- Auteur : Bernard Minier
- Genre : Thriller
- Editeur : XO Éditions
- Date de sortie : 20 mai 2020
- EAN : 9782374481906
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Résumé :
« Je crois que quelqu’un est en train d’agir comme s’il se prenait pour Dieu… »
Un appel au secours au milieu de la nuit
Une vallée coupée du monde
Une abbaye pleine de secrets
Une forêt mystérieuse
Une série de meurtres épouvantables
Une population terrifiée qui veut se faire justice
Un corbeau qui accuse
Une communauté au bord du CHAOS
Une nouvelle enquête de Martin Servaz
Source : XO Éditions
comme un livre ouvert 35 1er juin 2024
La Vallée - Bernard Minier
J’avais hâte d’ouvrir cet opus pour suivre à nouveau les aventures de Martin Servaz car mine de rien, on s’y attache à vos personnages Monsieur Bernard Minier.
Et encore une fois, vous ne m’avez pas déçue.
Dès le début, l’ambiance est donnée. Une route et donc une vallée des Pyrénées coupée du monde.
Des secrets enfouis dans une abbaye au milieu d’une forêt et bien sur une série de meurtres effroyables.
J’ai aimé tous les personnages de ce roman. A chaque fois, les histoires chez Monsieur Minier sont toutes adaptables en film car tout y est. Tous les ingrédients sont là : rebondissements, surprises, suspens..
Tous ces meurtres et surtout l’apparition d’un personnage emblématique ( qui apparaît dans les autres opus) vont donner du fil à retordre à Martin Servaz qui va aider sur l’enquête la capitaine Irène Ziegler ( et oui, on la retrouve et j’en suis ravie ! )
Et l’auteur fait beaucoup de références aux précédents tomes.
Je suis presque nostalgique des précédentes histoires.
Ce fut un plaisir et à moi la découverte du prochain " la chasse".
Matildany 19 septembre 2023
La Vallée - Bernard Minier
Où l’on retrouve Servaz, plus tellement commandant, mais suspendu, en attente de son passage en commission de discipline. Dans sa vie personnelle, il a repris du poil de la bête, établit un lien avec son petit garçon, ébauche même une relation avec Léa, il semble donc rebondir.. mais évidemment, cela ne peut pas durer. Une nuit, un appel bouleversant : Marianne, la femme qu’il a tant aimée, disparue depuis huit ans, lui apprend qu’elle a sû s’échapper de l’endroit où elle était séquestrée. Il fonce à sa recherche dans une région isolée des Pyrénées...où l’on découvre une victime d’un meurtre atroce. Suite à un sabotage, la vallée se retrouve isolée, et les crimes s’accumulent.
Je suis les aventures de Servaz de livre en livre, mais je dois avouer qu’en dehors du plaisir de retrouver des personnages familiers, et ses habitudes à ruer dans les brancards, l’enquête en elle-même et les rebondissements m’ont semblés parfois artificiels ou tirés par les cheveux, même si l’ambiance de la vallée est bien rendue. Des longueurs, un final pas convaincant et trop expéditif, je suis donc nettement moins emballée que par ses tomes précédents. ..mais " la Chasse" m’attend dans ma PAL...j’y mets tous mes espoirs !
Matildany 19 septembre 2023
La Vallée - Bernard Minier
Où l’on retrouve Servaz, plus tellement commandant, mais suspendu, en attente de son passage en commission de discipline. Dans sa vie personnelle, il a repris du poil de la bête, établit un lien avec son petit garçon, ébauche même une relation avec Léa, il semble donc rebondir.. mais évidemment, cela ne peut pas durer. Une nuit, un appel bouleversant : Marianne, la femme qu’il a tant aimée, disparue depuis huit ans, lui apprend qu’elle a sû s’échapper de l’endroit où elle était séquestrée. Il fonce à sa recherche dans une région isolée des Pyrénées...où l’on découvre une victime d’un meurtre atroce. Suite à un sabotage, la vallée se retrouve isolée, et les crimes s’accumulent.
Je suis les aventures de Servaz de livre en livre, mais je dois avouer qu’en dehors du plaisir de retrouver des personnages familiers, et ses habitudes à ruer dans les brancards, l’enquête en elle-même et les rebondissements m’ont semblés parfois artificiels ou tirés par les cheveux, même si l’ambiance de la vallée est bien rendue. Des longueurs, un final pas convaincant et trop expéditif, je suis donc nettement moins emballée que par ses tomes précédents. ..mais " la Chasse" m’attend dans ma PAL...j’y mets tous mes espoirs !
Cyvan Lblc 11 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe LESLOUVESDUSANCY
La Vallée - Bernard Minier
J’aime beaucoup lire les ouvrages de Bernard Minier. Et parmi eux, ma préférence va clairement vers ceux qui mettent en avant son personnage fétiche, le commandant Martin Servaz.
« Je crois que quelqu’un est en train d’agir comme s’il se prenait pour Dieu… » Un appel au secours au milieu de la nuit. Une vallée coupée du monde. Une abbaye pleine de secrets. Une forêt mystérieuse. Une série de meurtres épouvantables. Une population terrifiée qui veut se faire justice. Un corbeau qui accuse. Une communauté au bord du CHAOS. Une nouvelle enquête de Martin Servaz.
Un quatrième de couverture énigmatique qui ne dit pas grand chose… J’avais quitté Martin Servaz au bout du rouleau après Soeurs. Dès le début de La vallée, on sent qu’il va nous faire du grand Martin Servaz. A savoir : n’importe quoi pour sa vie perso suivant son instinct avant tout. Et on le comprend. Car une figure de son passé semble refaire surface mystérieusement dans une vallée paumée des Pyrénées. Il débarque au milieu d’une enquête sordide menée par un ancien coéquipier. Y a t-il un lien entre ses deux ?
J’ai vraiment bien aimé lire La vallée, du moins dans sa grande partie. Le cadre de cette vallée et de ce qui lui arrive est vraiment fort et bien trouvé. On retrouve le côté “coupé du monde” qui m’avait déjà bien plu dans Glacé. Toute l’ambiance de l’enquête principale est vraiment ultra oppressante et glauque. L’irruption du monde monastique dans tout cela est aussi incongrue que séduisante, car c’est bien connu quand des religieux sont impliqués d’une manière ou d’une autre c’est toujours intriguant. Enfin, intriguant... Pour des amateurs de polars. Bref, La vallée tient ses promesses !
Mais pourquoi ce dénouement qui manque cruellement d’explications ? C’est trop rapide, il faut nous en donner plus pour donner un peu de vraisemblance !
Une lecture un peu en demi-teinte !
cath.livresetemotions 6 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe LABRIGADEDESCINQ
La Vallée - Bernard Minier
TOᙀᒍOᙀᖇS ᗩᙀSSI ᙅᗩᑭTIᐯᗩᑎT !
Comme à chaque fois, Bernard Minier tape en plein dans le mille avec cette nouvelle enquête de notre légendaire commandant Martin Servaz.
Un pur régal de le retrouver, lui, et plusieurs autres personnages emblématiques des tomes précédents.
Une enquête menée tambour battant, dans une vallée des Pyrénées coupée du monde où une série de meurtres épouvantables, sèment troubles et zizanies.
Tout ce que j’aime.
Pour les inconditionnels, foncez et pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore, plongez vous au plus vite dans le Tome 1 de la série : « Glacé ».
A la croisée des livres 7 mai 2023
La Vallée - Bernard Minier
Martin Servaz reçoit un coup de fil en pleine nuit. Un appel qui le fera partir dans la vallée d’Aiguesvives. Un appel qui le fera revenir huit ans en arrière.
J’ai mis du temps à lire "La vallée" car cela faisait plusieurs mois que je ne lisais plus de thrillers. Et pourtant, il s’agissait de mon genre préféré. Mais depuis l’été dernier je n’arrivais plus à en lire.
Et j’ai été heureuse de retrouver Martin Servaz, dans cette nouvelle enquête.
Bon, il n’est pas vraiment chargé de l’enquête (cf. tome précédent), mais il participe quand même.
J’ai trouvé cet opus un tantinet long. Et je crois que je me lasse un peu de ce format de thriller, où l’enquête piétine sur 500 pages pour se résoudre (trop) rapidement dans les 30 dernières pages.
Mais le style de Minier est toujours aussi efficace.
Je ne sais pas encore si je lirai "La chasse", la prochaine enquête de Servaz. J’aime beaucoup Martin, mais peut-être que je me lasse un peu de lui aussi...
julien1924 5 décembre 2022
La Vallée - Bernard Minier
Un très bon livre. L’auteur arrive à nous plonger dans l’ambiance de cette vallée. L’histoire est prenante. Je reprends du plaisir à lire les enquêtes de Martin Servaz, m’étant un peu lassé lors de ces précédentes aventures.
