- Auteur : Ghislain Gilberti
- Editeur : Metropolis
- Date de sortie : 18 avril 2019
- ISBN : 2902324014
- EAN : 9782902324019
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lecturesdudimanche 11 septembre 2024
Les Anges de Babylone
Pour la lecture de ce deuxième opus de la trilogie des ombres, les mêmes qualificatifs que ceux que j’avais utilisés pour le premier tome (mon avis ici) me reviennent : musclé et dynamique. Ne vous laissez pas impressionner par la taille de ce pavé car, tout comme le premier, il se dévore !
On avait laissé Cécile Sanchez en assez mauvaise posture à la fin du tome précédent. En effet, malgré sa ténacité et les résultats saisissants auxquels elle était parvenue, l’enquête sur borderline s’était terminée par… Naaaaan, vous n’avez pas cru que j’allais vraiment vous spoiler le tome 1 ??
Donc Cécile Sanchez rempile pour une nouvelle bataille dans la guerre contre Borderline, une organisation criminelle qui s’organise autour du trafic de drogue. Eux qui, pour rappeler à qui de droit leur toute-puissance et reprendre leur légitimité dans des quartiers qui leur avaient été raflés suite à leur nécessaire réorganisation, ne lésinent pas sur les moyens. Inhumanité et efficacité sont les mots d’ordre de cette bande d’implacables psychopathes, mieux organisée que jamais. Mais Cécile Sanchez est toujours, elle aussi, débordante de hargne et est probablement la seule capable d’organiser leur déconvenue. Elle est donc celle à abattre… En renfort, une nouvelle tête : Sandrine Torterotot. Une fois encore, l’auteur dépeint des caractères féminins solides et j’ai à nouveau ressenti cette approche respectueuse des femmes qui ont un rôle primordial dans l’intrigue.
Borderline et son organisation à la mécanique parfaitement huilée est bien plus qu’un cartel. Mais l’auteur n’a pas encore décidé de nous donner toutes les clés, et il faudra attendre septembre pour voir satisfaite notre légitime curiosité. Mais en attendant, l’auteur nous permet une nouvelle immersion glaçante auprès de ses têtes pensantes. Personne ne peut aimer les membres cruels de Borderline ! Et pourtant… Pourtant, par son écriture immersive, un soupçon de respect s’insinue dans notre esprit. C’est bien connu que les voyous ont un code d’honneur ! Et pour le coup, on se met malgré nous à s’attacher à certains membres de Borderline en nous horrifiant nous-mêmes qu’une telle chose se produise ! M’enfin ! Des assassins, des trafiquants ! Qu’est-ce qui nous prend de tenter de les comprendre ? La « Voix » qui s’insinue en nous, c’est celle qui naît du talent de l’auteur…
Dans ces pages, c’est l’enfer en permanence. Borderline met à feu et à sang tout ce qui gêne sur son passage avec une violence qui semble n’avoir aucune limite. De frappes chirurgicales à attaques inhumaines, on avance dans une intrigue foisonnante et complexe, mais tellement prenante ! L’écriture frénétique nous prend à la gorge et nous coupe le souffle pour nous entraîner jusqu’à la dernière page qui, loin d’être une délivrance, ne fera que nous asphyxier un peu plus… L’attente sera terrible… Le K.O. n’est pas loin, mais j’ai hâte de remonter sur le ring pour connaître l’issue de cet emblématique duel du Bien contre le Mal.
Amandine 15 février 2023
Les Anges de Babylone
Ce nouveau tome était très attendu et pour cause ! La fin du premier nous laissait dans un flot de questions sur le devenir des personnages et sur l’avenir de cette organisation.
Dans ce second tome, on commence avec une première partie qui m’a laissé bouche bée et qui m’a épuisée. L’organisation Borderline n’est pas morte et compte bien reprendre sa place sur le terrain. Mais pour cela il va falloir s’armer d’un peu de patience et surtout d’un plan en béton. L’auteur nous as concocté un déferlement de violence sur mesure et avec un rythme de malade mais absolument parfait. La cadence de l’action, des chapitres et de l’écriture est juste hallucinante. Il n’y a pas vraiment de temps mort et dans un sens c’est tant mieux sinon ça aurait été du gâchis de page.
Ce livre est très très dense ! Il m’a fallu du temps pour parvenir au bout mais ça se mérite.
Pour en revenir au livre, il faut attendre la seconde partie pour retrouver Cécile Sanchez et espérer avec elle qu’elle puisse reprendre l’enquête sur Borderline. Là encore les choses ne seront pas simples pour elle. Le lecteur doit vraiment s’armer de patience. Mais en même temps on voit bien les rouages des différents services quand ils doivent travailler ensemble. Les rivalités sont toujours présentes et cela aura des conséquences.
