témoigne aussi d’une belle maîtrise des sentiments et relève un véritable défi en matière de suspense, dans un environnement proche et pourtant méconnu. Cette plongée inattendue dans un monde de manipulations criminelles au sein des milieux de la politique et de la finance nous laisse médusés."
#code93 #oliviernorek #editionspocket #capitainevictorcoste #seinesaintdenis #polar #sdpj #bobigny #aubervilliers #salvac
Johanna Karniewicz 19 février 2023
Code 93 - Olivier Norek
Un polar bien sanglant qui se dévore
Premier tome d’une série, on rencontre Victor Coste, un flic écorché par la vie à la tête d’une équipe très soudée dans le département de la Seine St-Denis. Il est appelé pour enquêter sur une affaire qui n’a rien de banal, ça commence par un zombie puis ça continue sur une auto combustion... Mais stop, je ne vous en dis pas plus ! Si ça vous intrigue, foncez !
Un peu déçue par Impact, mon premier Norek, j’avais l’intime conviction que je devais retenter l’expérience avec cet auteur.
Je dois dire que j’ai beaucoup plus apprécié ma lecture ! Des chapitres courts, un franc-parler, de l’humour et une enquête prenante, tout ce que j’aime dans un polar !
L’auteur dénonce pas mal aussi, il ne fait pas passer ses personnages pour des héros mais les dépeint avec réalisme et montre les facettes plus sombres du métier.
C’est quand même assez trash dans les détails, un peu comme chez Thilliez, donc ça ne m’a pas plus choquée que ça mais il faut être un minimum averti.e !
Je l’ai trouvé presque trop court, certains aspects manquaient de développement, comme les relations entre Coste et sa jeune voisine, ou encore avec Léa Marquant la médecin légiste. Mais peut-être qu’on les retrouve dans les prochains tomes ?
Une lecture que je vous recommande donc, pour un bon policier efficace !
Martypopy 26 avril 2022
Code 93 - Olivier Norek
Le cadavre d’une jeune fille toxicomane, ayant reçu des coups et subi des sévices sexuels, personne ne la reconnaît et elle sera enterrée sous x.
Un colosse noir laissé pour mort émasculé, portant un pull avec 3 impacts de balles.
Un jeune toxicomane retrouvé mort brûlé, autocombustion ou meurtre ?
Voilà les trois enquêtes que va devoir résoudre Victor Coste, Capitaine de Police dans le 93. et il va s’apercevoir que ces affaires sont reliées entre elles par un fil rouge.
Par ailleurs, il va recevoir d’étranges lettres anonymes qui vont l’amener à un dossier secret au sein même de la Police, le "Code93" qui va impliqué un de ses collègues et ami.
C’est le premier livre d’Olivier Norek, lui-même un ancien Lieutenant de Police dans ce même secteur. Il va nous entraîner aussi bien dans les quartiers riches que dans les endroits les plus pauvres.
J’ai beaucoup aimé ce livre qui nous tient en haleine et nous fait découvrir certains dessous de la Police.
On sent que l’auteur est dans son domaine, il sait de quoi il parle, on ressent son vécu la plume est facile et directe.
C’est le premier livre que je lis de cet auteur que j’avais très envie de découvrir et je ne suis pas déçue, je lirais la suite avec plaisir.
jelistulis.nousaimons 5 avril 2022
Code 93 - Olivier Norek
Voilà donc une nouvelle découverte d’un auteur que je ne connaissais pas et je peux vous dire que je me suis régalée.
Si l’intrigue en soit reste assez simple au final, c’est la plume de l’auteur qui m’a le plus séduite. Elle est brute, sans chichis, on va à l’essentiel, on ne se détourne pas du but. Je n’ai pas lu ça comme un livre finalement, je l’ai vu presque comme un reportage où l’on est complètement immergé dans l’histoire. J’avais l’impression moi aussi de faire partie de cette brigade du SDPJ 93 et j’ai adoré ça ! C’est violent parfois, que ce soit les faits ou le langage des protagonistes, on sent que l’auteur sait de quoi il parle, on sent le vécu et c’est ce qui fait tout dans cette histoire.
J’aime beaucoup le personnage de Victor Coste même si on en sait très peu sur sa vie, j’ai vraiment hâte de le retrouver dans ses prochaines enquêtes et j’ai apprécié par dessus tout l’immense loyauté et l’esprit soudé de cette équipe face à toute cette histoire.
Point de vue intrigue, j’ai un peu vu venir le dénouement, mais peu importe, c’est tellement réaliste, tellement bien écrit, tellement immersif que même si on devine assez vite qui est le méchant, cela n’enlève absolument rien à la qualité de cette histoire.
Je suis donc très contente de cette découverte, je vais de ce pas me procurer les deux prochaines aventures de M Coste et je pense que je lirais aussi ses autres livres car j’ai vraiment aimé cette plume.
Alexandra Thiry 16 février 2022
Code 93 - Olivier Norek
𝐈𝐥 𝐩𝐚𝐫𝐚𝐢𝐭 𝐪𝐮’𝐚𝐮 𝐛𝐨𝐮𝐭 𝐝𝐞 𝐪𝐮𝐞𝐥𝐪𝐮𝐞𝐬 𝐚𝐧𝐧é𝐞𝐬 𝐝’𝐞𝐱𝐩é𝐫𝐢𝐞𝐧𝐜𝐞, 𝐥𝐞𝐬 𝐟𝐥𝐢𝐜𝐬 𝐫é𝐮𝐬𝐬𝐢𝐬𝐬𝐞𝐧𝐭 𝐚 𝐫𝐞𝐩é𝐫𝐞𝐫 𝐥𝐚 𝐯é𝐫𝐢𝐭é 𝐝𝐮 𝐦𝐞𝐧𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞.𝐍𝐨𝐧. 𝐂’𝐞𝐬𝐭 à 𝐟𝐨𝐫𝐜𝐞 𝐝’𝐞𝐧𝐭𝐞𝐧𝐝𝐫𝐞 𝐝𝐞𝐬 𝐦𝐞𝐧𝐬𝐨𝐧𝐠𝐞𝐬 𝐪𝐮𝐞 𝐥𝐚 𝐯é𝐫𝐢𝐭é 𝐬𝐨𝐧𝐧𝐞 𝐝𝐢𝐟𝐟é𝐫𝐞𝐦𝐦𝐞𝐧𝐭, 𝐜’𝐞𝐬𝐭 𝐭𝐨𝐮𝐭.
Entre un homme mutilé qui semble revenir du royaume des morts en pleine autopsie et un autre qui a succombé à un phénomène d’autocombustion, l’équipe du capitaine Victor Coste est sur le pont pour résoudre au plus vite cette enquête.
Si je vous dis polar parfait, je dois retrouver un roman qui a du rythme, des personnages atypiques et attachants, une enquête bien menée et une écriture addicitive. C’est excatement le cas ici. J’ai adoré ce premier tome de la série !
Il ne revolutionne rien, toutes les ficelles du genre sont réunies mais c’est bien ça qui fait que ca marche dès les premières pages.
On sent clairement le passé de flic d’Olivier Norek dans sa manière de décrire les procédures, la petite fratrie que forme une équipe d’enquêteurs où chacun doit gagner sa place.
Je vous le recommande vivement et j’ai hâte de me laisser emporter par le second tome 📖
Sylvain V 1er novembre 2021
Code 93 - Olivier Norek
Premier opus de la trilogie basée sur le capitaine Coste et son équipe à la SDPJ 93.
Un premier livre comme une mise en abyme avec l’ancien metier de l’écrivain.
Avec un style percutant allant à l’essentiel on découvre les différents membres de cette équipe unie sur fond de complot politique et vengeance personnelle avec comme terrain de jeu le département de la Seine Saint Denis.
Je ne peux que conseiller ce livre et les suivants ...
Roxanebouquine 2 septembre 2021
Code 93 - Olivier Norek
J’ai beaucoup aimé le style, direct et sans fioriture inutile, ainsi que les personnages. Cette équipe de flics a pris une place particulière dans mon cœur, et je me réjouis de les retrouver. En peu de mots, l’auteur m’a ouvert leur univers et j’ai directement accroché.
J’ai été un peu surprise aux 3/4 du roman, quand il nous offre le nom du meurtrier (sans réelle surprise) avant que les flics ne le découvrent, mais pourquoi pas ? Cela change du blabla final que nous offrent généralement les psychopathes dans l’avant-dernier chapitre pour expliquer leur folie meurtrière.
N’hésitez pas, ça se lit tout seul.
spirale_livresque 12 août 2021
Code 93 - Olivier Norek
J’avais lu pas mal de critiques comme quoi ce roman étant son premier, il était moins bon que les autres et certaines personnes étaient donc un peu déçue. J’ai donc décidé de lire celui ci en premier comme ça pas de point de comparaison et j’ai pu apprécié ma lecture sans faire de comparaison. Je suis absolument ravie de ma décision car j’ai passé un excellent moment dans ce roman ! On rentre dans le vif du sujet dès les premières pages et je trouve ça génial. J’ai également apprécié l’intrigue bien pensée et très réaliste, j’ai hâte de retrouver la petite brigade dans la suite de la saga. Je ne peux que vous recommander ce roman (d’autant plus si c’est le premier de cet auteur que vous lisez).
rhum_et_livre 21 juillet 2021
Code 93 - Olivier Norek
L’auteur nous emmène dans le 93 où un homme noir émasculé est retrouvé mort. Mais tout bascule lorsque le cadavre revient mystérieusement à la vie lors de l’autopsie ! Coste va alors enquêter sur cette mystérieuse résurrection. S’en suivent plusieurs meurtres, d’une rare barbarie.
Difficile d’en raconter plus, sans trop en découler. Un polar prenant, qui se lit d’une traite. Il me reste plus qu’à lire la suite des aventures de Coste. Un bon polar français écrit par un ancien policier.
Surrender 6 juin 2021
Code 93 - Olivier Norek
Lors de cette enquête, j’ai eu la chance d’intégrer le groupe du capitaine de police Victor Coste, qui est affecté au groupe crime du SDPJ 93. C’est un sacré bourbier cette affaire : je commence par assister à l’autopsie d’un gros balèze, Bébé Coulibaly, supposé mort, jusqu’à ce qu’il se réveille en pleine autopsie. Je vous laisse imaginer le tableau et le malaise...
Ensuite, on retrouve un cadavre victime d’autocombustion. Là, je me dis, que cette affaire ça sent sacrément le cramé...
Bon, en tout cas, j’ai de la chance, Coste est un super meneur, prêt à tout pour protéger son équipe - équipe, qui, après avoir passé un peu de temps avec elle, apparaît fort sympathique. Et la belle Léa, ah, Léa, la médecin légiste. Si son coeur n’était déjà pris, j’aurais pu tenter ma chance.
Je n’ai pas eu le temps de m’ennuyer une seule fois. Avec Coste, j’étais direct dans l’action, en immersion totale dans le 93.
Désolé, on vient de me dire que trois caïds de la drogue viennent d’être exécutés. L’équipe repart en action, je vous laisse "Territoires" m’attend !
Laetitia Heitz 4 juin 2021
Code 93 - Olivier Norek
Des meurtres barbares, du sexe tarifé, des lettres anonymes, le tout sur fond de banlieue.
Premier roman d’Olivier Norek et de la série du capitaine Coste, ce livre se lit rapidement. L’intrigue nous attrape vite, on est à fond dans l’enquête avec les flics. Le coupable se découvre assez facilement, mais je n’ai pas trouvé cela très gênant.
C’est parfois un peu trash mais on ne va pas se mentir, j’aime ça 🙂
J’ai surtout apprécié le style d’écriture, c’est direct, c’est parfois drôle et surtout ça me donne envie de lire d’autres romans de cet auteur.
