- Auteur : Karine Giebel
- Editeur : Fleuve éditions
- Date de sortie : 10 septembre 2009
- EAN : 9782266181365
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Résumé :
Elle est belle, attirante, disponible. Il n’a pas hésité à la suivre pour prendre un dernier verre.
À présent il est seul, dans une cave, enfermé dans une cage. Isolé. Sa seule compagnie ? Sa séductrice et son bourreau. Et elle a décidé de faire durer son plaisir très longtemps. De le faire souffrir lentement.
Pourquoi lui ? Dans ce bras de fer rien n’est dû au hasard. Et la frontière entre tortionnaire et victime est bien mince…
Prix SNCF du polar français, Prix Intramuros et Prix du festival international du Roman noir
loeilnoir 14 août 2023
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Le commandant Benoit Lorand, officier au commissariat de Besançon, est un homme à femmes. Séducteur dans l’âme, il enchaîne les conquêtes entre deux enquêtes, deux filatures ou en soirée avant de rentrer chez lui retrouver son épouse et son petit garçon. Mais un jour, il ne rentre pas, il a suivi la femme de trop… Lorsqu’il se réveille, il est emprisonné dans une cave, aménagée pour lui, semble t-il. Et l’enfer commence. Sa geôlière, une rousse incendiaire, l’observe, l’affame, le torture. A qui a t-il affaire ? Jusqu’à quand parviendra-t-il à survivre dans ces conditions ?
Les morsures de l’ombre est l’un des tout premiers livres de Karine Giebel. Le style est déjà très affirmé, froid et incisif, on devine d’emblée que les personnages vont y laisser des plumes. Une répétition de situations extrémement tendues mettent à mal les nerfs du lecteur, sans que l’on parvienne toutefois à prendre véritablement en pitié le personnage central qui est détestable ; un homme qui finit par se remettre en question sans toutefois pouvoir effacer le mal commis. Par les tortures qui lui sont iinfligées, ce récit pourrait passer pour un défouloir destiné aux femmes bafouées ! Le dénouement machiavélique est inattendu et ne laisse aucun espoir quant au côté sombre de l’âme humaine.
La marque de fabrique de Karine Giebel est déjà affirmée dans ce roman, celle du huis-clos intense, étouffant, qu’ elle va par la suite peaufiner dans ses autres romans et développer brillamment jusqu’à atteindre l’intensité du Purgatoire des innocents ou de Toutes blessent, la dernière tue. A l’époque des Morsures de l’ombre, l’auteure avait déjà le don de troubler les frontières entre le bien et le mal, en rendant notamment les victimes détestables et les bourreaux sujets à la grâce. Dans les thèmes évoqués ce roman n’atteint toutefois pas l’intensité des suivants, notamment lorsque par la suite Karine Giebel explorera des sujets d’actualité tels que l’esclavage moderne ou le harcèlement. Je n’ai pas encore lu l’intégralité des titres de l’auteure, mais je pense que celui-ci manque un peu de maturité, ses livres plus récents me semblent plus approfondis et efficaces, cependant la lecture fluide et haletante promet un bon moment de lecture.
Asmo Stark 22 janvier 2023
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
J’ai lu ce livre juste après Meurtres pour rédemption de la même auteure, que j’avais adoré mais j’aurai peut-être dû attendre. En effet difficile de passer après un pavé aussi intense et immersif.
Si j’ai apprécié l’histoire et été curieuse d’en découvrir toujours davantage je n’ai malheureusement pas accroché avec les personnages... j’ai eu du mal à ressentir de l’empathie pour eux une bonne partie du roman. Lydia enfermée dans sa folie nous reste inaccessible, Ben sûr de lui, infidèle, parfois arrogant donne une image plutôt antipathique, quant aux personnages secondaires personne ne s’est vraiment démarqué.
Pour l’histoire il y a un vrai suspens, on veut savoir pourquoi et comment. Aucune de mes hypothèses n’a été la bonne (pourtant j’en avais une particulièrement intéressante, dommage lol).
Bref un roman qui se lit très bien même si je n’ai pas accroché avec ses protagonistes.