Une fois l’enquête reprise en main par Cécile et son équipe (plus quelques petits nouveaux). On va avoir un peu de redite du premier tome mais aussi une enquête plus approfondie pour connaitre un peu mieux cette organisation : Borderline. On avance lentement mais en même temps je pense que l’auteur a pris en compte le fait que dans la réalité les choses prennent du temps. Il y a quand même de l’action et surtout l’impression que Cécile ne pourra jamais y arriver. À chaque pas en avant, elle en fait deux en arrière.
La nouvelle arrivante, Sandrine Torterotot, va quand même apporter de l’aide. Ce personnage n’est pas aussi fort que Cécile et pas aussi présente mais je l’ai trouvé assez intéressante. Son aide est très précieuse pour Cécile. Chaque nouveau personnage apporte un second souffle à cette histoire, ce qui n’est pas négligeable vu la longueur du livre.
Les scènes d’actions sont dignes, comme de le premier tome, des grands films avec une violence rarement égalée. J’avoue que je faisais une pause dans ma lecture après ce genre de scène car ça envoie du lourd de partout avec beaucoup de détails. C’est dans ces moment-là que je me dis que ce livre pourrait donner une adaptation en film ou en série assez hallucinante et surtout jamais vu avant.
On ne s’ennuie pas dans ce livre. Même si j’ai eu l’impression de ne pas en voir le bout, j’avoue que j’ai été conquise au final. Il y a quand même quelques défauts qui sont principalement des longueurs. Certaines scènes sont aussi explorées sous différents points de vue ou alors certains personnages racontent à d’autres ce que l’on vit de lire déjà avant. Mais je pardonne ces quelques défauts au vue de la qualité d’écriture de Ghislain. J’ai pris beaucoup de plaisir à ce niveau-là. Donc même si cela m’a semblé interminable par moment, j’avais l’impression de me balader dans ce livre et de prendre du plaisir. C’est assez difficile à expliquer mais j’ai trouvé cette lecture par moment très reposante tellement c’est bien écrit. C’est une des premières fois que cela m’arrive et c’est peut-être aussi dû au fait que j’ai besoin de me reposer en ce moment en lisant des livres bien écrits.
Plus on approche de la fin du livre et plus on sent que le troisième et dernier tome va être complètement dingue. On découvre aussi un peu les quelques dirigeants de Borderline sous un nouveau jour. Je ne sais pas encore trop quoi penser de deux scènes mais elles expliquent quand même pas mal de choses.
Il y a une autre scène à la fin qui m’a bien fait peur mais elle nous apporte un joli retournement de situation qui nous montre aussi que la suite va s’annoncer assez compliqué.
Mais la scène de fin en deux temps est assez hallucinante aussi et nous laisse sans voix. Les questions sont encore plus nombreuses pour le dernier tome. On ne peut faire que des suppositions et encore je trouve ça même difficile.
Au final ce livre est réussi et je ne suis pas étonné de cela. Ghislain a su nous prouver qu’il est un très grand écrivain du noir et qu’il foisonne d’idée pour emmener le lecteur très loin et surtout là où on ne s’y attend pas.
Donc si tu as lu le premier tome et bien fonce lire le suivant. Et si tu n’as pas lu le premier…mais qu’est que tu fais alors ? Allez ! Fonces chez ton libraire !! 😉
Les_lecturesdeflo 5 janvier 2021
Les Anges de Babylone
Le tome 1 à peine refermé, avec mes copines marathoniennes, nous avons attaqué le tome 2 de la Trilogie des Ombres.
Je ne pense pas me tromper en affirmant que nous étions toutes les 4 très impatientes de connaitre la suite.
Pour ma part je n’ai pas été déçue, et j’ai dévoré les 620 pages en un rien de temps.
Si dans Sa majesté des Ombres l’histoire tourne essentiellement autour de l’enquête policière, ce n’est pas le cas ici, où la première partie du récit est consacrée à planter le décor en retraçant les circonstances du retour de Borderline. Ensuite seulement, la traque de Cécile Sanchez reprend, et je dois avouer que c’est ce que je préfère.
Dans cet opus, nous assistons à un déferlement de violence. Alors, si vous aimez la baston, le sang, les tortures et la cruauté vous allez être servis !
A plusieurs reprises, j’ai refermé le livre quelques instants au beau milieu de ma lecture en étant assaillie d’horribles images. C’est saisissant à quel point tout est dépeint avec réalisme : les scènes de violence, mais aussi les personnages, presque tous cruels et sociopathes. Le lecteur n’a pas de répit. C’est difficile de reprendre son souffle tellement on est aspiré par le tourbillon des mots et la tourmente des protagonistes.
