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Blood Orange - Harriet Tyce

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16 #AvisPolar
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Résumé :

Je sais que c’est mal. Mais je ne peux pas m’en empêcher.

Alison Wood est avocate pénaliste. À mesure que sa carrière décolle, sa vie familiale se dégrade : elle passe ses journées à plaider et ses soirées dans les bars pour décompresser. Patrick, un collègue avec qui elle entretient une liaison toxique, souffle le chaud et le froid et l’humilie tout autant qu’il se sert d’elle. Pourtant, Alison n’arrive pas à décrocher.
Quand Patrick lui confie sa première affaire de meurtre, elle se plonge dans l’histoire de sa cliente, Madeleine, qui a poignardé son conjoint d’une quinzaine de coups de couteau. Au fil de leurs entretiens, Madeleine se livre : son mari diluait la pilule contraceptive dans son thé, examinait toutes ses dépenses, prenait toutes les décisions...
Petit à petit, leurs deux vies se font écho. Qui contrôle qui ? Et si, avant de défendre les autres, Alison commençait par se défendre elle-même ?

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Vos #AvisPolar

  • Saveur Littéraire 16 mai 2021
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Il y a de ces thrillers où les personnages fracassés savent nous émouvoir, où l’on craint qu’il leur arrive malheur et où, lorsque ça arrive, on ne peut que se révolter de leur sort, maudire la plume de leur faire subir pareille cruauté. Des romans où chaque personnage n’est qu’un tissu de cruauté ou d’immoralité ; des êtres que l’on aime détester alors qu’ils nous échauffent le cerveau. Blood Orange, signé Harriet Tyce, n’est hélas pas de ceux-ci, malgré son lot d’immoralité et de questionnements.

    Des mots durs et sévères pour ce premier Flop absolu 2021, malgré son potentiel fou et son résumé alléchant, il faut bien que ça arrive. Voici donc le programme des réjouissances, sans divulgâcher : Blood Orange est l’histoire d’une avocate qui s’envoie en l’air avec son amant et collègue, qui néglige sa fille à toutes les occasions possibles, se torche à l’alcool à s’en humilier dès qu’on lui propose une sortie, se dispute constamment avec son mari, et lorsqu’elle en a le temps, assume son rôle d’avocate auprès de la cliente qu’elle doit défendre. Construit de manière à ce que le lecteur prenne en sympathie et plaigne cette pauvre âme à qui il faudrait tout pardonner parce que telles raisons.

    Le résumé laissait entendre une quête de la vérité et une bataille en justice pour défendre Madeleine, la femme accusée d’avoir tué son mari dans leur maison. Il y a en effet quelques scènes consacrées à cette partie de l’histoire ; intéressantes pour le peu qu’elles en disent, car malheureusement, l’auteure ne fait que survoler ces chapitres. C’est bien dommage, parce que ça donnait l’occasion de découvrir le fonctionnement de la justice britannique, et toute cette partie avec Madeleine donnait l’eau à la bouche, un souffle nouveau et une pause dans la vie d’Alison.

    Un « thriller » qui n’a rien d’un thriller, ni d’un polar ou d’un policier, c’est ce que l’on dit à mesure que l’on tourne les pages, de moins en moins avidement, de plus en plus irrité par la narratrice qui, pardon pour le mot, est misérable à souhait. Toute la défense de Madeleine et les quelques sursauts d’intérêt sont engloutis, relégués au secondaire, derrière Patrick, l’amant râclure qu’Alison s’est choisie, avant de vouloir rompre, pour lui céder deux chapitres plus loin, et ainsi de suite. Derrière Carl, dont je ne saisis toujours pas ce que l’auteure voulait en faire, tant ses scènes manquent de cohérence entre elles. Il y avait pourtant un potentiel fou avec ce mari loin de ce qu’on voit habituellement, au chômage, père au foyer discret. Quelque chose qui titillait l’intérêt du lecteur.

