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Inexorable - Claire Favan

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26 #AvisPolar
8 enquêteurs
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4 enquêteurs
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Résumé :

Vous ne rentrez pas dans le moule ? Ils sauront vous broyer.
Inexorables, les conséquences des mauvais choix d’un père.
Inexorable, le combat d’une mère pour protéger son fils.
Inexorable, le soupçon qui vous désigne comme l’éternel coupable.
Inexorable, la volonté de briser enfin l’engrenage...
Ils graissent les rouages de la société avec les larmes de nos enfants.
Source : Éditions Pocket

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Vos #AvisPolar

  • Marielle69 7 août 2023
    Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
    Inexorable - Claire Favan

    Le ton est donné dès les premières ligne de ce roman que je qualifierai plus de drame ou de roman noir que de roman policier ou de thriller.
    A travers cette lecture et le combat de la mère seule contre tous, j’ai été bouleversée, émue, triste, révoltée.
    Comment le destin d’un enfant peut-il être broyé inexorablement par le système ? Comment sa mère peut le défendre face aux méandres administratifs ?
    Merci Madame Claire Favan pour ce très beau roman que je vous recommande à tous et pour lequel je ne suis pas passée loin d’un coup de coeur (mais il manque un tout petit "je ne sais quoi" pour rejoindre le coup de coeur de Glen Affric de Karin Giebel).

  • Riz-Deux-ZzZ 27 avril 2023
    Inexorable - Claire Favan

    En bref, un roman noir percutant sur la famille et l’injustice... Un quasi-coup de cœur malgré un dénouement qui ne m’a pas convaincu.

    Si vous connaissez un peu les romans de Claire Favan, vous savez que ses thèmes de prédilection sont notamment la famille et l’aide à l’enfance. Celui-ci ne fait pas exception puisque Milo va connaître, dès son plus jeune âge, des expériences difficiles. Incarcération du père, haine et ressentiments de la mère, quelle belle ambiance pour évoluer et grandir sereinement, n’est-ce pas ?

    Claire Favan montre ici les conséquences psychologiques que peuvent provoquer ces événements sur un jeune enfant, mais, plus important et plus révoltant encore, le cruel manque de considération, de professionnalisme de l’équipe éducative face à des problèmes de comportement. C’est un profond sentiment d’injustice qui m’a pris dès le départ et qui m’a tenu sur les 3/4 du roman tant certaines réactions m’ont semblé cruellement arbitraire et parfois abusive, sous couvert d’une "mauvaise réputation".

    Le coup de cœur pointait le bout de son nez, notamment, car l’auteure a su rythmer son récit et introduire un certain suspense grâce à une enquête policière. Malheureusement, le dénouement n’a pas réussi à être à la hauteur pour moi... J’ai trouvé qu’il était totalement à l’opposé du message du roman et de sa préface (par le fils de l’auteure, sur la différence et la discrimination) : j’ai eu l’impression que, finalement, on donnait raison aux personnes qui jugent sans chercher à comprendre, que l’on justifie ce "délit de faciès"... C’est une déception face à l’importance du sujet et à l’impuissance d’un enfant à gérer ses émotions, le désœuvrement d’une mère.

  • celine85 12 avril 2021
    Inexorable - Claire Favan

    La vie d’Alexandra et de Milo son fils de 4 ans va basculer quand des policiers vont venir arrêter Victor le père en pleine nuit. Ce petit garçon va être terrorisé, traumatisé par cette arrestation musclée. Alexandra va apprendre que son mari est en réalité un voyou. L’arrestation de son père va être l’élément déclencheur du changement de comportement de Milo, il devient violent. Sa mère va essayer de l’aider comme elle peut, même si la descente aux enfers continue au fil des années. Milo se retrouvera être le coupable idéal dans le meurtre d’une jeune fille. Sa mère sera toujours là, elle protégera toujours son fils, jusqu’à quel point ?
    Pour ceux qui ne connaissent pas Claire Favan, il faut savoir que ce roman n’est pas représentatif du style habituel de l’auteure. Elle nous prévient dès le début qu’elle avait envie d’écrire un livre plus personnel plus engagé. Avec ce roman noir (oui elle n’est pas partie dans la romance rassurez vous), elle met en évidence les travers de notre société. Il montre l’enfer vécu par les parents d’un enfant différent, qui ne rentre pas dans le moule, face au système éducatif et des autres parents. Il s’agit d’un livre sur la différence, sur le harcèlement. Le point fort de ce roman réside dans la réalité des faits dénoncés à travers l’histoire, les difficultés vont certainement parler à certains parents.

  • eva94 13 mars 2021
    Inexorable - Claire Favan

    Une vraie claque !!!!

    Une réalité malheureusement de notre époque, un enfant marqué par l’intervention policière en pleine nuit, pour arrêter son père, il n’a que 4 ans.
    A partir de cet instant une colère immense l’habite, un volcan humain de colère.
    Le monde le juge sur cette colère, alors que personne ne cherche à le comprendre et à l’aider pour s’en sortir.
    Chaque acte de violence lui est attribué d’office et Milo doit grandir avec cette injustice.
    Seul l’amour profond d’une mère est là pour l’aider et le soutenir.

    Voilà un phénomène de société, comment ne pas être stigmatiser ?

  • Ju lit les Mots 16 janvier 2020
    Inexorable - Claire Favan

    Je n’ai lu que Miettes de sang et j’avais apprécié. J’étais donc très content de pouvoir découvrir son dernier opus qui, était attendu comme LE livre à découvrir au moment de sa sortie.

    Je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé, je m’attendais à lire un bon thriller, or l’auteure nous livre un roman plus sociétal. Ce qui n’est pas pour me déplaire, puisque je suis férue de ce genre.

    Avec inexorable, l’auteure aborde le poids de la société, le regard de l’autre, ces foutues cases dans lesquelles nous sommes catalogués. En tant qu’adulte, on s’en défend, pourtant notre société est imprégnée de différents catalogues : tu es gros, donc tu manges trop, tu es maigre donc tu es anorexique… Tu n’es pas efficace au boulot, tu es un fainéant… Tu es bordélique, c’est le reflet de ta vie chaotique… Tu es mauvais à l’école, tu es un cancre… Tu laisses ton gamin hurler dans les rayons du supermarché, tu es un mauvais parent et on te regarde de travers… Tu claques ton fils sur la fesse, parce que tu n’en peux plus de ses caprices, alors que tu lui as déjà demandé mille fois d’arrêter… Tu es un parent maltraitant et ton enfant est battu…. Tu portes une mini-jupe, tu es une pute… Tu vas en boite, entre filles, tu cherches à te faire baiser… Tu dis non, mais lui a décidé que oui… Tu l’as cherché… Tu es seule avec deux gosses avec un SMIC, il ne fallait pas divorcer…

    Je pourrais continuer longtemps à égrener les exemples.

    Quoi que l’on fasse nous sommes jugés…

    Claire Favan aborde cette thématique à travers l’école et le corps enseignant. Même si je reconnais que cela existe et va impacter la vie, non seulement scolaire, mais aussi l’image de soi. Je regrette que cela n’ait été qu’un dossier à charge. Tout me laisse croire que cette histoire est beaucoup plus personnelle qu’un simple thriller.

    Et même si je suis en partie d’accord sur le fond, la forme n’a pas trouvée en moi cette empathie dont le sujet aurait pu se prévaloir.

    Je pense sincèrement que l’auteure y a mis ses tripes, mais malheureusement elle n’a pas réussie à prendre le recul nécessaire dans la construction de ses personnages. Pourtant, elle arrive à décrire cette Inexorable spirale de l’enfer.

