- Réalisateur : Christoffer Boe
- Acteurs : Fares Fares, Nicolaj Lie Kaas, Johanne Louise Schmidt, Soren Pilmark, Nicolas Bro, Anders Hove
- Distributeurs : Wild Side, Wild Bunch
- Genre : Polar
- Nationalité : Danois
- Date de sortie : 7 mars 2019
- Date de reprise : 8 mai 2019
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Alors que le Département V est sous tension avant le départ annoncé d’Assad, partenaire de l’inspecteur Carl Mørck, ces derniers se lancent dans une nouvelle enquête qui pourrait bien être leur dernière.
Suite à la découverte de trois squelettes cachés derrière la tapisserie d’un vieil appartement, les deux enquêteurs et leur assistante Rose doivent exhumer une macabre affaire datant des années 1950 : sur la petite île de Sprogø, des femmes étaient internées et stérilisées de force sous la direction du docteur Curt Wad...
Bagus35 27 décembre 2020
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Une enquête du département V exhumant une vieille histoire où des femmes étaient internées de force sur une île.A voir
Virginie 4 mai 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
J’adore les enquêtes du département V mais celui ci n’est pas mon préféré même si ça reste un très bon film.
delphinecinetoile 11 mars 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Contrairement aux trois premiers livres et films, celle-ci est inspirée d’une histoire vraie qui s’est passée au Danemark. Sans trop en dévoiler Dossier 64 est une nouvelle enquête passionnante, plutôt noire, certes pas autant que Délivrance, mais nous donne un polar sombre et captivant. Le rythme est soutenu, les flash-back sont bien gérés, les scènes d’actions également.
Le duo d’acteurs fonctionnent toujours aussi bien à l’écran comme dans la vraie vie où ils se sont liés d’amitié. Malheureusement c’est avec tristesse que l’on a appris que c’était leur dernière collaboration sur cette franchise mais tout à fait honorable d’un point de vue de leur carrière. Reste 3 livres à adapter mais s’ils le sont, Assad et Carl auront donc de nouveaux visages.
En bref, Dossier 64 arrive au niveau de Délivrance autant sur la qualité de la réalisation, le scénario, l’interprétation, c’est un polar noir, solide comme on aimerait en voir plus souvent.
C’est Contagieux 6 mars 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Troisième réalisateur à se pencher sur le berceau du Département V, Christoffer Boe met la barre haute et soigne son métrage de la plus belle des manières. Le travail fait sur l’image est superbe, les plans sont à couper le souffle, la lumière est subtile et caressante. D’un simple point de vue plastique, le film est une réussite tant l’ambiance distillée installe le malaise et immerge le spectateur dans un univers glacial et âpre. La force d’un Christoffer Boe est de laisser quelques rayons de soleil opportuns éclaircir le tout.
DOSSIER 64 s’impose comme un thriller haletant, tendu et de haute tenue. Le rythme trépidant et le sujet incroyablement nauséabond y sont pour beaucoup. L’intrigue est folle, incroyable (et pourtant rigoureusement exacte !) : Dans les années 50, de jeunes danoises jugées inaptes à procréer par les autorités danoises (prônant ainsi un eugénisme de classe et de race ) ont été enfermées et stérilisées de force dans un hôpital psychiatrique.
Comme nous sommes dans une enquête du Département V, cela aura des retentissements dans le présent et l’enquête mettra à jour des pratiques dignes de l’Allemagne Nazie.
C’est le côté plaisant des romans de Jussi Adler-Olsen (il n’est pas le premier à le faire, remember la série TV « Cold Case ») que l’on retrouve ici : fluctuer entre passé et présent pour démonter les travers d’une société danoise, pas si libertaire et progressiste que ça, qu’on nous vend comme modèle économique et sociale à longueur de journées dans les journaux (on nous avait déjà fait le coup dans les années 2000 avec l’Allemagne et on en est revenu !).