    Vous l’aurez compris, j’ai fini par lire le reste de ce pavé en diagonale, honte à moi. Comment pourrais-je apprécier un roman quand la narratrice est ce qu’il y a de plus détestable et de plat ? Car Alison est d’une platitude déconcertante, dans son travail comme dans sa vie personnelle. Alcoolique, égoïste à souhait, chouineuse qui ne se remet jamais en question, et pour une avocate, elle manque sérieusement de jugeote et de flair avec ses relations conjugales et extraconjugales. Le pire concernant les dénouements : on nous parle de ses compétences tout au long du roman, pour qu’au final, elle ne résolve absolument rien d’elle-même. Quant au sujet abordé avec Madeleine, qui est censé faire écho à la vie d’Alison, c’est à peine si l’on y va en profondeur dans cette thématique importante et prenante, réelle, vécue par de nombreuses personnes.

    Harriet Tyce tente de distiller un soupçon de tension ici et là, pour tout balayer d’un revers de phrase trois pages plus loin. Ce qui aurait pu être l’étude d’une vie de famille londonienne rendue difficile par la carrière d’une avocate et ses choix n’est en fait qu’un prétexte pour des parties de jambes en l’air accouplé au désormais infatigable « Tous les hommes sont vilains méchants affreux ». C’est donc affligée que j’aurais fini Blood orange, sans éprouver ni chagrin ni jubilation pour les personnages qui défilent, qui rencontrent leur destin ou non. Ce n’est pas un problème de traduction, ni un problème dans la plume, simplement, les personnages m’ont semblé si plats et caricaturaux, si misérables qu’ils en perdent à la fois leur crédibilité, leur intérêt et leur sens. La toute fin a des airs de ridicule, pour ne pas aider. Je ne peux m’empêcher de penser que j’ai complètement raté l’effet voulue par l’auteure, à savoir me sentir proche d’Alison et avoir de la compassion pour elle.

    En dépit de cet avis très négatif, je vous invite quand même à vous faire votre propre vision de ce roman, car sait-on jamais, vous y trouveriez peut-être un coup de cœur ! Laissez-vous tenter, lisez-le sans tenir compte de mes paroles, et revenez me dire si vous l’avez aimé ou pas ! Quant à moi, j’ai déjà son second roman dans ma bibliothèque, je ne m’avoue pas vaincue et je reviendrais vous parler prochainement de The lies you told !

    Note : 1,5/5

    (https://saveurlitteraire.wordpress.com/2021/05/16/155-blood-orange-harriet-tyce/)

  • Selene Raconte 11 avril 2021
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Le moins qu’on puisse dire c’est qu’au début de ma lecture, je n’ai pas franchement eu le coup de foudre pour Alison.
    Elle passe son temps à se saouler et à s’envoyer en l’air avec un avocat plus jeune qu’elle qui ne prend même pas la peine de cacher le mépris qu’elle lui inspire.
    Qu’elle trompe son époux, c’est son problème, mais là où j’ai eu du mal à la suivre, c’est qu’elle fait passer ses beuveries et son plan cul avant sa fille de 5 ans.
    Et puis, au fil de ma lecture, j’ai commencé à l’apprécier.
    D’abord pour l’acharnement qu’elle met dans son travail. Elle se donne vraiment à fond pour ses clients, sans compter. Alors oui, c’est vrai, sa vie personnelle est en vrac mais plus on voit son époux et plus on comprend pourquoi Alison se réfugie dans l’alcool.
    J’ai trouvé cet homme parfaitement détestable.
    Certes on peut comprendre que l’alcoolisme de sa femme l’exaspère mais j’ai trouvé qu’il ne fait rien pour l’aider.
    J’ai eu le sentiment qu’il ne supportait pas la réussite professionnelle de sa femme, lui qui a été licencié de sa boite.
    La manière qu’il a de toujours laisser entendre qu’elle n’est à la hauteur ni comme mère, ni comme cuisinière, m’a semblé être une manière de lui dire « tu es quand même inférieure à moi, malgré ton beau travail et ton gros salaire ».
    Bien sûr, il n’est que rarement ouvertement agressif mais il m’a mise extrêmement mal à l’aise. Malgré les écarts de conduite de son épouse, je n’ai pas réussi à apprécier cet homme.
    En revanche, j’ai vraiment apprécié Madeleine, la cliente d’Alison, même si elle est accusée du meurtre de son mari.
    Au contact de cette femme qui a commis l’irréparable, Alison va réflêchir sur sa propre existence.
    L’ambiance, dans ce livre, est lourde et souvent malsaine. Rien d’étonnant quand on voit les sujets abordés qui vont de l’alcoolisme aux violences conjugales en passant par les violences psychologiques, la manipulation ou encore le viol.
    Bref, que des joyeusetés, quoi !