    Une biographie déguisée avec le préambule, qui surprend et qui donne le ton. Un livre qui ne m’a pas convaincu et dont je regrette le parti-pris. La société peut nous broyer, c’est certain, mais je suis persuadée de la bonne volonté de beaucoup. Ce que l’auteure n’arrive malheureusement pas à mettre en exergue.

  • Des plumes et des livres 14 janvier 2020
    Inexorable - Claire Favan

    Il m’est difficile de mettre des mots sur mon ressenti suite à ma lecture de Inexorable de Claire Favan.

    Je ne vais pas le résumer de peur d’en dévoiler plus qu’il ne faudrait. Tout ce que je dirai est que dans ce roman, nous allons suivre Milo et sa mère. De son enfance, marquée par l’arrestation violente de son père, à sa vie de jeune adulte, marquée par les stigmates laissées par l’enfance. Milo et sa mère vont affronter de nombreuses épreuves, vont douter l’un de l’autre, ils se retrouvent catalogués par la société à cause d’actes commis par Victor, le père et mari.

    Inexorable est un roman prenant, captivant. Dès les premières pages, on sait qu’on va avoir du mal à lâcher cette lecture.

    Claire Favan met à jour un gros problème de notre société à travers l’histoire du jeune Milo. Cela a beau être du fictif, mais l’évolution de Milo et tout les aléas autour de sa vie, montre à quel point la justice et la société influent aveuglément en préservant des préjugés sur les personnes.

    Inexorable n’est pas un polar proprement dit. Bien qu’il y ait une trame avec des meurtres dans la seconde partie du roman, elle ne sert que de prétexte pour pointer le coeur du l’histoire : le fait que Milo a toujours été exclu, incompris et catalogué malgré lui.

    Inexorable fait partie de ces romans qui vous ouvrent les yeux sur un pan de la société, qui vous donnent une claque. Même une fois refermé, Inexorable continue de s’insinuer en nous, qui l’avons lu, et nous fait prendre conscience à quel point l’auteure a raison. On s’est tous retrouvé dans la peau de Milo, même dans une moindre mesure, à être catégorisé de par notre métier, notre vie de famille, un fait du passé, ou autre. Parfois, on en est indifférent, fier ou au contraire on le vit très mal et on cherche à s’adapter sans cesse aux autres, à la société sans savoir réellement comment faire pour « entrer dans le moule ».

    En bref, je dirai qu’Inexorable est une belle leçon de vie à travers l’histoire terrible de Milo.

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Pas facile de chroniquer ce livre sans en dévoiler beaucoup, et surtout, beaucoup trop.
    Je vais donc prendre mille précautions et parler plus de mon ressenti que de l’évolution de l’histoire en elle-même.

    Milo a 4 ans. Il vit dans une famille équilibrée, choyé par ses parents, ils sont le centre de son univers.
    Cet univers s’écroule le jour où son père est arrêté devant lui pour braquage, dans leur maison.
    Dans l’incapacité de pouvoir exprimer ses sentiments clairement, ou simplement de communiquer, Milo, triste, plein de rage et de désespoir, laisse éclater sa colère par la violence. A l’école surtout.
    Sans circonstance atténuante, sans compassion pour la perte de son papa, Milo va devenir la bête à abattre. J’emploie le mot de « bête » volontairement car c’est comme ça que ses camarades et ses enseignants le perçoivent.
    Toute sa scolarité.
    Toute sa vie.
    Il n’a qu’une seule alliée : sa mère, Alexandra.
    Comme toutes les alliées, il lui arrivera de douter.
    Comme toutes les mères, il lui arrivera de prendre les mauvaises décisions.
    Elle va chanceler, plier, mais l’amour omniprésent pour son fils ne se brisera pas.

    Le livre s’ouvre sur une lettre d’un petit bonhomme : Gabriel Favan.
    C’est le fils de Claire.
    Il nous explique ce qu’est la différence. Ce qu’est le harcèlement scolaire quand on est différent. A quel point ça vous brise, ça vous suit, ça grossit en vous, tant et si bien que l’explosion est quasi impossible à éviter.
    « Pour moi la différence, c’est lorsque même quand je n’avais rien fait, c’est toujours moi qu’on punissait. Et plus ils agissaient ainsi et plus je perdais le contrôle, et plus je leur donnais raison de le faire. »
    12 ans le petit bonhomme….et déjà cet immense sentiment d’impuissance.

    Je suis maman de 3 filles, et belle-maman de 3 autres enfants.
    Des années scolaires, j’en ai vécu quelques unes.
    J’y ai tout vu … des cons ( appelons un chat, un chat), des personnes bienveillantes ( On voudrait tous une Karine Drouard comme institutrice), des instits passionnés qui sont des piliers, mais il y a une chose que j’aie expérimenté au fil des années : le harcèlement scolaire commence souvent par l’adulte.
    C’est paradoxal non ?
    On en entend des tonnes en début d’année, ici aux US surtout, où on vous farcit les oreilles sur le « bullying », on organise des réunions, on monte des cellules psychologiques et des cellules de crise, on vous fait signer des papiers…
    Mais dans les faits ? Ça se passe comment ?
    Un enfant a un accrochage avec un autre, pire encore lui montre une partie de son anatomie ( enfer et damnation ) en première année de maternelle. Les parents s’en mêlent. Demandent l’exclusion du petit « pervers », s’arrangent pour qu’aucune école du secteur n’accepte l’enfant (pouvoir absolu des prêtresses du PTA- parent teacher association ), demandent la tête du proviseur sur un piquer et ordonnent la mise en place d’un chaperon pour la petite « victime » ( car quand on est victime, on finit toujours par reproduire – ça c’est le discours ici ).
    Certes les enfants peuvent être véritablement méchants entre eux, mais la cruauté adulte qui vient se mêler aux conversations de bac à sable ne fait qu’aggraver les choses.

    Le corps enseignant est un petit village.
    Tout le monde se connaît, on connaît tout le monde et on se passe les infos.
    Pour établir les classes de l’année suivante, on se réunit pour savoir qui veut du petit terrible, de l’autiste pour lequel on n’a toujours pas trouvé d’ATSEM, de la petite blonde dont le frère était une crème.
    Et on se souvient des fratries.
    Si ton frère était une terreur, tu es dans le collimateur dès le premier jour.
    Si ta sœur était un génie, fais gaffe à tes fesses si tu n’a que 10 à un contrôle.
    Tu n’as aucune façon de t’en sortir si tu n’es pas l’ainé : les carottes sont cuites !
    Et quand tu es le fils d’un délinquant ? D’un homme qui est en prison ? Qu’est ce qui se passe à ton avis ?
    « C’est un fils de délinquant. Il faut le traiter comme tel.(…). Il devra être puni, isolé du groupe s’il le faut. En aucun cas l’école ne devra être incriminée si son comportement entraîne des conséquences dramatiques »
    La méthode « cover your ass » vous connaissez ? Littérairement, « couvre tes arrières ».
    Le problème ce n’est jamais l’école… C’est toujours le gosse, les parents du gosse, l’environnement familial, des tares cachées, des handicapes…

    La vie commence par l’école.
    Puis c’est la société qui se charge de vous apprendre la vie.
    De la broyer aussi parfois.
    Comme si votre dossier scolaire vous suivait.
    La perception que rien ne pourra changer, quoi que vous fassiez, parce que la première impression que les gens ont de vous reste à vie. Claire en parle très bien et cette idée me terrifie. Quand la machine s’encrasse :
    Faut-il changer d’école pour remettre les compteurs à zéro ?
    Puis de travail ?
    Puis de ville ?
    Faut-il fuir pour se refaire une virginité ?