Savy 28 novembre 2022
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Un très bon thriller qui nous tiens en haleine tout du long, même si je trouve la fin un peu bâclée.
Karine Giebel une fois de plus joue avec nos nerfs , nous mène en bateau.
Attention Thriller addictif.!!!
moons 11 avril 2022
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
n huis-clos entre une victime et sa geôlière.
Benoit Lorand, commissaire de police se réveille dans une cave, enfermé derrière des barreaux, retenu prisonnier par Lydia, une jeune femme plutôt charmante. Pourquoi ?
C’est à Benoit de le découvrir.
Sa vie bascule dans l’horreur. Pour lui, la seule chose qu’il doit se reprocher c’est de tromper sa femme.
Alors que ses collègues enquêtent sur sa disparition, un compte à rebours est enclenché.
Je suis un peu déçue de ma lecture.
Les personnages ne sont pas attachants, sont caricaturaux, et l’histoire manque de suspens.
Un récit coupé en plusieurs parties, La torture que subit Benoit, le questionnement de Lydia, le pourquoi du comment.
Pour ma part, vite lu et vite oublié.
Nessa Booknlove 8 février 2022
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
L’auteur nous met très vite dans l’ambiance, on ne passe pas 50 pages pour entrer dans le sujet, non on rentre dedans directement et quel bonheur.
Elle est en souffrance, on lui a dit qu’il était coupable alors elle veut qu’il paie. Elle a donc décidé de le kidnapper, le torturer et le tuer.
Ben Lorand est flic, mais lorsqu’il se laisse prendre faiblement par une dingue, le pire survient : Il se retrouve enfermer dans une cage dans une cave froide et les tortures subies ne sont vraiment pas des plus agréables. En effet Ben ne sait pas pourquoi il est là et sa tortionnaire veut qu’il avoue ce crime. Ce Crime !!!!
Nous allons donc suivre Ben, son état, son évolution, ses pensées, son suivi médical…Bref nous allons évoluer dans cette cage avec lui et nous aurons aussi froid dans le dos. Nous allons vivre avec lui cette horreur et avec lui encore nous comprendrons ce qu’il fait là et pourquoi il est.
Très vite l’angoisse monte, grimpe et le plaisir littéraire s’installe.
Je n’ai pas lu ce roman d’une traite, pour raison de temps mais c’est un livre qu’il est tout à fait possible d’engloutir pages après pages tellement la tension est prenante et tellement on a envie de savoir comment cela va se terminer.
Parallèlement nous suivrons son équipe de policier qui feront tout pour le retrouver, sa femme avec qui l’on vivra des moments particuliers également. Tous ces éléments sont narrativement bien imbriqués et on ne peut que se laisser aller à apprécier cette plume, cette histoire et cette fin !!! Surtout la fin…..
J’ai aimé cette fin qui m’a totalement satisfaite et rien que pour elle, je recommande ce roman qui vaut la peine d’être lu.
Paco 18 août 2021
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Une histoire qui m’a captivé, où je me suis posé milles et une questions, personnellement je n’ai pas trouvé que ce roman s’essouflait où manquait de rythme, j’ai surtout aimé connaitre et cerné ces personnages, celui d’une jeune femme sequestrant un don juan, marié et père de famille mais pourquoi ? Entre inquiétude, chagrin, haine, on est transporté à travers les sentiments de tous les personnages, pourquoi est il sequestré ? Qui est cette jeune femme ? Qui est cet homme séquestré et qu’a t’il fait, au summum entre amour et cruauté ce livre
est tranchant si je puis dire,on veut connaitre le vrai coupable et bien sûr on est loin de ce qu’on croit !
J’ai dévoré ce livre, il m’a manqué quelque chose à la fin, j’aurai aimé avoir plus de détails sur certaines choses de l’histoire de fin, peut être qu’en refermant ce livre j’ai regretté que ce soit déjà fini car tres captivant !
