- Auteur : Nicolas Lebel
- Genre : Polar
- Editeur : JC Lattès
- Date de sortie : 8 mars 2023
- EAN : 9782702451229
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Résumé :
À jouer double, on perd de vue sa cible
Yvonne Chen n’a pas d’amis et elle n’en veut pas : ils l’ennuient ou finissent par mourir. Lorsque, en ce 5 janvier, son téléphone sonne, elle sait donc que ce n’est pas un ami qui l’appelle.
Les Furies, ces tueurs à gages sans foi ni loi, sont de retour et leur chef Alecto propose à Chen de participer à l’une de leurs danses. Deux frères se disputent le
contrôle d’un prestigieux vignoble dans les Vosges et, d’après le commanditaire anonyme, il ne doit en rester qu’un.
Chen, l’ex-flic de la Crim, aujourd’hui agent infiltré de la DGSI, accepte la mission : l’occasion rêvée pour elle de piéger enfin ces assassins. Lancée dans un jeu de faux-semblants au coeur d’un hiver glacial, Yvonne va devoir décider de quoi elle est l’instrument. La justice ou bien le châtiment ?
Tout bascule quand les fantômes du domaine s’en mêlent. Eux aussi réclament vengeance.
Un nouveau polar renversant porté par l’humour et le talent d’illusionniste de Nicolas Lebel, où chaque hypothèse du lecteur se voit pulvérisée page après page jusqu’à la révélation finale.
Source : JC Lattès
Lire un extrait du roman ici > https://www.liseuse-hachette.fr/?ean=9782702451403
spitfire89 14 juillet 2024
L’Hallali - Nicolas Lebel
Dernier opus du cycle de cette trilogie les Furies, Yvonne Chen n’est peut être pas au milieu de sa forme mais elle possède toujours son humour mordante, son franc-parler et son sarcasme, mais son armure se fend un peu. Aucun temps mort dans ce huis clos oppressant à l’ambiance étouffante.
Les chapitres sont courts et Nicolas Lebel joue avec nos nerfs avec les fausses pistes et faux semblants, tout s’enchaine comme les twist plot, une lecture que je recommande.
"La sécurité du monde reposait sur cette confiance d’être bien protégé et sur les sommes qui permettaient de l’acheter. Que cette croyance perdure était presque risible à l’heure où il suffisait de briser une vitre pour pénétrer chez les gens, de passée par une fenêtre de toit ou une porte arrière moins solide. Quant aux serrures, il y avait suffisamment de tutos et de sites dédiés sur Internet pour apprendre à les forcer ou à contrefaire une clé en moins de deux heures."
"Je crois que quand on est mort, c’est pour de bon. C’est pour ça qu’il faut que la vie, ça soit une fête. Surtout parce qu’une fois la fête finie, il n’y a pas d’After. Le paradis, l’enfer, c’est des histoires pour calmer les excités et les criminels. Les autres en ont pas besoin. Ils savent que la vie c’est maintenant, et pas pour longtemps."
Mais lis m’élo 1er décembre 2023
Marathon du polar 2023, équipe MELODIE
L’Hallali - Nicolas Lebel
Plus remontée que jamais et toujours désireuse de venger le décès de son (seul) ami et collègue, elle décide d’intégrer en qualité d’agent infiltré de la DGSI, les furies pour enfin les faire tomber.
Elle découvrira ainsi de l’intérieur les différentes étapes des danses orchestrées avec minutie par Alecto ainsi que la personnalité des autres membres des furies.
Un très bon moment de lecture aux multiples rebondissements où la trahison est plus que jamais de mise pour faire douter Yvonne Chen et remettre en question ses convictions les plus profondes.
jeanmid 4 octobre 2023
Marathon du polar 2023, équipe JMD
L’Hallali - Nicolas Lebel
Dans ce troisième opus du triptyque entamé avec « le Gibier » , Yvonne Chen est en mode infiltration. Pas dans n’importe quelle organisation criminelle mais bien celle des Furies qu’elle pourchasse depuis plusieurs années maintenant.
Alecto, le leader des Furies lui propose d’intégrer son groupe sachant que Chen a été radiée de la police et qu’elle tente de combler son ennui devant Netflix ou devant un cocktail tous les jeudis soir avant de lever un coup d’un soir par pure hygiène sexuelle.
Alecto lui propose de participer à une nouvelle danse en compagnie de Megara et Sisiphone, les deux autres membres des Furies, chacun ayant leur spécialité en matière de manipulation, mensonge et autres techniques plus définitives pour faire tomber celui ou celle mentionnée dans leur contrat.
