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Alfred Hitchcock - Présentation

Meurtres, belles blondes magnétiques, caméos, motifs, obsessions, MacGuffin… tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur le cinéma d’Alfred Hitchcock sans jamais oser le demander, c’est par ici…

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Dans la culture populaire, le mot Hitchcock ne renvoie pas seulement à la silhouette adipeuse en costume noir introduisant ou surplombant souverainement, parfois cigare au bec, tout un pan de l’histoire du cinéma. C’est qu’après s’être longtemps fait l’ambassadeur de ses films, en apposant sur chacun d’eux l’estampille d’un bonhomme joufflu impassible à la fois drôle et cynique, la figure du réalisateur se voit de nos jours rattrapée et dépassée par son œuvre. Si bien que le terme Hitchcock désigne désormais plus un univers fictionnel tentaculaire qu’une personnalité donnée. Plus loin encore : cet univers a fini lui-même par déborder les strictes frontières du septième art pour imprégner le champ de la culture tout entier.

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De la littérature au jeu vidéo en passant par le théâtre, la bande dessinée, la musique ou les séries (et même la publicité), l’héritage d’Hitchcock se retrouve partout – dans l’ambivalence des personnages, dans les récits à tiroir, dans les twists de Shyamalan ou de Game of Thrones, ou encore à travers le montage.

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À tel point aujourd’hui que les artistes de tous bords se réclament de l’influence du pape du suspense, jusqu’à l’utiliser comme faire-valoir. Quand d’autres concèdent avoir tout appris du cinéma, simplement en regardant minutieusement ses films – tels Bertrand Tavernier ou Brian de Palma. Cette aura quasi mystique n’aura toutefois pas toujours été de rigueur durant la carrière de l’auteur, exception faite auprès du public, toujours ou presque au rendez-vous.

Et pour cause : souvenons-nous qu’avant que François Truffaut ne réhabilite le metteur en scène aux yeux de la critique via les célèbres entretiens Truffaut/Hitchcock en 1966, le cinéaste passait souvent auprès des journalistes (par exemple à « Positif ») pour un faiseur de l’entertainment, pour un prestidigitateur adroit pour appâter la galerie par excès de grandiloquence. C’est sans doute que le regard des critiques n’était pas prêt à saisir les innovations de son art – trop troublé peut-être par la star-systémisation hitchcockienne, de Grace Kelly à Cary Grant –, qui ouvrait grand les portes, bien avant les Antonioni et Lynch, au cinéma moderne.

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Il n’empêche à présent que même précédés de cette renommée, les films d’Hitchcock finissent par passer davantage pour des icônes ou des références abstraites que des incontournables vraiment parcourus dans le texte – disons, visionnés par tous. En d’autres termes, le cinéma d’Hitchcock imprègne plus notre présent via les clins d’œil que lui réserve ici ou là la pop-culture qu’il ne constitue le point de rendez-vous des nouvelles générations.

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Si chacun pressent dorénavant quelque chose derrière le monde selon Hitchcock, par exemple un mystère entaché par la mort, les cris et le sang (souvent hors-champ, censure oblige), l’innocent et la victime qui se confondent avec le meurtrier, un personnage à double tranchant – l’empreinte de « Psychose » –, l’on tant à oublier de se confronter à l’essentiel : ses longs-métrages, ne serait-ce qu’à travers ses plus virtuoses. Pourtant, pas d’images surannées aucune ici mais au contraire la quintessence du cinéma dans toute son évidence.

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Qu’importe que le spectateur réussisse ou non à mettre un nom sur le tueur ou à assimiler tous les tenants et aboutissants des films d’Hitchcock (le réalisateur s’est toujours amusé à déjouer les attentes), l’important réside dans le « MacGuffin », ce (faux) prétexte du scénario servant de fil conducteur pour amener le récit. Il peut s’agir du couple d’inséparables dans « Les Oiseaux » (1963), du double invisible de Cary Grant dans « La mort aux trousses » (1959), ou encore des bijoux dans « La main au collet » (1955).