C’est toute retournée que je referme ce livre, et pas sans appréhension. J’ai tellement été chahutée par cette lecture que j’ai peur d’être déçue par le dernier opus de la trilogie, mais en même temps, j’ai hâte de connaître la suite.
https://livrite.fr/les-anges-de-babylone-de-ghislain-gilberti/
Killing79 23 octobre 2020
Les Anges de Babylone
Le premier tome de « la trilogie des ombres » avait été une brutale expérience qui m’avait pour le moins chamboulé. Pour attaquer cette suite, j’ai donc pris toutes mes précautions. J’ai remonté ma capuche, j’ai rechargé mon arme, j’ai affuté mon couteau afin de repartir au combat.
Le choc entre les camps ennemis poursuit sa montée en puissance. D’un côté, on retrouve notre héroïne commissaire et son équipe extrêmement motivée pour déjouer les plans de Borderline. De l’autre, on renoue avec notre équipe de psychopathes insaisissables qui continuent leurs exactions. Le récit alterne entre les deux faces de cette guerre. Mais petit à petit, l’auteur semble nous ouvrir les portes de l’organisation criminelle et on en apprend un peu plus sur les membres.
Tous les ingrédients qui faisaient la qualité de l’épisode précédent sont une nouvelle fois présents. La violence continue de hanter les situations. Alliée au comportement instable des protagonistes, elle diffuse un sentiment de stress permanent. Le suspense repose sur ces scènes de grande tension, toujours sur le fil. En tant qu’observateur, le lecteur assiste impuissant à ces démonstrations de force stupéfiantes. Il subit les coups de pression qui parsèment l’histoire et se retrouve pris au piège de l’atmosphère asphyxiante.
L’auteur traite son sujet en profondeur. Il prend le temps sur les 600 pages de nous narrer l’enchainement des évènements. Sans raccourci, il décrit avec précision chaque scène et aucun détail ne nous est épargné. Même s’il est un peu manichéen, le résultat est d’un réalisme déroutant et prend aux tripes. Immergé au sein de cette animosité, on n’en sort pas indemne. Ghislain Gilberti, avec ce deuxième volet sombre, très sombre, prouve qu’il connaît son sujet et c’est plutôt inquiétant ! Maintenant que je suis bien imprégné des personnages, j’ai hâte de voir comment va se terminer ce funeste affrontement !
http://leslivresdek79.com/2020/10/23/594-ghislain-gilberti-les-anges-de-babylone/
AnnieLecture 14 mai 2020
Les Anges de Babylone
Sa majesté des ombres était déjà un sacré livre… ce second opus est du lourd, du très lourd, du très très lourd !!!
Au cours de ma lecture j’avais le sentiment de participer à un film, non pas en spectateur, mais actrice, aux côtés de Cécile Sanchez. J’étais en totale immersion.
Ghislain a l’art et la manière de créer de personnages assez incroyables, cruels, tortionnaires et psychopathes, à l’image des Borderlines. D’autres sont à la fois faibles et forts. Cécile Sanchez est de ceux-là je trouve.
Ses textes sont d’une déconcertante simplicité, et en même temps très complexes, avec une documentation toujours impressionnante.
Il sait nous entraîner au fil de ses pages dans des rebondissements, de l’action, du suspense. Je l’ai dévoré avec délectation.
Ce tome 2 est un véritable tsunami de mots, et j’attends maintenant avec impatience le Tome 3.
alexandra 7 mars 2020
Les Anges de Babylone
620 pages avalées en 2 jours ! Autant vous dire que cette bombe littéraire est un page turner et un vrai !
En un mot c’est inrésumable, inracontable tellement c’est dense. Ce livre est branché sur du 1000 volt. Ça suinte la violence et la mort à chaque page. Bref une grosse claque à la hauteur du premier tome "sa majesté des ombres.
Un an après le tome 1 on retourne en Alsace pour assister à l’élimination pure et simple du gang qui contrôlait le trafic en Alsace. Pour tout le monde aucun doute, Borderline est de retour. La DCRI reprend l’enquête mais une seule personne connait le dossier et le maîtrise : Cécile Sanchez, la jeune commissaire de l’OCRVP. Elle est donc rappelée malgré son éviction et va s’entourer des mêmes personnes que l’année précédente pour tenter enfin de mettre un terme aux agissements de Borderline. Et je m’arrête là pour le résumé car le reste serait du spoil. C’est un cran au-dessus du 1er pour ce qui est de la violence. Comme si l’auteur avait invoqué dieu sait quel démon de l’enfer pour écrire son livre. Ces 620 pages se lisent d’une traite presque en apnée. Aucun temps mort, aucun répit ni pour les personnages ni pour le lecteur. C’est du pur bonheur de lire un livre pareil. Aucun mot inutile. Chaque phrase atteint sa cible.