Ce contrat concerne ici un domaine situé dans les Vosges où se situe un château entouré de vignes qui donnent un vin de glace hors de prix. Les Furies doivent convaincre le propriétaire de vendre ses possessions , sans effusion de sang mais par la ruse. Une affaire qui semble pliée d’avance, le baron qui possède le domaine viticole étant au bord de la ruine.
Mais c’est méconnaître Nicolas Lebel de penser que tout va se passer comme prévu.
Qui est le véritable gibier ? Qui est le véritable chasseur ? Deux questions que vous allez vous poser en permanence dans ce récit où tout n’est qu’apparence (trompeuse). Nicolas Lebel joue habilement avec les codes du roman policier en y distillant des fausses pistes de première classe quitte à malmener Yvonne Chen comme ses lecteurs.
Car avec Les Furies, il faut s’attendre à tout, surtout à l’imprévu, mais avec Nicolas Lebel, grand manitou de la manipulation, cela est élevé à l’état de l’art.
Vous l’aurez compris, l’auteur a réussi une nouvelle fois son coup sans que beaucoup de coups soient tirés. On se fait balader dans cette histoire étonnante au beau milieu des vignobles vosgiens. Impossible de lâcher l’affaire une fois plongé dans la prose diabolique qui impose son rythme et son écriture ensorceleuse. Bien joué !
lecturesdudimanche 25 avril 2023
L’Hallali - Nicolas Lebel
Pour ce 3ème volet de l’histoire de celle que l’on peut difficilement qualifier de « sympathique » Yvonne Chen, Nicolas Lebel nous entraîne dans un château isolé au cœur des Vosges. Préparez-vous, ça caille sévère !
Donc, non, Yvonne Chen n’est pas forcément le personnage le plus sympathique que la littérature ait jamais porté. Pourtant, force est de constater qu’avec ce troisième opus, le lecteur a beaucoup de plaisir à la retrouver ! C’est qu’on s’y est attaché, à ce petit bout de femme bourru ! Toujours aussi teigneuse, Yvonne s’imprègne de sa nouvelle mission : piéger les Furies, qu’elle poursuit depuis qu’elles ont dégommé la seule personne qui avait de l’importance à ses yeux : son collègue de la crim’, Paul Starski (avec un i).
Dans un climat sibérien sur fond de bagarre familiale, Chen et les Furies ouvrent le bal, avec chacun leurs motivations propres.
La danse des Furies, c’est une mécanique huilée qu’il ne sera pas facile d’enrayer.
L’écriture de Nicolas Lebel, elle, est une machine implacable qui va vous écraser !
Je ne compte pas en dévoiler plus sur l’intrigue à tiroirs que nous a servie l’auteur, avec tout le talent qu’on lui connait. Sachez juste que, souvent, vous aurez l’impression de rouvrir les yeux après une ronde endiablée, avec cette impression que tous vos repères se sont déplacés.
L’un des principaux atouts de l’écriture de Nicolas Lebel est, à mon sens, un humour décapant, un peu potache, qui, avec moi, fonctionne particulièrement bien ! Ce livre n’en est pas dépourvu, loin s’en faut, et dès la première page, la plume me cueille avec un fou rire. Pourtant, l’histoire ne manque pas de sérieux !
Et Nicolas Lebel s’amuse même à jouer avec nos convictions. Ses couvertures colorées sont bien la preuve que rien n’est tout blanc ou tout noir. On sera même loin du gris, tant le bouquet final est éclatant !
J’avoue sincèrement avoir eu du mal à m’embarquer derrière Chen et Starski au départ, lorsque l’on m’a servi « Le gibier » au menu. Sans doute une dépression post-Merhlicht, qui restera à vie l’un de mes flics de fiction préférés et dont le sort continue de m’inquiéter. Après « La capture » , ce tome final a achevé de me convaincre, et je l’ai adoré !
Killing79 23 mars 2023
L’Hallali - Nicolas Lebel
Depuis que j’ai découvert sa plume, je suis de très près Nicolas Lebel. J’étais donc dans les starting-blocks avant l’arrivée du nouveau Yvonne Chen. Même s’il est vrai que ce troisième chapitre peut se lire indépendamment, je vais essayer dans ces quelques lignes de vous convaincre de vous attaquer à la totalité de la série.
La première raison repose sur la complexité de l’intrigue. En effet, à chaque nouvel opus, les évènements précédents sont remis en cause. Nul ne peut deviner sur quel chemin l’imagination de l’auteur va nous entraîner. La situation du début n’est plus du tout la même à la fin et c’est vraiment jouissif !