Une belle découverte !
Aziza_Linda 12 mai 2021
Code 93 - Olivier Norek
Pas un coup de cœur mais un très bon polar, et français, cocorico 🐓
J’ai aimé l’écriture fluide, les chapitres courts, le personnage principal (Victor Coste, capitaine de police) et son équipe.
On sent que l’auteur fait partie de "la maison" car l’histoire et ce qui touche au côté "flic" est plutôt crédible.
Je prendrai donc plaisir à découvrir la suite, à savoir Territoires
Lulu le nantais 5 mai 2021
Code 93 - Olivier Norek
Un admin svp ?
Mon avis est publié en double, maudit double clic 😟
Lulu le nantais 5 mai 2021
Code 93 - Olivier Norek
J’ai mis du temps à découvrir ce fameux capitaine Coste.
D’abord, j’ai "croisé" son géniteur sur twitter, je l’ai vu abordable, j’ai vu quelques uns de ses lecteurs parler de lui en bien.
Puis j’ai croisé son Code 93 en librairie. Je n’y allais pas pour acheter, ma pile m’attendant à la maison, mais je ne sais pas, je l’ai pris en main, et je me suis retrouvé en caisse. Puis posé dans ma pile.
#AnonymousduPolar, drôle de moment, qui m’a fait découvrir un peu plus Olivier Norek.
La pile devant moi, j’ai pris ce Code 93, et c’était parti.
Je savais Olivier Norek "ancien" flic, il nous apporte sa connaissance, de l’intérieur.
J’ai découvert son équipe (que je vais suivre dans les suivants), un peu comme Jo qui y débarque : timidement au début, puis plus à l’aise, puis en équipe.
Ses personnages ont leur personnalité, qui s’additionne.
L’enquête démarre étrangement, avec ce corps non reconnu, puis ces morts étranges, à la limite de l’absurde.
Coste devra remettre en cause son amitié, et son territoire, passer de l’autre côté du périf, pour se confronter à un autre monde.
Double enquête dans ce roman, qui se dévore, qui donne envie de connaître cette équipe, son évolution.
Essai transformé, ma pile va devoir faire de la place pour cet auteur.
Lulu le nantais 5 mai 2021
Code 93 - Olivier Norek
J’ai mis du temps à découvrir ce fameux capitaine Coste.
D’abord, j’ai "croisé" son géniteur sur twitter, je l’ai vu abordable, j’ai vu quelques uns de ses lecteurs parler de lui en bien.
Puis j’ai croisé son Code 93 en librairie. Je n’y allais pas pour acheter, ma pile m’attendant à la maison, mais je ne sais pas, je l’ai pris en main, et je me suis retrouvé en caisse. Puis posé dans ma pile.
#AnonymousduPolar, drôle de moment.
La pile devant moi, j’ai pris ce Code 93, et c’était parti.
Je savais Olivier Norek "ancien" flic, il nous apporte sa connaissance, de l’intérieur.
J’ai découvert son équipe (que je vais suivre dans les suivants), un peu comme Jo qui y débarque : timidement au début, puis plus à l’aise, puis en équipe.
Ses personnages ont leur personnalité, qui s’additionne.
L’enquête démarre étrangement, avec ce corps non reconnu, puis ces morts étranges, à la limite de l’absurde.
Coste devra remettre en cause son amitié, et son territoire, passer de l’autre côté du périf, pour se confronter à un autre monde.
Double enquête dans ce roman, qui se dévore, qui donne envie de connaître cette équipe, son évolution.
Essai transformé, ma pile va devoir faire de la place pour cet auteur.
DesLivresEtMoi7 27 mars 2021
Code 93 - Olivier Norek
Pourtant repéré dès sa sortie, mon petit cœur ne s’était pas emballé à la lecture de la 4ème de couverture, abandonnant ainsi ce code en pleine librairie. Puis, j’ai rencontré son auteur à l’occasion d’un salon… Un vrai flic, qui sait donc de quoi il parle, et au grand cœur qui plus est, quelqu’un de simple, humble, généreux et très sympathique. Quelqu’un à qui je pouvais donc volontiers laisser une chance… M’évitant ainsi la plus grande bévue littéraire de ma vie !
Car il ne m’a fallu que quelques heures pour percer le mystère du Code 93 et me prendre ainsi une belle claque ! On est pris au piège dès les premières lignes de ce polar, dont les courts chapitres vous plonge dans une enquête passionnante à un rythme effréné. Le 93 que l’auteur nous dépeint n’est pas caricatural, pour la simple et bonne raison qu’il le connaît parfaitement. On
sent percer le réel, le vécu, l’expérience au fil des pages. L’intrigue est très bien menée, c’est brutal, mais pas gore non plus.
Les personnages sont très réalistes et attachants, surtout ce capitaine qui nous paraît solide et abîmé à la fois.
En bref, voilà un vrai boss du polar que vous devez découvrir sans plus attendre !
(Lu en 2015 - Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2015/08/critiques-2015-code-93-dolivier-norek.html)
crystyn 17 février 2021
Code 93 - Olivier Norek
Cela faisait un moment que je voulais découvrir cet auteur dont je n’entendais que du bien. C’est donc chose faite aujourd’hui avec ce premier livre pour l’auteur et pour moi. Une belle découverte, j’ai aimé les personnages, l’histoire, l’ambiance et le rythme de l’intrigue. J’ai bien aimé la plume de l’auteur, le réalisme du terrain et cette équipe soudée qui travaille dans le département de Seine Saint Denis au coeur même des cités sensibles avec tout ce que cela engendre de problèmes, drogue, violence, tournante...... A bientôt Victor Coste !
joandthebooks 6 février 2021
Code 93 - Olivier Norek
J’ai longtemps résisté à la vague Norek avant finalement de tester son premier titre. J’ai beaucoup aimé. On sent l’expérience de policier que l’auteur a eu et qui fait que le texte a une saveur particulière et reconnaissable par rapport à d’autres. L’enquête m’a plu, car on est dans la vie quotidienne et des problèmes récurrents vécus par la police.
Oceaneca 4 février 2021
Code 93 - Olivier Norek
Si je n’ai pas été complètement convaincue, ce roman policier m’a donné envie de poursuivre mon aventure avec l’auteur. Olivier Norek a le mérite de connaître son sujet étant lui-même lieutenant de police dans le 93, apportant donc à son roman policier une atmosphère authentique et parfois crue.
Les procédures policière et scientifique, la manière de collecter des témoignages, etc… sont donc assez proches de la réalité. Au sein du 93, nous faisons alors la rencontre du capitaine Victor Coste en charge du groupe Crime 1 à la SPDJ dans le 93 accompagné de son équipe avec le geek de la bande, le flic au cœur froid mais très efficace et la toute nouvelle recrue depuis le départ de Mathias, le bras droit depuis dix ans de Victor. Et ce départ dès le début du roman ne va pas être anodin.
Alors que l’équipe fait face à des cas fantasques, comme le réveil d’un homme émasculé sur la table d’autopsie et un autre dont la mort pourrait être assimilée à de l’auto-combustion, Victor reçoit également de drôles de lettres anonymes faisant référence au Code 93. Que signifie donc ce code ?
Nous voilà donc face à deux affaires qui pourraient bien être reliées et différents points de vue au fil du roman. Cette construction narrative ne m’a pas toujours convaincu surtout à la fin lors de la découverte du mode opératoire du meurtrier alors que les policiers sont toujours en train d’essayer de comprendre l’identité du tueur. On en arrive alors à un décalage entre le lecteur et les personnages principaux avec en plus une alternance entre passé proche et présent qui m’a parfois perdu.
J’ai eu également un petit peu de mal à rentrer dans le récit, trouvant le début de cette affaire un peu trop linéaire et factuelle. Mais l’alchimie dans le groupe m’a beaucoup plu, les policiers faisant entièrement confiance en leur capitaine et vice-versa. Johanna se révèle une bonne recrue et apporte une touche féminine et nouvelle à l’équipe, Léa est également un personnage intéressant sortant de l’archétype propre à son métier. Malheureusement, si l’affaire policière semble alléchante au premier abord, elle perd de son attrait au fil de l’intrigue.
https://entournantlespages.wordpress.com/2019/07/09/code-93-mais-le-93-a-toujours-ete-un-coupe-gorge-pour-quelles-raisons-voudrait-on-le-faire-passer-pour-un-village-de-vacances/
Découverte et curiosité 3 février 2021
Code 93 - Olivier Norek
MITIGÉE.
Première lecture de l’année placée sous le signe de la découverte avec mon premier roman de l’auteur : @norekolivier
Code 93, est criant de réalisme à tel point qu’on se croirait dans une biographie. Les détails concernant la police avec ses procédures, son langage et même ses agents me donnent très vite cette sensation.
Est ce parce que l’auteur est un ancien policier ?
Ce roman devient très vite informatif. L’enjeu est d’ailleurs très politique et pourrait être d’actualité, c’est troublant.
Le commandant Coste et son équipe, enquêtent sur un cadavre émasculé, qui lui réserve quelques surprises ! A peine le temps d’émettre quelques hypothèses qu’un second corps est retrouvé brûlé, avec dans son ventre : un téléphone portable ! Du jamais vu pour ce policier.
Et si ce n’était que ça ! Très vite il devient le destinataire de lettres anonymes le renvoyant vers un mystérieux dossier : le code 93.
J’ai beaucoup aimé l’enquête qui est réalisée minutieusement. La camaraderie prends tout son sens avec cette équipe. Le commandant Coste vit littéralement pour ce métier !
L’énigme se résout relativement vite et de manière très intéressante. Mais de façon trop synthétique à mon goût. J’aime quand c’est davantage développé. Un peu comme les longs épilogues !
Ça reste indéniablement un excellent thriller avec du suspense, des scènes morbides et impressionnantes. Je compte bien découvrir d’autres romans de l’auteur.
angelita 23 janvier 2021
Code 93 - Olivier Norek
Code 93 d’Olivier Norek, présentation
3 novembre, une jeune fille de 20 ans est morte. Son corps est très endommagé. La famille affirme que ce n’est pas leur fille, Camille.
Janvier 2012, Coste, bientôt 40 ans, travaille à la PJ. Son équipe est constituée de Ronan, Sam, Aubin et Victor.
Un cadavre est retrouvé. A l’institut médico légal, il se réveille. On lui avait fait absorber des barbituriques.
Avis Code 93 d’Olivier Norek
Je découvre, enfin, Olivier Norek avec son première roman. Cela ne sera pas le dernier puisque j’ai les autres dans ma PAL. Toutefois, ce n’est pas un véritable coup de coeur.
Nous faisons connaissance avec l’équipe de Coste. Je crois que nous le retrouvons dans les suivants. Le meilleur ami de Coste et collègue, Aubin, est muté à Annecy. Il doit être remplacé par une jeune femme qui sort de l’école de police. Déjà, les premiers contacts sont assez difficiles avec quelques préjugés. Mais au fur et à mesure des pages, malgré ses questions, son honnêteté, elle arrivera vraiment à s’intégrer et deviendra un membre à part entière de l’équipe. Cette équipe est réellement soudée. Avec ce qu’apprend Coste et ces lettres anonymes, il fera tout pour les protéger pour qu’ils ne soient pas impliqués. Coste est amoureux du médecin légiste, mais il ne veut pas lui avouer. Il ne veut pas s’impliquer surtout pour ne pas souffrir encore une fois.