Le suspens est bien présent tout au long du roman. Une très bonne lecture. Suspendu de ses fonctions, Martin Servaz va quand même devoir s’employer suite à un message énigmatique, reçu de son ex et mère de son fils. Une fois dans la vallée, il va devoir prêter mains fortes à sa collègue Irène, confrontée à une série de crimes sordides. Est-ce une coïncidence ?
fanchloua 8 mai 2022
La Vallée - Bernard Minier
Je découvre Bernard minier au travers de ce roman intitulé La Vallée. Nous sommes dans les Pyrénées et un éboulement vient de neutraliser la circulation des populations pour quelques semaines les conditions d’un hui clos sont réunies. Des meurtres atroces sont recensés mettant en scène un mode opératoire inquiétant. Servaz, un flic pourtant suspendu de ses fonctions mène l’enquête en compagnie de ses collègues et des gendarmes locaux. Le dénouement est à couper le souffle, dans ce thriller psychologique convoquant tous les ressorts dysfonctionnels de l’âme humaine. A ne pas manquer. Pour ma part, je m’apprête à poursuivre la lecture des ouvrages de get auteur.
chasalion 8 avril 2022
La Vallée - Bernard Minier
Tout commence avec un meurtre particulièrement horrible et la découverte du cadavre.
On retrouve ensuite le personnage phare de l’auteur : Martin Servaz, fonctionnaire de police, suspendu suite à sa dernière enquête et qui attend de passer en conseil de discipline.
Il consacre tout son temps à son fils Gustav et au docteur Léa Delambre avec qui il entretient une relation.
Une nuit, il reçoit un appel de Marianne, la mère de Gustav disparue il y a huit ans. Elle est complètement affolée et lui demande son aide car elle dit s’être échappée. Elle lui décrit brièvement l’endroit où elle se trouve et lui demande de ne pas prévenir la police.
Martin part aussitôt pour essayer de la retrouver.
En arrivant sur la commune d’Aiguesvives, il ne se doute pas que la recherche de Marianne va le mener à une terrifiante série de meurtres, et qu’il va se retrouver piégé dans une vallée hostile.
J’ai dévoré ce thriller. À peine les premières lignes lues, j’ai été happée par cette histoire et il fallait que je découvre la vérité.
Cela va vite, très vite, la tension est constante. On en vient à soupçonner tout le monde d’autant que chacun a sa part d’ombre, mais je n’aurais jamais pu deviner le fin mot de l’histoire.
J’ai vraiment beaucoup aimé ce livre et même si je connais pas toutes les autres enquêtes de Martin Servaz, cela ne m’a nullement gênée car l’auteur explique suffisamment ce à quoi il fait référence.
Je recommande vivement !
Véronique Revol-Chanudet 7 avril 2022
La Vallée - Bernard Minier
Roman captivant du début à la fin ; se lit rapidement.
mimi85600 28 mars 2022
La Vallée - Bernard Minier
Dans " La vallée " (😉@SéverineLenté), le commandant Martin Servaz fait son grand retour. Au beau milieu de la nuit, notre homme reçoit un appel de Marianne - oui oui la fameuse Marianne disparue depuis plusieurs années - qui lui explique qu’elle a réussi a échapper à ses ravisseurs et qu’elle se trouve tout près de l’Abbaye d’Aiguevive dans une vallée des Pyrénées. Il n’en faut guère plus à Martin pour foncer tambour battant et voler a son secours. Mais dans la vallée subitement coupée du monde, la mort rode et les cadavres se multiplient.
Dans ce roman, le moins que l’on puisse dire c’est que l’auteur ne ménage pas son héros. Pour un final en apothéose ? Une manière pour lui de lui faire ses adieux ? Lui seul le sait mais c’est l’impression que j’ai eu en le refermant. Pour ma part, ce fut un plaisir de retrouver ce personnage malmené par la vie ainsi que d’autres et de suivre son évolution. Mais attention, il est préférable de lire les précédents opus afin d’apprécier toutes les références qui y sont faites dans ce sixième volet.
En effet, Bernard Minier a habilement semer des petits cailloux tout au long de l’histoire, créant par la même occasion, une sorte de rétrospective des aventures de notre Martin Servaz national et le tout sans venir alourdir le récit. Et une fois de plus, il nous transporte et nous embarque dans le sillage de son personnage, sur les pas de sa Marianne disparue. Son style dynamique et les chapitres courts rendent la lecture aisée et rythmée.
Une autre chose à souligner, c’est que dans "La vallée", Bernard Minier fait la part belle aux femmes. En effet, son histoire est portée par des personnages féminins hauts en couleurs aux caractères bien affirmés. Vous l’aurez donc compris, j’ai beaucoup aimé cette lecture bien qu’elle ne soit pas un coup de coeur. J’ai passé un très bon moment en compagnie de Servaz dans ce petit village de montagne.
Merci aux éditions XO pour l’envoi de ce roman.
Savy 31 décembre 2021
La Vallée - Bernard Minier
J’ai passé un bon moment de lecture avec La Chasse, où je fais la connaissance du commandant Martin Servaz, j’ai voulu continuer dans ma lancée avec La Vallée.
Le résumé m’a tout de suite plus, mais au fil des pages je trouve que l’histoire traîne en longueur, pas assez de rebondissements.
N’ayant pas lu les précédents romans, les références que l’on retrouve tout au long du livre (Glacé, Le Cercle...) ont fait que je n’ai pas pu totalement rentrer dans l’univers du personnage.
Cathy81 24 septembre 2021
La Vallée - Bernard Minier
Au début du roman, Martin Servaz attends l’issue de son conseil de discipline, suspendu de ses fonctions, il s’occupe à plein temps de Gustav, son fils adoptif. Mais un appel reçu en pleine nuit, va l’obliger à reprendre du service.
Marianne, son ex-compagne, disparue depuis huit ans l’appelle au secours, elle s’est évader et erre dans la montagne, celle où elle avait disparue.
Martin repart donc à sa recherche dans les Pyrénées, non loin du centre d’où s’est évadé le tueur en série Julian Hirtman. Arrivée sur les lieux, deux crimes épouvantables ont été commis : un jeune trentenaire parti en randonnée, retrouvé nu et gelé ainsi qu’un petit dealer, mort noyé. Dépêchée sur place, la policière Irène Ziegler est chargé de l’enquête. elle connait Martin et accepte de l’aider à enquêter pour retrouver Marianne. Tout s’accélère et se complique lorsqu’un inconnu a dynamité une partie de la montagne bloquant ainsi la seule route. Condamnés au fond de cette vallée Irène et Martin vont devoir se dépasser pour résoudre ces crimes au plus vite...
J’ai été déçue par cette enquête, l’idée était très intéressante avec la manipulation des jeunes enfants, le rôle des jeux vidéos mais le retour de Marianne m’a semblé superflu et sans intérêt. Certes les précédentes enquêtes étaient très bien mais celle-ci m’a laissé un goût de réchauffé avec les constantes récentes aux opus précédents, dommage, j’espère retrouver le Bernard Minier des débuts avec son dernier "La chasse" !
Lou Ragonnaud 28 juillet 2021
La Vallée - Bernard Minier
Un polar addictif. Une intrigue bien menée, et dont la fin surprend totalement.
J’ai adoré ma lecture. Même si je me suis un peu spoiler les enquêtes précédentes de Martin Servaz, ça n’empêche pas à la compréhension de l’histoire.
Les personnages évoluent dans un environnement glaçant, malaisant, où se produisent des évènements effroyables.
On sent l’angoisse monter au fil des pages.
Je me suis senti aussi investie dans l’enquête que nos protagonistes. Et j’étais totalement sous le choque lors des révélations.
Dès les premières pages, j’ai été happée par l’histoire, et l’intrigue qui se met en place assez rapidement.
On évolue dans l’enquête en même temps que les personnages, en ayant des informations en plus, mais des informations inexploitables. C’est très frustrant !
Des fausses pistes, beaucoup de suspens, des évènements machiavéliques, mais aussi des sujets d’actualité comme la place des représentants des forces de l’ordre dans la société, la violence à laquelle ils font face dans leur métier.
C’était mon premier roman de B. Minier, je n’ai absolument pas été déçue et je compte bien lire tous les autres !
loeilnoir 10 juillet 2021
La Vallée - Bernard Minier
Retrouver la plume de Bernard Minier est toujours un plaisir, que je savoure pleinement, même si j’ai toujours un décalage d’une année par rapport à la sortie de ses romans. Sixième tome consacré à Martin Servaz, La Vallée nous prouve que l’imagination de l’auteur concernant son personnage fétiche est loin de s’être tarie. Son nouvel opus, La Chasse qui vient de paraitre chez XO Editions en est une nouvelle preuve. Inutile de commencer ce roman sans avoir lu les précédents tant les références au passé de Martin sont nombreuses. Voici la série dans l’ordre : Glacé – Le Cercle – N’éteins pas la lumière – Nuit – Soeurs – La Vallée – La Chasse.