    Ce livre aborde ces réflexions là.
    Enfin, il dessine aussi un portrait sans concession du rôle de mère.
    De cette mère qui aime, qui croit, puis doute, qui fait ce qu’elle peut parce qu’il n’existe aucun manuel, terriblement humaine, qui punit quand il faudrait consoler, qui exaspérée, désespérée, morte de fatigue se lâche quand elle devrait écouter.
    Une mère imparfaite,
    Une mère comme nous en sommes toutes.
    Parfois à la hauteur,
    Parfois en dessous de tout.
    Une mère déculpabilisée ! Si c’était facile, ça se saurait !
    Je me suis retrouvée cent fois dans cette mère qui ne comprend pas toujours l’être en devenir qu’elle a devant les yeux.« Elle ne voir pas que sa colère et ses larmes ne font qu’accentuer le sentiment d’échec et d’angoisse de son fils. Elle ne réalise pas que des punitions sorties du contexte et éloignées du fait générateur ne font qu’accentuer l’injustice et le détresse qu’éprouve Milo »
    Y a-t-il une forme de Mea Culpa dans ce livre de Claire Favan ? Une façon de dire qu’elle a essayé, parfois réussi, parfois échoué, toujours aimé ?
    En tout cas, une très jolie façon de dire « je t’aime », « no matter what » …
    « Notre combat pour que tu réussisses ta vie ne s’arrêtera jamais et tu le trouveras toujours à tes côtés pour repousser les obstacles et chasser les nuages »

  • La Bibliothèque de Juju 12 septembre 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Inexorable.

    Comme une machine grippée. Un rouage cassé qui va entraîner de grands cataclysmes. Qui va entraîner dans sa chute un être blessé.

    Le préambule, écrit par le fils de Claire Favan annonce une couleur plus intimiste, une autre palette d’une auteure forte en émotions. Mais que les fans se rassurent, Claire Favan n’abandonne pas le thriller haletant pour autant …

    Le récit débute avec Milo, 4 ans, qui va voir en pleine nuit son père se faire embarquer brutalement par la police. De quoi lancer l’effroyable machine à broyer une enfance…

    L’histoire va alors se centrer sur Milo, son apprentissage de la vie, lorsque la malchance devient un lot quotidien et que ne reste que l’amour d’une mère pour tout éclairer …

    Un livre que l’on lit d’une traite. Comme d’habitude avec Claire Favan. Une écriture simple mais qui pousse à tourner les pages, une à une jusqu’au dénouement.

    On voit peut-être rapidement venir les tenants et aboutissants du récit mais ce n’est pas véritablement dérangeant.

    Le roman se veut spirale infernale.

    Un livre sur la différence. Et le mal qu’elle peut faire lorsque personne ne veut entendre la détresse d’un enfant. Un plaidoyer pour l’enfance abîmée.
    Un thriller de l’intime qui prouve que Claire Favan est passée maîtresse dans son art de tenir en haleine son lecteur.

    Inexorable.

    Lorsque l’amour d’une mère est plus fort que tout …

  • mlle javotte books 24 août 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Inexorable est un roman machiavéliquement addictif, une histoire émouvante et forte, une intrigue extrêmement bien menée sans aucun temps mort, un lecteur en constante tension émotionnelle, bref un énorme coup de coeur pour ce roman que j’ai lu en 1 jour et demi tellement je n’ai pas réussi à quitter Alexandra et Milo avant de connaître le fin mot de leur histoire.

    On suit Alexandra et Milo dans leur vie rendue difficile depuis que le père s’est fait arrêter par la police de manière assez violente surtout pour le petit Milo qui n’avait que 4 ans quand cela s’est produit et qui vouait une admiration sans bornes à son père. Ce traumatisme va bouleverser leur vie à tout jamais. La violence devient le mode principal d’expression du petit Milo et toutes les conséquences sur la vie de famille sont décortiquées par l’auteure de façon très réaliste et concrète. Alexandra est une maman dans laquelle toute lectrice peut se retrouver et suivre avec elle son combat pour s’en sortir et aider son fils est une bouffée d’émotions fortes, parfois difficiles à supporter.

    L’histoire qui pourrait passer pour une simple histoire de famille et de maman qui doit affronter la vie et les problèmes dus à un adolescent prend une tournure forte et prenante dans la deuxième moitié du roman, on bascule dans le thriller et là, c’en est fini de notre liberté de lecteur. L’auteure nous a tellement attaché aux personnages que la lecture devient impossible à lâcher. On plonge dans le pire de ce que peut avoir à encaisser une maman et on vit, ressent, supporte, avec Alexandra toutes ses émotions, ses questionnements. C’est extrêmement prenant.

    Pour cette première découverte de l’auteure, je n’ai absolument pas été déçue, j’ai adoré cette lecture, les émotions fortes qu’elle m’a procurées, la tension qui s’est installée progressivement, je me suis imaginée à la place d’Alexandra et c’est tout ce que j’aime dans une lecture, quand je m’y crois tellement que j’ai l’impression de vivre la vie des personnages par procuration. C’est un vrai bon moment de lecture.

  • VALERIE FREDERICK 8 mai 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Les critiques sur ce dernier thriller de Claire Favan étant très mitigées, j’ai décidé de m’engager dans cette lecture sans parti pris ni attente spécifique. Je me suis juste laissée entraîner par la plume de l’auteure. Et je pense que j’ai bien fait puisque j’ai été énormément touchée par ses personnages. Par Milo, tout d’abord, petit garçon de quatre ans perturbé par l’arrestation violente de son père. Ses relations avec les autres, petits ou grands vont être compliquées, toujours teintées elles-mêmes d’une violence hors norme. Mais pour les adultes qui l’entourent, c’est normal, puisque c’est un fils de voyou. Le problème, c’est qu’à force d’être stigmatisé, le petit Milo, devenu adulte, ne parvient pas à s’intégrer dans une société qui l’a déjà étiqueté. Les efforts de sa mère, Alexandra, n’y feront rien : autant se battre contre des moulins à vent.
    Milo tourne mal, échoue dans sa scolarité, s’acoquine avec les voyous du quartier, et là, les drames véritables vont débuter…
    J’ai vraiment apprécié la plume de Claire Favan, et l’intrigue de ce thriller relativement « soft », qui permet de mettre en avant une problématique à laquelle on n’a encore trop peu de solution : les enfants perturbés qui transforment leur mal être en violence relationnelle. Etant enseignante dans le secondaire, j’en rencontre quelques-uns chaque année et je ne pouvais qu’être touchée par ce récit, ainsi que par le personnage formidable de la maman, Alexandra, prête à tout pour sauver son fils d’un avenir détestable qui semblait déjà tout tracé.
    Un beau roman.

  • Ophé Lit 16 avril 2019
    Inexorable - Claire Favan

    En refermant ce roman. Mon cœur de maman s’est serré. La première chose que j’ai faite, c’est d’aller embrasser mon fils qui dormait paisiblement.
    Dans ce roman, Claire Favan a mis tout son amour de mère.Si l’histoire m’a paru assez loin du prologue de Gabriel, il n’en reste pas moins que Claire met en avant et surtout pointe du doigt un certain nombre de défaillances dans la gestion des enfants en difficultés. Difficultés de part un handicap, visible ou non, un traumatisme, une différence physique, une intelligence hors norme... La différence isole et entraîne parfois à des situations inextricables et particulièrement
    douloureuses.