Travailler dans la police n’est pas de tout repos, et notamment dans le 93 avec la délinquance, la drogue… Les drogués ont une déchéance très rapide. Dans Code 93, c’est l’histoire d’un homme qui se retrouve à l’institut médico légal mais il n’est pas mort. Toutefois, un élément oblige à se poser des questions. Et ce sera le début de l’enquête de Coste et de son équipe. Ils vont se retrouver avec un homme brûlé vif. Il va falloir qu’ils fassent des recoupements, qu’ils se rendent dans les cités pour tenter de convaincre les gens de parler pour continuer leur enquête. Avec les différents recoupements et tout ce qu’ils vont mettre à jour, ils vont résoudre l’histoire d’une disparition, d’une mort inexpliquée et cachée. C’est une histoire de vengeance rondement menée. C’est une histoire de famille qui a mal tourné. Par la faute de qui ?
Olivier Norek nous raconte l’histoire d’une équipe, comment cela se passe pour eux mais aussi comment cela se passe au sein de cette institution qu’est la police. Le lecteur se rend compte qu’il maîtrise à fond le sujet, et pour cause. Il nous explique ce que peuvent être ces soirées avec de nombreux notables, soirées où les femmes sont considérées comme des objets et subissent le bon plaisir des hommes et leur violence.
J’ai eu un peu de mal à entrer dans le roman. J’ai eu un peu de mal à arriver à reconnaître les personnages. D’ailleurs deux sont toujours des énigmes pour moi puisque je n’arrive pas à les reconnaître, encore, qui est qui. J’ai ressenti beaucoup d’humanité dans ce roman, notamment grâce à Coste et ses réactions envers ceux qui perdent un enfant, envers ceux qui perdent ceux qu’ils aiment le plus. Il protégera, taira. Il ne supporte pas la violence mais n’hésite pas à l’utiliser s’il le faut.
Est-ce que ce projet du Grand Paris est si réel que ça ? Il me semble même si je ne peux pas l’affirmer.
Olivier Norek nous offre de très belles phrases assez poétiques, mais ironiques. L’enquête aux nombreuses ramifications est bien amenée, comme les rebondissements, avec toutefois quelques longueurs, mais le style est là et ne demande qu’à éclore. Si le premier roman n’est pas percutant, je pense que le second le sera.
Savy 14 janvier 2021
Code 93 - Olivier Norek
Enfin je fais la connaissance du capitaine Coste. Et une fois le livre commencé difficile de le fermer. Olivier Norek nous fais découvrir son "quotidien sur le terrain" sans exagération, loin des clichés du méchant flic. Je recommande et j’ai hâte de finir la trilogie avec Territoires et Surtension
Mélodie reno 31 décembre 2020
Code 93 - Olivier Norek
Un vrai coup de coeur pour cet auteur et pour ce roman
Pascal Proust 18 décembre 2020
Code 93 - Olivier Norek
Premier Olivier Norek et déjà conquis.
Un cadavre émasculé retrouvé dans les entrepôts du canal de l’Ourcq avec trois balles dans le buffet se réveille sur la table d’autopsie laissant le capitaine de police Victor Coste et la légiste Léa Marquant un peu perplexes.Le pull criblé des trois impacts que revêt le ressuscité appartient en fait à une autre victime d’où l’énorme confusion.Le meurtrier laisse des indices pour que Coste et sa brigade oriente l’enquête dans la bonne direction.Un bon polar.
Morgane 1er octobre 2020
Code 93 - Olivier Norek
Code 93, c’est un polar qui dépote !
Comme à son habitude, Olivier Norek nous propose un récit toujours juste et très crédible, totalement immergés dans la SPJ 93, avec des horreurs rudes et surtout une équipe touchante...
Elleia 29 septembre 2020
Code 93 - Olivier Norek
📚 : Un cadavre, emasculé, qui rouvre les yeux sur la table d’autopsie. Un portable qui se met à sonner dans le corps d’un jeune toxico, mort de brûlures inexplicables. Malgré quinze ans de terrain en Seine-Saint-Denis, Victor Coste, capitaine de police, se prépare au pire. Et que penser de ces lettres anonymes qui dessinent une première piste : celle d’un mystérieux dossier, le "Code 93" ?
Une piste qui, des cercles huppés parisiens aux quartiers déshérités, fera franchir à Coste les limites du périphérique, et de la raison...
Je n’ai pas été convaincue par ce roman. Pour moi tout était attendu, rien d’original mais la relation entre l’équipe de Coste est assez intéressante. En tout cas, il se lit très vite. Sur le net, il a une bonne critique, je peux comprendre mais j’ai pas été séduite.
labibliodeclo 25 septembre 2020
Code 93 - Olivier Norek
Code 93 est le premier livre d’Olivier Norek que j’ai lu. J’ai directement été conquise par le résumé. L’histoire m’a conquise tout autant : l’intrigue est excellente ! Victor Coste est capitaine de police à la SDPJ 93, un département des plus dangereux. Un cadavre qui se réveille à la morgue, un téléphone qui sonne dans le ventre d’un homme carbonisé…ce n’est pas habituel… et cela ne dit rien de bon ! J’ai été véritablement bluffée par ce thriller, qui nous met dans une ambiance assez particulière, presque irrespirable… Les scènes sont cures, brutales, pour moi aucun doute : c’est un excellent thriller, et je suis heureuse qu’Olivier Norek, ancien flic lui même, ait troqué sa matraque pour la plume de l’écrivain !
reb_books 1er septembre 2020
Code 93 - Olivier Norek
Après avoir adoré Surface l’année dernière, j’ai enfin commencé la série Victor Coste, bien après tout le monde je sais. Et bien j’ai également adoré ce polar ! Je n’ai pas vu passer ma lecture, ce livre se dévore. On sent le réalisme de l’enquête, la dure réalité de ces quartiers du 9-3 et l’expérience de flic de l’auteur. Vivement la lecture des 2 prochains tomes !
fanchloua 18 août 2020
Code 93 - Olivier Norek
Aimer le polar c’est aussi prendre en compte la réalité de la société dans laquelle on se trouve impliqué. Un bon polar de professionnel aguerri, sans fioritures. çà sent le vécu, c’est costaud et bien mené, j’adore !
Lydls 17 août 2020
Code 93 - Olivier Norek
Pour un premier roman, bravo !
On entre dans l’histoire dès les premières lignes, et on ne lâche pas avant la fin. Rapide, bien construit, prenant, des personnages attachants, une touche d’humour, une bonne intrigue, bref un excellent polar comme je les aime.
GoodBooksGoodFriends 17 juillet 2020
Code 93 - Olivier Norek
Après le plaisir que j’avais pris à écouter Surface, j’ai eu envie de m’attaquer à la trilogie d’Olivier Norek se déroulant dans le 93. Et oui, comme ça, si ça me plait, je suis partie pour deux tomes supplémentaires, je vois loin !
Entre un mort qui se réveille à la morgue et un cadavre mort par apparente combustion spontanée, on peut dire que le capitaine Victor Coste et son équipe ont de quoi s’occuper !
Et comme si cela ne suffisait pas, il reçoit des lettres anonymes mentionnant un mystérieux "code 93" et il doit intégrer un nouveau membre dans son équipe, un de ses lieutenants ayant été muté.
J’ai retrouvé ce qui m’avait plu dans Surface, des chapitres courts, accrocheurs, un bon rythme dans le déroulement de l’intrigue.
J’ai été agréablement surprise par la construction inhabituelle du roman, ce n’est pas une enquête pure et dure, dans les normes attendues du roman policier.
L’explication des meurtres occupe une partie à elle seule, mobile, coupable, préparation, modus operandi...
Le lecteur m’a moins plu que la lectrice de Surface et il ne fera pas partie des voix dont je me souviendrai. Son timbre et son débit collaient bien au texte nerveux et parfois ironique d’Olivier Norek mais j’ai eu plus de mal avec l’intonation souvent un peu trop marquée.
Autre point marquant de ce roman, l’hyper-crédibilité du récit, on sent toute l’expérience de lieutenant de police de l’auteur, mais également beaucoup d’empathie.
Code 93 est autant une enquête qu’un état des lieux peu glorieux de la justice de nos jours.
Vite la suite !
Lu par François Montagut
Aelurus 8 juillet 2020
Code 93 - Olivier Norek
Un premier roman intéressant et qui permet de développer des personnages qui méritent une suite pour se voir encore plus valorisés.
Une intrigue plaisante à suivre. L’on sent qu’il s’agit d’un premier roman mais il laisse entrevoir de belles perspectives pour la suite. Un auteur à suivre.
celinelecture 8 juillet 2020
Code 93 - Olivier Norek
Fluide et addictif, le livre s’est terminé trop vite !
Le déroulé de l’enquête n’est pas classique et modifie quelques peu nos habitudes de lecteurs dans sa construction.
Je vais lire avec plaisir la suite des aventures de cette équipe d’enquêteurs qui a pour moi été le point fort de ce récit.
M Ar Tin 16 juin 2020
Code 93 - Olivier Norek
2012, dans le 9.3 ...
L’équipe du Capitaine Coste est appelée suite à la découverte d’un cadavre émasculé.
Un cadavre ’farceur’ qui réserve une surprise au Capitaine et à la jolie légiste !
Deux jours plus tard, c’est un second cadavre ’sonore’ qui s’ajoute à l’enquête.
Pour pimenter l’enquête, deux lettres anonymes mentionnant le code93 et deux meurtres sordides commis un an plus tôt sont adressées à Coste.
Quels liens entre les deux ’cadavres’ de l’enquête, les meurtres commis un an auparavant et ce code93.
L’intrigue est bien ficelée, les personnages crédibles.
L’écriture est agréable et les personnages attachants.
Les situations sont cocasses et les dialogues sont percutants.
Une fois le livre ouvert, on ne le referme qu’à la dernière phrase.
Code 93 est le premier polar d’Olivier Norek et c’est une réussite.
Merci Monsieur Olivier Norek.
genli 19 mai 2020
Code 93 - Olivier Norek
J’avais adoré "Entre deux mondes" alors j’ai voulu lire le premier roman de l’auteur. A faire ainsi le chemin inverse de l’écrivain, on ne peut qu’apprécier sa progression dans la maîtrise de sa narration. Dans ce premier roman tous les ingrédients sont là, et la lecture est très plaisante, mais j’ai moins été intéressée par le background de l’histoire somme toute assez conventionnel puisque ce sont les éternels magouilles des cercles de pouvoir… Toutefois j’ai aimé ses policiers du 93 et l’empathie de l’auteur pour les victimes collatérales du système qu’il décrit avec tant de réalisme.
Emi Lucie 18 mai 2020
Code 93 - Olivier Norek
Un cadavre qui se réveille sur la table d’autopsie avec ses parties en moins, un corps calciné qui sonne, une exsanguination,.... ça fait beaucoup à gérer pour un seul homme . Si en plus, il reçoit des lettres anonymes avec un code 93 mystérieux, c’est la cerise sur le cadeau.
Pour gérer tout ca, le capitaine Victor Coste et son équipe qui ne sont pas au bout de leurs surprises.
Un vrai coup de coeur ce livre, dévoré en 4 jours on a du mal à raccrocher.
Ici pas de démonstration sanguinolente ni de mis en scène croquignolesque, l’auteur fort de son expérience personnelle joue sur le réalisme et c’est d’autant plus effrayant quand on sais qu’il s’inspire d’affaires passées.
Un écriture rythmé soutenu par des chapitres courts et allant droit au but nous entraîne au coeur de cet enquête au rythme effréné.
On se délecte des dialogues à la "Audiard" , on n’est pas spectateur , on fait partie de l’équipe de Coste.
Les personnes sont attachants et j’ai hate de retrouver le capitaine Coste et son équipe dans d’autres aventures
Saveur Littéraire 29 avril 2020
Code 93 - Olivier Norek
Olivier Norek est, avant d’être écrivain, un lieutenant de police qui exerce dans le 93. Ce fait est important, car c’est avec ça qu’on comprend à la lecture de Code 93 qu’il s’y connait, ce monsieur. Tant de réalisme, peut-on s’immerger mieux ?
