- Auteur : Maxime Chattam
- Genre : Thriller
- Editeur : Le Livre de Poche
- Date de sortie : 12 mai 2011
- ISBN : 226620338X
- EAN : 9782266203388
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Résumé :
New York, mégapole de tous les possibles. De tous les excès. Où la verticalité des buildings s’oppose à celles des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leurs victimes. Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Au cœur de la cité, le journaliste Brady O’Donnel, dans le sillage de Rubis, femme mystérieuse et envoûtante, entame une enquête à hauts risques. L’enfer lui ouvre ses portes, fidèle à la promesse des ténèbres.
Nofret 28 juillet 2023
La promesse des ténèbres - Maxime Chattam
Le roman est centré sur le personnage de Brady O’Donnel, journaliste et mari d’Annabel O’Donnel, enquêtrice présente dans la Trilogie du Mal. Dans cette trilogie, le lecteur sait uniquement que Brady a mystérieusement disparu, sans laisser de trace... La Promesse des Ténèbres apporte la réponse à ce mystère, le ton est donné dès les premières pages. La fin de Brady O’Donnel sera tragique et violente.
Après avoir assisté au suicide de Rubis, une jeune femme qui s’était retrouvée dans le circuit de l’industrie pornographique underground, Brady décide d’enquêter sur ce milieu. le journaliste va croiser la route d’un groupe d’individus dont la perversité semble sans limite et côtoyer la population d’exclus, de marginaux des souterrains de New York.
Bilan un peu mitigé concernant cette lecture, le récit est assez sombre et glauque. La quête de Brady est vaine, je n’ai pas vraiment été "emballée" par son enquête et je n’ai pas ressenti beaucoup d’attachement, d’empathie pour ce personnage (ni pour les autres, sauf peut-être Annabel). J’avais sans doute un peu trop d’attentes sur ce "spin-off" de la Trilogie du Mal, j’avais plutôt bien accroché à cette trilogie. Pour finir sur du positif, j’ai apprécié la mention du New York souterrain (le Peuple Taupe), et le passage évoquant le mythe d’Orphée et Eurydice.
emy8909 22 mars 2022
La promesse des ténèbres - Maxime Chattam
Après avoir lu la trilogie du mal, voici le thriller qui nous parles de Brady O’Donnel le mari d’Annabel, nous y découvrons son histoire et son métier de journaliste.
Après une rencontre avec une actrice x prénommée Rubis, celle ci se suicide et chamboule Brady au plus profond de lui même.
Celui ci décide de mener l’enquête dans le milieu du porno underground pour comprendre le geste désespéré de Rubis.
Une enquête qu’il va mené de manière clandestine et dans le plus grand des secrets, quitte à mentir à sa femme qui est flic et chargée de l’enquête sur le suicide de Rubis.
Brady va se retrouver confronté au milieu du porno parfois trash et glauque, ainsi que les profondeurs insoupçonnées de New York. Cette enquête va remettre en question la part d’humanité qui existe chez chacuns, et mettre au jour le part de noirceur et de perversions qui existe chez certains individus.
Maxime Chattam nous propose un thriller qui mêle la noirceur qui domine le monde, la perversion et les dessous du porno
Loudiebouhlis 7 décembre 2020
La promesse des ténèbres - Maxime Chattam
Non mais quelle bombe ! Quelle grosse claque intersidéral. Non mais nom d’une pipe...
Il y a quelques temps, vous m’avez vu vous partager ma déception plus que significative du dernier roman de Maxime Chattam, et quoi de mieux pour remettre les pendules à l’heure que de décider de lire une de ces précédentes parutions en lecture commune avec ma copine Marion (@loeildem ). Oui, deux associations fort agréable.
Et je peux vous le dire, c’est dans les premiers romans de l’auteur que je le retrouve vraiment. Un thriller comme il n’en fait plus et permettez moi Monsieur Chattam, cela nous manque. À nous bon vieux fan de vos débuts. 👻
Je le referme à peine et ce fut apocalyptique. Atrocité, inhumanité, monstruosité, cruauté, meurtre, suicide, folie. Je suis passé par une multitude de sensation, le degout, la curiosité, la nausée, le besoin de poser le livre et de souffler. Et pourtant j’ai adoré.
J’ai eu la sensation de retrouver ma saga chouchou, le trilogie du mal, sans notre bon vieux Josh Brolin mais avec un Brady et une Anna belle O’donnel qui ne manquait pas personnalité. Bien que j’ai eu un peu de mal avec le personnage de Brady, celui-ci se révèle au fil des pages, afin de nous surprendre de la meilleure des façons.
Une intrigué qui m’a malmené tout au long de ma lecture, des rebondissements qui donne froid dans le dos, une dose de mystère parfaitement bien équilibrée. Une cocktail explosif pour faire du bon, du très bons thriller.