    On a donc ici un thriller prenant, haletant, mais qui ne s’éloigne guère de la sphère domestique (ou plutôt devrai-je dire des sphères domestiques).
    Le suspense monte petit à petit, on se demande avec de plus en plus d’intensité ce qui peut bien relier Alison et Madeleine, en dehors du fait que la première est l’avocate de la seconde.
    Et ces questions m’ont hantée tout au long de ma lecture jusqu’au final qui a réussi le tour de force d’être à la fois attendu et surprenant.
    En tout cas, fin prévue ou non, celle lecture n’a pas fait long feu puisque je l’ai dévorée en moins de 24h !

  • stokely 27 mars 2021
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Un roman psychologique qui met beaucoup de temps à se mettre en place de plus je n’ai pas trop vu l’intérêt de rapprocher le quotidien d’Alison à celui de Madeleine cela n’apporte au final pas grand chose de plus au récit.

    Alison est une avocate dont la vie de famille se délite, elle vit avec Carl son mari et leur fille Tillie. Peu à peu celle-ci reste de plus en plus présente au travail, a un amant Patrick et sort très souvent en soirée pour boire après le travail, il n’est d’ailleurs pas rare qu’elle dorme directement au cabinet d’avocat.

    Son mari Carl vit de plus en plus mal la situation et les reproches sont incessants pour tout, le fait qu’Alison s’occupe mal de sa fille, qu’elle ne sache pas faire la cuisine, tenir une maison etc...

    Pour ne rien arranger dans leur situation maritale, Alison va devoir gère sa première affaire de meurtre, Madeleine l’accusé a en effet poignardé à mort son mari. Alison va petit à petit se rendre compte que Madeleine et elle on vécu la même chose durant le temps qu’elle était en couple comme par exemple les reproches incessants.

    Le récit n’a malheureusement rien d’haletant et la fin ne m’a convaincue non plus, dommage la quatrième de couverture avait pourtant l’air très prometteuse.

  • Lettres et caractères 31 janvier 2020
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Quelle surprise ! Que d’étincelles !

    La seule raison qui m’ait poussé à écouter ce livre c’est le choix de la narratrice que j’adore et que j’écoute désormais les yeux fermés mais les oreilles bien ouvertes : Cachou Kirsch. Je crois qu’elle pourrait me lire l’intégral de Christine Angot que j’y trouverais de l’intérêt - enfin façon de parler et de toute façon Angot est lu par Angot, alors ça règle le problème !

    Pour en revenir à nos moutons, je dois à la narratrice les merveilleuses heures d’écoute que je viens de passer en compagnie de Blood Orange. Ce thriller domestique m’a captivée de la première à la dernière ligne.