Ce qui est sûr et certain, c’est qu’on démarre Code 93 directement. Pas d’entrée en douceur, ne comptez pas là-dessus ! Le premier paragraphe, oui, LE PREMIER, nous tombe dessus sans crier gare. On comprend déjà aux premières lignes que l’auteur nous embarque dans une histoire sordide et dure.
L’écriture, parlons écriture. Franche, comme je vous le disais au tout début, le fait que l’auteur s’y connaisse vachement sur le sujet ne nous échappe pas, tant il y a de réalisme, pas de fioriture, on ne tourne pas autour du pot. J’ajouterai même qu’à la lecture, j’ai eu l’impression de voir défiler dans ma tête un scénario, un charme de plus pour ce roman ! Les descriptions sont justes, bien mesurées, pas trop mais pas absentes non plus, et toujours réelles, avec un langage qui touche. Les chapitres sont assez courts mais bien dosés.
Un gros point fort : le charisme particulier qui entoure chacun des membres de l’équipe de Victor, le flic que l’on suit le plus, jusqu’à la petite dernière arrivée qui doit se faire une place dans un métier souvent réservé aux hommes. Et pis, vous les verriez dans leur humour, un humour noir qu’on aime ! Ça détend aussi les tensions après des passages particulièrement durs.
Je vous disais qu’on voyait bien la réalité du terrain, on a aussi l’occasion de voir une partie des coulisses que l’on n’imagine pas forcément. Que viennent faire politique, corruptions, chiffres et journalisme dans la Seine-Saint-Denis ? Les magouilles autour du 93 sont légion, occasion pour nous de réfléchir à ça.
Les mots sont percutants, certaines scènes dérangent, montrent bien tous les tréfonds de l’humain dans toute sa haine…on ne peut que comprendre ce qui se passe, très bien exécuté comme plongée dans un esprit blessé !
Et la fin ? Une fin surprenante dans la mesure où il n’y a aucun contact entre la police et le fameux personnage qui leur donne du fil à retordre. Pourtant, on connait le coupable assez vite. Les choses se situent au niveau de la psychologie. Et la fin surprend parce que l’auteur réussit à confronter la justice et le pêcheur sans qu’ils n’aient jamais parlé.
Code 93 rejoint dorénavant mes coups de cœur, eh oui !
(https://saveurlitteraire.wordpress.com/2018/09/26/50-code-93-olivier-norek/)
Bo0ks_Bo0ks_Bo0ks 29 avril 2020
Code 93 - Olivier Norek
Je viens de lire Code 93, le premier roman d’Olivier Norek, qui traînait dans ma PAL depuis bien trop longtemps !
On découvre le capitaine Coste, au passé bien évidemment douloureux, son équipe composée de Ronan et Sam, deux rigolos, auxquels vient s’ajouter De Ritter, une nouvelle recrue qui vient parfaitement les compléter.
Un homme fraîchement émasculé se réveille sur la table d’autopsie, le pull couvert d’impacts de balles et barbouillé de sang. L’enquête prend alors la forme d’un jeu macabre, mené par un tueur avide de vengeance.
Malgré la barbarie des meurtres commis, sa relation particulière avec la légiste Léa Marquant vient apporter une touche de douceur et de romantisme.
Même si j’ai ressenti un petit creux en milieu de roman après avoir deviné une partie de l’intrigue, je me suis dit que l’engouement autour de ce livre ne pouvait aboutir à une déception, et j’ai donc persévéré. Et je me suis prise au jeu de l’auteur, les pages ayant défilé sans que je m’en rende compte ! Un régal !
A vos livres 14 mars 2020
Code 93 - Olivier Norek
J’ai lu ce livre en seulement quelques heures, accro du début à la fin, même si je pense avoir fait une légère indigestion de sigle et d’acronyme, au tout début du roman. J’ai adhéré aux personnages, surtout celui de Sam et Johanna, allez savoir pourquoi ! Une construction de l’histoire sans accro et limpide avec son lot d’angoisse, de macchabées et de tortures (j’ai caché mon fer à repasser, allez donc savoir aussi pourquoi…). Mais ce qui m’a le plus plu, c’est ce côté « politico-pourriture » sur le thème du Grand Paris et cette magouille des statistiques de la criminalité dans le 93.
Au final un grand dépaysement malgré tout, car j’ai peu lu de polars noirs ultra-réels. A chaque fait choquant, je ne pouvais m’empêcher de penser « Non mais c’est pas possible… On ne peut pas faire cela dans la vraie vie… n’est-ce pas ?! ». Question qu’on ne se pose pas forcément dans les polars américains. Une plume facile à lire et plutôt agréable, qui correspond bien, à mon goût, à ce genre de roman.
Finalement, peu importe la façon dont ces livres sont arrivés dans mes mains, je suis ravie d’avoir lu le premier tome et les suivants me font déjà de l’oeil. C’est le pied ! En vous souhaitant d’aussi belles découvertes !
https://avoslivreschroniques.com/code-93-olivier-norek/
DarkBurty 13 mars 2020
Code 93 - Olivier Norek
« C’est pas Hollywood ici, c’est la Seine-Saint-Denis. »
Code 93.
Un département. Un mode de vie. Des crimes. Une enquête. Magistrale !
C’est mon premier roman d’Olivier Norek et quelle brillante investigation !
Cadavres, manipulation, somptueux final ! Tout ce qu’il faut pour mettre l’eau à la bouche de la mordue de polar que je suis. A travers la SDPJ du 93 l’auteur nous montre ce que les plus vils desseins de l’Homme peuvent faire subir à la populace et les conséquences que cela peut engendrer. Dans ce département empli de criminalité quotidienne on pourrait penser que plus rien ne peut guère nous surprendre. Il n’en est rien, bien au contraire. Personnellement j’en suis sortie en me disant que toute cette histoire pouvait tellement refléter une certaine réalité troublante. A dévorer de toutes ses tripes en prenant garde à en ressortir indemne. Vous n’aurez aucune garantie là-dessus.
J’ai adoré la relation avec beaucoup d’humour entre Roman et Sam, l’humanité du capitaine Coste à qui la vie n’a pas fait de cadeaux. Des personnages attachants que j’ai hâte de retrouver dans la suite de la série des enquêtes de Coste.
Adepte des romans policiers depuis mon plus jeune âge, je me languissais de retrouver un livre, un auteur qui me marque au fer rouge avec son histoire. C’est maintenant chose faite et pour ça je vous dis merci Olivier Norek !
l’oeil de sauron 13 mars 2020
Code 93 - Olivier Norek
J ai dévoré ce livre... même si le début montre un auteur débutant dans son style, tout s affermit et devient plus fluide au fil de la lecture.
On rencontre coste et son équipe et immédiatement on veut suivre leur vie de flic dans une banlieue comme le 93...
Un super bouquin que je recommande vivement pour amateur de policier
Emeline Quillateau 12 mars 2020
Code 93 - Olivier Norek
Ce roman se distingue des policiers habituels par sa plongée dans le milieu de la police judiciaire du 93, plongée éclairante vue le métier de l’auteur. de plus l’histoire est bien menée et se lit rapidement, les personnages sont réalistes et la prise en compte de l’actualité est appréciable. Un très bon polar.
Loudiebouhlis 4 mars 2020
Code 93 - Olivier Norek
Après avoir découvert la plume d’Olivier Norek avec "Entre deux mondes", j’étais très curieuse de commencer la saga de Victor Coste. Et je ne fus pas déçu. Bien au contraire. Cela me conforte.
Encore une fois, on ressent très clairement les connaissances et compétences d’Olivier Norek dans le sujet. L’univers est parfaitement construit, tout comme les personnages auxquels on s’attache instantanément, l’intrigue rudement menée, et le suspense parfaitement ciselé. C’est un régal tout simplement.
Et si je n’avais pas décidé de faire le challenge "Mars au féminin", je pense que j’aurai dévoré les deux autres tomes sans m’arrêter.
Naïveté oblige, je n’ai rien vu venir. Suspectant le bon coupable non loin de la fin, ce qui a rendu ma lecture parfaite.
Cependant j’ai un léger goût d’inachevé sur certains points de l’intrigue mais je ne m’avance pas, il reste deux autres tomes après tout. Et il me tarde de les dévorer.
lesmotsquilient 29 février 2020
Code 93 - Olivier Norek
e connaissais que de nom @norekolivier mais je n’avais jamais encore lu un de ces livres. Je l’avais pourtant vu au quai du polar ! 🤭 Après plusieurs lectures de chroniques à son sujet et quelques échanges avec des bookstagrammeuses hyper sympa : j’ai acheté « Code 93 » ! Et je n’ai pas été déçue, pour un premier polar, l’écriture est fluide et l’intrigue prenante. On sent l’expérience de terrain dans les détails qu’il met à présenter l’équipe de Victor Coste et le déroulé d’enquête. Ce qui apporte un petit coté en plus que j’ai beaucoup aimé. J’ai déjà hâte de retrouver Coste et son équipe !
bonne_heure_litteraire 12 décembre 2019
Code 93 - Olivier Norek
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Olivier Norek m’a complètement embarquée dans son enquête comme si je faisais partie de son groupe du SDPJ 93 👮♀️👌.
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Une enquête halletante et pleine de surprises et de rebondissements où les acteurs haut placés sont souvent de vrais ripoux prêt à tout pour servir leurs interêts personnels au détriment des victimes ou des flics intègres.
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J’ai aussi trouvé ce roman intéressant car au délà de l’histoire, on en apprends un peu plus sur le métier et les procédures qui aident à cerner ces gens un peu mieux. J’ai d’ailleurs parfois senti des bribes d’expériences vécues qui donne encore plus de profondeur et de réalisme à l’enquête...
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Là, pour un 1er roman, je dis bravo car c’etait un page turner vraiment efficace.
La Carnet de Peg 17 octobre 2019
Code 93 - Olivier Norek
Le Capitaine Victor Coste, 15 ans de Seine Saint Denis, reçoit un courrier anonyme évoquant la disparition de Camille Soultier. Très rapidement, les corps de Bébé Coulibaly et de Franck Samoy sont retrouvés, plus tard ce sera celui de Jordan Paulin. Quel rapport peuvent avoir ces hommes avec Camille Soultier ?
Ces affaires amènent le capitaine Coste à questionner Mathias Aubin, ex collègue de Coste, fraichement muté. Coste découvre alors « le code 93 ». Quels liens existent-ils entre les quartiers sensibles et le milieu mondain du 93 ?
Dans code 93, Olivier Norek nous parle de magouilles, de violence mais aussi d’amitié et de cohésion d’équipe. Sur un fond d’histoire glauque, on se surprend à sourire, grâce aux nombreuses touches d’humour dans les dialogues. On s’attache très vite à l’équipe de Coste : Ronan, Sam et Johanna. On a immédiatement envie de lire les 2 suivants pour suivre ces personnages.
Olivier Norek fait partie de ces auteurs addictifs !
LeoLab 27 septembre 2019
Code 93 - Olivier Norek
Ça fait du bien de lire un bon vrai polar. Ici, il n’y a aucune caricatures. Norek dépeint le quotidien d’une équipe de flic dans une des pires zones criminelles de France, le 93, d’une manière on ne peut plus réaliste. L’histoire est bonne, mais la force du roman réside dans ses protagonistes. Je les ai tous adoré, affectionné, et il me tarde de les voir évoluer dans les 2 romans suivants de cette trilogie.
Nadia Ben Slimane 13 septembre 2019
Code 93 - Olivier Norek
J’ai accroché dès les premières lignes. On s’attache aussi très vite aux différents personnages.