Mais malgré tout, au milieu de ces ténèbres, l’auteur arrive à mettre une once d’humanité là dedans. Ses personnages sont incroyablement forts, vivants, terriblement humains. Même les borderline ont des failles et ça les rend encore plus réels. Bref une grosse claque. Vivement le 3eme !
Des plumes et des livres 1er mars 2020
Les Anges de Babylone
Après avoir lu Sa Majesté des Ombres, le mois dernier, je n’avais qu’une hâte : être à nouveau en vacances pour prendre le temps de me plonger dans Les Anges de Babylone. Il faut dire que Ghislain Gilberti a une plume captivante, addictive… Et il doit y mettre un ingrédient secret qui fait qu’on ne peut plus se passer de ses livres. En refermant Les Anges de Babylone, je me retrouve à nouveau à l’état de manque. Pire ! Le troisième et dernier tome de La Trilogie des Ombres est reporté dans sa sortie à une date indéterminée !
Dans Les Anges de Babylone, nous retrouvons les membres de Bordeline qui se sont replié suite aux derniers événements et au fiasco de l’enquête de Cécile Sanchez (à cause de Frietblatt évidemment…). De plus, un membre d’une grande importance doit sortir prochainement de prison, Faust Netchaïev. Après un nouveau massacre en Alsace, Cécile Sanchez se retrouve à nouveau sur le terrain. Va-t-elle coffrer le plus grand cartel de drogue du pays ?
Ce second tome de La Trilogie des Ombres, nous permet de mieux comprendre le fonctionnement des Borderlines, leur hiérarchie. Et l’on découvre que la drogue n’est pas leur but mais un moyen pour permettre un plus grand projet… Mais lequel ?
Une fois encore, lorsque l’on se plonge dans ce thriller addictif, il est difficile de le lâcher. Mais il le faut bien car il est dense, violent par moment. Des pauses s’imposent. Pourtant même en le reposant quelques instants, c’est comme si Les Anges de Babylone nous appelaient, pour nous révéler toute l’histoire. Impossible de résister !
Certaines scènes ont été difficiles à lire, non parce qu’elles sont mal écrites. Loin de là ! Ghislain Gilberti n’est pas capable de rater l’écriture d’une scène. Mais elles sont dures, violentes. Étrangement mon cerveau a décidé de me protéger en m’empêchant de visualiser ces scènes-là. Merci à lui !
En lisant Les Anges de Babylone, on a le coeur qui bat à deux-cents à l’heure. Les événements s’enchaînent, les chapitres courts défilent à une vitesse hallucinante, déversant juste ce qu’il faut d’informations à chaque fois.
Une fois de plus, Les Anges de Babylone est un coup de coeur, mais est-ce vraiment surprenant ? Il me tarde de pouvoir lire la suite…
https://desplumesetdeslivres.wordpress.com/2020/02/29/coup-de-%f0%9f%92%96-les-anges-de-babylone-ghislain-gilberti/
Aude Lagandré 5 octobre 2019
Les Anges de Babylone
Imaginez une organisation au fonctionnement millimétré : Borderline, le cartel de Babylone. Sept cellules la composent : Nyx, Argos, Aphrodite, Arès, Némésis, Hypnos, Hermès. À chaque cellule, sa spécialité : renseignement et information, manipulation espionnage et sexe, action militaire, escadron de la mort, préparation des marchandises, transport, etc. Chacune est dirigée par un personnage clé, semble autonome, mais c’est ensemble que cette hydre a 7 têtes est redoutable, imbattable, imprévisible. Au sommet, Faust Netchaïev tout juste sorti de prison. Durant son temps passé à l’ombre, son clan s’est serré les coudes. Comme des spectres, ils ont repris possession de leurs terres, éliminé leurs rivaux, avancé leurs pions, rempli les caisses. Nous les avions tous laissés dans le carnage de la villa Venezia, (voir Tome 1 « Sa Majesté des Ombres »), nous les retrouvons au cœur de l’Alsace. Cécile Sanchez avait alors été écartée de l’affaire. Guess what ? She is back !