    On suit les (més)aventures d’Alison Wood, brillante avocate pénaliste qui voit son heure de gloire arriver au moment où on lui confie sa première affaire de meurtre. Elle travaillera sur ce dossier de concert avec Patrick, un juriste à la réputation sulfureuse dont elle a fait son amant. Mais alors que leur cliente, accusée du meurtre de son mari, leur relate les faits et la relation toxique qu’elle entretenait avec son défunt époux, des actes isolés, des petites choses insignifiantes en apparence mettent Alison mal à l’aise. Il peut être difficile de regarder la réalité en face quand on passe son temps à la fuir…

    Ce roman réunit toutes les qualités des premiers titres de Douglas Kennedy : un sens de l’intrigue et de la relance, une dose d’extraordinaire dans le banal, des choix lourds de conséquences, le sort qui s’acharne, les questionnements intérieurs, cette spirale infernale qui vous fait penser que rien ne peut vous arriver de pire jusqu’à ce que l’auteur vous démontre le contraire. Harriet Tyce, avocate pénaliste et auteure de ce premier roman, tisse avec patience une toile autour de ses personnages, les prenant l’un après l’autre au piège jusqu’au dénouement que l’on ne voit pas venir. C’est très bien fait, c’est addictif et même jouissif en audio.

    Ce thriller semble avoir reçu un accueil tiède que je ne m’explique pas vraiment à moins que la magie que j’ai ressentie tient dans le fait que cette histoire passe surtout très bien en audio, avec une narratrice qui pourrait lire du Angot mais a le bon goût de lui préférer Harper Lee, Jane Austen mais aussi Franck Bouysse (Né d’aucune femme) et bien d’autres encore dont un titre en compétition pour Le prix Audiolib 2020. Vous êtes donc prévenu : vous allez encore m’entendre parler de Cachou Kirsch très bientôt !

    Pour en savoir plus, rendez-vous sur lettres-et-caracteres.com

  • Aude Lagandré 5 octobre 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Alison merde dans les grandes largeurs. Mariée, mère de famille, passionnée par son métier d’avocate, elle a aussi un léger penchant pour la boisson, la cigarette, les plaisirs artificiels en général, et une certaine addiction au sexe un peu brutal avec un collègue qui souffle le chaud et le froid. Ça fait beaucoup pour une seule personne. Un jour, ce collègue et amant, Patrick, lui confie sa première affaire de meurtre. Madeleine a poignardé son mari de plusieurs coups de couteau. Il faut dire qu’il n’était pas piqué des vers celui-là : il lui administrait des médicaments incognito dans son thé, contrôlait sa vie entière et lui tapait dessus au gré de ses pétages de plomb. Curieusement, les vies d’Alison et de Madeleine commencent à avoir des résonances communes, des similitudes conjugales naissent, donc des atomes crochus.

    Nous sommes bien dans un thriller domestique à tendance judiciaire. Vous avez remarqué la capacité de l’être humain à enfoncer encore un peu plus quelqu’un qui va déjà très mal ? Le succès professionnel d’une personne n’en fait pas toujours une référence. C’est un peu ce qui arrive à Alison qui sort la tête de l’eau dans son boulot, mais se noie dans sa vie familiale. Mère d’une petite fille dont elle a peu de temps à consacrer, mais qu’elle aime éperdument, et mariée à un donneur de leçon dont je ferai bien mon quatre heures pour lui apprendre 2-3 trucs. Vous sentez une pointe d’agacement dans mes propos ? C’est parce qu’il y en a une. C’est vrai, tous les pervers narcissiques à tendance psychopathe me tapent franchement sur les nerfs. J’aime ces êtres parfaits qui consentent à partager avec le bas peuple leur savoir et expérience et font émerger, par ricochet, notre propre misérabilisme. Carl, je t’aime. Je voudrais bien passer quelques heures en ta compagnie, toi le psychothérapeute des addictions sexuelles. Ta capacité de jugement à l’emporte-pièce m’attire énormément et ta faculté à réduire la mère à être une seule génitrice, incapable d’élever sa môme autrement qu’avec le manuel du parent modèle dont tu es le seul détenteur évidemment, me rend bien hystérique. C’est normal, je suis une femme… L’hystérie fait partie de nos gènes.