Je trouve que l’intrigue était sympa et que le fait que ce soit un policier qui écrive le roman on avait des détails qu’on aurait peut être pas avec d’autres
J’ai hate de lire les autres car j’ai enchainé avec Surtensions qui était assez différents dans l’intrigue mais que j’ai bien aimé aussi
Next📚Chapter📚Library 14 août 2019
Code 93 - Olivier Norek
Première enquête pour le capitaine Victor Coste et premier polar pour Olivier Norek, lieutenant de police de son état !
J’ai adoré l’écriture, le rythme, les personnages. S’il y a des amateurs de séries parmi vous, l’équipe de Coste fait penser à celle de Laure Berthaud de la série Engrenages. Par conséquent je suis fan, comme la série !
Plusieurs enquêtes en parallèle, avec différents degrés d’importance, un esprit d’équipe à toute épreuve et l’impression d’avancer dans l’enquête à la même allure que les policiers eux-mêmes. Un peu d’humour et une touche de séduction, le mix parfait !
Et si vous êtes tristes de quitter le beau Victor (parce que oui je suis certaine qu’il est beau gosse !), réjouissez vous Territoires et Surtensions vous attendent...
valmyvoyou lit 24 juillet 2019
Code 93 - Olivier Norek
Code 93 est le premier tome d’une trilogie, qui met en scène un capitaine de police : Victor Coste. Un flic attachant et humain, partagé entre ses besoins de justice et ce que lui demande l’administration. Ce qui est sûr, c’est qu’il est présent pour son équipe comme elle l’est pour lui. Il y a un esprit de cohésion autour de lui.
Alors qu’une série de crimes macabres, qui semblent reliés entre eux, atterrissent dans son service, des lettres anonymes semblent l’alerter sur le fonctionnement de la P.J. C’est à ce moment-là que la citoyenne que je suis, éprise de justice et qui croit en nos institutions, panique. Lorsque ce thriller paraît, Olivier Norek est lieutenant de police à la section Enquête et Recherche du SDPJ 93 (service départemental de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis) depuis quinze ans. Son expérience se ressent dans le récit. Où s’arrête la réalité et où commence la fiction ?
Le métier de l’auteur est présent à chaque page et le tout semble très crédible. Le rythme est haletant, les horreurs s’enchaînent. Au milieu de cette noirceur, l’humanité et le charisme de Coste, ainsi que l’humour des personnages, donnent un répit qui déculpabilise du plaisir que l’on prend à lire les atrocités que l’humain est capable de faire pour l’argent, le pouvoir ou le sexe.
J’ai adoré ce page-turner, qui confirme mon engouement pour Olivier Norek. Bien entendu, je vais lire Territoires qui est dans ma PAL. Avant de me procurer Surtensions, j’attends de savoir si Olivier Norek sera présent dans un salon dans lequel je compte me rendre. J’aimerais beaucoup le rencontrer.
colorandbook 24 mai 2019
Code 93 - Olivier Norek
C’est un réel coup de cœur pour ce livre. On a des personnages terriblement attachants, une histoire vraiment très bien écrite pleines d’actions, de manigances, de rebondissements. L’histoire est addictive et la plume de l’auteur juste sublime et efficace. On ne peux qu’être séduit par la plume efficace de l’auteur. Le fait qu’il soit lui même policier apporte beaucoup au récit car on voit qu’il sait de quoi il parle.
Kirzy 29 avril 2019
Code 93 - Olivier Norek
Ce n’est pas un polar qui va vous bluffer avec une chute à rebondissements. Là il n’y a pas de fin surprise qui vous explose à la figure. Tout l’intérêt est de découvrir comment on y arrive.
Après une entrée en matière classique ( scène de crime glauque, autopsie ), on est rapidement immergé, on sent que l’auteur est lieutenant de police en Seine-Saint-Denis et qu’il sait de quoi il parle. L’intrigue est remarquablement bien maitrisée entre enquêtes sur le terrain, manipulations politiques et dépravations de la haute bourgeoisie. L’écriture donne énormément de rythme, directe et sans fioriture.
L’autre point du roman est sa façon de camper les personnages. Mention spéciale à l’enquêteur Victor Coste : flic charismatique qui, hors des clichés habituels, n’est ni alcoolique ni dépressif ou encore ultra violent, mais juste humain, sincère et droit, assumant ses failles.
Pour un premier roman, c’est plus que réussi !
lecturesdudimanche 12 avril 2019
Code 93 - Olivier Norek
Et voilà, ça y est, j’ai lu un Olivier Norek ! A force d’entendre les blogueurs décrire la puissance de son dernier récit (« Entre deux mondes »), je me suis dit qu’il était temps que je me fasse ma propre opinion sur ce flic-écrivain qui met tout le monde d’accord. Mais j’ai voulu commencer par le commencement, à savoir « Code 93 », son premier livre.
Le résumé promettait du sensationnel ! Parce qu’un mort (émasculé, de surcroît !) qui se réveille sur la table d’autopsie, c’est en effet peu banal… Et c’est une enquête pour le premier groupe crime du SDPJ 93 !
Mais finalement, « Code 93 », c’est bien plus que cela ! Le sensationnel n’est que pour les journalistes qui s’emparent de l’affaire. Pour le reste, on découvre une équipe de flics qui officient dans un endroit relativement chaud où ils n’ont pas la vie simple (et pas seulement parce qu’ils doivent rentrer en transports en commun après une enquête de voisinage pendant laquelle leur voiture est mise en charpie).
L’équipe, justement, est composée de quelques clichés : le geek dont l’estomac peine à supporter les scènes de crime, le dragueur invétéré, le chef de groupe tourmenté… Puis il y a celui qui part dès le début du roman pour laisser place à une nouvelle recrue qui n’a de féminin que son prénom. Là, j’ai un peu tiqué : couru d’avance qu’il y avait anguille sous roche !
Après, ça n’est pas l’essentiel de l’histoire, laquelle est quand même bien fichue. Les flics se sentent baladés d’indices en cadavre… Et sous ce merdier, le politiquement correct rajoute une couche d’emmerdements au Capitaine Victor Coste, comme si sauver les apparences pouvait être plus important que mettre un meurtrier sous les verrous, le sens des priorités des dirigeants n’étant pas toujours le même que le nôtre !
Je n’en dirai pas plus sur l’intrigue. Mais revenons-en à la plume assassine de ce flic : J’ai aimé le style concis, rapide, précis comme une lame de légiste (quand le mort ne se réveille pas sur sa table, s’entend). Les chapitres sont très courts, ce qui permet de lire même quand on n’a pas beaucoup de temps (pendant que les pâtes cuisent, par exemple 🙄). Le rythme dynamique et l’enquête qui progresse vite sont des paramètres que j’apprécie énormément dans le genre.
Quant au fameux chef de groupe Victor Coste, il me semble être le stéréotype du leader cabossé et paternaliste envers son équipe. Il n’est pas sans me rappeler mon bon vieux Franck Sharko, tiens (#ThilliezForever !) ! Alors soit c’est parce que c’est un type de personnage qui plaît aux lecteurs, soit il faut vraiment être torturé pour faire un bon enquêteur, auquel cas la profession mérite encore plus de considérations que ce que je pensais !
Il y a aussi pas mal d’humour dans les échanges entre flics, j’ai adoré, d’autant que l’humour est souvent noir, tout ce que j’aime ! Et comme c’est écrit par un flic (comment ça, je me répète ?), je gage que ce genre d’humour doit être un moyen de dédramatiser quand on fait un boulot aussi sombre.
Bref, très bonne expérience pour moi. J’ai d’ailleurs déjà commandé les deux tomes suivants !
Et j’espère que Papa Noël aura la gentillesse de déposer « Entre deux mondes » au pied de mon sapin !!! (A bon entendeur… 🙄)
a little library 3 avril 2019
Code 93 - Olivier Norek
« C’est pas Hollywood, ici, c’est la Seine-Saint-Denis ! »
Un polar explosif, nerveux, écrit par un vrai flic du 93.
Ça sent la poudre, la drogue, les rues bétonnées de la Seine-Saint-Denis.
Ça sent le vécu.
Olivier Norek nous embarque dans les caves humides des immeubles et les salles d’autopsie, sans ménagement, dans le sillage de Coste, capitaine de brigade blessé, attachant, charismatique, qui deviendra vite pour ceux qui aiment le style une référence.
Un premier roman qui se lit très vite, à peine le temps d’une garde à vue, et qui pose les prémisses d’une trilogie addictive.
Des plumes et des livres 9 mars 2019
Code 93 - Olivier Norek
Dans Code 93, nous suivons les investigations du capitaine Victor Coste et de son équipe dans la brigade criminelle de la Seine-Saint-Denis. Chaque jour, ces policiers sont confrontés à la violence, la délinquance, la misère sociale en devant enquêter sur des affaires sordides de meurtres, trafics de drogues ou même d’humains… Un matin, un corps est retrouvé dans un entrepôt, criblé de trois tirs à bout portant, à première vue. La surprise fut générale lorsque le mort reprend conscience et se réveille en pleine autopsie ! L’équipe de Coste n’est pas au bout de ses surprises et ce mort-vivant n’est que le point de départ d’une succession de faits incroyables qui vont révéler une opération tout aussi invraisemblable : le code 93.
Dès le début de l’intrigue, Olivier Norek nous immerge dans cet univers policier. Sa plume nous plonge dans les pensées et les ressentis de ses personnages. Tout au long de la lecture, tout se fait naturellement. On sent le vécu et l’expérience de l’auteur, lui-même ancien policier. L’univers de la police avec ses nombreux sigles et procédures nous apparaît simple et compréhensible en lisant Code 93. Pourtant, ce n’est pas un univers dans lequel tout le monde évolue, mais on n’est pas perdu dans un dialecte propre à la profession, tant que l’auteur apporte les explications avec fluidité et simplicité.
Vous l’aurez compris, j’ai eu un coup de coeur, une fois de plus, pour un roman d’Olivier Norek. Il me tarde maintenant de découvrir les deux autres romans de la trilogie mettant en scène Victor Coste, Territoires et Surtensions.
loauchocolat 2 mars 2019
Code 93 - Olivier Norek
Ce que je pense d’Olivier Norek et de Code 93 ? C’est de la bombe, j’adore !
Déjà, retrouver le pont de Bondy et l’hôpital Jean Verdier, ça me rappelle tellement de souvenirs. Y’a pas que Kylian Mbappé qui a vécu dans le 93 😉 Et surtout ce style concis, brut, qui va droit au but et qui vous fait tourner les pages, j’adore !
Un roman noir, des flics attachants ("pourquoi les gens détestent les vrais flics et les adorent en fiction ?" l’auteur nous le demande), la vraie vie, le vrai métier de flic, les magouilles, la débrouille avec les moyens du bord, les politiques, la hiérarchie, les ripoux, les pas ripoux, l’argent, le sang, la précarité, la bourgeoisie, le sexe, l’amour .... Dans ce roman, il y a tout ce qu’il faut pour faire un bon thriller.
JaneWatson 23 février 2019
Code 93 - Olivier Norek
En prologue, une reconnaissance de corps à l’Institut médico-légal.
Et puis on entre dans le vif du sujet assez sèchement avec la découverte d’un cadavre émasculé dans un entrepôt désaffecté.
Péripétie malencontreuse, le cadavre se réveille sur la table d’autopsie. le capitaine Coste et son équipe, groupe crime 1 SDPJ de Seine Saint Denis, sont chargés de l’enquête, qui démarre sur les chapeaux de roues.
Puis, un autre corps, carbonisé, est découvert dans une maison abandonnée du Pré Saint Gervais.
Entre ce sentiment étrange qu’on les promène et des lettres anonymes qui déterrent des affaires transmises à d’autres services, Victor Coste va avoir fort à faire pour déblayer le terrain et s’éclaircir les idées.