Le personnage de Martin Servaz nous revient fidèle à lui-même et également à ceux qui ont partagé sa vie, comme en témoigne le retour inattendu de Marianne dans l’existence du capitaine de police. Celle qui a tant compté pour lui, mère de son fils Gustav qu’il élève seul, était portée disparue jusqu’à un fameux coup de fil en pleine nuit où la voix de Marianne le réveille et le supplie de lui venir en aide. Le voilà lancé sur ses traces, au cœur de la vallée d’Aiguesvives, une petite ville des Pyrénées, perdue au milieu des forêts. Sur place, nulle trace de Marianne, mais Servaz découvre un monastère dans lequel il est accueilli pour la nuit. Il apprend qu’un crime épouvantable a été commis non loin de là, il se rend sur place. La disparition de Marianne et le meurtre horrible d’un jeune homme au Pic du Gendarme, semblent liés. Le hic est que Martin vient d’être suspendu suite à l’affaire Erik Lang (voir Soeurs) et n’a plus aucun droit d’intervenir sur une enquête : pour se tenir au courant des faits, il devra suivre sans piper mot sa collègue Irène Ziegler.
Une accroche telle que celle-ci ne pouvait que m’attirer : une vallée coupée du monde, une abbaye pleine de secrets au cœur d’une forêt mystérieuse, une série de meurtres épouvantables… Dans ce cadre (idyllique) de montagne se répand un concentré de noirceur humaine : tout d’abord ces meurtres mis en scène de façon terrifiante et cruelle, puis le comportement d’une population, « confinée » dans leur petite ville en raison d’un éboulement qui coupe tout accès au reste de la vallée. Rapidement la tension monte, les esprits s’échauffent et se laissent envahir par la révolte, il en faudrait de peu pour qu’une partie des habitants prônent l’anarchie… Le climat anxiogène est très présent, servi par l’écriture rythmée de Bernard Minier qui dévoile une intrigue au final inattendu. Avec un soin particulier l’auteur a réuni les ingrédients permettant de démontrer avec véracité les travers de notre société actuelle : le malaise des forces de police (manque de moyens, manque de respect…), les dangers des réseaux sociaux, une jeunesse de plus en plus violente… Une ambiance générale faite de suspicion, d’injustice et d’irrespect, y compris au fin fond d’une vallée des Pyrénées… Il suffit d’une étincelle…
J’ai eu l’impression que le constat social auquel se livre Bernard Minier dans ce roman prend le pas sur l’intrigue elle-même : un Martin Servaz réduit à l’état d’assistant de la franche Ziegler, revenant une nouvelle fois sur ses pas en volant au secours de Marianne (Glacé), un petit air de déjà vu dans tout cela et pourtant j’y retourne ! Car les « horreurs » inventées par l’auteur me plaisent indubitablement !!! Et vous, l’avez-vous lu ? Qu’en pensez-vous ?
sam_ds_49 23 mai 2021
La Vallée - Bernard Minier
On retrouve dans La vallée les personnages fétiches de l’écrivain : Martin Servaz, policier au bout du rouleau et sous la menace d’une révocation, la gendarme Irène Ziegler déjà croisée dans Glacé (le premier livre de Minier paru en 2011).
L’histoire se passe dans une vallée des Pyrénées littéralement coupée du monde. Des meurtres rituels particulièrement horribles y sont commis et, comme les enquêteurs, les lecteurs, angoissés, retiennent leur souffle. Minier connaît son affaire. Le livre entamé on peine à le refermer. On ne découvrira le fin mot de l’histoire qu’à la toute fin du livre et même les lecteurs les plus blasés seront bluffés par son dénouement.
Suite à sa dernière enquête, la situation professionnelle du capitaine Martin Servaz s’est encore dégradée. Rétrogradé de commandant à capitaine après Nuits (2017), il est désormais, conséquences des libertés prises avec la procédure dans Sœurs (2018), suspendu, en attente d’un conseil de discipline qui ne paraît pas devoir lui être favorable, bien au contraire. Il risque la révocation pure et simple, ainsi que la privation de sa pension de retraite… Ses finances commencent à s’en ressentir, et son moral également.
Il est contraint de rester dans ses pénates et rester a carreaux jusqu’à la sentence. Oui, mais la ce serait trop lui en demander.
Comment ignorer l’appel au secours de Marianne son ex-compagne, la mère de son fils Gustav, disparue depuis huit ans. Il la croyait morte, assassinée par Hirtman, procureur à Genève et tueur en série pendant ses loisirs. Pourtant, le temps de poser son fils chez des amis, d’expliquer brièvement de quoi il retourne à sa nouvelle amoureuse, Lea, et le voici parti pour cette vallée des Pyrénées d’où provient l’appel. Là-bas, il va retrouver la gendarme Keller, avec laquelle il a déjà collaboré, et qui va accepter de l’aider même s’il n’a aucun droit d’être là.
Une fois sur place, aucune trace de Marianne…..
Mon avis :
Apres avoir avalé d’une traite M comme l’abime, comment resister a l’envie de reprendre contact avec Servaz. Bernard Minier conduit son intrigue sans nous laisser reprendre notre souffle. Certes suite a la lecture de ce roman certains elements me manquaient pour tout comprendre, aussi je vous recommende tout de meme de lire Soeurs avant celui-la, chose que j’aurais du faire.
Cathy81 18 mai 2021
La Vallée - Bernard Minier
u début du roman, Martin Servaz attends l’issue de son conseil de discipline, suspendu de ses fonctions, il s’occupe à plein temps de Gustav, son fils adoptif. Mais un appel reçu en pleine nuit, va l’obliger à reprendre du service.
Marianne, son ex-compagne, disparue depuis huit ans l’appelle au secours, elle s’est évader et erre dans la montagne, celle où elle avait disparue.
Martin repart donc à sa recherche dans les Pyrénées, non loin du centre d’où s’est évadé le tueur en série Julian Hirtman. Arrivée sur les lieux, deux crimes épouvantables ont été commis : un jeune trentenaire parti en randonnée, retrouvé nu et gelé ainsi qu’un petit dealer, mort noyé. Dépêchée sur place, la policière Irène Ziegler est chargé de l’enquête. elle connait Martin et accepte de l’aider à enquêter pour retrouver Marianne. Tout s’accélère et se complique lorsqu’un inconnu a dynamité une partie de la montagne bloquant ainsi la seule route. Condamnés au fond de cette vallée Irène et Martin vont devoir se dépasser pour résoudre ces crimes au plus vite...
J’ai été déçue par cette enquête, l’idée était très intéressante avec la manipulation des jeunes enfants, le rôle des jeux vidéos mais le retour de Marianne m’a semblé superflu et sans intérêt. Certes les précédentes enquêtes étaient très bien mais celle-ci m’a laissé un goût de réchauffé avec les constantes références aux opus précédents, dommage, j’espère retrouver le Bernard Minier des débuts avec son dernier "La chasse" !
Hedwige 4 mai 2021
La Vallée - Bernard Minier
Martin Servaz en est à sa troisième compagne, la première l’ayant quitté et la seconde, Marianne, ayant été enlevée 8 ans plus tôt.
Un jour pourtant cette dernière l’appelle à l’aide, elle a réussi à s’échapper, se sait poursuivie mais ne peut lui donner comme indication qu’une route et des hauteurs dans lesquelles, ô chance, Servaz reconnaît aussitôt un village des Pyrénées. Il s’y rend donc mais ses recherches ne mènent à rien.
Par contre, il retrouve une ancienne collègue chargée d’enquêter sur deux meurtres atroces. Bien que suspendu de ses fonctions Martin décide de l’assister, espérant ainsi trouver une piste vers Marianne.
Lorsque des enfants s’enténèbrent, que les victimes s’avèrent avoir été suivies par une psychiatre déjantée, que le village est coupé du monde suite à un éboulement suspect et qu’un troisième meurtre survient, la tension atteint son zénith
Un roman peu crédible. L’auteur doit pousser, tirer et forcer pour faire entrer dans le même trou ces meurtres odieux, la disparition de Marianne, l’enquête d’un suspendu d’enquête, et plusieurs scènes d’héroïsme dignes des BD de notre enfance censées persuader le public que Servaz mérite bien de réintégrer son poste.
Quant à l’écriture, elle est correcte mais les métaphores peu réussies.
genli 22 avril 2021
La Vallée - Bernard Minier
Autant j’avais aimé "M, le bord de l’abime", autant cet opus-là m’a laissée perplexe.
Certes l’imaginaire de Bernard Minier est toujours aussi fertile et les meurtres sont surprenants, mais il y a comme un goût de déjà vu dans le déroulement de l’enquête et les interactions entre les personnages. Et puis on a droit à des discours un peu convenus sur notre société en perdition et moulte renvois aux ouvrages précédents mettant en scène son héros, Martin Servaz, héros qui se sort toujours des situations les plus périlleuses.