À l’instar de l’organisation qu’il a créée, Ghislain Gilberti a une écriture millimétrée, précise, affûtée, semblable à celle d’un sniper. Absolument rien n’est laissé au hasard dans ce scénario digne d’une œuvre cinématographique ou d’une excellente série télé à la Olivier Marchal. Les mots fusent telles des balles avec une impressionnante vitesse d’exécution, selon un plan minutieux qui ne laisse aucune place au vide. Incontestablement, il a sens exacerbé de l’image, du son et de la vue. C’est sans doute en voyant le tableau dans son ensemble qu’il écrit, son texte prend vie lorsqu’il défile sous nos yeux. J’ai été totalement immergée dans des sonorités musicales qui ne sont habituellement pas « ma came » et dans un espace où le tatouage devient une carte d’identité.
Dans la partie 1, « Actes », il offre à son lecteur une mise en situation remarquable se déroulant en Alsace, construite en entonnoir. Des petites frappes de quartier aux trafics de drogue de coin de rue, le lecteur se surprend à jubiler en entrant de plein fouet dans une organisation qui se donne les moyens de sa réussite. Tortionnaires, psychopathes, meurtriers vous allez les adorer, ou adorer les détester. Ils sont tous charismatiques et ambigus.
Changement de rythme dans la seconde partie « Nombres », le lecteur peut reprendre son souffle et sortir d’un climat noir et très anxiogène pour retrouver la Commissaire Cécile Sanchez. La création de ce personnage que les fidèles des romans de Gilberti connaissent déjà n’en finit pas de me surprendre tant elle prend de l’épaisseur, de la densité, de la profondeur. Ce personnage récurrent est intensément attachant, autant par ses forces que par ses faiblesses. Les quelques bouffées d’oxygène que nous accorde Gilberti ne sont pas longues… C’est rapidement que le lecteur descend dans les abîmes de Borderline pour prendre part à l’exécution de leur plan apocalyptique.
J’ai envie de vous dire que Ghislain Gilberti est un génie surdoué… mais pas seulement. Je crois qu’il travaille, qu’il fait preuve de persévérance, et qu’il ne lâche rien. Même si cela ne se sent pas dans son texte, qui est d’une fluidité absolue, j’imagine aisément les heures de travail, de reprise des phrases, de changement des mots pour en trouver d’autres, encore plus percutants. Pour moi, il est impossible d’arriver à un tel résultat sans labeur, sans questionner chacune de ses idées, sans revoir chacune de ses scènes. Gilberti est habité par ses personnages et ses personnages l’habitent. L’exercice est périlleux tant le nombre de ses personnages est considérable. Et pourtant, chacun est traité avec psychologie, ils ont tous une âme, des blessures, des envies à satisfaire, une humanité même lorsqu’elle est noire. La vie passée de l’auteur dont il ne fait pas mystère contribue à asseoir cette authenticité qui le rend assurément crédible lorsqu’il évoque le domaine des armes à feu ou la drogue. Le parcours d’une vie, qui nous étions, qui nous sommes devenus participe à la crédibilité dans les histoires racontées : cela est le cas de Ghislain Gilberti. Il raconte ce qu’il connaît et ça fait toute la différence. Son style percutant, ses mots qui cognent, la musicalité de son phrasé, tantôt tranchant, tantôt tendre mettent la touche finale au socle des idées.
Je suis Ghislain depuis son tout premier livre, avant même de rédiger des chroniques, avant de savoir quoi que se soit de l’homme. Son écriture se densifie, devient plus profonde, ses intrigues sont de plus en en plus étoffées, ses personnages plus épais. Depuis longtemps déjà, il a gagné ses galons de Maître du noir, entrant par la grande porte dans la cour des grands et détrônant des sommités du genre. Il y a les auteurs qui m’ont fait entrer dans la littérature noire et ceux qui me donnent envie d’y rester. Gilberti fait partie de la seconde catégorie, qui a su, comme Mattias Köping chez le même éditeur, renouveler le genre. Il a de l’or dans les doigts et dans la tête et une imagination inépuisable. Il parvient à me surprendre à chaque nouvelle sortie et me rend littéralement accro à ses bouquins : une fois commencés, il m’est impossible de penser à autre chose jusqu’à ce qu’ils soient terminés.
Il va falloir attendre 1 an encore pour être en mesure de découvrir le tome 3, mais même si l’attente est longue, qu’elle se mérite certainement, je serai, comme à chaque fois au rendez-vous ! Le bonhomme a un sacré talent et je vous encourage vivement à le découvrir.
Livresse du Noir 29 juin 2019
Les Anges de Babylone
COUP DE FOUDRE !!!
Un roman hallucinant...
Il y a tout juste un an, Sa majesté des ombres (le premier tome de la Trilogie des ombres) a été pour moi LA DECOUVERTE de la décénnie et une claque phénoménale. Comment vous dire que j’attendais la suite comme l’arrivée du Messie !!! Je crains toujours un peu en ouvrant une suite, surtout quand le premier épisode est magistral et laisse sans voix.