Avec ce livre, je signe le cinquième coup de coeur de l’année 2020.
cathy13600 24 juillet 2019
La promesse des ténèbres - Maxime Chattam
Après avoir dévoré successivement « L’Âme du mal », « In Tenebris » et « Maléfices », « La promesse des ténèbres » vient augmenter ma pile de livres lus de Maxime Chattam pour la porter à, l’instant où j’écris ces lignes, à neuf unités.
Cet écrivain équivaut, pour moi, à de la lecture-plaisir, à de l’enchantement et à une absence de mauvaise surprise. Il est THE AUTOR dont je suis fan, qui a une imagination débordante, qui surprend sans cesse et qui nous piège inévitablement.
Vous pouvez donc comprendre à quel point j’étais ravie quand @lireencore93420 m’a proposée de partir ensemble à la découverte de cet opus qui semblait avoir bonne presse et bénéficiais de critiques majoritairement positives. Je ne pouvais refuser d’autant qu’il lève le voile sur le mystère entourant le mari d’Annabel depuis In Tenebris.
Bien que l’action soit antérieure, je vous conseille de lire ce préquel ou tome 0 de la Trilogie du mal après la saga. Vous entretiendrez ainsi le suspense jusqu’au bout quant au sort finalement réservé à Brady.
Que les fans se rassurent ! ce volume est dans la même veine de ce à quoi l’auteur nous habitue d’ordinaire. Très vite pour ne pas dire quasi immédiatement, grâce ou à cause d’une plume très visuelle, nous assistons, comme si nous y étions, à une scène insoutenable, hyper violente, nauséabonde qui nous plonge instantanément dans une ambiance sombre, cruelle et ténébreuse. Une certitude s’impose alors : l’horreur sera indéniablement notre compagne de lecture !
A la sortie, je dois avouer que j’ai accroché à l’histoire. Malgré la confirmation que l’abomination transpire le long des pages, je me félicite de l’avoir choisi et surtout de l’avoir entrepris dans la continuité du triptyque. Je pense que le décryptage de l’ensemble en a gagné en intérêt et en intensité. Un seul mot me vient à l’esprit pour le qualifier : Cauchemardesque !
En pénétrant dans l’antre d’un vaste atelier en plein coeur de Brooklyn, nous faisons la connaissance du héros principal au moment où son existence vient de basculer. Qui est-il ? Pourquoi, lors de ce premier contact, nous semble-t-il anxieux, troublé, nerveux ? Que cache-t-il ?
Cet homme, Brady 0’Donnel, journaliste indépendant, a expérimenté quelque chose d’effroyable, qui l’a changé à jamais et le confrontera, dans un futur proche, à ses propres démons.
Dans New-York Mégapole de tous les possibles. de tous les excès.
Où la verticalité des buildings s’oppose à celle des souterrains, toujours plus profonds, peuplés de SDF. Où des hommes se déguisent en vampires pour se repaître de la vie de leur partenaire.
Où l’industrie pornographique underground se développe à une inquiétante vitesse.
Où l’on vend la mort filmée en direct.
Il a rencontré Rubis, starlette de film X.
Comment s’est déroulé leur échange ? Que lui a-t-elle dit ? Que s’est-il passé pour que dans son sillage, il plonge dans l’enfer ?
Sautez à votre tour dans cette lugubre et dégueulasse aventure. Dans ce maelström dans lequel certains ont franchi la frontière entre fantasme et perversion, la limite entre humanité et barbarie. Vous saurez…
Excellente fiction qui tourne autour de la pornographie hardcore diffusée en dehors des circuits commerciaux sur fond de peuple-taupe. Sujets on ne peut plus monstrueux, délicats, rarement traités dans la littérature que Maxime nous régurgite avec le souci du détail sans voyeurisme. Il nous entraîne dans un univers où l’humanité laisse place à la bestialité. En nous informant, il nous pousse à nous interroger sur la question du rapport de l’homme au sexe, au sadomasochisme et à la pornographie en général. C’est dur, écoeurant mais pas inintéressant.
Par ailleurs, j’ai beaucoup aimé la partie sur les « more-people ». Ces sans-abris qui vivent dans les souterrains des grandes villes à l’écart du monde extérieur. Je me suis instruite sur cette communauté dont je connaissais l’existence.
Trame divisée en trois parties qui outre le fait de nous faire voyager dans les abysses du mal, est savamment et originalement bien construite puisque l’enquête en cours est abordée alternativement de deux manières différentes. Je m’explique : pour démêler le vrai du faux et aboutir à la vérité, Brady avance comme il peut, en utilisant les informations qu’il récolte de part et d’autre. La Police New-Yorkaise, quant à elle, procède légalement en ayant recours aux procédés traditionnels (témoignages, analyses, perquisitions…). Nous suivons, si j’ose dire, deux investigations en une.
Comme de coutume, l’ensemble est documenté et travaillé pour donner à l’intrigue de la cohérence, de la crédibilité. Par d’innombrables rebondissements, de surprises, l’action est au premier plan. Il n’y a pas d’ennui, ça se lit facilement. Nous ne pouvons qu’adhérer.