C’est le premier roman d’Olivier Norek, et le premier que je lis. Les personnages sont bien campés, les flics ne manquent pas d’humour, et quand certains personnages en manquent, l’auteur en a pour eux.
L’intrigue est intéressante, avec différentes ramifications sur lesquelles on ne risque pas de s’endormir.
Côté descriptions des scènes de crime, sévices et rapports d’autopsie, par exemple, on n’est pas épargné, mais ça ne dure pas trop longtemps, j’ai lu plus complaisant.
C’est bien écrit, efficace, ça ne traîne pas, le rythme est soutenu.
Et puis il y a la patine de celui qui sait de quoi il parle quand il raconte les joies du métier de policier dans le 9-3. Ca sent son vécu, mais l’auteur n’en fait pas trop. Juste assez pour que les images impriment nettement la rétine.
Parce que c’est bien visuel tout de même.
On a l’impression de voir une bonne fiction policière, plutôt que de la lire, ou alors c’est que j’ai trop d’imagination ? Ca m’étonnerait !
Excellent moment de lecture pour moi, en tout cas.
Mes petits plaisirs à moi 17 février 2019
Code 93 - Olivier Norek
Que peut-on dire de ce roman si ce n’est qu’il va droit au but ? Efficace, sans fioritures et sans concessions vis-à-vis de milieux que l’auteur connaît bien.
Tout est bien ficelé dans ce court polar : les éléments du dossier s’enchaînent sans accroc et nous permettent de mener l’enquête en même temps que les protagonistes. On peut d’autant plus faire confiance à l’auteur que celui-ci est de la maison. On sent derrière la plume l’expérience de terrain. Le quotidien des banlieues où les flics ne sont pas les bienvenus y est rendu avec sa violence et sa douleur (notamment celle des mères) mais aussi et surtout les compromis qui y sont nécessaires pour boucler les enquêtes. Ce qui est également intéressant, c’est que l’objectif principal de l’auteur ne semble pas avoir été de faire un énième roman sur cette banlieue du 9-3 "qui craint". D’ailleurs les trois exemplaires de "losers" qu’on y trouve apparaissent dépeints comme de petits joueurs, entre le camé, le mec aux gros bras et le dealer. On les plaindrait plus qu’autre chose face à ceux qui, au final, les exploitent et en tirent profit pour leurs propres comptes, j’ai nommé les politiciens (le roman nous présente d’ailleurs une version du Grand Paris que les chaînes d’info en continu semblent avoir oublié d’évoquer) et les flics véreux et carriéristes.
En effet, s’il y a une chose que l’on ne peut pas reprocher à Olivier Norek dans son roman, c’est de ne pas être objectif car le milieu policier n’y est pas épargné. Certes, on a les "gentils" flics dont font partie Coste et son équipe (Oui, oui, même Mathias Aubin) mais il y a aussi les "ripoux". Et ici, les salauds ne sont pas forcément au bas de la hiérarchie comme on aurait trop souvent tendance à vouloir nous le faire croire. Certains gradés perdent ici un peu de leurs galons et j’aurais tendance à dire que cela fait du bien car, quand on entend certaines déclarations politiques par les temps qui courent, on a parfois l’impression qu’on nous prend pour des imbéciles en voulant nous faire croire que des "méchants", il n’y en a pas dans les rangs de nos forces de l’ordre. Loin de moi l’idée de vouloir faire penser qu’Olivier Norek fait le procès de la Police nationale mais on doit lui reconnaître une clairvoyance que certains de nos ministres devraient aussi adopter parfois. Il n’empêche que l’équipe de Coste fait son boulot et le fait bien, malgré ses soucis personnels, ce qui lui octroie une humanité, trop souvent dissimulée derrière les uniformes et les brassards.
Un autre point plutôt sympa et assez rare dans ce type de roman : c’est la place accordée aux femmes qui ne se contentent pas seulement des seconds rôles. Pour une fois, les femmes ont des fonctions qu’elles assument pleinement, prouvant ainsi qu’elles n’ont rien de fonctions d’homme. Léa Marquant, la légiste, sait recarder qui de droit lorsqu’on lui laisse penser qu’elle a été dupée par une famille désireuse d’oublier un passé gênant. De Ritter parvient à se faire un prénom dans ce milieu d’hommes en rappelant à Ronan avec tact que l’apparence n’a rien à voir avec la féminité. Bon, il y a quand même "une erreur de casting" (histoire de rappeler que la femme n’est finalement pas plus parfaite que l’homme) et c’est le capitaine Lara Jevric qui s’y colle pour le coup.
Mon chouchou à moi
Ben ce sera cette fois Vincent Coste, symbole de la sexitude absolue (les cheveux poivre et sel, ça le fait quand même !). A la fois fort quand il s’agit de régler leurs comptes à des types ignorant le sens du mot "non" et fragile quand il se retrouve seul dans son appartement avec ses démons ou quand il ne sait plus où se mettre devant la non-moins sexy docteur Léa Marquant qui, pourtant, n’en attend pas moins.
Au final, une très chouette découverte qui m’amènera sans aucun doute à découvrir la suite des aventures du Capitaine Coste.
Bibliobleue 9 février 2019
Code 93 - Olivier Norek
Cette lecture m’a fait froid dans le dos.
Avec un réalisme incroyable, on se retrouve plongé dans une enquête incroyable, entre violence, sexe et drogue.
Olivier Norek possède une écriture fluide, une plume directe qui confronte le lecteur et le plonge à l’intérieur de l’action.
Un polar palpitant et original qu’on lit avec angoisse.
Après Hervé Jourdain et Laurent Guillaume, le policier confirme que le talent du métier peut aussi se retrouver au fil des pages. Bravo !
Maks 9 février 2019
Code 93 - Olivier Norek
Code 93 m’a fait tout d’abord penser à un mélange des romans de Franck Thilliez et ceux de Christophe Grangé, point positif.
J’ai eu un peu de mal à rentrer dans le roman de part une intrigue pour laquelle j’ai été septique au début, j’ai faillis abandonner ma lecture mais une certaine scène (se déroulant à l’institut médico légal) m’a finalement retenu de justesse.
Pour la suite du roman j’ai finalement apprécié sans toutefois rester scotché.
Deux raisons à cela, premièrement j’ai pas vraiment réussi à aimer les personnages en dehors de Victor Coste, puis une fausse légèreté ne m’a pas plu (la dame aux chats, l’humour bidon d’un des flics etc...)
Finalement code 93 m’a fait passer un moment sympa mais n’égal pas une enquête de Sharko ou encore un bon Karine Giebel, peut être que le tome 2 saura m’accrocher un peu plus vu qu’il paraît que c’est le meilleur de la trilogie. Affaire à suivre.
Ju lit les Mots 26 janvier 2019
Code 93 - Olivier Norek
J’étais très emballée par cette lecture, à voir les avis à droite à gauche, je me suis dis « ok, je dois le lire ! »
« Ca fait tâche sur le département d’avoir un taré qui s’amuse à torturer sa victime et accessoirement se foutre de notre gueule. C’est pas Hollywood, ici, c’est la Seine-Saint-Denis. »
Bon je ne sais pas si c’est le mois de mai qui me fait ça, mais je n’ai encore pas été embarquée ! Je pense que je vais me lire un genre totalement différent histoire de rebondir ! car c’est ma deuxième plus au moins déception du mois de mai !!!
Je m’explique ! Ce n’est pas que je n’ai pas aimé, mais en tout cas je n’ai pas sauté au plafond !
Ok c’est une écriture simple, directe, chouette un polar à la française réaliste puisque Olivier Norek est dans la partie, flic du 93 donc me suis attendu à du lourd…
« – On va rejoindre deux équipes des compagnies d’intervention pour passer la cité au Kärcher.
– Attention, tu parles aussi mal qu’un président.
– Casse-toi, pauvre con. »
Bon le début est vraiment bien parti, Bébé a perdu un truc vachement trop important…. Yes y a du lourd…. les meurtres se succèdent ainsi que les bizarreries ! et puis plouf, tout est retombée comme un soufflé … pour moi …. le livre retombe dans la seconde partie, on a vite le dénouement de l’intrigue, même si j’ai senti le truc arriver… (peut être que cela a gâché mon plaisir….), le rythme est agréable, mais la fin arrive trop rapidement, quelques chapitres flash back qui cassent le rythme plaisant du début de la lecture en tuant tout suspens.
» – T’aimes pas trop la mort, toi. Pour un flic…
– A vrai dire, je m’en fous, c’est les pauvres gens qui restent derrière qui m’inquiètent. »
La chose que j’ai en fin de compte le plus appréciée, c’est le point de vu de cet homme de terrain sur la place de la Seine Saint-Denis, avec l’arrivée du Grand Paris… J’ai trouvé l’avis de l’auteur très plausible, sur la vision que certains hommes politiques ont de ce département qui semble être un département poubelle.
Quand on habite en Seine Saint-Denis on est forcément différent, forcément pointé du doigt, on parle de dénis de faciès mais cela s’applique très bien au lieu de résidence ! les gens se sentent piégés dans un département bidonville, alors qu’il y a sûrement des bons côtés à y vivre….
« C’est de cette manière que l’on respecte le 93 et ses citoyens : au point de leur foutre sous le nez des montagnes de poubelles. Une idée que l’on devrait proposer à la capitale, en intra-muros. Juste pour voir la réaction des parisiens. A moins que les pauvres et les immigrés n’aient un sens de l’odorat moins développé… »
Dans ce livre, on se dit que l’auteur va se perfectionner et j’ai plaisir à me dire que je vais lire la suite avec plaisir.
Donc un avis mitigé mais avec de bons points positifs malgré tout.
La Caverne du Polar 2 décembre 2018
Code 93 - Olivier Norek
Code 93 est le premier roman de Olivier Norek. Ce dernier est lieutenant de police à la section enquête et recherche du SDPJ 93. Nous voici donc embarqué en direction de la Seine-Saint-Denis entre fiction et réalité.
On va faire la connaissance avec le capitaine Victor Coste et son équipe qui s’occupent des enquêtes criminelles dans le 93. Coste est un homme attachant et charismatique, mais comme souvent avec ce genre de personnage, torturé et abimé par la vie. Aubin son bras droit va rapidement être muté sur Annecy et remplacé par Johanna, une femme avec une carrure d’homme au très fort caractère qui va devoir se faire une place dans l’équipe. Ronan quand à lui est le dragueur de l’équipe, il manque souvent de tact mais il a beaucoup d’humour. Sam, le génie en informatique, est intelligent, attachant et très humain. Ils vont trouver le corps d’un homme avec des impacts de balles sur son t-shirt. Ce crime va provoquer une série d’incompréhension très troublante. L’enquête va s’avérer bien plus complexe que prévu. Ils vont devoir découvrir ce qu’est ce fameux Code 93… En tout cas avec un cadavre émasculé qui se réveille en pleine autopsie, une auto-combustion et des lettres anonymes envoyé directement au capitaine Coste on est servi. On découvre également les dessous de la police avec toutes ses manipulations.
Les personnages sont réalistes et crédibles. Les chapitres courts nous plongent dans une enquête passionnante. Olivier Norek nous présente également l’organisation de la police française. On retrouve le côté technique de son métier, cela apporte d’ailleurs de la profondeur au récit. On touche la réalité du terrain de plus près. On sent bien le vécu.
Pour un premier livre c’est une réussite, je vais bien sûr lire « Territoires » le second tome des aventures du capitaine Victor Coste. Pour terminer je vais rajouter une citation du livre que j’ai adoré.
universpolars 24 novembre 2018
Code 93 - Olivier Norek
L’auteur de ce polar, Olivier Norek, toulousain de trente-huit ans, est flic à la PJ de Seine-Saint-Denis depuis une quinzaine d’années. Autant vous dire qu’il sait de quoi il parle. Et oui... Olivier Norek est doté d’une vision "de l’intérieur", ce qui lui permet d’exprimer et de transmettre ses ressentis de flic, de poser un cadre, un décor qui lui est connu - et réel ! -, soit de transporter le lecteur, le temps d’un ouvrage, dans son univers quotidien et de nous poser dans un milieu concret pour lui ; le nord-est de l’agglomération parisienne ; le département de la Seine-Saint-Denis, le 93.