LeslivresdePauline 20 juillet 2021
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
J’ai adoré ! Ce roman court vous prend aux tripes dans le départ ! Le commandant Benoît Lorant se réveille, seul, au fond d’une cave. Son dernier souvenir ? Celui d’avoir voulu aider une jeune femme seule au bord de la route et de l’avoir suivie pour un dernier verre. D’ailleurs, il semblerait que ce soit cette même femme qui l’ai enfermé dans cette cave dans le but de lui faire avouer son crime, mais quel crime ? Le suspence est à son comble, l’auteur vous fait douter, joue avec vos nerfs et au final, vous laisse sans voix ! J’ai adoré la fin, et la toute dernière phrase m’a achevée ! Une pépite !
Aelurus 8 juillet 2020
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Voilà un roman qui m’a profondément chamboulée et après lequel je ne savais plus trop où j’en étais.
Il pousse le lecteur dans ces retranchements et va jusqu’au bout de l’horreur.
QuoiLire 27 mars 2020
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Si Karine Giebel a reçu de nombreux prix pour ce roman, c’est amplement justifié. Ce roman est un thriller exemplaire en noirceur, suspense et manipulation du lecteur.
Bien que ce roman soit avant tout un thriller psychologique, c’est avant tout une lutte entre le kidnappé et son tortionnaire où le gagnant sortira vivant. Physiquement vivant, du moins l’espère le kidnappé, et une renaissance psychologique pour le tortionnaire. Cette lutte est longue, puissante, violente, mais terriblement prenante pour le lecteur qui se projetant dans le kidnappé verra son pouls faire des hauts et des bas. Loin des thrillers psychologiques lents comme ceux de Mary Higgins Clarck ou Lars Kepler, Karine Giebel nous amène dans un thriller psychologique haletant.
En plus de construire son roman sous format d’un page-turner efficace, l’auteure se joue de son lecteur en ne lui donnant guère d’indices à se mettre sous la dent pour deviner la clé de cette intrigue. Elle dispose plusieurs solutions possibles, laisse son lecteur envisager toutes les combinaisons possibles ; en les mettant sur des faux-pistes avec des formulations ambivalentes. Mais elle ne dévoilera l’imbrication de toutes ses affaires qu’en fin de roman. Karine Giebel se révèle machiavélique tant avec ses personnages qu’avec ses lecteurs.
En résumé un très grand thriller qui ravira les amateurs en quête de sensations.
https://quoilire.wordpress.com/2020/03/27/karine-giebel-les-morsures-de-lombre/
lireencore93420 11 novembre 2019
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Benoit, commandant, se retrouve dans une cave, enfermée a clef. Il se retrouve face à Lydia assis sur sa chaise, une femme qui as rencontrée hier, et il lui a offert un verre.
Il ne comprend pas ce qui se passe ? Cependant il ressent très vite qu’il n’aurait pas dû s’arrêter pour secourir cette femme.
On a affaire à un duo diablement psychologique, d’abord la victime, Benoit, commandant, un peu macho, le bel homme qui se refuse aucunes petites nanas malgré sa femme et son fils a la maison, et Lydia la prédatrice, qui veut faire vraiment payer à cet homme, mais quoi ? Est qu’elle se trompe ? Ou elle est dans le vrai, cet homme, bien sous tous les rapports, est l’assassin qu’elle recherche.
Déjà malgré la tension de la situation, on rit énormément, c’est tellement agréable de trouver de l’humour dans un thriller aussi machiavélique, le pire que c’est deux personnages manie la dérision avec tellement de talent, bon Lydia, on peut comprendre, elle a les cartes en mains, mais Benoit, on imagine une telle force de caractère pour garder un tel ton
Et surtout il se livre à un duo psychologique ahurissant, qu’on peut dès les premières phrases, être embarquer, happer par leur joute verbale fascinante
La trame est aussi très captivante certainement c’est un huit clos, on est vraiment dans la thématique, et il y a des moments difficiles, trop cruels
Mais on est admirative du courage de cet homme qui n’as jamais cesser de se battre, et qu’il a fait qu’essayer de l’as convaincre de la vérité.