Afin d’appréhender cette pierre angulaire du contemporain, quoi de mieux qu’un voyage en terres hitchcockiennes ? C’est parti pour un tour d’horizon du cinéaste en 25 polars répartis sur 50 ans de carrière, de « The Lodger » (1926) à « Complot de famille » (1976). Sans oublier un mode d’emploi Alfred et même un Cluedo…

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Hitchcock, mode d’emploi

Mais au fait, c’est qui ou plutôt c’est quoi, Alfred Hitchcock ?

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Commençons par quelques repères : Alfred Hitchcock naît en 1899 à Londres.

Après avoir fait ses premières armes dans la publicité et le graphisme, il passe à la réalisation en 1922 avec « Number Thirteen » – c’est un échec et la production doit s’arrêter. Son premier film achevé se nomme « Le Jardin du plaisir » (« The Pleasure Garden ») et sort en 1925.

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Son style se veut alors, dès les prémisses, particulièrement influencé par le cinéma expressionniste allemand…

À commencer par le style des réalisateurs Friedrich Wilhem Murnau et Fritz Lang (ci-dessous : « Les Espions » de Fritz Lang, 1928).

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Quoi d’autre ?

D’abord, Alfred Hitchcock est assurément le cinéaste le plus illustre de l’histoire du cinéma, quelques coudées au-dessus d’une personnalité comme Charles Chaplin.

Tout au long de sa carrière, celui-ci collabore avec les plus grands comédiens et comédiennes. Parmi eux, figurent entre autres Laurence Olivier, Gregory Peck, Marlène Dietrich, Montgomery Clift, Henry Fonda, Kim Novak, Paul Newman, ou encore Julie Andrews.

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Mais Hitchcock compte surtout deux actrices clés : Ingrid Bergman et Grace Kelly ; sans oublier deux acteurs fétiches : Cary Grant et James Stewart.

Hitchcock, fada des caméos

C’est, on le sait, l’une de ses marques de fabrique : Alfred Hitchcock aime en outre tout spécialement apparaître en chair et en os dans ses films. On l’aperçoit d’ailleurs avec un violoncelle dans « Procès Paradine » et « L’Inconnu du Nord Express ».

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On le voit sauter dans un bus dans « La Main au Collet », ou le rater in extremis dans « La Mort aux trousses ».

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Il figure sur une photo dans « Le crime était presque parfait », ou encore sur une annonce dans un journal dans « Lifeboat » – comme s’il préfigurait l’usage que feront de lui un demi siècle plus tard quelques géants de la publicité.

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Toujours plus subtil de film en film : son ombre finit par se découper à travers une porte dans son ultime long-métrage, « Complot de famille ».

… avant d’être cité entre autres par Matt Groening dans la saison 4 des « Simpson ».

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Mais encore ?

Alfred Hitchcock compte quelques collaborateurs incontournables. Il y a dans un premier temps le producteur David O. Selznick, grâce auquel le réalisateur britannique réussit à débarquer à Hollywood pour y tourner « Rebecca ». L’on trouve aussi parmi eux le célèbre romancier Raymond Chandler, qui a écrit « L’Inconnu du Nord Express », ou encore l’artiste Salvador Dali, lequel signa le décor du rêve de Gregory Peck dans « La Maison du Docteur Edwardes » (voir ci-dessus).

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Impossible de ne pas citer ses grands habitués, à commencer par le dessinateur et graphiste Saul Bass, qui créa pour le maître du suspense d’incalculables génériques – à l’image de celui de « La mort aux trousses ».

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Et surtout, bien évidemment, célébrons le compositeur Bernard Herrmann, sans qui toute l’essence du cinéma d’Hitchcock n’aurait sans doute jamais pu s’exprimer avec une telle maestria.

Et à part ça ?

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Cela ne fait pas l’ombre d’un doute, Hitchcock maîtrise le suspense comme personne – nombreux sont d’ailleurs les réalisateurs à avoir tenté de l’imiter sans jamais l’égaler une seule seconde. Or, le suspense est une notion que le metteur en scène a pris le temps de définir : il s’agit pour lui d’un sentiment qu’il faut nécessairement opposer à la surprise. Par surprise, il faut voir l’ouverture de « La Corde » juste après le générique : un meurtre auquel on ne s’attend pas.