    Milo a 4 ans quand survient le premier traumatisme. Son père est interpelé en pleine nuit, à leur domicile. De cette nuit de cauchemar, Milo ne se remettra pas. Il transformera sa haine, sa douleur, en violence... Une violence incomprise, une violence qui l’exclura et fera de lui le bouc émissaire de ses camarades. Un traumatisme qui le suivra toute sa vie...

    J’ai eu mal à la lecture des souffrances de Milo. J’avais envie de crier "écoutez-le".
    Où place-t-on la parole de l’enfant quand ce dernier adopte un comportement répréhensible ? Quel adulte a cherché à l’aider, à mettre des mots sur ces maux, mocaliser sa douleur ?
    Attention, le sujet n’est pas, ici, la toute puissance de la parole de l’enfant. Par pitié pas d’amalgame. Il n’est pas question d’enfant roi, mais de les écouter et d’entendre leurs souffrances. Ne pas donner systématiquement raison à un adulte sans avoir écouté l’enfant. Faire preuve de discernement.

    Claire Favan évoque aussi l’impact des mensonges. Et s’il n’est pas question de Dolto et de ses principes, il est indéniable que mentir à un enfant, en pleine construction, c’est prendre le risque de fragiliser les bases de son édifice social. Vous souvenez-vous des réactions de vos enfants apprenant que le père-noël n’existait pas ? De leurs larmes parfois, de leur incompréhension "pourquoi m’as-tu menti" ? C’est nous, parents, leur référence dans la dissociation du bien et du mal. Pensons-nous à la peine que peuvent ressentir nos enfants quand nous leur mentons ? Toutefois, il n’y a ici aucun jugement de ma part. Juste une prise de conscience aussi.
    Parfois, le mensonge nous apparait nécessaire. Il est pour nous un acte de protection. En tant que parents, nous essayons de faire de notre mieux. Nous faisons des choix qui nous semblent bon sur l’instant. Parfois ils se révèlent être désastreux, mais par amour, nous soutenons nos progénitures et cherchons à faire de notre mieux pour redresser la barre. Amoindrir les effets négatifs de nos erreurs. Mais jusqu’à quel point ?
    Nous devenons parents en même temps que nos enfants grandissent. Pas de mode d’emploi. Juste la volonté de faire de notre mieux.

    Enfin, Claire évoque aussi la difficulté de briser les cercles vicieux créés par les mauvaises réactions des uns et des autres face à la différence qui devient indifférence, face à l’incompréhension qui fini par faire de nous des aveugles volontaires. Exclure ou isoler un enfant pour protéger les autres, renforcer son sentiment d’injustice, le laisser se renfermer davantage et exacerber sa souffrance...

    Si ce roman reste un thriller de part l’intrigue, Claire Favan nous livre son message au travers de Milo et Alexandra. Des personnages avec lesquels on fait corps. Des personnages dans lesquels on se retrouve forcément à un moment ou un autre de part une attitude, une parole, un choix... Elle nous offre aussi son amour et son cœur de maman. Et pour tout cela, merci Claire.

  • warlop 26 mars 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Un risque pris par Claire Favan, un livre si différent mais pas pour autant moins noir, un système pointé du doigt, un roman intime, émotionnel, avec la préface de Gabriel le fils de Claire Favan, petit garçon différent aux yeux des autres… un livre personnel qui tend vers la fiction, un livre noir , douloureux, un livre écrit avec le coeur, d’une écriture fluide et addictive, un livre émouvant qui parle à l’adulte que je suis. Une intrigue pesante, un harcelement qui peut etre une fatalité lorsque l’on n’a pas les armes, mais un livre aussi qui parle d’amour, l’amour d’une mère.

    Dans Inexorable nous suivons Milo petit gars de 4 ans, dont le père a été arrêté violemment devant lui, Milo change du jour au lendemain, le gentil petit garçon devient une petite terreur, pour exorciser le traumatisme de l’arrestation, il n’a que la violence pour s’exprimer, il est incompris, rejeté, mis au ban des accusés même lorsque ce n’est pas lui, son dossier scolaire le poursuit,le brise. Milo n’arrive pas à contrôler sa colère , sa mère n’arrive pas à l’apaiser , la petite famille est pointée du doigt. Milo sombre dans un engrenage, une spirale sans fin. Cette mère qui peut parfois perdre foi en son fils va le défendre, le porter, se battre contre la stigmatisation, la persécution. Milo un adulte toujours aussi mal dans sa peau, qui paie les erreurs de son père, ancien détenu. Difficile de lutter , de faire face lorsqu’un système juge, pointe du doigt. Un phénomène sociétal, la peur de l’autre de la différence alors qu’il y a tant à apprendre de celles ci.

    « Pour moi la différence, c’est lorsque même quand je n’avais rien fait, c’est toujours moi qu’on punissait. Et plus ils agissaient ainsi et plus je perdais le contrôle, et plus je leur donnais raison de le faire. »

  • Eva Ma 24 mars 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Dans ce nouveau roman, on y découvre une histoire qui se rapproche un peu plus d’un polar que d’un thriller. Une histoire d’amour entre une mère et son fils. Une part un peu plus intime de Claire Favan, puisqu’en plus de tout ça, c’est son fils qui a rédigé le prologue.

    J’ai vraiment passé un très bon moment, avec des chapitres très bien rythmés, une écriture fluide et forte qui vous embarque totalement dans le récit. Il n’y a pas non plus de détails superflus, tout est bon à prendre, vraiment. Cependant, je m’attendais à quelque chose de bien plus explosif. Je pensais que le final allait m’en mettre plein les yeux, et pourtant non, pas plus que ça.

    Par des personnages très attachants, Claire Favan aborde un sujet très fort, surtout dans la société actuelle. Un sujet parfaitement traité, qui tient une place très forte dans ce récit et qui le rend très touchant.

    Hugo Léman a vécu un événement traumatisant, qui va faire naître en lui une très grande colère qu’il dirigera vers des camarades et surtout des adultes absolument pas compréhensifs.

    Alexandra, la mère, est le pilier, la représentation parfaite de celle que l’on appelle « maman ». Ce personnage est juste sublime de par la force qu’elle a en elle. Même si il lui arrive de craquer, de douter, elle reste toujours cette personne unique que nous avons tous dans notre vie et que rien, ni personne, ne remplacera.

    Un récit sur la différence, sur la détresse, sur la reconstruction, et bien évidemment sur la solitude.

    Même si mon avis sur cette lecture est mitigé, je dois dire que la force de cet amour et de ce combat maternel, apporte quelque chose en plus. Quelque chose de plus fort qui nous fait apprécier le roman à sa juste valeur.

  • etlemondedesosso 14 mars 2019
    Inexorable - Claire Favan

    ✏️Annoncé comme différent des précédents romans avec certaines critiques plus mitigées, un roman plus personnel, une 4è de couverture assez mystérieuse, je ne savais pas trop vers quel style de roman j’allais m’embarquer.
    Réponse : le style Claire Favan !
    Efficace et Rythmé. Angoisse et Douleur. Injustice.
    📖 On quitte l Amérique pour découvrir un couple avec un enfant. Tout bascule le jour où Milo, 4 ans, assiste à l arrestation musclée de son père impliqué dans des braquages.
    Perturbé par cet événement traumatique, Milo a des accès de violence incontrôlés. Alexandra, sa maman, se retrouve seule, démunie et impuissante.
    De la violence de Milo, s entremêle une violence institutionnelle qui rejette l’enfant, enclenchant cran après cran le rouage infernal d’une descente aux enfers avec une mère qui tente autant que possible de protéger son enfant.
    ✏️Sensibilisée aux souffrances de l’enfant/ce, j’ai eu le ventre noué une bonne partie du roman.
    J’ai trouvé ce roman de grande qualité. Claire Favan "utilise" son style pour évoquer l’enfance meurtrie, les difficultés d’une intégration scolaire d’un enfant "différent ", en souffrance et l impuissance parentale face à un système institutionnel.