Un département ayant une particularité peu réjouissante ; un taux de criminalité plutôt élevé.
L’auteur est flic, c’est une chose. Après faut-il encore savoir écrire un livre. Pour en avoir le coeur net, il suffit de tourner les premières pages ; les quelques lignes que nous parcourons nous prouvent assez rapidement que l’auteur connaît les ficèles qu’il faut tirer pour nous offrir un récit saisissant, mais surtout authentique. Le fait d’imaginer qu’il s’agit d’un premier roman est tout de même intrigant et cela doit certainement paraître frustrant pour celui qui voudrait se lancer dans l’écriture ! Etre flic est une vocation, c’est évidemment moi qui le dis ; mais est-ce pareil pour le métier d’écrivain ??
En plus de connaître son sujet comme son holster, Norek est doté d’une écriture efficace qui fonctionne bien dès le départ. Le récit avance, c’est fluide ; je n’ai pas eu l’occasion de compter de temps mort (de temps j’ai dit...), bien que l’enquête ne se règle pas en quelques dizaines de minutes comme dans une série. Je veux dire par là, évidemment, que nous avons devant les yeux une enquête qui sent le réel à plein nez ! Bref, Olivier Norek sait raconter une histoire, rassuré, plus besoin de revenir sur le sujet ! Ou peut-être un peu, je verrai.
Je vous explique un peu ce que l’on découvre dans cette histoire et ensuite je vous redonne quelques impressions personnelles.
Mars 2011. Ambiance froide de la morgue. Une femme et son fils, à la demande de la police, viennent pour l’identification d’un cadavre ; une jeune fille, droguée, battue et violée. Identification négative. Un mensonge. Pourquoi ?
Janvier 2012. Nous faisons connaissance avec le capitaine Victor Coste, chef de groupe au SDPJ de Seine-Saint-Denis, qui ne nous fait pas attendre une seule seconde pour nous donner du paysage ; le 93. Pas de toute beauté, je le conçois... Banlieue pourrie, écrasée par ses nombreuses tours tout aussi pourries, avec odeur de pourri en fumet de fond. Ce n’est évidemment pas une visite touristique qu’il nous propose - il nous aurait suggéré un autre endroit.. quoi que... -, mais il nous emmène sur une sordide scène de crime, dans un des entrepôts désaffectés qui ne manquent pas dans cette région (pourrie).
Un black, un grand black taillé dans un menhir, a été retrouvé abattu de trois balles en plein coffre, en apparence.
Direction l’institut de médecine légale où une autopsie un peu particulière va se dérouler. Le médecin légiste et Coste vont devoir - pour la première fois de leur carrière - s’adresser à un "mort" encore un peu vivant, enfin pas tout à fait mort, et partiellement castré. Cela ne s’invente pas !
Une mise en scène, ce n’est pas courant. Dans les romans oui, en réalité, pas vraiment. Et là, nous ne sommes pas dans un roman. Ah si... Merde, on oublierait presque !
La presse s’en mêle - fuites obliges - et la hiérarchie est sur les dents. Un mort qui n’est pas vraiment mort, même un peu vivant, ça fait tache dans une enquête criminelle. Pour ne rien arranger, le groupe de Coste doit se dépatouiller pour retrouver le malheureux propriétaire du pull ensanglanté troué de trois balles qui se trouvait sur le cadavre pas tout à fait mort du black. Victor Coste, évidemment, ne sent pas trop cette affaire.
Cette enquête, qui débute par ces faits pas trop "standards", va conduire le groupe Coste, de fil en aiguille, vers des faits pas plus réjouissants. Un être humain - difficile d’être plus précis - est retrouvé dans un pavillon abandonné, sur une chaise en plastique, totalement calciné. L’être humain donc, pas la chaise, car celle-ci se porte bien, étonnamment.
Ces troublants évènement assez particuliers paraissent être liés - c’est même certain - et un individu semble se foutre de la gueule des enquêteurs. Quant à ces derniers, loin de se fendre la gueule, ont plutôt tendance à se faire du souci. L’individu en question doit être excessivement tordu. Quelles sont ses intentions ?
"Tu penses qu’il joue avec nous ? Non, je pense qu’il veut nous faire participer, c’est différent." Capitaine Victor Coste.
Parallèlement, des lettres anonymes adressées personnellement à Coste ne vont pas arranger les choses. Pas énormément d’information sur ces lettres ; "Code 93", et des références à des vieilles affaires traitées par un collègue de son groupe, Mathias Aubin. Une jeune fille violée, droguée à mort, ou encore une pute appartenant à la communauté rom, étouffée. Toutes des affaires dont la brigade a été dessaisie par la suite, en raison de liens établies par un système informatique de recoupement d’affaires. Un programme, le SALVAC, dont était responsable Mathias Aubin. Il y a eu, comment dire, un petit couac...
Coste est contraint de régler cette troublante affaire interne qui lui arrive un peu trop radicalement dans la gueule. Direction la région d’Annecy où a été muté Mathias Aubin pour rejoindre sa famille. Ce qu’il va apprendre de la bouche de son collègue dépasse tout ce qu’il aurait pu imaginer. Déception totale. Aubin est un flic intègre qui s’est fait manipuler comme un débutant. Mais la machine est lancée, à pleine vitesse, et il n’y a personne à bord pour l’arrêter.
Une manoeuvre, totalement imbuvable pour Coste, impliquant des personnes allant jusqu’à la sphère politique, a été mise en place pour des raisons absolument aberrantes ; ça frise le grotesque. Manipulations à outrance pour permettre, au final, à quelques personnes de s’en mettre plein les poches. Graissage de pattes de service en service jusqu’à ne plus pouvoir se tenir par la queue tellement ça glisse ! "Cacher la merde au chat" - j’adore cette expression que je dois être le seul à connaître - devient décidemment un sport national... A vomir.
Coste va prendre une décision, pas celle de la raison, mais celle de l’amitié, ou plutôt celle qui émane de l’esprit de groupe ! A partir de ce moment-là, il n’aura plus le droit à l’erreur, ou alors cela sera le grand plongeon.
Beaucoup trop de personnes vont s’avérer être au courant de trop de choses, dont un journaliste "fouille-merde" extrêmement malin et manipulateur. Finalement un journaliste standard. Trop de choses c’est quoi ? Un enchevêtrement de merde qui va mettre mal à l’aise beaucoup de personnes, des petites merdes elles-mêmes, tous milieux confondus. Mon langage n’est pas glorieux là, je le reconnais, mais il a l’avantage de ne pas trop vous en dire. Une histoire d’intérêts, de projet d’agglomération ; vous verrez bien.
Dans chaque manoeuvres un peu instable, il y a toujours ce fameux petit grain de sable qui vient se coincer dans l’engrenage ; presque inévitablement. Ce grain de sable va avoir comme conséquence d’ébranler un homme qui n’aura plus qu’une seule idée en tête. Un être tout ce qu’il y a de plus normal, - pour autant qu’il y ait vraiment une norme qui existe -, qui va se transformer par la force des choses en une machine à tuer. Etonnant. Olivier Norek nous démontre de quelle façon un homme peut se transformer en un monstre sans pitié, ceci en passant par toutes les étapes émotionnelles. Comment naît un tueur de sang-froid, mais surtout pourquoi.
L’enquête va également toucher un milieu peu ragoûtant, peu glorieux, mais essentiel vu la demande ; des partouzes de luxe, avec le gratin au complet, mettant en pâture des jeunes filles des cités. Rien que ça... Bravo.
L’auteur, par sa fonction, arrive à nous transmettre une réalité, une ambiance concrète et précise. Scènes de crime, autopsie, milieu urbain, trafic de stups, traitement des infos, recrutements des informateurs ; tout est criant de vérité. L’écriture très à l’aise de Norek est vraiment habile, professionnelle, sa plume de flic nous dépeint un tableau sombre, aux couleurs froides, et je vous assure que ce n’est pas de l’abstrait ! Certains passages sont crus, heurtant, Norek a certainement dû les écrire au 9mm ! En espérant tout de même qu’il ne va pas mettre ensuite sa plume dans son holster...
La cité, ses enfants guetteurs, ses délabrements, ses tours avec ses nombreuses caves, seules témoins d’actes odieux commis en tout impunité ; l’auteur nous plante dans ce décor permanent et nous y laisse un moment pour que nous puissions bien nous y imprégner. Décrite comme il le fait, l’odeur du vice, de la violence, de la peur et de la mort nous gagne jusqu’au fond de notre âme pour ne plus en ressortir. Olivier Norek nous décrit une réalité, ne l’oubliez pas.
Je retiens également des dialogues mémorables qui nous accompagnent tout au long du roman. C’est vif, subtile et cela prête parfois à sourire, heureusement ! Olivier Norek est très à l’aise, encore une fois, pour faire parler ses personnages ; ambiance tellement vraie, vivante, que nous avons parfois l’impression de quitter le papier pour poursuivre sur une pellicule et ainsi suivre des séquences de cinéma.
Le personnage principal, le capitaine Victor Coste, est vraiment ce que l’on attend d’un flic de polar. Pas celui qui descend le whisky en se levant le matin, pas celui qui est cassé de partout par une vie de dépravé, mais un flic intègre, très attaché à sa mission de base, soit de protéger le citoyen, trouver des éléments pour tenter de rendre justice aux victimes.
Coste n’est pas le flic qui se la joue en solo - presque pas ! - et qui transgresse toutes les règles pour arriver à ses fins. C’est un gars qui gère un groupe au mieux, qui en recherche une grande cohésion pour être plus fort, qui s’organise pour avancer, ensemble, dans les méandres d’une enquête. Bref, c’est la réalité.
Mais Victor Coste, c’est tout de même un homme un peu "foutu", mais attention, pas par une vie de débauché, faite d’excès, mais peut-être par son job qui pourrait en casser des bien plus costauds que lui. Le métier de flic, ça laisse des traces dans l’âme d’un homme comme les autres, des marques qui sont souvent tracées au feutre indélébile.
Et parfois la vie privée bascule, mais est-ce vraiment la faute du boulot ? Ou peut-être est-ce juste un prétexte pour se rassurer et se dire que finalement on ne pouvait rien y faire. Pour Victor Coste, la balance a basculé du mauvais côté un jour en rentrant du boulot ; une baignoire, du sang, une femme...
Olivier Norek met un accent - grave ! - sur une sujet relativement sensible, comme cette affaire "d’homicide caché", une pratique qui, expliqué de la sorte, me semble tout à fait réaliste et pourrait bien se produire sans trop de problème. C’est pourri, c’est insensé, mais techniquement tout à fait faisable. Peut-être est-ce le cas ?
La finalité de l’intrigue, personnellement, je l’ai un peu vu venir (presque). Mais Olivier Norek nous fait suivre une enquête qui se déroule dans les règles de l’art - ou presque -, donc avec "une vision" de flic, on est peut-être un peu moins "surpris". Le dénouement, d’ailleurs, est très bien amené, mais absolument logique. Il n’y a pas la moitié de la ville de Paris qui explose, heureusement, car ceci est réservé aux polars qui manquent d’ingrédients et de matière. A bon entendeur...
Si vous voulez faire un tour complet du 93, Seine-Saint-Denis, en suivant une intrigue au plus près de la réalité, n’hésitez-même pas... Retrouverons-nous Coste dans le futur ? J’espère qu’Olivier Norek va continuer à le faire "vivre" encore un moment !