    Vous l’aurez compris, la force de ce thriller réside dans les portraits de personnages et leurs ambiguïtés. Personne n’est qui il paraît être, chacun possède des failles, voir une tendance à l’auto-destruction. J’ai été souvent excédée par les jérémiades d’Alison, son incapacité à suivre les bonnes résolutions qu’elle s’est fixées, ses pulsions auxquelles elle ne peut résister, sa culpabilité intrinsèque et permanente, son manque de clairvoyance et parfois de jugeote, mais curieuse de découvrir jusqu’où elle allait devoir pousser avant de se prendre un mur. Je dois être un peu sadique au final ….

    J’ai été partagée entre le besoin de continuer la lecture et de l’arrêter. Mais, l’ambiguïté des personnages relance l’intérêt à chaque fois que le lecteur envisage d’abandonner. Les thèmes développés comme le couple, le mensonge, la manipulation, l’effet miroir d’une situation à une autre contribuent fortement à redonner du peps à l’intrigue. La construction du roman est dans ce sens plutôt réussie. J’ai trouvé étonnante la façon dont Harriet Tyce parvient à susciter une certaine affection du lecteur pour Alison pétrie de défauts et de contractions.

    Somme toute, j’ai vu venir les choses. J’ai décortiqué l’intrigue assez rapidement dans le roman, mais cela ne m’a pas gâché mon plaisir de voir comment l’auteur allait s’en sortir pour dérouler le fil. La fin est plutôt bien amenée révélant la nature profonde d’un personnage clé. Est-elle originale ? Bien trouvée ? Logique ? Difficile de vraiment juger. Je dirai qu’elle est cocasse, car le lecteur baigne tout de même dans des thématiques de justice et de loi et que là encore, le lecteur n’est pas à une contradiction près.

    Dans l’ensemble, bonne lecture, agréable, sans prise de tête. Si vous aimez les thrillers domestiques, allez-y.

  • Ju lit les Mots 15 septembre 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    D’une manière générale, on a toujours l’enquête, les flics, les tueurs… Mais là, on se retrouve avec une avocate qui se voit confier sa première affaire de meurtre.

    Sans pour autant découvrir les rouages juridiques, l’auteure s’attache à mettre en parallèle deux vies, deux femmes que tout semble opposer. Les personnages sont loin d’être ce qu’ils paraissent être et c’est assez intéressant.

    Même si la vie de cette avocate, Alison, semble idyllique, on a l’impression que rien ne la rend heureuse… Elle noie ses soirées dans l’alcool, alors qu’elle a un mari, psychologue, adorable et une petite fille très mignonne… Oui, mais voilà, c’est comme dans la vie réelle… C’est ce que l’on veut bien nous faire croire. Une vie lisse et sans histoire.

    Madeleine, la meurtrière a assassiné son mari d’une quinzaine de coups de couteau, après avoir vécu l’enfer…

    Une lecture en demi-teinte, car le personnage d’Alison m’a exaspéré et j’ai eu du mal à entrer dans cette intrigue, même si le début met du mal à se mettre en place et semble partir dans tous les sens, peu à peu le récit se densifie, surtout lorsque l’aspect psychologique prend le pas en s’installant de manière latente, quasi sournoise.

    Les derniers chapitres sont très bien construits et c’est ce qui permet de redresser la barre et à l’intrigue de prendre de l’ampleur.

    L’ambiguïté des personnages est le point central du récit et certains vont se révéler sous leur vrai jour et c’est de cette manière que l’auteure aborde le sujet des violences faites aux femmes, en mettant en avant l’aspect psychologique, les manipulations…

    Une lecture en dents de scie, mais l’auteure a réussi à maintenir l’intérêt avec l’évolution qu’elle donne à ses personnages en révélant leur nature profonde.