J’ai adoré cet opus, qu’est que j’ai pu rire, j’en pouvez plus, et parfois terrifiée, horrifié, et le mélange des deux est incroyable, il en fait une lecture qu’on n’oublie pas.
C’est le 4e opus de cette auteure, et vraiment je raffole de son écriture, de son univers, et vraiment je confirme son talent incontestable à nous faire embarquer dans ces histoires qu’il est 500 pages ou 278 comme celui-là.
On a juste envie d’en lire encore et encore, mais j’aime varier les plaisirs, pour me jamais lasser de ces auteurs et auteurs que j’affectionne généralement.
Mais je sais très bien que je vais l’as retrouvé très vite
Next📚Chapter📚Library 14 août 2019
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Après Terminus Elicius, me voilà de nouveau avec un thriller de Madame Karine GIEBEL dans les mains, et j’ai hâte !
Prix SNCF du polar français, Prix Intramuros et prix international du Roman Noir, le livre est connu et reconnu.
Le rythme est soutenu, l’ambiance étouffante et l’intrigue haletante : encore une fois, j’ai été happée et je l’ai dévoré en quelques soirées.
Mi-décembre à Besançon, le commandant de police Benoit Lorand va encore une fois tromper sa femme, Gaëlle, avec une jolie rousse prénommée Lydia.
Mais le réveil n’est pas celui escompté : du béton froid, la tête qui cogne et des barreaux qui le retiennent prisonnier.
Les coups sont tellement violents que vous allez retenir votre souffle.
La torture est tellement tordue que vous allez être obligés de faire des pauses dans votre lecture.
Vous allez tellement vouloir trouver le coupable que vous allez soupçonner tout le monde.
Et la fin va vous laisser essoufflés…
Lisez.du.polar 20 juillet 2019
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
⭐ Deceptiøn ⭐
Les morsures de l’ombre, ma traditionnelle lecture Giebel de l’été.
Vite lu, vite oublié.
Comme chez Grangé (que j’adore), il y a parfois des loupés au milieu de très belles réussites.
Évidemment déçue quand on connaît le talent de l’auteure.
Je me consolerai avec un autre et le souvenir de l’énorme claque de Meurtres pour rédemption.
VALERIE FREDERICK 19 juillet 2019
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Quelle histoire terrifiante !!! Où Karine Giebel va-t-elle chercher autant de cruauté ? J’ai lu le livre quasiment en une traite, angoissée par ce qui allait arriver au pauvre commandant Lorand, enlevé et séquestré par une femme, certes magnifique, mais cruellement folle à lier. En effet, au fur et à mesure que les pages tournent se dessinent des profils psychologiques bien complexes qui nous font douter sur l’identité du coupable et sur celle de la victime, à coups d’éléments nouveaux piochés dans le passé des deux protagonistes, ainsi que dans celui des personnages secondaires.
Addictif, angoissant, et ce jusqu’à la dernière page !
mimi85600 12 mars 2019
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Benoît est un excellent flic et un coureur de jupons invétéré qui trompe sa femme chaque fois que l’occasion se présente. Mais un soir, son infidélité va lui jouer un très mauvais tour. Après le boulot, il va croiser la route de Lydia, en panne sur le bas côté.
Il la ramènera chez elle, puis acceptera bien évidemment de boire un verre et se réveillera au petit matin, attaché dans une cage au fond de la cave de cette mystérieuse jeune femme. Que lui veut-elle ? Pourquoi a-t-elle décidé de le séquestrer ? Tandis qu’il va devoir lutter pour sa survie dans cet enfer, l’équipe de Benoît va se démener de son côté pour le retrouver.
Ce huis-clos angoissant à souhaits se déroule du côté de Besançon. Karine Giebel y montre une parfaite maîtrise de la psychologie de ses personnages par ailleurs très soignés et attachants, même Lydia. Elle réussit à créée une ambiance oppressante et stressante pour le lecteur et l’embarque ainsi dans cette spirale infernale aux côtés de Benoît.