Grâce à une mécanique bien rodée reposant sur des chapitres courts, se terminant sur des fins ouvertes, il nous tient en haleine jusqu’au dernier mot.
Style rythmé basé sur une écriture fluide, vivante qui ne nous fait pas subir l’histoire.
Tension qui va crescendo pour atteindre son paroxysme dans le final. Dénouement surprenant, non deviné. Je n’ai rien vu venir. J’en suis ressortie avec le sentiment d’avoir été baladée tout au long du récit et de m’être fait piéger.
Il me fait voir sous un autre angle la relation entre Jack et Annabel dans « In Tenebris ».
Les personnages, dessinés convenablement, sont plaisants à accompagner.
Brady O’Donnel ne m’a pas totalement convaincue. Je ne sais que penser de cet être tourmenté qui m’est apparu autant attachant, courageux que quelconque ou faible. Je crois que, sous prétexte de savoir, son obsession de continuer n’était en fait qu’un moyen de se jauger face au Mal. Il flirte entre aversion et attrait.
Sa femme est fidèle à l’image que j’avais d’elle suite à nos précédentes rencontres.
Le binôme Jack-Annabel reste professionnel, compétent, complémentaire.
Le couple Brady-Annabel est tout autre de la représentation que je me faisais de leur relation à la fin de la trilogie. Je me figurais deux individus en osmose, fusionnels, inséparables. J’ai croisé un homme et une femme assez distants, n’arrivant pas à communiquer, à partager, à s’aimer véritablement. Petite déception !
En bref, bouquin sordide, noir, très noir. Par un habile et palpitant scénario, M.C nous fait descendre dans les tréfonds de la perversité et de la déchéance humaine. Perturbant, me diriez-vous ? Assurément pour les sévices commis, les conditions de vies évoquées ici et là. Mais, à mon humble avis, ce qui est le plus dérangeant c’est qu’en tant que lecteur nous ne puissions lâcher ce roman. Comme hypnotisés, en dépit d’une répulsion évidente, par la découverte de ces pratiques déviantes, de cette communauté bizarroïde et heureusement minoritaire encline au mal, qui fait, qui retire du plaisir à faire le mal. le génie de l’homme de lettres réside dans cette capacité à nous retenir nonobstant un sujet qui donne le-haut-le-coeur. Est-il besoin de préciser que l’optimisme n’y est pas présent ? A l’inverse de la promesse… des ténèbres.
Je me le procure ? : Oui. Je le recommande vivement sauf aux personnes impressionnables. C’est performant, maîtrisé, intelligent, captivant. C’est aussi barbare, rude, sans aucune retenue. Âmes sensibles s’abstenir ! Certains actes de torture sont intolérables à lire.
Si vous décidez de me suivre, vous aurez dans les mains une oeuvre choquante, répugnante. Vous passerez par de l’angoisse, de l’inquiétude, de la tristesse, du dégoût, de la colère mais vous apprendrez énormément et ne vous regretterez probablement pas.
Je me suis une nouvelle fois délectée. Cependant, après avoir avalé plusieurs éléments de sa bibliographie à la suite, j’ai besoin dans ma prochaine lecture, de retrouver du calme, de la légèreté. Oublier l’omniprésence du glauque, du gore.
lireencore93420 19 juillet 2019
La promesse des ténèbres - Maxime Chattam
Cet opus parle de Brady, le mari d’Annabel, qui es journaliste, rentre de mission et cherche un nouveau sujet, son ami Pierre lui propose, de rencontrer Rubis, une actrice porno, et cette femme va être son obsession, il va enquêter envers contre tout, et va aller au bout de lui-même.
Ce dernier livre est ce qu’on appelle un prequel, sur un personnage de la saga, et franchement ça se termine en beauté cette savoureuse série.
D’abord c’est très dur, il y a des scènes effroyables, personnellement j’en ai même fait des cauchemars, mais c’est très documenté, comme tout ce que j’ai pu lire ce cet auteur.
C’est mon 11e livre de cet auteur, et je suis toujours captivé par ce qui nous propose, déjà car les histoires qui nous proposent, sont toujours énormément bien construite, je n’ai jamais deviné une seule fin, et aussi étonnamment addictives, et surtout ils paraissent tellement réels que ça me glace le sang.
Celui ne déroge pas à la règle, ils nous emmènent dans les bas-fonds de New-York, les lieux existent, dans le milieu du cinéma pornographique et la prostitution, la frontière est tellement mince.
Et suis arrivée très facilement à me mettre à la place de Brady, qui as juste envie de comprendre, c’est un personnage kamikaze qui as peur de rien, il sait qu’il va dans un milieu dangereux, mais il n’hésite pas, il ne peut pas s’arrêter, il veut absolument aller jusqu’au bout, j’ai admiré sa détermination, la fin comme d’habitude était inattendue, ça nous fait comprendre certaines choses du tomes in tenebris.
C’est passionnant mais vraiment très difficile à lire, mais ce qui est encore plus dure à réaliser, c’est que c’est la réalité des choses qui se passent.