Le rythme est bon, le suspens est là, le décor - cette vallée coupée du monde- est prenant, mais j’ai trouvé l’histoire un peu tirée par les cheveux et j’ai vu venir de loin le personnage finalement à l’origine de toute cette machination.
Un peu déçue donc.
IsaVP 14 avril 2021
La Vallée - Bernard Minier
Aiguevives, 4384 habitants, ses eaux, son abbaye, sa forêt et … sa vallée.
C’est ici qu’il y a 8 ans disparaissait Marianne, enlevée par un tueur en série. Alors lorsqu’elle réapparaît et appelle en pleine nuit son ancien compagnon, l’ex commandant du SRPJ de Toulouse, Martin Servaz pour lui demander de l’aide, il se précipite à son secours.
Mais en attente d’une décision de sa hiérarchie concernant sa radiation de la Police, Servaz est suspendu de ses fonctions et c’est en simple civil qu’il arrive à Aiguevives pour tenter de retrouver Marianne.
Au même moment, des meurtres sanglants secouent cette petite ville des Pyrénées et l’ex-policier va s’associer au Capitaine Irène Ziegler de la section de recherche de la Gendarmerie de Pau, pour tenter de résoudre le mystère qui plane sur la Vallée.
Le suspens est prenant et Bernard Minier, dont l’imagination est fertile, a su rendre ce polar haletant. Pourtant j’ai eu du mal à apprécier l’histoire présente qui fait sans cesse appel à celles des premiers romans. C’est l’inconvénient des polars en séries qui ne s’apprécient que si l’on connaît les épisodes précédents.
On a le droit à tout dans ce polar, de la déontologie des flics à deux vitesses à la jeunesse vivant dans un monde hyper-connecté, en passant par les prêtres qui doutent de l’existence de Dieu et les psychiatres aussi fous que leurs patients. Tout ça fait très cliché.
De plus, le dénouement final m’a paru extravagant et je l’ai trouvé peu crédible avec un arrière goût de surenchère d’horreurs.
Pour couronner le tout, l’épilogue est assez moralisateur et je trouve le constat sur notre société qui se dégrade et perd ses valeurs, plutôt opportuniste. Non décidément, ce n’est pas le genre de sujet auquel je vais adhérer, sous prétexte que « c’est plus c’que c’était ma pov dame ».
Distrayant certes, mais pas passionnant.
IsaVP 14 avril 2021
La Vallée - Bernard Minier
Aiguevives, 4384 habitants, ses eaux, son abbaye, sa forêt et … sa vallée bien sûr.
C’est ici qu’il y a 8 ans disparaissait Marianne, enlevée par un tueur en série. Alors lorsqu’elle réapparaît et appelle en pleine nuit son ancien compagnon, l’ex commandant du SRPJ de Toulouse, Martin Servaz pour lui demander de l’aide, il se précipite à son secours.
Mais en attente d’une décision de sa hiérarchie concernant sa radiation de la Police, Servaz est suspendu de ses fonctions et c’est en simple civil qu’il arrive à Aiguevives pour tenter de retrouver Marianne.
Au même moment, des meurtres sanglants secouent cette petite ville des Pyrénées et l’ex-policier va s’associer au Capitaine Irène Ziegler de la section de recherche de la Gendarmerie de Pau, pour tenter de résoudre le mystère qui plane sur la Vallée.
Le suspens est prenant et Bernard Minier, dont l’imagination est fertile, a su rendre ce polar haletant. Pourtant j’ai eu du mal à apprécier l’histoire présente qui fait sans cesse appel à celles des premiers romans. C’est l’inconvénient des polars en séries qui ne s’apprécient que si l’on connaît les épisodes précédents.
On a le droit à tout dans ce polar, de la déontologie des flics à deux vitesses à la jeunesse vivant dans un monde hyper-connecté, en passant par les prêtres qui doutent de l’existence de Dieu et les psychiatres aussi fous que leurs patients. Tout ça fait très cliché.
De plus, le dénouement final m’a paru extravagant et je l’ai trouvé peu crédible avec un arrière goût de surenchère d’horreurs.
Pour couronner le tout, l’épilogue est assez moralisateur et je trouve le constat sur notre société qui se dégrade et perd ses valeurs, plutôt opportuniste. Non décidément, ce n’est pas le genre de sujet auquel je vais adhérer, sous prétexte que « c’est plus c’que c’était ma pov dame ».
Distrayant certes, mais pas passionnant.
Solène246 28 mars 2021
La Vallée - Bernard Minier
L’auteur nous fait revivre les histoires du passé par petites touches, sachez que je n’ai pas lu la série Martin Servaz et que l’on peut très bien suivre l’histoire sans souci.
Il nous plonge directement dans l’envers du décor (coincé dans une vallée sombre) avec une série de meurtres atroces, une population effrayée, une gendarmerie complètement dépassé, un suspens qui monte crescendo au fil des pages, et qui vous tien en haleine du début jusqu’à la fin.
Tous les ingrédients sont là, pour un excellent thriller que je recommande vivement.
Les Lectures de Maud 28 mars 2021
La Vallée - Bernard Minier
Retrouver Servaz est toujours un grand moment où chaque page est savourée.
Quand on suit les différents volets, on sait que le passé n’est jamais très loin et que les cicatrices peuvent être encore très vives. Cet opus n’échappe pas à la règle vu le retour d’un personnage rencontré dans les premiers tomes.
Une enquête sombre se profile, un mélange de disparition, de meurtres mis en scène, de sombres secrets, le tout situé dans un village qui va devoir faire face à ce qui peut être comparé à un séisme d’événements. Le calme paisible n’est qu’une façade, le lecteur va rapidement s’en rendre compte en même temps que les enquêteurs.
Un décor de vacances mais qui abrite des profils, au milieu des montagnes, la rudesse des éléments, mais aussi des ombres planent.
Une ambiance cléricale qui donne une dimension à la fois austère mais aussi communautaire. Cette abbaye va être le point d’encrage qui va emporter Servaz dans une épineuse affaire qui le rattrape. On ressent son partage entre répondre à l’appel désespéré, mais aussi ne pas perdre pied plus qu’il ne l’a déjà fait.
Une construction qui me ravit à chaque fois, l’environnement est tellement présent qu’il est un personnage à lui tout seul, les éléments montagneux ou climatiques ont une place tellement importante, le lecteur se sent à la fois impliqué et totalement immergé. Un huis clos à ciel ouvert, la tension monte, tant par la peur, mais pas que… L’ambiance s’alourdit les oppositions vont se mettre en lumière.
J’avoue avoir eu une sacrée frayeur car j’ai cru que l’auteur allait nous faire « un retour en arrière » et que Servaz allait tomber dans un panneau. Mais tout s’est bien passé. La manipulation est au centre de cette enquête. Tous les personnages sont à un moment donné embarqué malgré eux vers des pentes toujours plus abruptes et la remontée vers la lumière n’est pas forcément chose aisée.
Cet opus, je l’ai trouvé à la fois magnifique car l’auteur maintient totalement l’attention du lecteur tout au long de l’évolution et des différentes enquêtes en parallèle sans jamais le perdre. Aussi, j’ai eu un « whaouuuu c’est super osé mais tellement machiavel », là je n’en dis pas plus pour éviter le spoile. Du génie, de l’imagination, la Nature à la fois une ressource comme une menace, l’Humain, tous ces caractères qui risquent à tout moment d’exploser, scotchent le lecteur et l’emportent.
J’ai juste un tout tout petit regret, la disparition du monastère, très présent pendant les trois quarts du livre, disparait du paysage au tiers, j’ai trouvé dommage…
Une excellente lecture, dynamique, anxiogène qui m’a totalement conquise. Il me tarde de retrouver de nouveau la plume de l’auteur.
morel 21 décembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
Un livre génial on continu avec Servaz j’ai adoré
Gene Touwo 21 décembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
Décidément , on s’attache aux héros récurrents ...quel bonheur de retrouver Martin Servaz , qui m’avait manqué dans le précédent ouvrage de Bernard Minier . Atmosphère oppressante , huis clos , frissons , impossible de lâcher le livre avant le dénouement.
Marie Sachot 21 novembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
Excellent livre à dévorer avec un froid dans le dos qui ne vous lâche pas !
Catwoman 21 novembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
un livre prenant que l’on a du mal à lâcher quand on a mis les yeux dedans, on se sent immergé avec les personnages dans cette vallée coupée du monde
labibliodeclo 25 septembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
Je suis tellement heureuse de retrouver Martin Servaz, un personnage que je suis depuis sa première aventure, « Glacé ». Et qui dit Martin Servaz, dit Julien Hirtmann et surtout, Marianne. Marianne dont on a aucune trace depuis 8 ans, mais qui fait son grand retour, pour notre plus grand plaisir, ou presque… Dans cette nouvelle enquête, j’ai aussi été très contente de voir revenir un autre personnage, que j’avais énormément aimé !