Mes craintes se sont envolées au bout de quelques pages. Ghislain Gilberti est un virtuose, un géant qui ose tout, il récidive et il réussit un véritable exploit, la suite est même un gros cran au dessus, mais comment est-ce possible ? On peut dire haut et fort qu’il a atteint LA PERFECTION avec ce deuxième volet.
Très difficile de trouver les mots pour vous en parler. Je ne vous dirai pas grand chose de l’histoire, au risque de spoiler pour ceux qui n’ont pas lu le premier tome. Si le synopsis peut paraitre complexe, rassurez vous, il est d’une fluidité exceptionnelle grâce au talent génial de l’auteur. Une première partie en forme d’un prologue de 150 pages où nous plongeons dans les rouages détaillés d’une guerre de narco-trafiquants en pleine Alsace. Un gang local a pris la place de Borderline, la fameuse organisation de l’ombre que nous avons suivi dans le premier tome. Ils reviennent en force, prêts à reprendre le devant de la scène. L’affrontement sera terrible et sans pitié, tout est permis. Bienvenue dans le chaos de l’enfer, accrochez vous ! Les flics entrent en jeu dans la deuxième partie. Nous retrouvons Cécile Sanchez, la flic mentaliste à l’esprit d’analyse hors du commun, elle vient d’être réaffectée sur l’enquête avec toute son équipe.
"La Voix" sévit toujours et nous découvrons que Borderline n’est en fait qu’une façade servant à masquer une nouvelle cellule baptisée Les anges de Babylone, une cellule fantôme de dangereux psychopathes qui se préparent à prendre le pouvoir.
Les anges de Babylone est apocalyptique, un shoot d’adrénaline plus addictif que la pire des drogues. Quelques pages suffisent pour vous happer dans un engrenage infernal qui vous obsèdera jour et nuit, vous broiera corps et âme et vous relâchera 48h plus tard dans un état d’hébétude avancé, K.O. et en manque total !
624 pages explosives sans aucune fausse note, chaque ligne, chaque mot, chaque virgule, tout est juste, millimétré et d’une précision impressionnante. Et toujours la plume incroyable et le style exceptionnel de Ghislain Gilberti. Des mots durs, des mots bruts, des mots incisifs, taillés au scalpel, ils claquent, percutent, tabassent, nous immergent et nous font vivre les scènes décrites. Ca donne le vertige et des frissons dans le dos tant c’est exceptionnel !!!
Une formidable intrigue, une construction magistrale, des descriptions pointues, un suspense de fou, de l’action à tous les étages, un rythme effréné qui ne vous laisse pas souffler un instant et joue méchamment avec vos nerfs, j’ai pourtant été obligée de faire quelques pauses pour que mon coeur tienne le coup.
Un roman noir, trash, violent qui vous tord les tripes et vous ébranle de toutes parts. Une intensité de lecture rarement atteinte, je me demande si un livre m’a déjà procuré autant d’émotions, pas sûre.
Vous voulez un aveu ? Je suis entrée officiellement en panne de lecture. Que lire après un tel tsunami ? Tout me paraît bien fadasse, mieux vaut attendre.
Les amateurs de thriller ne doivent absolument pas passer à côté de ce monument.
Ghislain Gilberti, c’est le talent à l’état pur.
IL FAUT LE LIRE, UN POINT C’EST TOUT !!!
Dujoupi 14 mai 2019
Les Anges de Babylone
Une très belle découverte que cet auteure
Je dévore tout ces livres « »
Mes évasions livresques 4 mai 2019
Les Anges de Babylone
Deuxième tome de la trilogie des ombres, après le magnifique Sa Majesté des Ombres, sorti en 2018 (voir chronique : https://aufildesevasionslivresques.blogspot.com/2018/03/sa-majeste-des-ombres-tome-1-la.html ), les Anges de Babylone poursuit magistralement la plongée du lecteur dans le groupe Borderline.
Véritable orfèvre du polar contemporain, Ghislain Gilberti nous offre avec sa minutie habituelle une véritable immersion dans l’univers qu’il a créé.
La construction de ses romans me laisse béate à chaque fois, il a un tel sens du détail et de réalisme, un véritable travail de fourmi, bref je suis fan.
Si dans le premier opus, on découvrait un cartel de drogue hors du commun, implacable et d’une efficacité redoutable, ici, nous faisons plus ample connaissance avec les membres de Borderline, leur mythologie et surtout leur dessein plus ambitieux même s’il faudra attendre le troisième tome pour avoir vraiment toutes les clés de cette trilogie qui sera, à n’en pas douter, un must du genre. Pour moi, elle l’est déjà tant l’auteur m’a totalement transporté.
