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#Mafia : « La firme » de John Grisham

N°11 au palmarès des meilleurs livres du crime organisé selon BePolar

Saviez-vous que l’un des principaux problèmes du crime organisé, selon l’aveu même des mafieux, était le blanchiment ? Tout cet argent dont on ne peut justifier l’origine… Avec John Grisham et La firme, non seulement on aborde ce point crucial et ceux qui le mettent en œuvre, mais on parle aussi de responsabilité individuelle face à la mafia. Et vous savez quoi ? Sous la forme d’un thriller, type de polar pas si fréquent quand il s’agit de crime organisé. Bref, déjà un classique.

L’histoire :

Son attaché-case à la main, un jeune homme court à perdre haleine dans les rues de Memphis. Il s’appelle Mitch McDeere : troisième de sa promotion en droit à Harvard, cible des chasseurs de têtes de Wall Street, il a surpris tout le monde en choisissant la firme Bendini, Lambert & Locke. Ce trés riche et trés confidentiel cabinet de Memphis a su par des arguments irrésistibles, s’assurer sa collaboration reconnaissante et, le pense-t-il, éternelle. Alors pourquoi tant de hâte et vers quel contrat mirifique notre brillant juriste est-il en train de se ruer, au point d’en oublier la gravité nécessaire à la profession ? Méfions-nous des apparences. Mitch McDeere a d’excellentes raisons pour courir ainsi : il cherche à sauver sa vie.

Pourquoi ce livre est important :

Thriller et mafia, quoi qu’on puisse en penser, c’est une alliance rare, notamment en littérature : si quelques films ont relevé le défi (on pense notamment à Scarface de de Palma ou plus récemment aux Infiltrés de Scorsese), pas facile de trouver des romans où le suspense ou la tension narrative soient présents du début à la fin. C’est pourtant le cas du célèbre La firme, le roman qui fit connaître John Grisham.

Seconde particularité, ce roman est emblématique d’un sous-genre du polar, le thriller juridique : les notions de droit ou de légalité sont omniprésentes, on y fait de nombreuses références au milieu des avocats aux États-Unis, du parcours universitaire jusqu’au quotidien pratique de ce métier pas comme les autres. Une profession profondément symbolique de ce pays très judiciarisé, qui balance entre un besoin éperdu de justice et la fascination qu’exercent la réussite et l’argent. Le roman est d’ailleurs emblématique de son époque, on y sent l’importance de la réussite matérielle…

On admire aussi ce roman parce qu’il nous parle des dessous de la mafia, du côté gestionnaire indissociable dès qu’on évoque l’afflux d’argent. Parler de défiscalisation d’argent aux Caïmans, un pays offshore et de blanchiment d’argent « sale » dans la fiction, ce n’est peut-être pas inédit en 1992, à la parution du roman, mais cela marqua néanmoins les esprits. Le terme « blanchiment » n’a-t-il pas été utilisé pour la première fois dans une affaire judiciaire en 1982 ? Ce roman aborde un phénomène dont le grand public n’a encore que peu conscience, et pourtant clé de voûte de tout système mafieux.

Enfin, La firme c’est aussi le récit d’un combat épique qui met aux prises un individu face à des organisations dont le pouvoir le dépasse : FBI et mafia n’hésitent pas à utiliser Mitch pour leurs intérêts propres. Entre les exigences d’une agence gouvernementale et les désirs de vengeance de la mafia (qui n’oublie ni ne pardonne), ce personnage va chercher une troisième voie, qui oscille entre idéalisme judiciaire et préservation de ses intérêts. Se subordonner ou se soumettre n’est pas un choix acceptable pour cet homme brillant.

Ce qu’il faut retenir (pour briller en société) :

1. Un an après sa parution, ce roman bestseller est adapté au cinéma par Sidney Pollack où un excellent Tome Cruise est cornaqué par Gene Hackman. Ce film est le premier d’une longue liste de romans de Grisham à être adaptés : L’Affaire Pélican (1993), Le Client (1994), L’Héritage de la haine et Le droit de tuer ? (1996), L’Idéaliste (1997), Le Maître du jeu (2003). Il est de nouveau question de mafia dans L’Idéaliste ou Le Client.

2. Roman et film divergent sur des faits notables : la façon dont le héros se sort de ses difficultés, son honnêteté intrinsèque, sa clandestinité, notamment. Mais l’essentiel est préservé et les œuvres se complètent plus qu’elles ne se desservent.

3. Le célèbre réalisateur du film La firme, Sydney Pollack a de nouveau abordé le thème de la mafia dans Yakuza (1974). Il y est bien entendu question du syndicat du crime japonais. Ce film culte et souvent méconnu est réputé avoir influencé d’autres œuvres d’importance comme Blade Runner (1982) ou Kill Bill (2004).

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