  • nathf 12 mars 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Milo a 4 ans lorsque son père est incarcéré pour la première fois pour braquage.
    Malgré les efforts de sa maman, Alexandra, son comportement change et devient ingérable.
    Rapidement mis dans la case "perturbateur", il traînera cette réputation indéfiniment.

    Changement de cap plus que réussi pour Claire Favan.
    Avec ce thriller psychologique, elle nous démontre qu’un mauvais renom nous suit ad vitam aeternam même si on essaie de se racheter.
    On ressent la colère justifiée de l’auteur contre le système scolaire qui vous catalogue si vous ne rentrez pas dans le moule sans essayer d’en comprendre les raisons.
    Ce roman est aussi le combat d’une mère capable de tout pour son enfant, même si elle est au bout du rouleau et impuissante face à la situation.
    On se prend d’affection pour cette famille monoparentale et on comprend les difficultés d’élever un enfant seul.
    Un récit bourré d’émotions qui ne peut laisser indifférent.

  • mooncatchereads 1er mars 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Selon moi, l’horreur de ce roman réside dans le fait même qu’il prend essence dans la réalité. Que fait la société, si ce n’est mettre à l’écart tout ceux qui ne rentrent pas dans « le moule » ? J’ai terminé ce roman il y a plusieurs semaines déjà, et pourtant, il me hante, me questionne ; me pousse à réfléchir sur mes valeurs, mes à priori et mes stéréotypes. Et ça, c’est précieux pour moi : une lecture qui bouscule, qui remet en question. Ça stimule ! Non ?

    Que vous dire de ce roman, sans rentrer dans les détails ? Au fil des pages, je me suis prise d’affection pour Milo, le vilain petit canard de la société. J’ai partagé ses angoisses et ses peurs et j’ai follement eu envie de lui tendre la main. Parce que Milo, c’est vous, c’est moi, dans un futur hypothétique, certes, mais sait-on jamais ! Sortez du moule, et ils sauront vous broyer !

    Et puis, aux côtés de Milo, il y a, inexorablement, cette mère. Celle qui se bat, qui ne baisse pas les bras, garde la tête haute et est prête à tout pour son fils. Claire Favan pose l’ultime question : jusqu’où peut-on aller par amour ? Et la réponse est glaçante de vérité, car nous y avons tous pensé. Non ?

  • Loudiebouhlis 26 février 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Avant toute chose, je voudrais préciser pourquoi mon choix de citation s’est tournée vers celle-ci car ce livre en comporte de très bonnes. Quand j’ai lu ces mots, j’ai été touché par leur puissance, l’impact que ceux-ci pouvait avoir. Quand j’ai terminé le livre, ceux-ci ont pris tout leur sens.

    Je commencerai par vous dire qu’Inexorable est fait pour toucher tous les coeurs, bon nombre en tout cas. Et qu’il est pour moi inimaginable de ne pas être aimer ce dernier opus de Claire Favan. Oui, c’est un roman noir, et ça ne peut pas plaire à tous. Mais celui-ci est bourré d’émotion. Alors avant de détailler mon avis, je commencerais par remercier les éditions Robert Laffont, précisément Filippa qui m’a permise d’intégrer le club de La bête noire, et surtout de lire ce livre. Et puis, bien évidemment, merci à Claire Favan.

    Inexorable, c’est l’histoire d’Alexandra qui voit sa vie, sa famille volée en éclat le jour où son mari se fait arrêter par la police, une arrestation brutale qui se déroulera sous les yeux de son enfant de quatre ans. Inexorable, c’est la descente aux enfers d’une famille qui semblait heureuse. Inexorable, c’est un concentré d’émotions, de sentiment que tout être est amené à ressentir dans sa vie. Le besoin de sauver, de protéger envers et contre tout, la chair de sa chair. 

    Certaines lectures ont la particularité de se détacher des autres, de prendre une ampleur considérable. Une dimension qu’on aurait jamais imaginée. Inexorable est de ces lectures. Je pensais ouvrir un thriller comme beaucoup d’autres, un qui saurait me tenir en haleine, m’offrir des rebondissements, une intrigue, et une fin surprenante. Claire Favan à relevé ce défi, mais elle y ajoute un univers émotionnel auquel je ne m’étais pas préparé. Une quatrième de couverture mystérieuse et très pauvre en information, m’a poussé à commencer ce livre en personne non-voyante. Je ne savais pas à quoi m’attendre, j’étais presque perdue. Vous savez quand vous commencer un livre sans savoir où l’auteur veut en venir, sans savoir la trajectoire qu’il va prendre. C’est déstabilisant. D’autant plus que Claire Favan fait fort en demandant a son fils de 12 ans, Gabriel de réaliser la préface de son livre. Quelle idée grandiose.

    Pendant le premier tiers de ma lecture, j’étais perdu en eau trouble, dans le second j’ai commencé a y voir plus clair tout en me demandant inlassablement où Claire Favan voulait en venir. Dans la dernière partie, tout à pris son sens. Elle m’a tenue. J’ai été prise au piège de sa lecture. Elle ne m’a pas offert de répit, pas de possibilité de reprendre ma respiration. J’étais prise dans l’engrenage. 

    Encore une fois, je tiens à dire que je ne connaissais pas la plume de Claire Favan. J’ai eu la chance de rencontrer cette femme au Salon de Saint-Maur en Poche. Une femme adorable à qui j’ai avoué ne jamais avoir lu ces livres. Je lui ai gentiment demandé de me conseiller l’un de ces livres, de me convaincre de lui en prendre un. J’ai choisi Dompteur d’Anges, que je n’ai pas encore pris le temps de découvrir. Ma capacité de lectrice a été mis a rude épreuve cette année et j’ai pris du retard dans mes lectures. Cependant je suis très heureuse d’avoir découvert cette auteure avec Inexorable. 

    Car Claire Favan nous délivre aujourd’hui un roman noir incroyable. Un roman noir qui prend aux tripes, qui les torts dans tous les sens. J’ai beau cherché, je ne lui trouve aucun défaut. Un roman poignant, déconcertant et d’une puissance surprenante. Si vous hésitez encore, c’est bien dommage car en le lisant pas, vous manquez un coup de maître.

