- Auteur : Bernard Minier
- Genre : Thriller
- Editeurs : Pocket, XO Éditions
- Date de sortie : 23 avril 2015
- Sortie poche : 12 mai 2016
- EAN : 9782266267779
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Résumé :
« Au commencement était la peur... »
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit… Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd…
Source : Éditions Pocket
universpolars 22 septembre 2024
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Il y a quelques thrillers qui m’ont marqué au fer rouge, celui-ci en fait partie, c’est indéniable. C’est certainement le roman le plus abouti de cet auteur.
Henry Dean Walker, 16 ans, a une putain d’histoire à nous raconter, comme il le dit si bien, comme il le dit également à la personne qui est assise en face de lui. Il précise tout de même qu’il ne nous blâmera pas si on ne le croyait pas...
Il va nous la narrer, cette histoire, comme si c’était nous, finalement, qui étions assis en face de lui. Je dois admettre que ce jeune homme - manié par l’auteur - nous la raconte d’une putain de manière, son histoire. C’est fluide, captivant, l’encre se déverse et coule en ne rencontrant aucune aspérité. On tourne les pages sans même y réfléchir, comme si des rafales de vent nous aidaient à effectuer cette tâche. Et des rafales, il va sérieusement y en avoir.
Dès les premières pages, nous remarquons, comme pour les précédents romans de Bernard Minier, que la nature, l’atmosphère et les paysages vont jouer un rôle important. Le décor va devenir un personnage à part entière, et pas des moindres.
Nous sommes dans l’Etat de Washington, au nord-ouest des Etats-Unis, à la frontière canadienne. La mer, la houle, le froid, la brume et la pluie seront des éléments omniprésents. La partie va être sombre, continuellement, à la limite de saper le moral, le soleil ne semblant pas être l’astre le plus représentatif dans cette région. L’ambiance de ce huis-clos est mise en place, bien en place, verrouillée et approuvée par l’auteur.
Bernard Minier a laissé tomber l’Hexagone le temps d’un roman pour nous emmener aux Etats-Unis. Après la lecture de ce thriller, qui ne présente aucun temps mort, oui je dis bien aucun temps mort - 525 pages ! - je comprends mieux le choix de l’auteur : c’est bien là-bas que cela devait se passer.
Le jeune Henry vit sur une île, - Glass Island -, depuis l’âge de 9 ans, au nord de Seattle. Glass Island est une île difficile d’accès, principalement composée de forêts, assez vallonnée, qui plonge dans un grand calme lorsque les derniers touristes prennent le ferry pour retourner sur le continent.
Ce jeune homme vit avec ses deux mamans adoptives, l’une étant sourde-muette, les deux étant très protectrices. A ce stade, nous commençons à percevoir un sérieux noeud dans la vie d’Henry. L’auteur y va gentiment, petit à petit, mais on devine clairement l’angoisse et la paranoïa qui tournent autour de l’ado, comme des vautours affamés, sans pour autant qu’il en soit conscient.
Nous rencontrons aussi Charly, le meilleur ami d’Henry, un peu obsédé sur les bords, clairement puceau, peu sûr de lui avec les filles, mais un sacré fidèle compagnon.
Il n’y a pas que Charly qui gravite autour d’Henry, nous découvrons aussi d’autres ados, filles et garçons natifs de l’île, qui ont décidé de l’accepter dans leur "royaume", créant un puissant pacte d’amitié. Et oui, lorsqu’on est adolescents et qu’on vit sur une petite île dans le nord, sous une pluie diluvienne quasi constante avec le tonnerre comme bruit de fond, on se serre les coudes et on veille les uns sur les autres.
Le rythme est d’abord stable, une tension toujours active ; on écoute encore Henry qui nous explique avoir eu une violente dispute avec sa copine sur le ferry.
Puis le rythme augmente, à l’image des battements de coeur du jeune homme. Cette fois nous avons enfin la preuve que ça ne tourne pas rond sur cette île. Une jeune fille sera retrouvée sur une plage, morte, sauvagement assassinée. Henry, par diverses circonstances, va être, malgré lui, un suspect potentiel. La jeune fille assassinée est sa petite-amie.