Dans ce tome, la guerre est déclarée. De lourdes pertes seront à déplorer dans chaque camp et l’abattement psychologique sera de mise.
Percutant et sans concession, Les Anges de Babylone est un polar dynamique, glaçant et vous entraînera page après page dans un univers sombre duquel il sera compliqué de sortir à la toute dernière page.
S’insinuant dans vos neurones, dopant vos insomnies, le sevrage en fin de lecture va être douloureux jusqu’au prochain opus qui sera libérateur.
Une évasion livresque coup de cœur.
Sangpages 4 mai 2019
Les Anges de Babylone
Le deuxième tome de la "Trilogie des ombres" est clairement tout aussi dense que le premier. Je l’ai, bien entendu lu, mais ne l’avais malheureusement pas chroniqué. Période un peu compliquée qui ne me permettait pas de passer des plombes derrière mon ordi à tenter de vous convaincre ☹️
Bref, quoi qu’il en soit, "les anges de Babylone" sont là et cette fois, je vais t’en parler.
L’univers de la drogue, Ghislain le connaît bien et ne s’en est jamais caché. Il nous offre là toutes ses connaissances pour nous faire plonger tête la première dans un bain dont tu auras très vite envie de ressortir. Précis, détaillé, Ghislain ne fait jamais les choses à moitié.
C’est quelque chose qui m’impressionne à chaque lecture. Cette sensation qu’il donne tout. Tout ce qu’il a, tout ce qu’il est sans aucune mesure et presque dans la démesure.
Il nous détaille cet univers de la drogue, mais aussi celui des armes et de la violence. Au travers de cette organisation "Borderline", il dépeint un tableau noir comme l’encre d’un tatouage. Borderline, un réseau fantôme de narcotrafiquant qu’on avait découvert de l’extérieur dans le premier tome mais dans lequel on pénètre en plein cœur dans ce deuxième.
On retrouve alors des schémas identiques à ceux des cellules terroristes. Si un bout tombe, un autre se met en place dans la seconde qui suit.
Très mec, très action, très armes, très tactique...J’avoue cependant que ces détails sont souvent trop pour moi et rendent certains passages franchement longs...
Il monte en puissance au point où tu te demanderas jusqu’où il va aller. Tu crois avoir tout vu alors que c’est loin d’être fini et, quelque part, à chaque scène, tu ne peux t’empêcher de penser qu’il y aura un troisième tome et là tu te demandes vraiment dans quel enfer plus profond encore tu pourrais plonger puisque tu as déjà la sensation d’avoir atteint le point de non-retour.
"Les anges de Babylone", c’est aussi le retour de Cécile Sanchez. Spécialiste en criminologie et en synergologie, membre de la section d’élite de l’office central pour la répression des violences aux personnes (OCRVP). Personnage mythique et récurrent, pour notre plus grand plaisir. Perso, je l’adore. Elle ira, comme à son habitude, au bout du bout quitte à tout perdre.
Et puis il y a cette voix qui va finir par tourner dans ta tête. Tu vas y penser, tu vas avoir l’impression qu’elle vient de toi. Tu vas presque te demander si tu ne finiras pas sur le bûcher.
Je te préviens quand même, ça tabasse, ça dépote et c’est loin d’être une balade de santé. Les anges de Babylone est un train lancé à pleine vitesse ou plutôt un missile que nul ne saurait arrêter.
C’est bien sûr, à lire !
Angie - Blog Culturez-moi 17 avril 2019
Les Anges de Babylone
Depuis que j’ai lu Sa majesté des ombres, je n’attendais qu’une chose : me replonger au plus vite dans cette histoire et découvrir la suite. C’est chose faite avec le tome 2 de cette Trilogie des ombres : Les anges de Babylone. Et quelle suite !! Quelle suite !! Je crois que je ne m’en suis toujours pas remise tant le plaisir de lecture a été au-delà de mes espérances. Je pense que j’ai dû dire environ 300 fois en tournant les pages : « Putain mais qu’est-ce que c’est bien ! ».
Il ne m’aura fallu que quelques lignes pour être complètement happée par ce rythme et cette histoire de dingue. Je suis montée dans un train en marche, à pleine vitesse, à la première page et j’en suis descendue médusée 620 pages plus tard. Je ne pensais pas qu’il serait possible de faire encore mieux que Sa majesté des ombres et pourtant c’est le cas. C’est parti pour cette chronique (garantie sans spoilers majeurs pour celles et ceux qui n’auraient pas lu le tome 1) des Anges de Babylone.