Alors que le suspense, c’est l’inverse, à savoir par exemple le plan des futurs assassins qui nous sont présentés en avance dans « L’homme qui en savait trop ». D’où deux questions qui se posent au spectateur à la fin du film au moment fatidique : James Stewart réussira-t-il à stopper l’attentat ? Et si oui, de quelle façon ? Voilà le suspense, et dans son sillage le thriller moderne, lequel doit tout à Hitchcock.

Ses thématiques favorites

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Hitchcock déploie une structure scénaristique souvent identique : l’innocent, accusé à tort d’un crime qu’il n’a pas commis. C’est notamment Robert Donat, faux coupable dans « Les 39 marches », Cary Grant, faux coupable dans « La Mort aux trousses », et bien sûr Henry Fonda, faux coupable dans un film éponyme : « Le faux coupable ».

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Son fétichisme pour les cheveux

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Le fétichisme des cheveux apparaît comme un motif fréquemment reconduit dans la filmographie d’Hitchcock. À ce titre, il faut retenir la main de James Mason parcourant une chevelure blonde dans « La mort aux trousses », les caresses de Laurence Olivier dans « Rebecca », ou celles mutuelles de Cary Grant et d’Eva Marie Saint dans « La Mort aux trousses ».

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Sans omettre, bien entendu le plus symbolique : le chignon iconique de Madeleine dans « Sueurs froides ». Et enfin, dans ce même « Sueurs froides » : les changements de couleurs de cheveux (qui ressemblent à s’y méprendre à ceux de « Marnie »).

Hitchcock, dézingueur de la censure

Alfred Hitchcock n’a eu de cesse d’en découdre avec la censure, comme à la fin de « La mort aux trousses », avec une métaphore sexuelle célébrissime : le train qui rentre dans le tunnel, en écho à l’étreinte d’Eva Marie Saint et Cary Grant.

De même : le feu d’artifice jouissif pour allégoriser l’extase dans « La main au collet ». Enfin, un exemple plus confidentiel, car resté sans certitude absolue, mais qui semble néanmoins assez évident : l’ouverture de « Marnie », dont le gros plan inaugural (sur le sac jaune et sa fente) paraît bien trop appuyé pour ne pas cacher un double sens, à savoir ici la représentation d’un sexe féminin. Ce qui ne serait pas étonnant voire tout à fait logique pour un film où le sexe demeure par ailleurs l’élément clé.

D’ailleurs, toujours à propos de « Marnie », il y a aussi cette remarque visionnaire de François Truffaut, lequel soutenait qu’Hitchcock filmait les scènes de sexe comme des scènes de meurtre – et vice versa. Or, la scène d’amour (ou plutôt de viol, tant l’équivoque prédomine) dans « Marnie » a de quoi terrifier. Et à l’inverse : l’une des scènes de meurtre de « Frenzy » ressemble à s’y méprendre à une étreinte amoureuse, laquelle s’accompagne d’ailleurs d’un mouvement de caméra presque langoureux.

Et quid de ses secrets de mise en scène ?

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Relevons l’obsession d’Hitchcock pour les brusques changements de point de vue, comme avec les trois plans successifs en contre-plongée dans « Les Oiseaux » pour métaphoriser le monde qui chancèle. Ou par opposition : une caméra qui surplombe souvent légèrement les personnages, pour leur faire porter le poids de la culpabilité : on observe cela dans « Marnie » « L’homme qui en savait trop », ou dans « La mort aux trousses », sans oublier la détresse qui s’abat sur les épaules de James Stewart dans « Vertigo ».

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Partout, des motifs bariolés en surimpression. Ainsi, Hitchcock adore les portes aux troublants dessins, qui semblent par superposition enfermer les personnages, comme dans « Les 39 marches », dans « L’homme qui en savait trop », « Le procès Paradine », ou dans « La loi du silence ».