Bonne lecture.
Sangpages 15 octobre 2018
Code 93 - Olivier Norek
Un premier livre rondement bien mené. Une intrigue palpitante, bien ficelée. Un polar pur et dur. On retrouve forcément la patte du vrai « flic » avec un style plutôt nerveux, direct, sans fioritures, super bien documenté, précis et ça, ça me plait ! On s’y croirait et c’est un peu le but quand on lit ce type de livre non ? Mission donc, accomplie.
Du côté technique, j’ai bien apprécié l’allusion à la poudre Zombie sur laquelle j’ai travaillé il y a quelquesssss annéessss et le mythe de l’auto-combustion qui apportaient les petits piments supplémentaires. Le seul bémol, selon moi, est le manque d’émotionnel. Un récit qui se retrouve parfois un peu froid où l’on souhaiterait volontiers avoir un peu plus de ressenti. Mais ce n’est franchement qu’un détail.
On le dévore très vite. Un livre qui glisse tout seul, difficile à lâcher…Un page-turner comme on dit. Mais surtout, le plus terrifiant est, sans aucun doute, le code 93 lui-même. Est-ce qu’une telle chose peut réellement exister ??? J’avoue que cette question me poursuit…
Un auteur à suivre et qui prendra, assurément, une belle place dans le monde du polar.
A lire sans modération et me réjouis déjà de poursuivre les aventures du Capitaine Coste.
nathalie gonnachon 26 septembre 2018
Code 93 - Olivier Norek
De plus j’ai rencontrer Olivier Norek a #stmaurenpoche, donc ça m’as donner encore plus envie de lire son premier livre. Il as reçu le prix de ce salon en 2015.
Victor Coste Capitaine de police du Groupe "Crime 1" son équipe se compose de :
Mathias son bras droit, pour qui il as une confiance aveugle, et Ronan sa dernière recrue, ils sont appeler, sur les entrepôts désaffectés du canal de l’Ourcq ou ils constatent un homme assez grand black, qu’on appela un beau "bb" et oui c’est comme cela qui s’appelle.
Direction IML (Institut Médico Legal) pour assister a l’autopsie, et le soi disant mac-abée se réveille.
L’équipe vont de surprises en surprise, dans cette enquête surprenante, ou les meurtres vont se succédaient, tout cela est il reliait a l’affaire du code 93 ?
Est ce que tout les membres sont si innocent que ca ?
Une chose est sure le capitaine COSTE est prêt à tout pour démêler le vrai du faux et surtout trouver le coupable de ces meurtres.
J’ai adorer l’écriture de Mr Norek, et son personnage principal Victor COSTE, brut de décoffrage, avec aussi ses failles, genre policier, qui fait tout pour découvrir la vérité en restant toujours très honnête et en essayant toujours de protéger ses hommes.
Habitant dans le 93 et une partie de ma vie dans une cité, on sens le vécu, on se croit dans une véritable histoire, peut être c’est le cas ?
L’écriture est fluide, et parfois avec des passages caustiques, personnellement j’aime beaucoup cette spécificité, l’histoire est haletante, elle parle de choses actuelles comme le nouveau Paris, mais aussi le problème de la drogue, tout ce qu’une équipe de la police peut rencontrer.
Mais Egalement des interconnexions qui peuvent exister entre les services de cette grande maison, l’auteur détaille bien comment elle est composée, j’ai trouver ça très intéressant, avec un journaliste très renseigner et la jolie médecin de Institut Médico Légal qui rentre dans l’histoire donne encore plus d’intensité au récit.
Je vais me jeter sur Territoires qui est la deuxième enquête de l’équipe de Victor Costes
Chris93 20 août 2018
Code 93 - Olivier Norek
Plongée dans les cités du 93, la misère, les trafics en tout genres, la police qui fait ce qu’elle peut : un cadavre qui revient à la vie, un autre salement brûlé, des dossiers disparus, des lettres anonymes.
On suit la construction de l’équipe du Capitaine Victor Coste au SDPJ 93, qui fera le socle des deux livres qui suivent : « Territoires » et « Surtensions ». Et il vaut mieux les lire dans l’ordre pour comprendre les affinités et les taquineries des uns et des autres.
Au fil de l’enquête, on découvre les vies parallèles de ces policiers, quand ils en ont... car il n’est pas simple d’avoir une vie de famille, une vie de couple, quand votre profession vous amène à toucher la laideur du monde et que vous n’avez pas
d’horaires.
Tout le talent d’Olivier Norek s’exprime dans la construction de personnages attachants parce qu’humains, ce ne sont pas des super-héros. On sent aussi la sincérité dans la narration, ils existent ces quartiers, ces lieux de retrouvailles (la pizzeria... excellente d’ailleurs !), ces lieux traversés à fond au son du deux-tons. Heureusement que l’humour est également à l’honneur, certaines réflexions m’ont fait rire, et relâcher la tension.
Mais on frémit également parce que le premier métier de l’auteur c’est d’être policier. Et qu’on sait aussi que la réalité dépasse souvent la fiction. Alors à qui peut-on faire confiance ?
Un rythme rapide, une enquête prenante, un livre haletant.
lirelanuitoupas.wordpress.com
nathalie gonnachon 16 juillet 2018
Code 93 - Olivier Norek
J’ai beaucoup aimer ce thriller qui mélange beaucoup de registres, d’abord la réalité du 93, qui peut mieux en parler d’un lieutenant, qui as fait ses preuves dans ce département hors normes,et puis a contrario le milieu de la haute bourgeoisie, quand il y a une épine dans leur beau monde, leur fille qui se drogue.
Une histoire de vengeange melant la politique et le nouveau paris, sans parler des services connexes de la police nationale qui se mettent des batons dans les roues.
Pati Vore 12 mai 2018
Code 93 - Olivier Norek
Premier roman d’Olivier Norek, c’est violent, costaud, ça dépote quoi ! J’ai adoré et j’en redemande, surtout après avoir pu communiquer avec l’auteur aux Quais du polar, simple, authentique, drôle ! On fait connaissance avec le capitaine Coste et son équipe, une équipe hétéroclite et je les aime tous ; du brut, du lourd, des descriptions importantes, de l’humour noir, ça en jette et j’en veux encore plus !
Root 8 avril 2018
Code 93 - Olivier Norek
Le corps a été découvert dans un squat de la Seine-Saint-Denis. Elle avait 20 ans peut-être, ravagée par la drogue, les chairs meurtries de sexe barbare. Appelés pour l’identifier, son frère et sa mère déclarent que ce n’est pas Camille. Bien sûr que c’est Camille. Alors pourquoi ce mensonge ? La nuit suivante, le capitaine Victor Coste est appelé en banlieue. Un autre cadavre. Celui-là a le pénis garroté avec de la ficelle à rôti, ses bijoux de famille ont disparu. Mais tandis que la légiste pratique l’autopsie, le mort se réveille. À première vue, rien ne relie ces deux affaires, mais Coste et son équipe ne laissent rien passer, et une chose en entraînant une autre… Coste va mettre les pieds dans une magouille politique, le fameux Code 93, de laquelle il aurait mieux valu rester à l’écart.
Il fallait oser. S’attaquer de front à nos bons dirigeants et, passez-moi l’expression, leur mettre le nez dans leur merde, c’est gonflé. D’autant que c’est fait avec une certaine finesse, au milieu d’une intrigue touffue à souhait et qui se tient de bout en bout. L’affrontement entre les petits costards de la République et les bas-fonds de la cité sonne on ne peut plus juste, et laisse une place de choix à chaque personnage, aussi secondaire soit-il.
L’équipe de Coste, ce sont des flics auxquels il sait pouvoir confier sa vie parce qu’il les a recrutés lui-même, à l’exception de Johanna, nouvellement affectée au SPDJ du 93, et qui va devoir se faire une place dans la meute – les dialogues sont truculents. Coste, dans le rôle de l’homme cassé qui mise tout sur le boulot car fatigué de ramasser les morceaux de sa vie privée et qui « pourrait se taper une crème glacée pendant n’importe quelle autopsie » est remarquable. S’il n’a plus d’idéaux, il lui reste sa conscience et le sens du devoir. Dès le prologue, on sait que ce roman sera un grand cru classé. On arrive (trop vite) au dernier chapitre, essoufflé, écœuré, effaré tant par l’endroit que par l’envers de ce décor brillamment dépeint par Olivier Norek qui parvient, avec des mots simples, des phrases brèves, à donner vie à une ville en déperdition, devenue pantin du peuple et des élus.
Code 93 se rue effrontément dans une réalité poisseuse.
Sans artifices. Brut, brutal.
Fiction vous dites ?
Nicolas Elie 7 juillet 2017
Code 93 - Olivier Norek
Je vais pas te mentir… En général, les policiers, ça m’intéresse pas. Pas parce que c’est mal écrit, ou parce que j’aime pas le style, juste ça m’intéresse pas. Je t’explique, je pense que j’ai trop bouffé d’enquêtes policières quand j’étais gosse. Tu te souviens ?
Le commissaire Maigret, Colombo, et toutes ces séries que celui qui matait la télé nous obligeait à avaler…
Donc, j’aime pas trop ça.
J’ai croisé Olivier Norek. Je l’aime bien ce garçon. Une chouette rencontre chez Humeurs Noires, à Lille. L’entendre parler, et raconter sa manière de travailler (il est flic…), j’avoue que ça m’a donné envie de me faire dédicacer un bouquin (deux, en fait). Quand t’as la dédicace, tu le range pas. Tu le lis. Je l’ai lu. Rapide, en deux jours, parce que même s’il fait plus de 300 pages, t’as pas trop envie de le lâcher.
C’est une histoire d’amitié. D’abord. Une histoire d’amitié entre des types qui bossent dans un drôle de secteur. Le secteur, c’est le neuf-trois…
T’en as entendu parler, toi aussi ?
Pas franchement une réputation qui te donne envie de t’y installer.
Les types, ce sont des flics. Il y a une nana au milieu. Deux, en fait. Vivantes. Et une troisième. Elle est morte. C’est ça le truc. Elle est morte, mais t’as l’impression de la croiser quand tu la regardes dans les yeux. Et tu la regardes dans les yeux. Ses yeux qui te disent : « Ça peut arriver à ta fille, à ta sœur, ou à ta meilleure amie… Fais gaffe. »
L’amitié de cette équipe de flics, c’est ça qui tient l’histoire. Le tueur, parce que forcément, il y en a un, et même si tu te doutes un peu de qui c’est, il n’a finalement pas vraiment d’importance. J’explique.
Les meurtres, c’est leur quotidien. Il y en a un par semaine. Tu suis donc l’enquête, comme eux. Les hésitations, les fausses pistes, les erreurs, les larmes, et le sang qui balise cette histoire. Tu pleure avec Coste, quand il tient dans ses bras celle qui a choisi de le laisser tout seul. Tu souris quand il a tellement les chocottes de commencer une autre histoire qu’il se barre en courant… Et tu croises des phrases qui te restent en mémoire.
« La tristesse, ça se partage pas. »
L’écriture d’Olivier Norek, c’est de la balle. Tu t’ennuies pas. Jamais. Il t’emmène au bout de son livre, et quand tu le fermes, tu te dis que tu vas attaquer le suivant. Pas le choix. T’as envie de voir où ils vont ces flics. T’as envie de voir si l’équipe qu’il nous a laissé entrevoir continue à avancer. Si Coste va se décider à tomber amoureux (suis un peu fleur bleue parfois)…
Je te raconte pas l’histoire, parce que tu vas aller l’acheter.
Il est chez Pocket.
Pas cher.
Et encore une fois, si t’as le choix entre un paquet de clopes et ce bouquin, prends le bouquin…