  • FLaure 20 juillet 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Début un peu routinier mais très vite on est happé !
    Le prologue est intrigant mais lorsque l’on termine le livre, on comprend. La couverture est énigmatique, mais je vous rassure, vous la comprendrez en fermant le roman.
    Des thèmes de la vie sont pointés du doigt, l’alcoolisme, la violence conjugale, la manipulation psychologique, la domination, l’humiliation. Pendant 10 ans, Harriet a sans doute eu à traiter ces cas.
    Le début de ce roman n’a pas beaucoup de caractère. Fur et à mesure l’auteure fait monter la pression et à ce moment-là, on lit vite, très vite. Une fin inattendue qui m’a éberlué. Une romancière a gardé en mémoire.
    Le prix "bête noire" des libraires 2019 bien mérité.
    https://vie-quotidienne-de-flaure.blogspot.com/2019/07/Blood-orange-Harriet-TYCE.html
    « La pelure de l’orange, la peau blanche, la chair saignante, rouge ; une vraie palette de coucher de soleil. »

  • mavic 5 juin 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Un début intriguant, une intrigue oppressante, peu de personnages mais riche de leur prestance et de leur présence. Le tout entouré d’une ambiance pesante et inquiétante. Aujourd’hui je vous parle de Blood Orange de Harriet Tyce.
    Voilà ce que représente Blood Orange pour moi.
    Un thriller domestique maîtrisé de bout en bout qui nous offre un très bon moment de lecture même si à plusieurs reprises j’ai eu besoin de reprendre mon souffle, histoire de décompresser un peu. Il ne s’y passe pas grand chose en terme d’actions, de turn over mais je dirais qu’ici ce qui prime, ce qui importe c’est l’atmosphère distillée ici et là. Une atmosphère qui ne fera que s’alourdir au fil des pages, à en devenir étouffante. D’où le besoin de respirer un grand coup entre les chapitres pour s’y replonger de plus belle.
    Je dois vous avouer que j’appréhendais un peu cette lecture. Après avoir lu La fille du train de Paula Hawkins, je me suis un peu fâchée avec ce genre de thriller et en grande partie à cause des personnages qui y sont dépeints. Et au début… j’ai eu peur. Je revoyais vraiment le cliché de la fille totalement paumé qui ne fait que s’enlisait dans son bordel. Après tout cela fait aussi partie du code du thriller domestique, le personnage principal assez antipathique. Mais là où j’ai trouvé que le personnage principal de La fille du train était clairement trop antipathique pour moi, ici on s’attarde un peu moins sur le côté mélodramatique et pathétique de la personne.
    Et puis, plus on avance dans la lecture et plus l’histoire donne au change.
    Et petit à petit, je suis devenue esclave de cette lecture, à ne plus pouvoir m’en passer, à vouloir savoir ce qui allait se passer à tout prix.
    Je ne sais pas si je peux réellement parler d’intrigue comme je l’entends c’est-à-dire avec une enquête, des témoins, un meurtre. Ici rien de tout cela. Je dirais qu’on entre dans une intrigue psychologique où Alison devra prendre du recul face à ce qui lui arrive et face à ceux qui l’entoure. Sont-ils bons ou mauvais pour elle ? Fait-elle les bons choix ? Et qui l’aidera à se sortir de ce bourbier dans lequel elle s’est enfoncée depuis quelques temps déjà ?
    C’est tout plein de petites questions que je me suis posée tout du long.
    Surtout quand j’ai vu l’environnement dans lequel elle évoluait, les excès de stress ont fini par m’accompagner tout du long.
    Et c’est pour ça que je dis que ce thriller domestique est à grande majorité psychologique. Tout se joue sur les émotions, sur l’environnement dans lequel évolue nos protagonistes. Et niveau émotions autant dire qu’on est servis. J’ai eu le palpitant qui s’accélérait à certains moments, pour diverses raisons et pour chacun des personnages.
    Et c’est là que c’est fort. Ce n’est pas j’aime ou je déteste un personnage et basta. C’est une ambivalence de personnalités, des personnages qui font des erreurs comme vous et moi et qui de ce fait n’en sont que plus humains. Ce n’est pas le gros psychopathe de base qu’on peut croiser dans des thrillers bien corsés. Ici, c’est « juste » l’être humain avec ses failles et ses forces.
    D’ailleurs j’ai trouvé que ce côté était bien exploité dans Blood Orange.
    Comme je vous l’ai dit il va se découler pas mal de choses des actions d’Alison Wood et cela va impacter son entourage d’une façon ou d’une autre. Ainsi on voit les personnages se changer peu à peu, que ce soit en bien ou en moins bien. C’est troublant et pourtant ça n’a fait que renforcer mon engouement pour ce livre, déjà bien présent.
    Et ces changements vont amener à un dénouement troublant, anxiogène et jouissif (oui oui je suis peut-être un peu psychopathe sur les bords ^^). Le dénouement se déroule sur plusieurs chapitres et n’est pas expédié comme une lettre à la poste. D’autant que jusqu’à la fin, le doute s’est instillé en moi, à savoir si cela allait être une fin à la hauteur de mes espérances. Surtout quand tout le reste est un plaisir à lire, à découvrir.
    Et puis en plus du doute de savoir si la fin allait me satisfaire, c’est surtout le doute de comment ça allait se terminer pour Alison Wood, le personnage principal. Un tas de scénario s’est mis en place dans ma tête, j’hurlais en silence pour lui dire quoi faire, quoi dire… Quand l’envie de secouer un personnage est là, alors pour moi c’est une lecture réussie. Parce que j’entre en empathie avec ce personnage mais surtout que l’auteur a su susciter assez d’émotions en nous pour nous permettre de nous sentir familier avec les protagonistes.
    La fin est bien amenée, preuve du sourire qui est resté accroché à mon visage à la dernière ligne. C’est audacieux, judicieux et clos cette intrigue de façon complètement satisfaisante.
    En bref,
    Voilà un thriller domestique qui décoiffe sans même que vous bougiez de votre canapé. Les personnages et l’ambiance y sont pour beaucoup sur mon ressenti final. C’est un flot d’émotions qui se déversent au fur et à mesure que l’on tourne les pages. Vous aimerez détester certains personnages, vous aurez envie de secouer d’autres. Au final aucun ne vous laissera indifférent. L’intrigue est bien construite, de sorte que l’on oscille entre doute et certitude. Mais la vérité n’est jamais bien loin, le dénouement vous le dira. Plus qu’une chose à faire, vous le procurer à votre tour =).