Bernard Minier sème le doute à chaque page tournée. Les personnages, taillés à la serpe, n’y sont pas pour rien. L’ambiance joue un grand rôle dans tout cela, une atmosphère qui dérange dans cette île pas trop accueillante, dans cet univers clos. L’auteur fait couler beaucoup d’encre, mais aussi énormément d’eau. Il faut dire qu’au bout d’un moment cela a tendance à avoir une influence sur nous. J’imagine alors ce que cela peut être pour les personnages qui subissent cette colère météorologique quasi quotidiennement. La pluie et la pénombre comme toile de fond permanente, ça doit peser la moindre.
Pas mal d’éléments viennent se greffer autour d’Henry. Nous n’en savons jamais assez pour nous faire notre propre scénario, mais suffisamment pour en comprendre l’enjeu. Quoique... C’est du moins ce que nous pensons durant la lecture. Le personnage d’Henry est trouble : un ado qui aime le contact, être avec ses amis, intelligent, mais un ado tout de même très contrasté. Quelques points laissés par l’auteur, en rapport avec l’environnement et les goûts de ce jeune homme, nous permettent de nous faire une petite opinion. Pas grand-chose mais, en ce qui me concerne, j’ai réussi à cerner le personnage petit à petit. (Sans pour autant en être sûr, évidemment).
L’auteur s’est donné de la peine pour construire une ambiance calculée à la virgule près, mais aussi pour ses personnages. Chaque protagoniste est fouillé, détaillé, surtout au niveau du ressenti. Pas facile à réaliser et, pourtant, cet état de fait est une belle réussite. Je pense ici à ces ados qui gravitent autour d’Henry. L’adolescence est un point important dans ce roman.
Au fil des pages, l’auteur nous donne toujours un peu plus d’éléments, au compte-gouttes, pour nous permettre d’avancer, sans pour autant vraiment nous guider concrètement. Il nous oblige tout au plus à nous poser davantage de questions, mais nous permet aussi de faire quelques liens. Néanmoins, ceux-ci ne sont pas si évidents à réaliser car la vérité se trouve dans le passé qui, vous verrez, est relativement complexe.
Nous comprenons que quelque chose de "gros" se passe, ou plutôt s’est passé un jour. Les personnages impliqués semblent vouloir verrouiller un événement par tous les moyens. Ou est-ce autre chose ?
Concernant Henry, son combat consistera à tenter de se disculper. Les réseaux sociaux créeront rapidement un raz-de-marée - normal avec cette météo ! - ; condamné avant d’être jugé, cela devient un sport national. Maudit Facebook. Nous sommes en pleine réalité à ce niveau-là.
Dans le cadre de cette intrigue, l’auteur met en place un autre aspect qui est très tendance actuellement. La surveillance par l’informatique, la surveillance pour tout savoir sur tout, sur tout le monde, pour être très proche de monsieur et madame "tout le monde", mais aussi proche de personnages publics, histoire d’être dans la confidence intime, très intime, et ainsi faire chanter la planète entière qui devient à la merci du détenteur de ces informations ! Tout le monde a ses petits secrets, certains avouables, d’autres non, mais tous puissamment gênants. Pas vous ? Mais si...
Dans ce roman, Bernard Minier va utiliser ce thème bien actuel, sous plusieurs formes, et il le fera plutôt bien. Ce qui va être intéressant à notre niveau, c’est que nous n’allons pas vraiment laisser notre confiance traîner dans les recoins de cette île, respectivement de cette histoire. De toute manière, des recoins qui nous permettraient de nous cacher et souffler un peu, il n’y en a plus depuis longtemps. L’auteur supprime tous les couverts : dites bonjour à Big Brother ! Et souriez, c’est plus poli, vous êtes certainement surveillés...
Bref, ce que nous allons apprendre, c’est qu’un père cherche son fils depuis des années, par tous les moyens, c’est le moins que je puisse dire.
Et puis il y a le dénouement. Que dire ? Je crois que je ne dirai rien, à part peut-être le fait que tout est remis en question, histoire de bien nous déstabiliser. Moralement, c’est d’une violence inouïe. Psychiquement, c’est également d’une violence indescriptible.