L’histoire est juste incroyable. Bravo à l’auteur pour son imagination débordante ! J’ai dévoré cette enquête en moins de 24h, et j’ai été incroyablement conquise par ce dénouement, machiavélique. Petit à petit, on soupçonne, on accuse… On assiste à des scènes de meurtre toutes plus macabres les unes que les autres…Arrivée dans les dernières pages, je me suis retrouvée sur le cul : ce n’est pas possible ! Et pourtant… Je n’aurai jamais pu imaginer une meilleure fin. Un coup de maître !
labibliodeclo 24 septembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
Depuis Glacé, j’ai suivi les aventures de Martin Servaz avec grand intérêt. J’adore ce personnage, l’ambiance qui pèse autour de lui, les affaires dans lesquelles il est embarqué...
J’ai découvert Bernard Minier il y a maintenant 4 ans, et depuis, j’attends avec impatience chaque nouvelle histoire. Et celle-ci... Une claque monumentale !
J’avais vraiment hâte de savoir ce que devenait Marianne, je suis servie ! J’ai été choquée, impressionnée par tant de génie. Un grand bravo à l’auteur pour ce livre qui devient mon préféré de cette série.
Hanae part en livre 17 septembre 2020
La Vallée - Bernard Minier
Il y a une première fois à tout. C’est donc avec une immense joie que je vous partage ma toute première rencontre avec l’auteur Bernard Minier et son dernier opus LA VALLÉE. C’est donc, en toute logique, ma toute première rencontre avec l’incroyable et complexe lieutenant Martin Servaz.
Je peux d’ores et déjà vous dire que c’est donc mon tout premier coup de coeur. Que des premières par ici n’est-ce pas ? Bon, il est inutile de vous présenter Bernard Minier. Un homme connu et reconnu qui a su marquer la littérature noire. Est-il devenu l’incontournable, la valeur sur du thriller français ? On ne peut pas à douter.
L’histoire se déroule dans, comme le titre l’indique, une vallée. La nature pose son empreinte partout, elle abonde, pullule, elle en jette, elle en impose. C’est une promesse d’air pur, de ballades bienfaitrices ou grouille tout un écosystème plein de vie. Mais il y a comme une sensation étrange d’étouffement, d’angoisse, d’enfermement dans cette histoire. Un huis-clos qui se compte en hectares et qui est poussé à son paroxysme grâce au talent de narration de l’auteur. C’est dans cette vallée ou se joue le pire des drames, la frontière de la folie a franchi ses propres limites. Le seuil du tolérable est dépassé, elle nous inonde, nous prend aux tripes et nous offre aucune issu de secours. BORDEL QUE C’EST BIEN ÉCRIT.
Âmes sensibles abstenez-vous tant les détails sont croustillants à souhait.
La vallée plongée dans l’ombre et les secrets, cette abbaye remplie de mystères, cette série de meurtres épouvantable, cette population terrifiée qui pense n’avoir d’autres choix que de se faire justice soi-même. Martin Servaz mit sur la touche pour discipline se retrouve dans cet enfer à cause d’un trop inquiétant coup de fil de Marianne ,son amour de jeunesse. Cette psychologue rigide, manipulatrice et orgueilleuse.
Ces secrets, ces non-dits, ce sang coulé.
Mais où sommes-nous ? Où allons-nous ? Le flou s’installe, l’auteur nous manipule, il arrive avec brio à nous faire prendre des chemins encore inexplorés qui ne sont que promesses de surprises, de suspenses, de rebondissements et d’angoisses glauques et machiavéliques. Cette vallée nous perdra...
clothildePL 22 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Coup de cœur absolu pour le dernier thriller de Bernard Minier LA VALLÉE où on y retrouve notre cher Servaz.
Dès les toutes premières pages, le ton est donné. Servaz reçoit un appel qui va le perturber.... Son ex femme Marianne, disparue depuis 8 ans lui demande de l’aide et lui dit qu’elle a réussi à s’échapper....
Il part donc à sa recherche, dans les Pyrénées, un endroit coupé du monde. A cela s’ajoute une série de meurtres épouvantables, des secrets enfouis, un village qui veut faire justice soi même, une vallée confinée (tiens tiens, voilà qui nous parle... Devin Monsieur Minier ?)
Nous y retrouvons des personnages de précédentes aventures, beaucoup de suspense. Bref j’ai adoré !!!
Bravo et merci Monsieur Minier !!!
Lisez.du.polar 12 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
⭐️ El maestro ⭐️
Ce dernier roman de Bernard Minier est pour moi une évidence, celle d’une maîtrise parfaite du genre. Tout est calé, au moindre détail, sans fausse note : les personnages, le décor, l’intrigue.
Je goûte un réel plaisir à retrouver Martin Servaz qui à chaque opus, gagne en profondeur, en complexité, en humanité.
Dans un décor façonné à son image : une vallée coupée du monde, sombre, inquiétante, isolée.
Les deux se font écho et le personnage de Martin Servaz est pour moi indissociable de la force et la majestuosité des montagnes Pyrénéennes.
Pour l’accompagner dans cette enquête, des personnages qui refont surface, des références aux précédents tomes, le tout dans un microcosme au bord de l’implosion.
L’intrigue est donc portée par ce huis-clos, les meurtres s’enchaînent et les pistes se perdent dans cette forêt lugubre. Elle y trouvera son dénouement, glaçant, terrifiant. Et si le cadre semble sorti d’un autre temps, la conclusion, elle, est diaboliquement moderne.
Je n’ai pas lâché l’histoire une seconde, avec la furieuse envie qu’elle ne s’arrête pas. C’est pourquoi j’aimerais vous dire merci, Monsieur Minier. Merci de rendre ma vie de lectrice aussi palpitante. N’arrêtez jamais.
Celine Vendée 8 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Martin Servaz reçoit un coup de téléphone qui va le perturber de Marianne, la mère de son fils qui a été enlevée et qui a disparue depuis 8 ans. Elle lui dit qu’elle a réussi à s’échapper et lui demande de l’aide. Avec les indications qu’elle donne, il pense reconnaitre l’endroit. Il se retrouve dans une vallée des Pyrénées coupée du monde près d’une Abbaye. C’est dans cette vallée que vont également avoir lieu des meurtres épouvantables. Il va résoudre l’enquête avec Irène Ziegler qu’il connait déjà.
Pas besoin je pense de vous présenter cet auteur, il fait partie des auteurs incontournables du thriller français. Personnellement je n’ai jamais été déçu par ses romans. Une nouvelle fois tous les éléments sont là pour avoir un bon thriller. Dès les premières pages, l’auteur arrive à capter l’attention du lecteur et faire en sorte qu’il n’est plus envie de lâcher le roman. le fait de retrouver des personnages récurrents comme Martin Servaz permet aussi de se plonger facilement dans l’histoire. Quand on passe un bon moment lecture et que l’on ne trouve rien de négatif à dire, on peut parler d’un coup de coeur.
Emysbook 7 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Je suis partie dans la vallée..et j’ai eu un coup de coeur !!
Un roman efficace qui ne laisse pas de doute quand à la maîtrise de l’auteur.
Une plongée dans une abbaye, une communauté au bord du gouffre, un tueur en série et une vallée fort inquiétante..
Une enquête où l’on retrouve Martin Servaz. Un homme que j’adore retrouver dans les romans de Bernard Minier, une personnalité légèrement introvertie avec un passé douloureux qui ne laisse pas indifférent.
Comme à chaque fois dans ses romans, on retrouve une traque machiavélique, brillamment ficelé. Le suspense et l’angoisse son davantage présent dans ce jet car on ressens une oppression disons... forestière !
Chaque personnage a sa place et je dois avouer que je les ai tous adoré si ce n’est qu’un que j’avais envie d’envoyer dans la vallée, seul, sans rien et qui me paraissait aussi froid qu’un canon de glock !
Rien n’est laissé au hasard et le lecteur ressens un trépignement quant aux différents meurtres commis. Des meurtres atroces commis par des personnes invraisemblables. J’ai été choqué et littéralement conquise par cette fin pour le moins inattendu et franchement bien amorcé.
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« Je me suis pris un arbre en pleine tronche dans ce roman où l’innocence de certains font d’eux de vraies coupables. »
J’ai dévoré les dernières pages comme une course contre la montre, un page Turner à déguster au plus vite, sans laisser de trace si ce n’est que l’impression que les hommes sont sombres.
Djustinee 5 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Je découvre, pour ma part, l’auteur et son personnage Martin Servaz.
Je le savais dès le départ et j’en men doutais, il serait fait référence à des événements d’ouvrages précédents de l’auteur. Mais je ne pensais pas qu’il y aurait autant de retours en arrière. Je me perds parfois, c’est déroutant. Soit, je passe au dessus de ce détail très peu dérangeant au final.