Ecce Lex
Les faits prennent place 5 mois après les dernières lignes de Sa majesté des ombres, qui nous emmenait au cœur d’une enquête sans précédent visant à identifier un réseau fantôme de narco-trafiquants sans pitié : l’organisation Bordeline. Si au travers de ce premier tome on saisissait déjà toute l’ampleur et la dangerosité de ces criminels, Les anges de Babylone frappe encore plus fort en nous plaçant directement dans l’antre de la « Bête ».
On découvre une organisation diaboliquement bien organisée et entrainée. Divisée en différentes cellules aux fins bien spécifiques, tous les membres suivent scrupuleusement le code de l’Ecce Lex, faisant office de texte quasi biblique pour les Bordeline. Le réseau de l’ombre est gigantesque, tentaculaire. Au cours de ma lecture, j’avais d’ailleurs un petit carnet pour noter au fur et à mesure l’identité des membres, leur fonction au sein de « la meute », pour petit à petit constituer un organigramme papier de Bordeline (oui oui j’étais vraiment à fond dedans !).
Bordeline est assimilée à une hydre, cette créature mythologique aux 7 têtes qui repoussent si on coupe l’une d’entre elle. Ici, chaque tête est une cellule spécifique de l’organisation avec à son sommet un chef siégeant au « Conseil ». J’ai été totalement grisée et fascinée par la découverte des rouages de cette organisation. Ghislain Gilberti a su créer quelque chose d’extrêmement dense, complexe (au bon sens du terme), organisé, plus proche de la secte fanatique que de la simple organisation criminelle. Chaque membre de Bordeline – et plus particulièrement chaque tête de l’Hydre -, est un personnage complètement fou avec ses « qualités », ses folies, ses perversions. Toutes les personnalités sont extrêmement travaillées et c’est un pur bonheur de suivre les différentes cellules de l’organisation dans leurs différentes missions.
Mais Bordeline, ce n’est finalement pas/plus seulement le trafic de drogue. Une nouvelle organisation se créé au sein même de la première : Les Anges de Babylone. Un noyau dur de radicaux dont les objectifs sont bien plus grands, bien plus funestes que la simple alimentation en poudre blanche de l’Est de la France… Le projet Babel est lancé.
Un rythme fou
Sa majesté des ombres m’avait déjà transcendée avec son rythme soutenu qui ne s’essoufflait jamais tout au long des 700 pages. Et bien l’exploit est renouvelé avec Les Anges de Babylone. Comme pour le premier tome, l’auteur nous offre un simili-prologue de près 150 pages pour nous replonger directement dans le vif du sujet et dans l’action. On y suit toute la mise en place par Kabuki, directrice de la stratégie tactique chez Bordeline, d’un plan d’éradication de dealers locaux qui ont pris la main sur le trafic strasbourgeois. Comment vous dire… C’est captivant, déroutant, original, surprenant, intelligent (je pourrais continuer la liste très longtemps…) et tout ça ce n’est que la première partie du roman.
Bien évidemment, la police est toujours de la partie et Cécile Sanchez alias la Torquemada, fraichement réaffectée sur l’enquête, est prête à tout pour définitivement démanteler le réseau. C’est à présent une affaire personnelle dans cette guerre qui a déjà coûté la vie à plusieurs de ses collègues. Mais plus elle se rapproche de l’antre de la bête et plus les morts s’accumulent. Elle comprend qu’en plus de risquer sa vie, cette enquête sans précédent risquerait aussi de lui prendre son âme.
J’espère que vous avez le cœur bien accroché car niveau violence on passe encore un cran au-dessus. Moi qui aime les romans qui tabassent j’ai été servie ! Chaque membre de la meute a ses préférences en matière de torture, de mise à mort et de « jeu » avec ses victimes. Si certains aiment les exécutions nettes au tir de précision, d’autres aiment faire durer un peu plus longtemps le plaisir…
⭐️ EN BREF ⭐️
J’ai été fascinée le rythme de l’histoire, par la fluidité dans la narration malgré la densité de l’intrigue, par cette organisation de criminels à mi-chemin entre les fous et les génies. Ce livre, j’ai l’impression qu’il a été écrit pour moi. A mes yeux, c’est la perfection même du genre, c’est tout ce que je cherche dans un polar. Plus qu’un coup de cœur c’est un immense coup de foudre.
Avec Les Anges de Babylone Ghislain Gilberti confirme que sa Trilogie des ombres est un incontournable du polar français. Un roman, intelligent, captivant et maîtrisé qui prends aux tripes de la première à la dernière ligne. Je ne sais vraiment pas comment je vais pouvoir tenir un an de plus avant de lire le dénouement avec le tome 3. Bref je vous laisse, je vais me faire tatouer Ecce Lex sur le poignet et je reviens 😂