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Les ombres s’avèrent aussi une spécialité hitchcockienne, comme avec la croix sur le visage du tueur dans « The Lodger », les barreaux de la cellule dans « Meurtre », ou l’ombre sur le cou d’Henry Fonda dans « Le faux coupable », sans oublier l’ombre façon toile d’araignée qui enserre Joan Fontaine dans « Soupçons », et bien entendu l’ombre sur le rideau de douche dans « Psychose ».

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Les mouvements de caméra racontent de leur côté toujours quelque chose chez Hitchcock, à l’instar du travelling partant de James Stewart endormi pour isoler progressivement l’appareil photo brisé dans « Fenêtre sur cour » (ci-dessous à partir de 2 mn 17).

De cette manière, un seul mouvement permet de présenter le personnage, son métier et son accident (voir alors à l’arrière-plan la photo d’accident de voiture). Enfin, il y a aussi le plan qui se concentre sur un détail, à l’image du zoom progressif cadrant la clé dans les mains d’Ingrid Bergman dans « Les Enchainés ».

En parlant de petits détails, Hitchcock raffole des inserts-ouvertures sur les objets : c’est la bague dans « L’ombre d’un doute », le mini rasoir dans « La mort aux trousses », ou un briquet dans « L’inconnu du Nord Express ».

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David Lynch, dans « Twin Peaks » notamment, s’amuse d’ailleurs de la même rhétorique.

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De même, côté secrets de mise en scène, se glissent des images faussement fixes dans « Les Oiseaux ».

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L’on déniche en matière de réussite l’un des plus saisissants travellings circulaires de l’histoire du cinéma dans « Sueurs froides ». Tandis que le plus beau fondu enchainé de l’histoire du cinéma se trouve peut-être bien dans « Le faux coupable ».

Et enfin, comme Hitchcock adule les perspectives composites et complexes, rappelons son affection infinie pour les escaliers, qui se retrouvent absolument partout dans ses films…

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Comme ici…

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Et en bonus ?

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L’invention avant l’heure du split-screen dans l’ouverture de « Fenêtre sur Cour » - chaque fenêtre ici valant pour un plan distinct. Ce dont un certain Brian de Palma – disciple d’entre les disciples d’Alfred Hitchcock – se souviendra allègrement.

Le Cluedo Hithcock

Hitchcock entretient un rapport si obsessionnel avec les ingrédients de ses films que l’on peut explorer son cinéma comme une partie de Cluedo. La preuve.

Le cinéma d’Alfred Hitchcock ressemble à s’y méprendre à une partie de Cluedo. C’est qu’à l’image du célèbre jeu de société, ses films réunissent toujours (ou presque) un meurtre, un suspect, une arme du crime et un lieu (parfois pluriel). À cela se contente-t-il avec élégance d’ajouter une lubie essentielle : la blonde hitchcockienne. Tour, donc, du propriétaire façon Cluedo.

Les présumés coupables (suspects)

Le locataire Jonathan Drew (Ivor Novello) dans « Les Cheveux d’or » (1926). Serait-ce le tueur en série surnommé « Avenger » terrorisant Londres ?

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Alice White (Anny Ondra) dans « Chantage » (1929), soupçonnée de meurtre prémédité.

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Richard Hanney (Robert Donat) dans « Les 39 Marches » (1935), soupçonné du meurtre d’une jeune femme.

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Johnnie Aysgarth (Cary Grant) dans « Soupçons » (1941), suspecté par sa femme d’être un assassin.

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Barry Kane (Robert Cummings) dans « Cinquième colonne » (1942), suspecté d’avoir fait bruler une usine d’armement.

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Oncle Charlie Oakley (Joseph Cotten) dans « L’Ombre d’un doute » (1943), soupçonné d’être un tueur de riches veuves.

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John Ballatine (Gregory Peck) dans « La Maison du docteur Edwardes » (1945), suspecté d’avoir assassiné l’infortuné docteur Edwardes.

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Alicia Huberman (Ingrid Bergman) dans « Les Enchaînés » (1946), soupçonnée de trahison et d’espionnage.

Mrs Paradine (Alida Valli) dans « Le Procès Paradine » (1947), accusée du meurtre d’un riche mari aveugle.