Au fil des épisodes, Yvonne Chen devient de plus en plus importante. Personnage secondaire au début, elle prend ensuite les rênes de l’histoire, pour notre plus grand plaisir. Malgré sa froideur et son côté revêche, cette fille dégage un charme terrible. Elle possède une force de caractère à toute épreuve et on se réjouit de la suivre dans ses péripéties.
L’auteur est au sommet de son art. Son style, mélange d’exigence et d’humour, est toujours aussi efficace pour nous fasciner. Après « Le gibier », chef d’œuvre tout simplement, « La traque » plaque tournante de l’intrigue, il nous livre cette nouvelle aventure qui se paye le luxe de nous surprendre à nouveau. Il nous embarque sur une nouvelle piste et ouvre la porte à une suite que j’attends avec impatience.
Si j’ai bien fait mon boulot et si vous décidez de suivre mes conseils, vous serez comme moi impressionné par la dimension prise par l’ensemble de cette histoire. Ce feuilleton rempli de surprises n’est que le prolongement d’une œuvre dense dans laquelle les lecteurs de polar prennent leur pied. Nicolas Lebel frappe encore très fort et confirme tout le bien que je pensais de lui. A suivre…
https://leslivresdek79.wordpress.com/2023/03/23/835-nicolas-lebel-lhallali/
universpolars 17 mars 2023
L’Hallali - Nicolas Lebel
Bon dieu, cette trame relève du génie …
Ce n’est pas encore cette fois-ci que vous allez vous remettre à tousser, en reniflant les volutes de fumée émanant des Gitanes de Mehrlicht, ni d’ailleurs vous attabler avec lui en descendant quelques verres de Côte-Rôtie. Mais ça, ce n’est pas grave du tout !
Eh oui, on enchaîne avec Chen - mauvais jeu de mots, je sais … -, cette flic au caractère aussi dur qu’une enclume, qui nous tient en haleine depuis « Le gibier », en passant par « La capture », formant la série « Les Furies ». On troquera donc la Côte-Rôtie par du Mojito, c’est bon aussi !
Je ne le cache pas, concernant cette série, je constitue un public facile à moi tout seul. Je suis un fanatique des histoires de justice - la « vraie » ! -, de vengeances et de revanches. Ici, je me délecte.
En deux mots - car je ne veux pas vous ôter l’honneur de découvrir de quoi l’on parle -, notre affreuse Yvonne Chen s’apprête à rejoindre un groupe qui sévit sans foi ni loi, mais tout de même avec un semblant de moral. J’ai dit « affreuse », mais c’est affectueux, j’adore ce personnage exécrable !
La complexité et le rythme de l’intrigue nous harponnent sans trop de difficulté. L’illusion est parfaite. Oui, l’illusion, car tout ce qui se passe ici n’est jamais vraiment sûr, figé ou certain. Un plan, on ne peut plus strict et rigoureux, est en cours. Mais peut-être est-ce encore autre chose …
La mission, que je découvre au fil des pages, me plaît ! Nous partons dans les Vosges et nous allons parler pinards ! Petite visite de caves ? Non, pas tout à fait. Plutôt mission d’infiltration, de surveillances et de renseignements. Franchement grandiose.
Concernant les personnages, il y en a un qui a vraiment ici la part belle. Il s’agit de l’atmosphère. L’auteur nous enfouit au sein d’un paysage austère, froid, isolé et loin d’être accueillant. Une quantité non négligeable d’éléments sont solidement assemblés pour qu’on arrive à cet état de fait.
C’est dans cette ambiance de huis clos hivernal, à mi-parcours, que Nicolas Lebel nous envoie sa première grande salve nourrie de bluff et nous enfume ! Je n’en dirai pas plus, mais ce que j’aime ça !
Un combat de titans va se dérouler devant vos yeux. Ce n’est pas le plus fort, ni le plus malin qui va l’emporter ici, mais le plus habile en dissimulation et en imposture. Anticiper sur les agissements de l’autre sera la clé du succès de l’opération. Franchement, quand j’y repense, cette trame relève du génie.
Nous vivons une enquête criminelle qui va vite, qui inclut une multitude de jeux de rôle, mais aussi moult paramètres incertains. Franchement, c’est assez étourdissant et fascinant.
Nicolas Lebel nous pousse vers un jeu dangereux, aux règles souples, élastiques et intransigeantes à la fois, dans lequel les participants devront constamment renouveler leur rôle pour survivre. C’est perturbant ! Les personnages sont bons, même très bons et ça, c’est le plus beau compliment que je puisse faire à un auteur.
Bonne lecture !