Côté casting, Nikolaj Lie Kaas (vu aussi dans « Britannia » la série TV d’Amazon Premium) et Farès Farès (vu dans l’excellentissime série TV « Westworld ») campent avec habileté Carl Mørck et Assad. C’est bien évidemment la grande force du film tant leur complicité évidente suinte par tous les pores du métrage rendant le duo crédible et complémentaire. Il faut dire que les deux hommes sont potes à la ville comme à l’écran et cela se ressent. Le reste du casting est à l’avenant, et on saluera surtout la performance des deux acteurs (Anders Hove & Elliot Crosset Hove) qui incarnent à merveille sur les deux espaces temps cette pourriture d’obstétricien de l’horreur qu’est leur personnage de Curt Wad. Vous adorerez le détester ! Les fidèles s’enthousiasmeront de l’interprétation consistante de Rose par Johanne Louise Schmidt qui lui donne une force et une vigueur bienvenue.
Vous l’avez compris, DOSSIER 64 vaut plus que le détour. Il nous plonge dans les méandres de notre société et des individus qui la composent pour nous délivrer une vision certes empreinte de noirceur voire de nihilisme mais au service d’un thriller brillant et sans concession. Un film qui nourrit à la fois votre âme et vos tripes, c’est suffisamment rare pour ne pas en profiter. Dossier classé !
Lectures Gourmandes 5 mars 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Il y a quelque chose de beau dans une séance de cinéma à l’aveugle. La beauté d’une surprise. L’attente. Mais aussi la peur. Déception ? Ennui ? Mal-être ?
Lorsque BePolar m’a proposé de participer à l’avant-première de l’adaptation d’un polar nordique (dont je n’ai su le tire qu’à l’issu du visionnage), la curieuse mais surtout l’amoureuse de cette culture que je suis, ne pouvait que sauter sur l’occasion !
Je n’ai été aucunement déçue par cette soirée, au contraire. L’intrigue m’a, dès le début du film, emportée ; les deux acteurs principaux ( Fares Fares et Nicolaj Lie Kaas) sont talentueux et incarnent leurs personnages avec brio ; le scénario très bien ficelé ; l’intrigue, inspirée de faits sociaux réels fait réfléchir... J’y ai tout simplement eu tout ce que j’aime : noirceur, humour, humanité... mais aussi dépaysement puisqu’il s’agissait d’une séance en VO (danois), sous-titrée français, ce qui n’a fait qu’accentuer mon ressenti !
Même si le fait de n’avoir aucunement lu l’ensemble des livres (de Jussi Adler-Olsen) ni même vu les précédents films aurait pu me décourager, je suis heureuse de n’avoir aucun moyen de comparaison et d’avoir accueilli ce film sans a priori.
A la fin de la séance, nous avons eu la chance de rencontrer et d’échanger avec les deux acteurs principaux ainsi que la réalisatrice de ce quatrième film. Un très beau moment qui m’a fait sourire, notamment lors de l’évocation d’une grande noirceur concernant ce film, puisque, personnellement, j’en aurais bien redemandé !
Un grand merci à BePolar !
eva94 3 mars 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Je suis fan des livres de cet auteur, et quelle n’a pas été ma surprise de découvrir le film en avant-première, d’autant que j’avais dans mon sac son dernier livre "Selfies".
Du coup je suis restée scotchée sur la toile, car je ne savais non plus que les livres avaient été adaptés en film. Je vais donc chercher à voir les autres.
L’interprétation de Assad et Karl m’a plu, pour l’approche plus humaines que celle du livre, ne change en rien l’histoire mais juste donne une place à Assad.
Les acteurs sont autant présents que prévu et chacun est bien dans son rôle, Rose comme on se l’imagine.
L’histoire décrite dans le livre et le film, m’a touché en tant que femme, et met en avant une cruauté de l’histoire du Danemark.
il est très difficile de se rendre compte qu’un livre est difficilement adaptable au cinéma sans oublier certains passages mais l’idée essentielle est bien visualisée.
Que dire de plus qu’aller voir ce film vous donnera probablement envie de livre les livres, en tout cas c’est ce que je vous souhaite ...
1001histoires 3 mars 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Je remercie Wild Side de m’avoir permis de visionner le film en avant-première ( et en VO, c’est encore mieux ).
Dossier 64, c’est le dossier de Nete et le récit de son histoire tragique vécue à partir de 1961 sur l’île de Sprogø au Danemark. C’est aussi l’homicide du siècle qui a failli échapper au Département V mais c’était sans compter sur la vigilance de Karl Mørck. Il faut faire vite car dans une semaine Assad aura rejoint la brigade financière, un poste auquel personne n’aurait l’idée de renoncer.
