Qu’est-ce qui fait qu’on termine un polar au bout de la nuit, qu’on dévore les pages sans imaginer pouvoir s’interrompre, que certains personnages vivent un peu avec nous même lorsque le livre est fermé...On a posé LA grande question à plusieurs auteurs...
Julien Heylbroeck a récemment signé Tattoo Blues, évocation des Etats Unis pendant la Guerre du Vietman...
Plus qu’une intrigue alambiquée, que j’ai souvent du mal à appréhender, j’aime les ambiances, les personnages qui peuplent les pages du roman et comment l’auteur les fait se débattre, réagir, tout ça dans le cadre d’une chronique/critique un peu sociale.
Gérard Delteil s’est intéressé dans son dernier roman aux Gilets Jaunes. Pour lui il n’y a aucune recette..
Il n’y a pas de recette, d’autant que les genres sont très variés. Mais, sauf si l’on est assez fort pour créer des personnages et une atmosphère extraordinaires, il faut soigner le scénario et surtout trouver une chute surprenante et originale.
François Bugeon a livré il y a quelques semaines un polar délicat, Le chant de Nausicaa.
C’est une question qu’il faudrait poser aux lecteurs assidus de polar dont je ne suis pas. Je peux juste dire que les polars qui m’intéressent évitent la complaisance et la facilité.
Avec Clémence Sénile, Jean-Charles Fauque a mélangé polar et maladie d‘Alzheimer... Sa réponse a le mérite de la simplicité...
Je reprendrais le conseil d’ADG, ancien pilier de la Série Noire : « faites pas chiant ».
Si le monde du café est en bonne place dans le dernier roman de Bertrand Puard, sa réponse est comme un Ristretto
L’engagement de l’auteur, l’addiction du lecteur.