  • AUFILDESPAGES 26 février 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Il y a des chroniques plus dures à faire que d’autres et celle ci en fait partie. Claire Favan fait partie des autrices que j’adore au même titre que Giebel et Abel ... donc forcément chaque sortie je trépigne et je saute sur le livre car pour moi ce sont des valeurs SURES ! Han punaise les premières lignes sont dures ouchhh elle m’embarque direct dans le côté sombre de l’histoire et je tourne les pages unes à une ...et ... puis ... rien ... je suis spectatrice du livre, il ne me transporte pas du tout, il ne me fait rien, OUI je savais que ce n’était pas un thriller comme les précédents mais M*** quoi ! Là il n’y a rien ... pouahhh la grosse déception ... tu arrives au terme du livre tu te demandes si il ne manque pas un bout tellement la fin arrive comme ça et comme rien en fait :/ Je déteste parler négativement d"un livre et surtout d’un Favan mais sérieux là NON je suis déçue tellement déçue en fait :(
    POur résumer nous avons Milo 4 ans qui assiste de force à l’arrestation de son père chez lui en pleine nuit, Milo va vivre ce traumatisme en multipliant la violence autour de lui si bien que sa mère se sent démunie face à la situation et aux mensonges de son mari. Nous assistons à une vraie déchéance et une violence de la part de Milo qui est vite catalogué mais le personnage de la mère est un peu invraisemblable, il y a des scènes mêmes grottesques je trouve ... Vous l’aurez compris ce livre ne l’a pas du tout fait pour moi :’(.

  • valmyvoyou lit 2 février 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Milo, un petit garçon de quatre ans, assiste à l’arrestation musclée de son père. Quel enfant ne serait pas traumatisé par cette scène ? A partir de cet événement, son comportement change. Mais certains adultes ne saisissent pas qu’il exprime un mal-être. Dans notre société, c’est tellement plus facile de mettre un enfant dans une case, parce que son attitude ne correspond pas à la norme. Une fois qu’il est catalogué, rares sont les personnes qui remettent en cause le système.

    Quel avenir pour un fils de truand ?

    Dans ce livre, nous plongeons aussi dans la vie de Victor, le père de Milo. Le petit garçon l’admire et recherche son attention. Nous découvrons les raisons de l’arrestation de son paternel et ce qui s’ensuit pour cet homme.

    Et quand on est un voyou, peut-on sortir du milieu ?

    Alexandra, la mère du petit bout, est une femme qui doit tout assumer seule. Elle souffre de voir son fils être stigmatisé et est prête à tout pour l’aider.

    Jusqu’où une mère est-elle prête à aller ?

    Inexorable est préfacé par Gabriel, le fils de Claire Favan. Il a douze ans et ce qu’il écrit sur la différence est extrêmement touchant.

    En effet, la dernière pépite écrite par Claire Favan, traite des thèmes de la différence, de la souffrance d’un enfant stigmatisé en raison de l’expression de son mal-être. L’auteure raconte le système scolaire, puis le système judiciaire, qui soupçonnent celui qui ne rentre pas dans la norme. Elle pose aussi la question de la rédemption. Mais c’est surtout un roman sur l’amour maternel. Les sentiments et les actes d’Alexandra sont d’une immense justesse.

    On retrouve aussi l’énorme talent de Claire Favan, au niveau du suspense. L’intrigue est au service de la réflexion. Inexorable est addictif : lorsque je ne pouvais pas lire, je n’avais qu’une envie, c’était de continuer ma lecture, impossible de me le sortir de la tête. Il commence comme un roman sociétal et termine, en apothéose, en thriller.

    Inexorable est un livre noir, au suspense immense, passionnant , qui fait réfléchir et avec lequel mon cœur a été mis à rude épreuve. Mon empathie était à son maximum. Ce livre est un gros coup de cœur pour moi. Claire Favan démontre qu’elle excelle dans tous les genres.

  • Les Lectures d’Anne-Sophie 8 janvier 2019
    Inexorable - Claire Favan

    Le dernier livre de Claire Favan a beau être différent de ce qu’elle écrit habituellement, il n’en est ni moins addictif, ni moins passionnant, bien au contraire.

    Déjà parce que, quand on sait employer les bons mots au bon moment, le lecteur est intéressé. Peu importe qu’il ne soit pas question de bains de sang, de tueurs impitoyables, ou autres joyeusetés(que j’apprécient très souvent, au demeurant).

    Ensuite parce que le sujet en lui-même EST passionnant.

    Un enfant peut-il être tenu responsable, par hérédité, des erreurs de ses parents ? Un parent qui commet des méfaits (peu importe lesquels) fait-il obligatoirement peser sur son enfant le poids de ses fautes ? Ou est-ce la société qui, par défaut, estime que la pomme ne tombe jamais loin de l’arbre ?
    Combien de petits, dès leur plus jeune âge, apprennent à cacher leur différence, grâce ou à cause d’un instinct typiquement enfantin, parce qu’ils savent que s’ils montrent la moindre faiblesse, la moindre prise, ils seront alors regardés d’une autre façon ?

    Ce sont ces questions, et beaucoup d’autres, que l’auteure a cherché à mettre en lumière. Pas forcément pour y apporter des réponses définitives, mais plus pour poser les bases d’une possible réflexion.

    Je pense qu’il y a différents niveaux de lectures dans un ouvrage de ce type.
    Premièrement parce que le lecteur l’appréhendera selon son propre vécu, d’après son passif éventuel de témoin, victime ou acteur ou bourreau.
    Deuxièmement parce qu’il faut (selon moi) faire la part des choses entre la prise de conscience que Claire Favan cherche à déclencher, et l’histoire qu’elle nous conte pour nous amener jusqu’à elle.
    Ce livre est une fiction qui a pour but de dénoncer un problème réel et fréquent dans notre société : la mise au ban de ce et ceux qui ne correspond(ent) pas à nos attentes.

    Et j’ai apprécié que l’auteure elle-même prenne le risque de livrer un roman très différent de ce qu’elle offre d’habitude (et donc de nos attentes que nous prenons un peu trop pour acquises) pour précisément parler de ce sujet. Tout cela est on ne peut plus cohérent, selon moi.

    Pour autant, le roman ne manque ni de suspense, ni de dynasmisme. L’histoire est très prenante. On s’attache à Milo, bien sûr, mais pas seulement. On aimerait aider Alexandra, mais pas uniquement. On veut savoir, on veut comprendre, et on aimerait changer les choses. Nous évoluons avec cette famille, les suivons dans leurs malheurs, espérons avec eux dans leurs trop brefs moments de paix.

    Ce livre traite de la différence. De toutes les différences. Visibles ou invisibles.
    L’auteure a décidé de faire de son personnage principal le fils d’un repris de justice, et c’est très bien ainsi. C’est sa différence à lui, elle aurait pu être autre, le résultat serait le même.
    Que nous le voulions ou pas, notre société veut que nous répondions à certains critères. Que nous rentrions dans le fameux moule. Et quand ce n’est pas le cas, l’appareil (familial, sociétal, judiciaire, éducatif…) s’emballe et se dérègle.
    Un peu comme quand on écrit un livre qui est différent de ce que les lecteurs attendent. Est-ce une raison pour ne pas l’écrire ? Faut-il systématiquement être et faire ce que « les gens » attendent de nous ? Non, bien sûr que non.

    C’est de quoi il est question dans ce roman : Milo assiste à la violente arrestation de son père du haut de ses 4 ans.
    Cet épisode traumatisant va rendre le petit garçon colérique, agressif et renfermé. Son attitude va pousser les autres (enfants et adultes) à le traiter différemment. Ce qui ne fera que renforcer son mal-être. Qui lui-même augmentera sa colère. Colère qui amènera l’entourage à le mettre encore plus à l’écart.

    C’est le cercle vicieux. Les premiers tours d’un engrenage qui ne cessera d’isoler Milo. Et de l’amener à reproduire les mêmes erreurs, qui apporteront les mêmes résultats.
    Milo enfant, adolescent, ou jeune adulte se retrouve enfermé dans cette spirale. Eternel Sisyphe moderne. Voilà pour l’histoire.