Bonne lecture. Et méfiez-vous : si vous avez des petits secrets que vous voulez continuer à garder pour vous, soyez discrets. Mais je crois bien que ce n’est tout simplement pas possible...
Nadia 13 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Un roman qui nous tient en haleine jusqu’à la dernière minute et on peut le dire c’est une putain d’histoire. J’avoue les premières pages m’ont un peu fait peur j’ai cru que je n’allais pas aimef mais je l’ai adoré quelques pages plus tard. Un roman a rebondissements et le fait qu’il soit écrit à la 1ere personne avec un seul personnage et de voir ce qu’il se passe d’un point de vue extérieur avec les autres c’est juste super.
Je vous le conseille et à la fin vous direz peut-être putain mais c’est dingue.
mumuben 6 février 2023
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Un roman qui m’a donné froid dans le dos dès la première page . J’avoue avoir hésité à continuer tellement j’étais glacée,angoissée , terrorisée .
Les détails , le rythme donnent au début de l’histoire un sentiment de peur , de danger et on a l’impression d’assister impuissant à la noyade de cette jeune fille de 17 ans.
J’ai eu beau douter, supposer , augmenter, une fois de plus j’ai été trompée par l’auteur et le dénouement est juste incroyable, improbable.
J’ai également été terrorisée par l’espionnage via les portables, les réseaux … je sais que cela est un sujet toujours d’actualité mais je pense maintenant que je vais surveiller davantage mon quotidien.
Ambre.34 18 juillet 2022
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Henry, 17ans est fou amoureux. Mais sa belle Naomi le quitte brutalement. Le lendemain elle est retrouvée morte, attachée dans un filet de pêche. Tous les soupçons se tournent vers Henry, le pauvre ado, fils de 2 mamans et abandonné par sa petite copine. Alors qu’Henry est sur de sa non culpabilité, il va s’aider de ses amis pour trouver le vrai méchant de l’histoire.
Je m’attendais à une lecture palpitante, de par le résumé et les premières pages qui mettaient directement dans l’ambiance, et je dois avouer que je suis un peu déçue. J’ai beaucoup aimé l’histoire, la construction, l’enquête et le dénouement sont super intéressants et j’ai adoré le style de l’auteur, la façon de parler des personnages, mais quelque chose me chiffone.
C’était long, mais long ! ce roman fait plus de 600 pages, et je pense clairement qu’on peut lui enlever 100 pages. Trop de descriptions, trop de longueurs entre les différentes actions, une page entière pour décrire l’intérieur d’une supérette. Ça m’a gâché mon plaisir de lire et je suis réellement triste de cela car j’aurai pu adorer ce roman.
Si les longues descriptions vous plaisent, foncez ! Si ça a tendance à vous ennuyer comme moi, soit passez votre chemin, soit découvrez le mais n’hésitez pas à sauter des passages. Il mérite réellement d’être découvert parce l’histoire est très originale mais j’ai trouvé ce détail assez gênant...
Une lecture donc en demi teinte qui ne me marquera pas très longtemps.
CamilleBook 3 mai 2022
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Un bon thriller, rythmé, prenant, et un final… renversant.
Une île inhospitalière dans l’Ouest des États-Unis, 16000 habitants, un meurtre, une bande d’adolescents, un mystérieux maître-chanteur, des secrets jalousement gardés, un milliardaire disposant de moyens sans limites et en toile de fond, une mise en lumière de la (future ou actuelle) surveillance numérique quasi totale, made in USA.
L’intrigue est tout à fait passionnante et les personnages et leurs histoires personnelles sont bien élaborés. Il y a une atmosphère toute particulière qui se dégage de Glass Island qui permet une bonne immersion et la multiplication des arcs narratifs complexifie l’intrigue sans pour autant perdre en rythme et en cohérence. Même si j’ai ressenti une petite lassitude vers les deux tiers du roman, elle s’est vite estompée lorsqu’au fil des pages et avec l’accélération des événements on se rend compte que non, nous ne sommes décidément pas face à un final attendu. Il est même stupéfiant tellement il était inattendu. Les dernières pages se dévorent à toute vitesse pour comprendre.