Jonathan Cooper (Richard Todd) dans « Le Grand Alibi » (1950), suspecté d’avoir assassiné l’époux d’une comédienne dont il est éperdument amoureux.

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John Robie (Cary Grant) dans « La Main au collet » (1955), soupçonné d’avoir commis une série de vols de bijoux sur la Côte d’Azur.

Le peintre Sam (John Forsythe) dans « Mais qui a tué Harry », suspecté du meurtre de Harry.

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Roger Thornhill (Cary Grant) dans « La Mort aux trousses » (1959), soupçonné d’être en réalité l’espion George Kaplan.

Les armes du crime (potentielles)

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Le couteau dans « Psychose » (1960).

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Le pistolet dans « Cinquième colonne ».

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L’écharpe dans « Le crime était presque parfait ».

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La paire de ciseaux dans « Le crime était presque parfait ».

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L’avion dans « La Mort aux trousses ».

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La corde dans « La Corde ».

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Le spectre de la chute dans une ravine dans « Soupçons ».

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Le poison dans « Les Enchaînés ».

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Un jeu d’enfants dans « La maison du docteur Edwardes ».

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Une chute du haut de la Statue de la Liberté causée par une couture qui craque dans « Cinquième colonne ».

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Un accident de voiture dans « La Mort aux trousses ».

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Un camion précurseur de « Duel » dans « La Mort aux trousses ».

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Des oiseaux tueurs dans « Les Oiseaux ».

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La bouteille de vin contenant l’uranium dans « Les Enchaînés »

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Une cravate dans « Frenzy »

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Les lieux

Une côte californienne, dans « Les Oiseaux ».

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Bodega Bay, Californie, dans « Les Oiseaux »

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Une église espagnole près de San Francisco, dans « Vertigo »

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San Francisco, toujours dans « Vertigo »

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La rase-campagne désertique de l’Indiana, dans « La Mort aux trousses »

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Un train entre New York et Chicago, également dans « La Mort aux trousses »

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Une salle de bain, dans « Psychose »

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Un appartement de Greenwich Village, dans « Fenêtre sur cour »

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Un appartement londonien, dans « Le crime était presque parfait »

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Un appartement à Manhattan, dans « La corde »

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Un manoir en Angleterre, dans « Soupçons »

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La petite ville de Santa Rosa, dans « l’Ombre d’un doute »

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La campagne écossaise, dans « Les 39 marches »

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Le manoir Manderley sur la côte des Cornouailles, dans « Rebecca »

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Une station de ski à Saint-Moritz en Suisse, dans le premier volet de « L’Homme qui en savait trop » (1934)

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La côte d’Azur, et en particulier Monaco, dans « La main au collet »

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Une course de chevaux près de Miami, dans « Les Enchaînés »

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Un parc d’attraction près de Metcalf, dans « L’inconnu du Nord-Express »

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Les blondes hitchcockiennes

Ingrid Bergman (« La Maison du docteur Edwardes » ; « Les Enchaînés » ; « Les amants du Capricorne »)

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Karen Black (« Complot de famille »)

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Madeleine Carroll (« Les 39 marches »)

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Doris Day (« L’Homme qui en savait trop »)

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Marlene Dietrich (« Le grand alibi »)

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Joan Fontaine (« Rebecca » ; « Soupçons »)

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Tippi Hedren (« Les Oiseaux » ; « Pas de printemps pour Marnie »)

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Grace Kelly (« Le crime était presque parfait » ; « La Main au collet » ; « Fenêtre sur cour »)

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Janet Leigh (« Psychose »)

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Anny Ondra (« Chantage »)

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Eva Marie Saint (« La Mort aux trousses »)

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Kim Novak (« Vertigo »)

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À noter que Catherine Deneuve fut pressentie un temps pour rejoindre les rangs des avatars féminins d’Hitchcock. Une rencontre eût notamment lieu entre l’actrice et le metteur en scène en 1970 dans le cadre de la préparation du film « The Short Night ». Mais la santé précaire du réalisateur mît rapidement fin au projet. Dommage.

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