Mais l’histoire, pourtant loin d’être dénuée d’intérêt, souffre de trop de longueurs à mon goût. Pourtant, dans les autres Giebel que j’ai pu lire, ça ne m’a jamais gênée. Mais ici, j’avoue avoir eu un peu de mal à rester en haleine sur ce livre. Ce petit jeu cérébral qui s’installe entre la geôlière et son captif pour savoir qui des deux va craquer le premier m’a même parfois un peu lassée tant il ne se passait pas grand chose au demeurant.
Je suis malgré tout allée au bout pour tout savoir et je ne regrette pas, même si la fin, dont on peut se douter connaissant l’auteur, m’a fait un peu enrager. L’explication donnée m’a, par contre, vraiment surprise. J’avais tout envisagé sauf ça.
Vous aurez donc deviné que cette lecture ne me laissera pas un souvenir impérissable. C’était pas mal, mais loin des meilleurs Giebel quand même. Mais faîtes-vous donc votre propre avis en le lisant à votre tour.
universpolars 24 novembre 2018
Les morsures de l’ombre - Karine Giebel
Dès le prologue, nous savons d’emblée dans quelle direction l’auteur va nous emmener : vers une trame qui nous conduit vers l’enfermement, la captivité. Cave pourrie, barreaux, odeurs d’essence et de peinture, une seule source de lumière qui laisse filtrer un faible éclairage. Un homme, flic, est derrière les barreaux, tel un fauve en cage. Une femme, déterminée, se trouve de l’autre côté des barreaux et tient désormais la vie de cet homme entre ses mains.
Bon. Oui, j’adore ce genre d’histoires de captivité, de souffrance et, surtout, nourries d’interrogations. Par contre, il s’agit d’une trame que j’ai déjà eu l’occasion de suivre à maintes reprises. A ce stade, j’espère juste que Karine Giébel va donner dans l’originalité ! Sinon, je crois bien que je vais m’en lasser.
Bon alors ? Verdict.
L’intrigue évolue d’une manière assez basique, bien que les personnages présentent une bonne dose de caractère. Après avoir lu quelques bouquins de Karine Giébel, je sais à présent qu’elle maîtrise bien cet aspect. Par contre, j’en attends évidemment beaucoup.
À mi-parcours, pas de grosses surprises. C’est assez prenant, nous sommes dans une ambiance pour le moins tendue. Mais bon, être enfermé des jours et des jours par une folle à lier qui vient sans arrêt vous perturber, pousser à bout, provoquer et maltraiter, nous nous attendons pas à moins. À ce stade, je souhaiterais ressentir ce petit plus qui fera toute la différence.
Le petit plus existe tout de même. Il y a une histoire derrière tout cela qui pique cruellement ma curiosité. J’admets qu’au bout d’un moment, j’ai envie de savoir certaines choses ! J’espère juste que ce n’est pas ce que je pense, ça serait bien dommage pour l’effet de surprise manqué.
Il s’agit - dans les grandes lignes - d’une histoire de justice qui doit être rendue, bien des années après. Mais l’attrait se trouve surtout dans le doute, Karine Giébel nous conduisant vers de puissantes incertitudes.
Un point négatif, - déjà constaté dans d’autres œuvres de l’auteure -, c’est ce rythme qui s’essouffle. Karine Giébel semble aimer mettre de la longueur dans son intrigue, certainement pour bien appâter le lecteur. Cela peut être une bonne méthode mais, me concernant, ça me gonfle un peu, dommage.
Mais au bout du compte, notre patience est largement récompensée. Tout s’accélère, le voile - ou plutôt les nombreux voiles - tombe. Tout est dit et rien n’était prévisible. Tout était un concentré de dynamite en attente, qui nous explose au visage en nous en arrachant la moitié.
Au niveau de la complexité de la trame, j’irais même jusqu’à affirmer que c’est carrément brillant ! Belle prouesse au niveau de la manipulation... J’en attendais beaucoup, et je crois bien que j’en ai eu pour mon compte !
Au final, Karine Giébel ne fait pas vraiment dans le happy end, oh ça non, bordel. Pas le genre de personne à laisser une seule petite chance. Mais pour ça, je commence à la connaître un peu : elle est absolument cruelle.
Bonne lecture.