Belle entrée en matière pour moi en ce qui concerne Bernard Minier dont c’était ma première lecture. Elle sera suivie, sans nul doute, de bien d’autres.
genli 22 novembre 2021
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Un agréable moment de lecture avec un final surprenant que l’on ne voit pas venir.
Peut-être trop surprenant finalement tellement nous étions en empathie avec le jeune héros de cette histoire. Quelques invraisemblances par ailleurs aussi, mais si l’on n’en tient pas compte on se prend au jeu sans bouder son plaisir.
emy8909 16 juin 2021
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Voici l’histoire d’henry, 17 ans, qui vit sur une petite île nommée Glass Islande. Fils adoptif de Ivy et France.
Mais la vie d’Henry s’effondre le jour où le corps de sa petite amie est retrouvée sur le bord d’une plage.
Lui et ses amis vont décidé de mener l’enquête de leur côté pour retrouvé le tueur, car aux yeux de la police il est leur suspect n°1.
L’histoire est narré par Henry, donc nous vivons tout à travers lui. Le début est un peu long à mon goût, mais nécessaire pour poser le décor.
J’ai apprécié ce livre, qui change complètement de ceux avec Martin Servaz. Une fois le début passer, j’ai été prise par l’intrigue et l’histoire. Jusqu’au bout je me suis posée beaucoup de questions.
Et je dois dire que la fin m’a complètement laisser sur le cul. Je ne m’y attendais tellement pas.
@bernardminier est très doué pour laisser le suspens au maximum jusqu’au dernière pages et nous laisser avec une fin dont on ne s’attend pas.
Dans ce livre il n’y a pas vraiment d’enquêtes policière comme ceux avec Servaz, vous vivrez tout au travers du récit d’henry, vous ressentirez ses doutes, sa colère, sa peur, sa peine... Mais je le recommande quand même, car je l’ai adoré
kris_k 18 mars 2021
Une putain d’histoire - Bernard Minier
C’est en voyant le nom Minier et ces livres plusieurs fois dans des critiques et autres que j’avais très envie de lire un livre de lui, ‘Une putain d’histoire’ est donc le premier livre que je lis de cet auteur.
Je ne connaissais pas l’histoire, mais avec un titre pareil on ne pouvait pas s’attendre à autre chose qu’une putain de bonne histoire !
L’histoire se déroule sur une ile paisible, Glass Island.
Henry, 17 ans, adopté par 2 mamans, va retrouver sa vie chamboulée.
Sa petite amie est découverte morte sur une plage de l’ile.
Et Henry sera suspecté de l’avoir tué.
Mais lui et ses copains vont essayer de découvrir ce qu’il s’est vraiment passé et qui a réellement tué Naomi.
Comme c’est mon premier livre de cet auteur, j’ai dû m’habituer à sa façon de raconter l’histoire, ce qui fait que j’ai mis du temps à comprendre et rentrer dans l’histoire, mais une fois dedans le livre s’est lu assez facilement et j’ai passé un très bon moment. La partie ou avec ces copains, il cherche qui a tué sa petite amie fait fort penser à un club d’ado qui font leurs enquêtes eux-mêmes, style club des cinq, et c’est pas plus mal de retrouver un peu d’adolescence dans ce livre.
Pour moi c’est donc un premier très bon et chouette livre, et sûrement pas le dernier de cet auteur.
julien1924 18 mars 2021
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Le premier roman de Bernard Minier que j’ai lu. J’ai adoré. L’histoire est bien ficelée et on se laisse emporté facilement tant l’écriture est fluide et l’histoire prenante. L’histoire réserve quelques surprises et la fin est surprenante. Mon préféré à ce jour de cet auteur. Je le recommande !
Des_livres_pleins_les_yeux 23 février 2021
Une putain d’histoire - Bernard Minier
C’est la première fois que je lis du @bernardminier. J’en ai entendu beaucoup de bien mais personnellement je n’ai pas accroché, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire.
Le narrateur raconte fort en détail, avec beaucoup de précision tout ce qui est fait, c’est trop descriptif pour moi, en lisant j’ai donc parfois sauter des paragraphes entier qui me semblait pas utiles, m’arrêtant plus au passage intéressant ou au dialogue. Pour ceux qui ont besoin de mieux voir la scène par contre, cela doit être très pratique.