L’histoire tient la route, c’est un bon polar, rempli de rebondissements. L’auteur ne laisse pas de répit au lecteur. Lorsqu’on croit arriver au bout, l’auteur arrive encore à nous surprendre. C’est assez fluide et le rythme est très soutenu. Dans ce polar de plus de 500 pages, je n’ai pas eu l’impression d’avoir de temps morts.
Au niveau du décor, on n’est pas mal, cette petite vallée des Pyrénées est une bouffée d’air frais même si l’atmosphère peut parfois y être oppressante et angoissante.
Malgré une bonne intrigue, je ne suis pas passionnée. J’ai l’impression de ne pas avoir lu ce livre au bon moment et d’avoir flotté au-dessus de ma lecture plutôt que d’être allée me perdre dans la vallée. Un acte manqué je pense.
lireencore93420 5 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Quel plaisir de retrouver Martin Servaz mais que dans cette vallée énigmatique, on va retrouver un personnage que j’ai beaucoup apprécier : Irène Ziegler.
C’est justement avec Irène qu’il devra résoudre une enquête de plusieurs meurtres qui interviennent dans cette vallée, beaucoup de protagonistes vont intervenir dans cette investigation, une psy très atypique et des moines très accueillants. Deux professions qui sont sous le secret de la confession.
Avec cet auteur, l’univers est très important, et encore pour ce tome, on se sent complétement imprégnée de cette atmosphère, la forêt, les habitants de cette vallée qui sont assez révoltée par toute ce qui se passe
La trame est vraiment addictive, Martin Servaz se retrouve dans son passé, et on le sent souvent douter, on le retrouve à fleur de peau, plutôt sensible, on est vraiment au cœur de ce personnage.
Beaucoup de thèmes sont abordées dans ce dernier opus : le mal-être de la police, les dangers des réseaux sociaux et le malaise de la société. Des sujets qui colle à l’actualité de nos jours, bon la folie reste la trame principale, mais j’ai beaucoup apprécié que d’autres choses rentrent en compte.
C’est mon sixième livre de cet auteur que je lis, et franchement j’aime de plus en plus. J’ai hâte de le retrouver, il m’en reste un à lire qui ne concerne pas son personnage principal, pourquoi pas le retrouver dans un autre univers ?
Mais j’avoue que je suis pressée de retrouver Martin Servaz dans de nouvelles aventure, mais je sais que cela ne sera pas tout de suite, autant patienter avec son avant-dernier opus. -
coco 3 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Du bon Bernard Minier avec le retour de Martin Servaz dans les montagnes.
Suspens du début à la fin. Et des rebondissements au fur et à mesure de la lecture .
A lire pour les fans de polar
coco 3 juillet 2020
La Vallée - Bernard Minier
Du bon Bernard Minier avec le retour de Marin Servaz dans les montagnes.
Suspens du début à la fin. Et des rebondissements au fur et à mesure de la lecture .
A lire pour les fans de polar
read_everywhere 25 juin 2020
La Vallée - Bernard Minier
Pour Bernard Minier, les Pyrénées ne sont pas l’endroit idéal pour aller s’oxygéner. Martin Servaz se retrouve ainsi confiné dans une vallée des Pyrénées à la recherche de Marianne.
[Confinement ? L’auteur aurait-il eu une prémonition au moment de l’écriture ?]
Une enquête qui se déroule dans un village au bord de l’implosion où règnent la paranoïa et la rébellion contre les autorités.
Au-delà de l’intrigue policière bien menée comme Minier sait bien faire, j’ai adoré la mise en lumière des personnage féminins. Ainsi, Martin Servaz nous paraît moins dépressif puisqu’il gravite autour de ces femmes aux caractères bien trempés.
Tout au long de l’enquête, nous nous retrouvons confrontés à tous les maux de notre société actuelle et Bernard Minier a des points de vue sur l’état et la société.
A lire pour tous les fans de polars !
Rewina 18 juin 2020
La Vallée - Bernard Minier
J’aime toujours lire cet auteur, même si on peut reprocher beaucoup de références à ses livres précédents dans celui-ci et je ne devrais pas le dire mais la Marianne, elle me gave ... toujours là à se faire rappeler, je n’ai jamais réussi à la cerner (même avant son enlèvement). On se laisse prendre par l’histoire même si la fin est assez prévisible.
michel 13 juin 2020
La Vallée - Bernard Minier
Le Minier de l’année 2020. Une année sans Quais du Polar est forcément une année creuse. C’est écrit à la truelle mais évidemment on se laisse prendre par l’atmosphère pyrénéen et l’arrière plan politico-philosophique. Les 50 dernières pages justifient le roman. Bernard nous surprend encore. Vivement un Martin Servaz au mieux de sa forme.
Killing79 6 juin 2020
La Vallée - Bernard Minier
Il n’est plus besoin de présenter Bernard Minier. En moins de dix ans, il est devenu un baron du thriller français de par savoir-faire et sa régularité. Après un petit détour exotique à Hong Kong avec son précédent livre, il revient aux fondamentaux avec une nouvelle enquête de Martin Servaz.
Dès les premières pages, on sent la maîtrise qu’a acquise l’auteur au fil de ses livres. Tout est sous contrôle et la mécanique est parfaitement huilée. Avec des chapitres courts naviguant entre les personnages, il insuffle un rythme entraînant à son aventure. Les investigations partent dans tous les sens sans jamais nous perdre. Emporté dans cette machine, on ne peut plus s’arrêter avant de connaître le dénouement de scénario passionnant.
La réussite du récit s’appuie une nouvelle fois sur son héros charismatique. Celui-ci se dessine au fil des épisodes. Même s’il est loin d’être parfait, le lecteur s’attache à ce flic torturé. Avec ses failles, on entre en empathie avec son côté humain. Il est d’ailleurs préférable d’avoir lu les premiers opus, afin de profiter au mieux de son évolution.
Bernard Minier a aussi fourni un travail de fonds important pour étoffer son histoire. En toile de fonds de ces intrigues, il aborde des thèmes importants du monde d’aujourd’hui. Il ne recherche pas uniquement l’efficacité mais veut aussi mettre le doigt sur les défaillances de nos systèmes actuels. Sans jamais être moralisateur, il donne une portée sociétale à son roman.
Avec « La vallée », l’écrivain revient avec une aventure complète, aussi exaltante que consistante. Savant mélange d’action, de suspense et de réflexion, cet immense huis clos est un page-turner implacable, que vous dévorerez de manière frénétique. Bernard Minier confirme qu’il est une valeur sûre du thriller. Heureusement, le succès est au rendez-vous pour lui. S’il continue avec le même talent et le même professionnalisme, cela n’est pas près de s’arrêter. Pour notre plus grand plaisir !
http://leslivresdek79.com/2020/06/06/559-bernard-minier-la-vallee/
universpolars 31 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Ce que j’apprécie dans l’univers de Bernard Minier, c’est que nous nous retrouvons souvent face à un personnage important - imposant ! - qui se déploie devant nous au fil des pages, en révélant toute sa splendeur et sa prestance : le décor.
Durant cette lecture atmosphérique, une pluie diluvienne viendra vous fouetter le visage pendant que les pages de votre bouquin tourneront toutes seules devant vous, entraînées par de violentes rafales de vent. Elles vont ensuite s’imprégner d’une moiteur gênante, incommodante, provoquée par une chaleur aux allures tropicales. Dès cet instant, vous comprenez que vous êtes - à nouveau ? - face à une toile de fond dépeinte par l’auteur !
Nous retrouvons notre flic toulousain, Martin Servaz, qui stagne au beau milieu d’une procédure pénale et disciplinaire, ce qui équivaut à se retrouver face à un mur en béton armé. Mais, paradoxalement, il est devenu serein, même heureux ? Mais ça, c’était avant que le passé ne refasse surface, au beau milieu de la nuit, par un appel. Et le passé, pour cet homme, c’est un sacré bordel ! (Lire les tomes précédents).
Ce coup de fil désespéré va le conduire dans les Pyrénées, au beau milieu d’une vallée coupée du monde. En solitaire, il va aller rejoindre un pan éloigné de son existence, en renouant avec un morceau indigeste d’un parcours qui lui reste encore en travers de la gorge.
L’auteur a bien compris que nous étions très attachés - corps et âme ! - aux personnages de ses récits. Il réussit ici à nous placer face à une sorte de continuité que nous attendions peut-être, même d’une manière inconsciente. Quelle claque, lorsque j’y repense.
Nous allons nous enfermer avec Servaz dans ce décor oppressant, s’apparentant davantage à une souricière qu’à un havre de paix, où de spectaculaires mises en scène aussi sordides que morbides, semblent secouer cette région ordinairement calme. Certains éléments de cette enquête criminelle vont carrément lui éclater au visage, laissant comme conséquence - un peu partout autour de lui - quelques lambeaux de son propre passé.