    Pour ce qui est du style, je l’ai aimé tout autant. Le ton est juste, fluide, approprié. Naturel. Il m’a fait ressentir de l’agacement, de la résignation, de la colère, de la tristesse, de l’espoir. Mais à aucun moment de l’ennui ou de la déception.

    L’auteure vise le coeur et non les tripes, avec ce roman. Et elle l’atteint, en plein centre.

  • Happy Manda Passions 17 décembre 2018
    Inexorable - Claire Favan

    A peine débuté, j’ai ressenti l’emprise de l’histoire qui prenait possession de moi, l’écriture est addictive, un roman que ne vous n’est pas pret de lacher avant de connaitre le dénouemenet final.
    Mot à mot, inexorablement, Claire Favan vous entraine dans ce thriller psychologique redoutable. Vous ne ressentirez jamais l’ennui dans ce roman, juste une fatalité qui s’abat sur vous comme elle s’abat sur Milo.

    L’auteur va décortiquer non seulement l’amour inconditionnel d’une mère pour son fils mais aussi les rouages d’une société inapte à la différence. Un enfant en souffrance que la machine va broyer seconde après seconde jusqu’au renoncement total jusqu’à le convaincre qu’il est le responsable de tout.

    Les personnages sont creusés psychologiquement, une grande maitrise de cet art de la part de l’auteur. Sauf peut etre le personnage de MIlo j’aurais aimé connaitre un peu plus son ressenti vis à vis de sa mère qui n’est pas en adéquation avec son comportement.

    Bémol également sur la qualité de l’écriture que j’ai trouvé un peu trop familière et sur le choix du terme "psychologue" on le sait ce n’est pas remboursé alors pourquoi creuser davantage la tombe de son fils et ne pas consulter un psychiatre.

    J’ai passé cependant un bon moment de lecture
    https://happymandapassions.blogspot.com/2018/12/inexorable-claire-favan-avis.html

  • QuoiLire 11 novembre 2018
    Inexorable - Claire Favan

    Je ne comprends pas pourquoi la presse ne parle pas de ce roman ?

    A l’image du héros de son roman Claire Favan est mise à l’écart, à l’écart de la presse qui ne voit pas dans son dernier roman l’émergence d’une nouvelle grande romancière. Car avec Inexorable, Claire Favan passe un cap.

    En s’affranchissant du genre policier, tout du moins dans la première partie du livre, elle montre ses qualités de romancière.

    On sent que l’auteure a mis dans ce roman beaucoup du sien, il y a beaucoup plus de sensibilité. Inexorable est beaucoup plus intimiste que les précédents romans de Claire Favan, la sensibilité des personnages est communiquée au lecteur, la psychologie de ses personnages est affinée, tout en subtilité, complexité et évolutivité.

    Son fils ayant subi une forme d’exclusion, on la sent particulièrement concernée par le sujet et donc investie dans ce roman. Claire Favan ne se contente pas de nous contenter une histoire mais également fait passer un message.

    De plus, l’écriture est d’une parfaite fluidité. Happé par le roman, le lecteur aura du mal à le lâcher, comme moi où après 2 petits jours la dernière page était tournée.
    https://quoilire.wordpress.com/2018/11/11/claire-favan-inexorable/

  • clemmiss31 25 octobre 2018
    Inexorable - Claire Favan

    Il est très difficile pour moi de débuter cette chronique, pour la simple et bonne raison que je ne veux pas trop en dire…

    Ce livre qui commence avec une préface écrite par le fils de Claire Favan, Gabriel, est d’une force telle que les émotions m’ont submergées à sa lecture…

    Grande fan de l’auteur, j’attendais son petit dernier avec impatience. Claire m’avait prévenu sur le caractère original de ce roman, très différent de ce qu’elle écrit d’habitude.

    Claire est une reine inconditionnelle du thriller français et pourtant elle a réussi le challenge de changer complètement de genre avec ce roman noir mais surtout ce message d’amour…

    Dès les premières lignes, que dis je, les premiers mots, j’ai su que ce livre serait différent.

    J’ai vite compris que cette lecture allait me faire ressentir un énorme bouquet d’émotions.

    Claire habituée aux tueurs en série de l’autre côté du globe prend place en France avec une histoire poignante que je ne vous livrerai pas tant il est important de le découvrir par vous-même.

    La différence est ici le sujet primordial. Différence vécue et ressentie par Gabriel puis par Milo, tous deux enfants « uniques », pour qui le handicap est invisible et incompris.

    Tous deux catalogués, montrés du doigt, moqués … Mais tous deux profondément aimés par leurs mères respectives.

    Le livre aborde la relation mère/fils avec tant de vérité … On y découvre la force de l’amour maternel et l’ampleur des actes que peut faire une mère pour aider ou sauver son enfant.

    Claire y dénonce le moule imposé par la société dans les rapports humains et la bêtise pouvant y être associée.

    Mais attention, au-delà de ce témoignage criant de vérité, Claire Favan nous offre un roman noir où l’intrigue a tout son sens. On y retrouve ce que l’on aime dans sa plume les meurtres et la psychologie humaine.

    On ressent l’importance des recherches effectuées et le vécu de l’auteur elle-même …

    On ne peut que s’attacher aux personnages meurtris par les autres, ceux qui se croient supérieurs et se permettent de juger ceux qu’ils trouvent plus faibles.

    Claire y dépeint les chocs émotionnels ou comment une situation tragique peut elle changer une personne ? Comment les événements faisant suite à une tragédie s’enclenchent et rentrent dans un engrenage infernal ?

    Je n’en dirai pas plus car je ne compte pas vous dévoiler l’intrigue. A vous de lire ce livre et de vous l’approprier.

    Il est très important d’écouter notre cœur au cours de nos lectures et je peux dire qu’Inexorable ne m’aura pas laissée indifférente.

    Bravo à l’auteur pour ce pari risqué mais ô combien maîtrisé.

    Je persiste et je signe, Claire Favan est bel et bien l’une de mes auteures françaises favorites.

  • bookliseuse 21 octobre 2018
    Inexorable - Claire Favan

    Dès la préface, par le fils de Claire Favan, j’ai les larmes aux yeux et je me sens touchées personnellement...

    Milo, 4 ans assiste avec sa maman, Alexandra, à l’arrestation en pleine nuit, à leur domicile, de son père Victor, dénoncé par sa maîtresse pour braquage. Milo le vit très mal et restera traumatisé. Il exprimera ce mal être, cette tristesse et rage,  par de la violence envers ses camarades de maternelle. Sa maman, après des sacrifices financiers, se fera aider par une psychologue.

    Trois ans plus tard, Victor sort de prison et reprend la vie commune avec Alexandra qui ne lui pardonne qu’à une seule condition, qu’il reprenne le droit chemin et se trouve un travail honnête. Mais c’est sans compter sur son ancien "patron" qui ne désir pas le laisser tranquille... commence, pour Milo et sa mère des années difficiles...

    Ce livre aborde avec justesse la "différence" de certains enfants. Mal perçue, incompris par les autres enfants et adultes cela crée un mal être chez ces enfants, engendrant un harcèlement des autres, créant une spirale infernale dont l’enfant n’arrivera jamais à sortir. Il sera toujours jugé, le fautif des moindres écarts, le coupable idéal en somme. Elle y décrit parfaitement les sentiments ambigus que ressent la mère de Milo passant d’un amour inconditionnel à un "pétage de câble" en bonne et due forme par lassitude, perdant l’espoir d’un avenir meilleur, pour l’instant d’après regretter et se battre à nouveau pour cet amour indestructible malgré toutes les épreuves que traversera Milo.