J’ai pas du tout accroché au personnage d’Henry, j’avais l’impression qu’il manquait d’empathie, ne se préoccupait pas beaucoup de ses amis proches, de ses mamans,... Donc cela ne m’a pas aidé non plus à entrer dans le roman.
L’intrigue par contre et surtout le twist de fin sont assez impressionnant ! Tout est super bien ficelé, quelques petites informations par ci par là, juste ce qu’il faut pour douter ou que les grands lecteurs de thriller auraient pu voir et déchiffrer.
Je reste assez mitigée mais je retenterais un autre livre de l’auteur pour voir si j’ai la même impression ou pas.
Gael Tomaz 7 octobre 2020
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Dans ce roman Bernard Minier abandonne le commandant Servaz et les Pyrénées pour se faire plaisir en rendant hommage au thriller américain. Il le clame haut et fort dans sa postface, et après avoir dévoré son livre, je pense pouvoir dire qu’il a passé l’épreuve haut la main. L’histoire se déroule principalement sur une île battue par la pluie et les vagues et tourne autour de la disparition inquiétante d’une ado. Un huit clos qui va vous prendre aux tripes tant l’intrigue est travaillée, et le suspens présent. Les personnages (nombreux) sont en lien direct avec Henry, le petit ami et principal suspect. Très bien décrits et analysés, ils vous feront partager, l’amour, la peur, la haine et la fureur qu’ils portent en eux. Il y a peu de temps mort et l’ambiance particulière, devient étouffante sur la fin qui pourra vous surprendre. Un très bon thriller, qui vous amènera en prime à réfléchir sur les dérives possibles des technologies numériques. Que du bonheur. Bonne lecture.
labibliodeclo 25 septembre 2020
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Cette quatrième de couverture à la particularité de ne rien raconter de l’intrigue, pourtant si intéressante. Henry à 16 ans et vit sur Glass Island, une petite île de l’état de Washington. Fils de deux mères adoptives, il fait partie d’une bande de 5 jeunes dont Naomi, sa petite amie. Après une violente dispute entre les deux amoureux, Naomi ne réapparait pas. Le lendemain, elle est retrouvée morte sur une plage de l’île, recouverte d’un filet de pêche.
Tout va alors désigner Henry : il est bien connu que l’amant est toujours le premier suspecté. Avec ses amis, il va mener l’enquête mais aussi se plonger dans sa propre histoire, celle du fils adopté qui cherche à connaître ses origines. La fin est, comme tous les thrillers de Bernard Minier, imprévisible et inattendu. J’affectionne particulièrement ce livre, une putain d’histoire dans putain huit clos, qui nous mènerai presque à la psychose.
l’oeil de sauron 14 février 2020
Une putain d’histoire - Bernard Minier
J ai bcp apprécié cette histoire indépendante, ça fait du bien de quitter servaz et hirtmann.
C est un thriller tres’bien Ficelé et même si dès le départ le meurtrier est logique, l’histoire nous montre que ce n’est pas forcément le cas... donc pas mal de suspens, on se prend tout r à tour à adorer puis détester cet ado et c est génial... quant à la fin, elle réserve bien des surprises.
Lecture très agréable.
LeslivresdePauline 13 février 2020
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Tout est dans le titre, une fin en apothéose, pleine de rebondissements, j’ai adoré !
lireencore93420 4 août 2019
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Henry vit sur une ile qui s’appelle Glass Island avec ses deux mères, Liv et France, une petite amie, Naomi, et une bande amis.
Jusqu’au jour, ou Naomi disparait, et la police découvre son corps sur la plage, Henry est vite suspectée par la police, car c’est la dernière l’avoir vue vivant, donc ses amis décident de rechercher son coupable.
C’est une histoire qui monte crescendo, au début ça l’air d’une histoire, simple banale dans une jolie ile. Mais plus les pages défilent, et plus ça devient intense et la tension monte.
Ça a un côté mystérieux surtout au début, et après peu à peu on découvre les indices, et coup de chapeau pour une fin qui vous retourne comme une crêpe.