Bernard Minier, avec ce huis-clos très aérien, humide et accidenté, nous place - ainsi que ses personnages ! - face aux agissements d’un prédateur plutôt coriace, malin, présentant des pathologies éminemment surprenantes ! Un rapace qui survole son secteur et semble le dominer à la perfection. Un être pernicieux doté d’une peau de caméléon !
En marge de cette trame, l’auteur n’oubliera pas de nous rappeler, par le biais de ses personnages, quelques dysfonctionnements sociétaux, à l’image du flic qui se fait tirer dessus à boulets rouges, juste parce qu’il a eu le malheur de choisir cette profession, ou d’une France qui dérive, dérape et se perd - se noie !
Les personnages adoptent dans ce récit des comportements équivoques, troubles et assez inquiétants. Certains protagonistes, dotés d’un caractère forgé au fer rouge, mais peut-être aussi légèrement déréglé, vont certainement vous faire tressaillir par leur attitude.
Si vous voulez trouver des réponses à cette intrigue, il faudra simplement vous demander où nous en sommes aujourd’hui sur le plan humain, judiciaire ou communautaire. Qu’est-ce qui peut bien pousser un être humain à agir violemment ? L’orgueil, la haine, la vengeance, la manipulation, la souffrance ? Ou alors un mélange de tout ceci ?
Bernard Minier lie à merveille cette intrigue criminelle aux faits de société actuelle ou à la nature humaine. Au final, c’est toujours la même essence qui brûle en nous et qui est susceptible de provoquer un incendie à tout moment, depuis la nuit des temps, à quelques nuances près !
L’être humain est complexe, mais ne change pas vraiment ! Une part de violence est ancrée en chacun de nous. Il suffit juste d’actionner le bon détonateur pour l’activer.
Bonne lecture.
Sangpages 29 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Servaz rétrogradé puis suspendu après ses aventures dans "Sœurs" n’a pas le moral au beau fixe mais profite de son temps libre pour s’occuper de son fils Gustav.
Soudain au milieu de la nuit, il reçoit un appel de...Marianne...qui dit s’être échappée et se trouver près de l’abbaye d’Aiguevives. Elle lui demande de venir au plus vite mais de ne surtout pas prévenir la police...
Je pourrai simplement, comme beaucoup, t’expliquer que Minier a déjà largement fait ses preuves et qu’il n’y a pas grand-chose à ajouter pour te convaincre de lire cet opus-là. Et pourtant, c’est, selon moi, exactement là qu’il y a bien à dire.
Certains auteurs, deviennent célèbres, lus de par le monde mais au bout du Xème livre, fatiguent, perdent la "gniack", ne se renouvellent que peu et nous servent des histoires souvent réchauffées et affadies.
C’est sans aucun doute sur la longueur, sur la distance, comme un coureur de marathon, que l’on peut apprécier la grandeur d’un véritable talent.
Minier, avec ce récit, m’a démontré qu’il était véritablement capable de courir un marathon et plus encore. Qu’il est comme le bon vin. Il se bonifie, s’améliore, devient plus subtil encore, plus mature pour nous offrir des histoires toujours plus complexes, fouillées et recherchées avec des trames menées brillamment de bout en bout.
"La Vallée" est clairement un retour aux sources, un retour en arrière à la période de "Glacé". Tu verras, ça te sautera aux yeux direct. Pas évident comme challenge que de t’emporter dans ces primosensations sans tomber dans les clichés. Et pourtant, il réussit ce retour en arrière tout en te poussant en avant...Ouais je sais, pas terro ma phrase mais pas trouvé d’autres moyens pour exprimer cette drôle de sensation, fort agréable 😜
"La Vallée", c’est un Servaz mis à mal, plus profond, plus mature et surtout plus touchant. Il dépasse son rôle de flic pour se dévoiler, se mettre à nu et nous permettre de découvrir ce qu’il est en tant qu’homme. Torturé, inquiet, essoufflé par le mal mais toujours aussi investi à la cause de la justice.
"La Vallée", c’est surtout une atmosphère étouffante au fond de cette vallée coupée du monde par un éboulement. Une de ces atmosphères qui te pénètrent, s’instillent dans tes veines goutte après goutte. Qui te prennent dans ses griffes pour ne plus te lâcher, pour te noyer…
"La Vallée", c’est un petit village où tout le monde se connaît, où tous se jugent dès qu’un événement se produit. Ce sont des gens prêts à faire leur propre justice. Un petit village où tu n’auras clairement pas envie de passer tes vacances...
"La Vallée" c’est une histoire de notre temps, de notre époque viciée de partout. C’est réaliste, vrai et c’est justement ce qui donne à cette histoire toute son horrible dimension.
Tu verras, d’ailleurs, que la trame est redoutable, ingénieuse, subtile et le dénouement te glacera le sang. Terrifiant au point qu’il te laissera un bien drôle de goût tout au fond de ta gorge…
Bref, tu l’as compris, j’ai surkiffé et ne peux que te recommander de te précipiter dans ta librairie pour te le procurer si ce n’est pas déjà fait. Et je pousserai même jusqu’à dire : satisfait ou remboursé ! Vivi tu peux venir te plaindre ici 😜
Emysbook 27 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Je suis partie dans la vallée..et j’ai eu un coup de coeur !!Un roman efficace qui ne laisse pas de doute quand à la maîtrise de l’auteur.Une plongée dans une abbaye, une communauté au bord du gouffre, un tueur en série et une vallée fort inquiétante..Une enquête où l’on retrouve Martin Servaz. Un homme que j’adore retrouver dans les romans de Bernard Minier, une personnalité légèrement introvertie avec un passé douloureux qui ne laisse pas indifférent. Comme à chaque fois dans ses romans, on retrouve une traque machiavélique, brillamment ficelé. Le suspense et l’angoisse son davantage présent dans ce jet car on ressens une oppression disons... forestière !Chaque personnage a sa place et je dois avouer que je les ai tous adoré si ce n’est qu’un que j’avais envie d’envoyer dans la vallée, seul, sans rien et qui me paraissait aussi froid qu’un canon de glock !Rien n’est laissé au hasard et le lecteur ressens un trépignement quant aux différents meurtres commis. Des meurtres atroces commis par des personnes invraisemblables. J’ai été choqué et littéralement conquise par cette fin pour le moins inattendu et franchement bien amorcé.•« Je me suis pris un arbre en pleine tronche dans ce roman où l’innocence de certains font d’eux de vraies coupables. »J’ai dévoré les dernières pages comme une course contre la montre, un page Turner à déguster au plus vite, sans laisser de trace si ce n’est que l’impression que les hommes sont sombres.
calyenol 25 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Hello les liseuses et liseurs !
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J’ai lu 𝙇𝙖 𝙫𝙖𝙡𝙡𝙚́𝙚 de Bernard Minier chez XOÉditions.
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"Le vent soufflait avec violence au ras du lac,de petits flocons duveteux venaient mouiller sa cornée... il aurait voulu hurler...il ne sentit même pas la main écarter les lèvres de la plaie et le couteau fendre ses organes.Il perçut seulement un rire."
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Il a suffit d’un seul appel au secours au milieu de la nuit pour que Servaz ne perde pas de temps et fonce à Aiguesvives,une vallée qui va se retrouver coupée du monde où une population terrifiée devra faire face à des meurtres aux mises en scènes horribles.
Une forêt mystérieuse avec une abbaye pleine de secrets, vont donner à Servaz et Ziegler du fil à retordre.
Qui tue ? Pourquoi ? .
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"Je les vois se dire que tout ça ne fait que commencer, que ça va empirer.
S’ils savaient à quel point ils ont raison.À quel point cela va empirer.
S’ils savaient,ils seraient terrifiés.
Encore plus qu’ils ne le sont déjà."
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Fan de la saga Servaz,
l’auteur arrive encore à me surprendre.
Captivée du début à la fin, j’aurais voulu que ce livre ne se ferme jamais.
C’est trop long d’attendre le suivent.
Bon j’avoue que je languissais le dénouement parce que les meurtres,les secrets,mes doutes...
je voulais savoir !
Et entre jeux nocturnes "quand les parents dorment", les meurtres "symboliques" qui relient une histoire,et une vallée brumeuse qui plante le décor...
L’auteur sait comment rendre addicte la lectrice que je suis.
Que c’est bon d’être surprise, agréablement surprise.
Des personnages troublants...
j’ai adoré la psy,surtout,que j’ai trouvé très charismatique,les habitants pleins de colère qui ont peur et qui osent défier l’autorité
des abbés tenus au secret...
Le retour d’un personnage que j’espérais depuis un moment et dont on connaît enfin le sort passé.
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𝙇𝙖 𝙫𝙖𝙡𝙡𝙚́𝙚 est un huit clos,un véritable page-turner ou tout est là,l’ambiance,le côté sombre de certains perso.