    Claire Favan a réussi à faire vibrer mon coeur de maman tellement elle est juste dans ses propos, je peux vous assurer qu’elle sait parfaitement de quoi elle parle et elle à d’autant plus de mérite car à aucun moment on ne rentre dans le mélodrame, tout est parfaitement maîtrisé.

    Mon Dieu mais quel livre, un coup de coeur phénoménale pour moi, un Chef d’oeuvre, je l’ai dévoré en 24 heures, impossible de m’endormir sans connaître la fin.

  • Sonia Boulimique des Livres 19 octobre 2018
    Inexorable - Claire Favan

    Dès la préface, le décor est planté. Ecrite par Gabriel, le fils de Claire, elle souligne de manière très juste les enfants différents, ceux qui n’entrent pas dans le moule de l’Education Nationale. J’avais déjà les tripes retournées et le cœur serré, c’est peu dire.

    Dans ce nouveau roman, Claire nous emmène partager la vie d’Alexandra, qui vit avec son fils, Milo, 4 ans au début du récit, et son mari, Victor, ancien militaire. Ce pourrait être une famille lambda, avec ses problèmes et ses joies. Alexandra adore son fils et fait tout pour lui. Elle essaye de gérer au mieux les absences répétées de Victor. Sauf qu’une nuit, tout dérape et tout part en vrille. Et la victime collatérale sera Milo.

    On suit la vie de Milo, comment il grandit, la façon dont il se construit, ses essais infructueux de refouler ce drame au plus profond de lui-même pour ne pas être submergé par ses émotions. Malheureusement, son comportement violent va le rendre « différent », et sa scolarité va très mal se passer. Il sera stigmatisé par le corps enseignant, bouc émissaire parfait à clouer au pilori pour justifier le moindre problème.

    Et cette réputation va le suivre dans sa vie de jeune adulte. Coupable idéal, il va être victime de son passé, du passé de son père, les déductions des forces de l’ordre vont être squeezées en dépit des apparences.

    Alexandra, malgré les doutes, ne va cesser de soutenir son fils, le tenir à bout de bras pour lui faire garder la tête hors de l’eau. J’ai ressenti beaucoup d’émotions pour elle, de la pitié et de la souffrance car elle a laissé sa vie et son âme sur le bord de la route, mais également énormément de respect et d’admiration pour elle car, quoi qu’il arrive, elle a toujours été forte et n’a jamais craqué. Elle a su gardé confiance en son fils, même dans les pires moments de doutes qui l’ont assaillie.

    Milo, quant à lui, n’a pas eu de chance. Comment un écueil peut influer sur la construction de votre personnalité, et comment les gens vous collent des étiquettes qui vous suivent tout au long de votre vie.

    C’est poignant, la plume de Claire est addictive, elle sait rendre les personnages attachants et chambouler son lecteur. Elle s’appuie sur son expérience personnelle pour nous offrir un roman d’une noirceur intense. Ce livre ne m’a pas laissée indifférente, loin de là. Il impose une réflexion sur la différence, sur les conséquences d’un seul acte, sur les rouages qui influent notre vie, inexorablement, quoi qu’on fasse.

    Les remerciements m’ont fait rire, la tension est retombée, et cela a fait du bien, parce que c’est un roman qu’on lit en retenant sa respiration.

    Je vous le conseille ! La Bête Noire et Glenn Tavennec ont encore frappé pour nous offrir le meilleur.

  • Sangpages 15 octobre 2018
    Inexorable - Claire Favan

    "Inexorable : A quoi l’on ne peut se soustraire"
    Un récit préfacé par son propre fils, Gabriel. Des mots qui m’ont été droit au cœur et j’ai su, à ce moment-là, que j’étais partie pour un long voyage...
    Victor était militaire. Il a été renvoyé de l’armée pour problème disciplinaire. Depuis son retour, difficile de trouver du job. Sa femme fait bouillir la marmite et Milo, son fils de 4 ans implore son attention. Victor est de ces pères absents, de ces pères qui ont mieux à faire que lire une histoire à leur rejeton. Sa maîtresse et surtout son business l’accapare. Il est tellement plus facile de se mouvoir dans le grand banditisme et de se faire de la tune direct plutôt que de faire un boulot de con pour une misère.
    Mais Victor se fait dénoncer et tout bascule...La police débarque en pleine nuit et emmène Victor sous les yeux de son fils. Ce fils qui en a fait un dieu. Ce fils incapable d’imaginer que son père puisse être un pourri.
    Milo sera brisé...Milo bascule dans la violence...Seule arme à sa portée pour exprimer son désarroi.
    Alexandra, sa mère devra faire face du mieux qu’elle peut.
    Ce récit m’a parlé, beaucoup, trop ? Non ce n’est jamais trop quand il s’agit de remettre en question toute une vie de combat et puis surtout quand cela te permet de te sentir moins seule…
    Ce récit m’a fait mal, vraiment mal, sans doute et surtout en observant le point de vue de Milo. De voir les choses de son côté à lui, de comprendre l’incompréhension.
    Claire soulève à grand cri la différence et nous parle de tous ces gens qui jugent, qui prennent parti, qui, sans réfléchir, jamais, condamnent parce qu’ils ont besoin d’un coupable...tout désigné. Elle hurle ces étiquettes qui peuvent être collée sur le front d’un enfant. Une étiquette, écrite au stylo indélébile qui le poursuivra toute sa vie.
    Inexorable peut être l’histoire de tout le monde. L’histoire d’une personne tout à fait bien, saine d’esprit, qui, pour une succession d’événement chavire sans vraiment savoir nager. Un engrenage terrible dont il est bien souvent difficile, voire impossible de sortir. Simplement parce que notre société ne laisse pas de place à la différence.
    Je pourrai te parler de beaucoup d’émotions que ce livre a suscité en moi mais ce serait trop long et cela reviendrait à te raconter ma vie, ce qui, j’en suis sûre, ne t’intéresse pas du tout 😜 mais ce que je peux te dire c’est que Claire le raconte bien...Même extrêmement bien…
    J’ai vu quelques avis où il était dit qu’elle avait fait, cette fois-ci, quelque chose de différent. Perso, je n’ai pas eu cette impression. J’ai plutôt trouvé qu’elle avait simplement brillamment utilisé ce qu’elle savait bien faire : une trame de polar/thriller pour faire passer un message très fort. Elle a mis une problématique dans un vrai contexte, certes un peu extrême mais tellement juste. Elle a, de par ce récit, décrit tous les tenants et les aboutissants. Elle a montré ce que peut vivre un proche et la victime elle-même. Elle a montré qu’il n’est même pas nécessaire d’avoir un handicap ou une différence évidente pour être stigmatisé. Que le simple fait d’avoir des problèmes peut suffire à te faire mettre au rebus dans un monde où tous devraient être lisses.
    Inexorable, c’est l’histoire d’un enfant transformé en bouc émissaire pour le restant de ces jours.
    Y a-t-il une limite à l’amour d’une mère ? Comment te construire, grandir, évoluer quand tout le monde te met la tête sous l’eau et que ta seule alliée est ta mère ? Est-ce qu’une mère peut rester sans douter ? Ne pas se dire que oui, il a quelque chose de mal en lui ?
    Claire, avec ce livre, s’est mise à nu. Elle s’est émotionnellement impliquée comme jamais elle ne l’avait fait jusqu’à présent et je l’en remercie du fond de mon cœur.

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