Le récit est bien orchestré, avec énormément de complexités, que j’avoue me plait énormément
Les personnages principaux sont des jeunes ados, un peu le club des cinq améliorée, mais avec énormément de rebondissements.
Beaucoup de sujets sont abordés, l’homoparentalité, la recherche de ses origines, l’adoption...etc.
Une trame intéressante et édifiante avec beaucoup de personnages, les ados, l’équipe qui enquête, les voyous de services, et la garde rapprochée du père.
Premier opus de l’auteur, et j’ai beaucoup aimer, l’écriture assez mystérieuse, mais qui monte en crescendo - Très envie de découvrir la saga de Servaz.
Sylvie Belgrand 26 avril 2019
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Excellent ! Bernard Minier nous emporte avec son écriture nerveuse dans une enquête palpitante, écrite en partie à la première personne, du point de vue du personnage principal.
Il y a du Stephen King dans le décor (des îles battues par les éléments, isolées, sur lesquelles une bande de gamins fait face à la peur, aux meurtres), mais pas seulement. Bernard Minier à "une patte", un style qui lui est propre, qui vous emporte dans le récit.
L’histoire est dense. Les décors sont soignés et provoquent l’imagination.
Et la fin... ben, je ne vous dis rien.
Je vous laisse la découvrir.
À lire absolument si vous aimez les thrillers bien menés.
Le quatrième de couverture :
« Au commencement était la peur... »
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit. Le début d’une « putain d’histoire ».
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd.
jeanmid 5 avril 2019
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Bernard Minier réalise avec « Une putain d’histoire » LE roman policier parfait . Un roman à l’américaine , diabolique et foutrement addictif .
L’auteur y délaisse les montagnes pyrénéennes et son héros Martin Servaz au profit de la région de Seattle au Nord Ouest des USA et plus précisément une ile au large : ‘’Glass Island’’. Cette putain d’histoire c’est celle d’Henry , adolescent de 16 ans élevé par ses deux mamans Liv et France et sa tribu : Charlie , Johnny , Kayla et Naomi qui prennent tous les jours le ferry pour aller au lycée . le drame va survenir lorsque Naomi , la petite amie d’Henry est retrouvée morte sur l’une des plages de l’ile ..Qui l’a tué ? Est- ce Henry qui venait de se disputer avec elle ? N’est-ce pas plutôt ces types bizarres aux trafics louches , Jack Taggart acoquiné à l’un des frères Oates , dont la famille dirigée d’une main de fer par le père dit « le vieux » sème la terreur dans la région ?
L’autre facette de cette tragédie est la quête menée par Grant Augustine et son fidèle bras droit , Jay pour retrouver grâce à tous les moyens technologiques et humains dont ils disposent la progéniture de Grant qui se cache sur cette île et qui a disparu depuis depuis 16 ans .
Les personnages sont parfaits , le mystère comme le doute planent à chaque page , les rebondissements terriblement inattendus , l’atmosphère pesante comme ces paysages brumeux . Et ce final mes amis ...INCROYABLE ! Une vraie réussite quoi .
Les lectures de Maryline 19 décembre 2018
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Je crois que Bernard Minier n’est définitivement pas pour moi ! Pourtant, j’y ai cru et j’ai vraiment essayé !! Après avoir lu "Glacé" que je n’ai pas du tout aimé, je me suis dit qu’il fallait que j’en lise un autre de l’auteur, car il est très aimé et je ne comprenais pas pourquoi je n’aimais pas. Et bien, je n’ai pas la réponse, mais il n’est tout simplement pas mon style de lecture ! Je n’aime pas ses histoires.
Je n’ai pas aimé l’histoire et je n’ai pas aimé la façon dont elle était racontée. Je n’aime pas le style de Bernard Minier !
Pourtant, l’intrigue est plutôt sympa, mais je trouve que c’est long, on s’y perd un peu dans tous ces personnages... J’ai bien aimé les 100 dernières pages car ça commence à bouger !!
Je pense que Bernard Minier est un bon écrivain, je n’aurais pas la prétention de dire qu’il ne sait pas écrire, c’est juste que je n’apprécie pas ses histoires. Le suspense est parfait, on ne se doute pas du tout de l’issue, ça, il faut bien l’avouer. Et le titre est très bien choisi !