Département V, quatrième opus ! Avec un nouveau réalisateur, Christopher Boe qui est aussi le scénariste. Mais le socle est solide avec les romans de Jussi Adler Olsen. Les visages des héros n’ont pas changé, Nikolaj Lie Kaas ( Karl Mørck ) , Fares Fares ( Assad ) et Johanne Louise Schmidt ( Rose Knudsen ) sont parfaitement dans leurs rôles. Mørck est toujours aussi sombre et "inadapté dans les rapports humains", Rose est peut-être moins présente que dans les romans mais elle brille par sa lucidité et sa force lorsqu’elle est agressée. Et puis il y a Assad, sympathique, attachant, franc et honnête ; il crève l’écran ! Il est aussi agréable de retrouver dans les seconds rôles des acteurs confirmés déjà appréciés dans des séries TV nordiques.
Bien sûr dans le film il n’y a pas tout mais on ne résume pas six cents pages en à peine deux heures. Le film est un concentré du livre, le spectateur ne s’ennuie pas une seconde. Les scènes du présent et du passé se suivent logiquement au moyen de fondus enchaînés habiles. Le film Dossier 64 met en avant une enquête policière rigoureuse, des sentiments émouvants et des scènes d’action finales pleines de suspense et de rebondissements. Et puis il y a une page d’Histoire du Danemark qui fait écho à la vie tragique de Nour, une amie d’Assad. Ce n’est pas une page d’Histoire très reluisante, la construction de l’Etat-providence s’est parfois faite sur des bases particulièrement horribles que les nazis n’auraient pas reniées. Cet aspect du film est instructif et incite à être encore vigilent de nos jours.
Comme pour le roman éponyme, le film Dossier 64 mérite tous les éloges. La série se bonifie pour le plus grand plaisir des spectateurs.
Dossier 64, le film à ne pas rater, à partir du 7 mars 2019 !
Le Département V à l’écran, voir ICI
lireencore93420 25 février 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
J’ai beaucoup aimer retrouver les deux personnages à l’ecran, et l’histoire était très belle, très énigmatique et surtout reelle car basée sur faits réels.
Je n’avait pas aimer le premier tome de Jussi Adler Oslen, mais en film, c’est totalement différent, j’ai trouver ça incisif, drôle parfois, et bien beaucoup d’emotions entre les visions dans le passé et le présent.
De plus après les questions aux acteurs et actrices étaient très pertinentes et quelques fois drôles, et c’etait très intéressant de les écouter de parler de la fabrication de ce film
Je n’hesiterais pas à chercher à regarder les autres volets cinématographiques.
J’ai passer un excellent moment merci @bepolar m’avoir permis de pouvoir visionner ce film
Nabsky 22 février 2019
Les enquêtes du département V - Dossier 64 - Christoffer Boe
Dossier 64 est le dernier film d’une tétralogie de romans danois dans lesquels on suit les inspecteurs Carl et Assad du département V de la police de Copenhague. Grâce à l’opération récente de BePolar, j’ai pu découvrir ce film en n’ayant aucune connaissance de la série ni de la place du film dans celle-ci. Même si les films sont indépendants les uns des autres du fait des enquêtes différentes qu’ils suivent, on se rend vite compte qu’on se trouve dans une série tant l’introduction des personnages est rapide et on compte ici beaucoup sur une rencontre préalable entre le spectateur et les personnages pour tisser un lien affectif qui m’a fait défaut à ce titre tout au long du film.
Plus que l’atmoshpère, ce qui fait la force des séries icônes du "Scandinoir" que sont Forbydelsen (https://www.bepolar.fr/The-Killing-8980) ou Bron (https://www.bepolar.fr/The-Bridge-saison-1), c’est la litanie de suspects potentiels, de fausses pistes et de rebondissements. On nous mène en bateau et on en redemande tant la satisfaction est grande quand la révélation finale est faite. Ici ce n’est pas le cas, les graines plantées dans la temporalité passée de l’histoire germe trop vite sans se faire oublier. On devine tout de façon assez simple et le plaisir de l’enquête s’en voit quelque peu gâché.
Le principal est peut-être ailleurs. Le complot exposé dans le film par le personnage interprété par l’excellent Nicolas Bro constitue une critique intelligible de la dérive fasciste d’une partie de l’élite danoise passée et présente qui fait changer le film de classe. D’épisode un peu simpliste de série policière, on atterrit dans une chronique sociale à la portée un peu plus universelle.
nabsky