C’est un perfect pour moi et je ne peux que vous dire de foncer vous le procurer si vous ne l’avez pas encore entre vos mains.
Aude Lagandré 21 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Après cette période de confinement et d’arrêt de toute publication littéraire, le premier à se jeter dans l’arène est Bernard Minier avec son huitième roman, « La Vallée ». Depuis plusieurs jours, j’entends la polémique enfler : pourquoi ne parler que des gros auteurs (comprenez ceux qui vendent), il faudrait aussi parler des petits, des « inconnus », de ceux qui vendent moins. C’est vrai. Et c’est que nous, blogueurs, essayons de faire toute l’année. Aujourd’hui, 20 mai 2020, il n’y a qu’un seul objectif : faire revenir les lecteurs en librairie. Pour éditer des auteurs moins connus, et trouver des fonds pour le faire, il faut que les têtes d’affiche de chaque maison d’édition vendent. Bernard Minier est une tête d’affiche qui vend. Pourquoi ? Parce que ses romans sont solides et addictifs (oui, j’ose un mot qui se termine en -if), des pages-turner (on ne me musellera pas), et qu’ils sont impossibles à lâcher (v’lan je t’en remets une petite couche). Bref, il y a de la place pour tout le monde, retournez en librairie, choisissez, achetez et faites-vous plaisir. Ce que j’ai personnellement eu en lisant « La Vallée ».
Premier roman post-confinement qui parle de confinement. Stop, on ne part pas en courant, il ne s’agit pas ici du journal d’un confiné (attendez l’année prochaine pour ça). Il s’agit d’un village confiné, au cœur des Pyrénées, isolé du reste du monde par un éboulement d’une partie de la montagne. Une population captive, inquiète et ébranlée par la présence d’un tueur en série bien plus inventif en matière de mise en scène que le fût Julian Hirtmann. (Bernard Minier s’en est donné à cœur joie, vous allez en prendre plein les yeux et ces scènes risquent de revenir hanter vos nuits…) Le lecteur retrouve Martin Servaz, le flic emblématique, pièce maîtresse de la bibliographie de Bernard Minier. Présent dans les huit tomes, c’est à cause d’un appel de Marianne que Servaz prend le chemin de ce petit village niché au cœur des montagnes. Inoubliable Marianne, seule femme capable de provoquer une « (…) magnitude 7 sur l’échelle de Servaz », un fantôme ressurgi des limbes de sa mémoire.
Au fil des pages de « la Vallée », l’écrivain a semé de petits cailloux blancs symbolisant autant de souvenirs des anciens tomes. C’est grâce à eux que nous, lecteurs, nous souvenons avec nostalgie des épreuves traversées, mais c’est au moyen de ces réminiscences que l’on peut appréhender l’épaisseur indéniable prise par le personnage principal. Certes, il est toujours debout, un peu amoché, un écorché de la vie, mais les épreuves auxquelles il a du faire face l’ont rendu plus psychologue, plus réfléchi, plus pondéré. Désavoué par sa hiérarchie, en attente de son conseil de discipline, Martin Servaz est désormais père d’un petit Gustav, et compagnon de Léa. L’évolution de son personnage lui a, d’une certaine façon, donné vie en accentuant cette phase de reconstruction à laquelle il doit faire face. « Il savait pourtant que rien n’est jamais acquis, que la vie vous reprend tôt ou tard ce qu’elle vous donne, et il ne croyait certainement pas au bonheur ; »
Si des personnages anciens, emblématiques virevoltent au gré des pages, l’ombre de Hirtmann et l’inoubliable Marianne, Irène Ziegler, la gendarme de « Glacé » par exemple, d’autres font leur apparition. Bernard Minier a choisi de faire la part belle aux femmes et offre des portraits féminins impressionnants de par le charisme qu’elles dégagent. Ainsi, aux côtés d’Irène et de Marianne, vont évoluer Gabriella Dragoman, une pédopsychiatre aux multiples visages et Isabelle Torres, maire du village qui concentre la difficulté d’une fonction majeure au sein de sa communauté et le fait d’être une femme. L’auteur dresse ici une belle brochette de combattantes du quotidien, chacune dans leurs spécialités.
En sus de ces personnages attachants, l’auteur a mis l’accent sur une atmosphère anxiogène. Certes, des meurtres ritualisés, terrifiants et cauchemardesques attisent l’intérêt donné au récit, mais la montagne, véritable personnage à part entière, gronde sous le poids de ces êtres humains inconscients. Les descriptions majestueuses de ces paysages montagneux donnent au lecteur l’envie de s’y rendre malgré les événements tragiques qui s’y déroulent, un vrai tour de force ! La présence d’un monastère au fond des bois et les conversations à voix basse contribuent au côté mystique du roman.
Mais ne vous y fiez pas. Comme tant d’autres romans de la littérature noire, il ne s’agit pas ici d’une simple enquête de police dans une ambiance à la « Alex Hugo ». « La Vallée » a été écrit lors des manifestations de gilets jaunes et Bernard Minier a choisi de développer le thème d’une France qui gronde à travers ce village montagneux. « Vous entendez pas comme ça monte ? LA COLÈRE… Comme une grosse vague qui enfle au large, qui approche, une vague faite de milliers, de millions de colères, de rages, d’envies, de haines. Elle va tout emporter : elle va vous emporter. Vous devriez écouter…. » L’occasion pour le lecteur de s’interroger sur notre époque, sa colère latente, son indignation sourde, sa révolte en gestation. Comme Irène, après avoir quitté la France pendant plusieurs années, je m’interroge : « De retour en France (…) Irène avait été frappée de découvrir à quel point on y cultivait désormais la haine de l’autre, l’injure, l’intransigeance, le sectarisme et la violence. » Vous l’aurez compris, de quoi donner du grain à moudre à nos cerveaux.
« La Vallée » est un formidable divertissement, mais aussi un roman protéiforme d’un écrivain qui attaque sur tous les fronts et parvient à embarquer son lecteur dans plusieurs univers. L’écriture est rythmée dans les scènes d’action, plus mesurée dans les scènes d’introspection ou les réflexions de notre temps, poétique dans les descriptions de la nature. J’en profite pour souligner que Bernard Minier manie le subjonctif imparfait comme personne, assez rare d’utilisation pour être souligné.
En résumé, une lecture totalement immersive, impossible à lâcher, de savoureux retours sur les tomes précédents, des personnages emblématiques, des évolutions séduisantes, une intrigue audacieuse, un final suffocant. Que demander de plus ??
Je remercie les éditions XO de leur confiance renouvelée.
Happy Manda Passions 20 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Je découvre Servaz et prendre le train en marche n’est pas dérangeant. Il mène l’enquête et nous le suivons allègrement. Hélas je n’ai pas trop adhéré à l’histoire de fond trop ésotérique, mystique. Bien écrit bien pensé il ne souffre d’aucun bémol en écriture et en montage d’intrigue et j’avais adoré M au bord de l’abime donc je continuerai à lire cet auteur avec engouement.
L’atelier de Litote 20 mai 2020
La Vallée - Bernard Minier
Le nouveau cru de Bernard Minier vient de paraître et il est fameux. Martin Servaz est de retour sans l’être tout à fait puisqu’il a été suspendu par sa hiérarchie et pourtant cela ne l’empêche pas de voler au secours de Marianne son ex compagne et la maman de Gustav, leur fils. Après un éboulement la vallée est coupée du monde et ses habitants avec elle, alors qu’un tueur en série laisse derrière lui des victimes tuées avec une cruauté inimaginable. Martin va prêter main forte à sa collègue et amie Irène Ziegler, tout en continuant à rechercher Marianne. C’est intelligemment construit, on passe de rebondissements en meurtres sordides et de poursuites en recherches infructueuses. La colère gronde parmi les habitants, il faudra gérer cela en plus. Il y a un côté mystique avec la présence des moines de l’Abbaye, j’ai beaucoup aimé les passages s’y déroulant. Mais ce qui m’a le plus surprise au final c’est bien le thème choisi, je ne dévoilerai rien mais c’est un thème porteur et actuel qui n’a pas fini de faire parler de lui. J’ai aussi trouvé les personnages féminins tous très forts et denses surtout celui de la psychiatre qui a de quoi surprendre. On parle aussi de l’épée de Damoclès sous laquelle se trouve Servaz avec son passage devant le conseil de discipline, on se rend un peu mieux compte de la pression et de la difficulté du métier. Une enquête bien structurée qui foisonne d’informations et de détails de quoi nous mettre l’eau à la bouche. Un pavé dans la marre, qui remue et fait bouger les lignes, une fiction qui s’inspire de faits réels et nous laisse aussi déboussolé. Même si vous n’avez lu aucun des romans de la série Martin Servaz, vous allez pouvoir suivre celui-ci sans soucis, si ce n’est de divulgacher les précédents tomes. Si vous aviez l’intention de les lire, faîtes le de préférence dans le bon ordre.
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