Sangpages 27 novembre 2018
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Un petit côté Twin Peaks. Une atmosphère intéressante. Un lieu étrange que cette île où tout le monde se connait et tout le monde se surveille. Un style très bon. Un mise à nu de notre société actuelle, la vie privée, les réseaux sociaux et c’est assez terrifiant. 😱
L’intrigue est intéressante mais franchement que dire de plus de ce livre si ce n’est qu’il est ..... Long comme un jour sans pain....
Pas mal de rebondissements mais assez cousu de fil blanc si ce n’est la fin à laquelle on ne s’attend pas, c’est sûr, mais devoir attendre les 40 dernières pages d’un livre de plus de 500 pour se dire Ohhh ...c’est long !
Enfin bref, je n’ai pas vraiment adhéré... mais ce n’est que mon humble avis 😊
AnnieLecture 26 novembre 2018
Une putain d’histoire - Bernard Minier
J’ai eu du mal avec cette histoire et il y a des longueurs qui m’ont fortement ennuyée. Malgré tout il y a un peu de suspens et la fin par contre est top. Je m’attendais à mieux je dois dire pour un Minier
Bref, le livre se lit bien mais sans plus
Ophé Lit 7 septembre 2018
Une putain d’histoire - Bernard Minier
" Une putain d’histoire" de Bernard Minier, jamais un roman n’aura porté aussi bien son nom !
Quand Henry et ses amis se mettent à la recherche de l’assassin de l’une de leurs amie, ça vous donne une "putain d’histoire" dans laquelle je me suis revue à quinze ans à me raconter les miennes devant les fictions télé... le récit à la première personne du singulier m’a permis de m’identifier à chaque fois à Henry, retrouvant les codes des adolescents dans un récit résolument moderne.
"Une putain d’histoire" c’est un vrai polar comme je les aime, avec des personnages si bien dépeints qu’ils ont pris vie dans mon esprit au point d’en devenir presque palpables... Henry, Charlie, Naomie auraient pu être ces ados que je croise chaque jours dans le métro... Mais les personnages à eux seuls ne font pas toute une histoire et Bernard Minier nous sert ici un repas complet avec mise en bouche pour vous ouvrir l’appétit, un plat copieux mais terriblement bien assaisonné et un dessert explosif qui vous laisse scotché dans les dernières pages !
" Au commencement était la peur...
Hors des flots déchaînés, une main tendue vers le ciel. Un pont de bateau qui tangue, la pluie qui s’abat, et la nuit... Le début d’une " putain d’histoire ".
Une histoire d’amour et de peur, de bruit et de fureur. L’histoire de Henry, 17 ans, que le meurtre de sa petite amie plonge dans l’enfer du soupçon. Sur son île, Glass Island, battue par les vents, cernée par la brume 360 jours par an et uniquement accessible par ferry, tout le monde connaît tout le monde, jusqu’au plus noir de ses secrets. Ou du moins le croit-on.
Quand la peur gagne, la vérité s’y perd... "
Je me suis attachée à Henry et ses amis, j’ai eu peur avec eux au cours de l’enquête, je voulais comme eux retrouver l’assassin de leur amie... Mais quand la tempête a cessé et que le calme est revenu sur Glass Island, j’ai eu du mal à me remettre de cette "Putain d’histoire" !
Krysaline555 6 juillet 2017
Une putain d’histoire - Bernard Minier
Bon, je suis désolée mais je vais remonter à contrecourant de presque toutes les critiques qui encensent ce thriller, mais malheureusement pour moi, je n’ai pas vraiment réussi à adhérer à cette « putain d’histoire »… même à la toute fin qui s’est pourtant révélée haletante et inattendue (je sais ça a l’air très contradictoire). Mais, 550 pages pour parvenir à être captivée c’est quand même long !! J’ai eu l’impression de lire une aventure du « Club des Cinq » de la bibliothèque verte sauce polar US (l’intention est bien de rendre hommage à ces derniers comme il le précise dans la postface).
Ceci étant dit, l’histoire est néanmoins très bien développée, le suspense est au RDV, les rebondissements et les scènes d’actions très rythmées aussi. Tous les ingrédients d’un bon thriller sont réunis et en fait, je ne saisis pas bien pourquoi je n’ai pas été enthousiasmée…. Sans doute qu’à force de lire des polars tous plus tordus les uns que les autres, on en vient à devenir trop exigeant. Il est difficile de maintenir un niveau constant ou de surenchérir lorsque l’auteur a déjà écrit des romans de haute-voltiges tel que « glacé » ! Quand, les « gamins » affrontent les « grands méchants » j’y ai cru moyennent quand même…
L’histoire se déroule d’une part dans le quasi huis-clos d’une petite île des États-Unis très au nord-ouest entre Seattle et Vancouver dans l’état de Washington, dans une île imaginaire : Glass Island. Une île pas vraiment paradisiaque et plutôt inhospitalière d’ailleurs puisqu’il y a de la brume, des nuages, du vent et de la pluie presque toute l’année (Un hommage appuyé à « Shutter Island » peut-être ?!). Là, y évoluent un groupe d’ados, Henry, Charlie, Naomi, Kayla, Johnny et quelques autres. Henry raconte son histoire à la première personne du singulier et on suit donc une partie de l’histoire à travers son propre ressenti.
Il y a aussi alternance avec une narration qui relate des faits antérieurs qui ne sont pas passés dans l’île qui mettent en scènes notamment, les deux mamans de Henry ; on suit aussi Grant Augustine, un politicien en vue et (très) puissant magnat de l’espionnage informatique avec sa société, la WatchCorp qui travaille pour la NSA et qui est à la recherche de son fils depuis 16 ans. Évidemment c’est cousu de fil blanc cette histoire-là… Quoique que….
On note avec un certain effroi, la facilité avec laquelle on peut être « espionnés » de nos jours avec les téléphones portables, les smartphones, les tablettes, la TV et toutes les nouvelles technologies possibles et imaginables via notamment les réseaux sociaux où toute notion de « vie privée » ne veut absolument plus rien dire. La liberté individuelle étant atteinte, le parallèle avec le « Big Brother » (“Big brother is watching you”) d’Orwell s’impose alors. Les dangers et les dérives de ces surveillances à outrance sont très bien évoqués et analysés dans le bouquin.
Alors, l’histoire démarre sur les chapeaux de roues avec le meurtre de Naomi, la petite amie de Henry retrouvée sur une plage de l’ile, emmêlée dans un filet de pêche. Ce premier chapitre nous met donc en « appétit ». Puis les faits étant installés, le roman s’enfonce pendant les 200 pages suivantes dans un calme où sont analysés chacun des personnages de cette histoire. J’ai trouvé ça un peu « long » et fastidieux, mais pas inintéressant. Henry qui s’est disputé avec Naomi dans le ferry qui les ramenaient dans l’île après le lycée, devient vite le suspect n°1 pour la police locale et il n’aura de cesse de vouloir se disculper à leurs yeux en menant sa propre enquête, aidé en cela par sa bande de copain(e)s, liés par une amitié indéfectible, du genre « à la vie, à la mort », surtout vrai pour Charlie.
Henry donc, vit dans cette île depuis l’âge de neuf ans adopté par une famille monoparentale composée de Liv et de France, ses deux mamans, dont l’une est sourde-muette. Avant ses neuf ans, ils ont connus d’autres lieux et vécus plusieurs déménagements afin semble-t-il, d’échapper justement à ce fameux père biologique qui est en passe de devenir Gouverneur de Virginie. Il y a toute une panoplie de personnalités dans cette île et même un maitre-chanteur qui détient des secrets sur presque tous les habitants qui décidément ne sont pas tous des enfants de chœurs !
Le twist final est surprenant, certes et il est censé expliquer toutes les zones d’ombre sauf que ça me parait un peu trop facile et peu plausible ; de plus je ne me suis pas vraiment identifiée aux personnages, que je n’ai pas ressentie de véritable empathie donc mon opinion reste mitigée. Je reste cependant une adepte de B. Minier et je suivrai avec plaisir et impatience la parution de ses prochains romans.