  • jeanmid 10 mai 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    A croire que les écrivains anglais ont un style si particulier qu’on les reconnait rien qu’à leur écriture et à leur don pour le suspense . C’est peut être le fait d’avoir été élevé dès leur plus jeune âge avec les romans d’Agatha Christie ? Je ne sais pas . Mais en tout cas ce « Blood Orange » rentre naturellement pour moi dans ce roman à suspense so british.

    On a ici en présence une avocate londonienne , Alison Bailey à qui on vient de confier sa première affaire de meurtre . Alison a beaucoup de talents mais elle est souvent attirée par les bouteilles d’alcool . Son problème est qu’elle ne sait pas s’arrêter quand elle commence . C’est comme avec sa vie privée : elle souhaite arrêter sa relation adultère avec Patrick, son collègue conseiller juridique , mais elle est toujours ostensiblement attiré par lui . C’est plus fort qu’elle ! C’est vrai que la famille qu’elle forme avec son mari Carl et sa fille Matilda , sept ans , ne va pas très fort , son travail qui l’accapare et son addiction à l’alcool n’arrangent pas les choses et Carl ne manque pas une occasion de lui montrer qu’elle est une mauvaise mère .
    L’affaire de meurtre sur laquelle elle travaille semble également compliquée à gérer en tant qu’avocate de la défense : en effet Madeleine Smith ; l’accusée , veut plaider coupable et ainsi s’accabler de tous les maux alors que l’affaire est peut être plus complexe qu’elle n’ y apparait au premier abord . Alison va donc devoir la faire changer d’avis afin de mener sa contre enquête . Alors quand elle commence à recevoir des insultes sur son téléphone et que son amant Patrick est inculpé dans une affaire de moeurs la vie comme l’esprit d’Alison va encore s’embrouiller un peu plus . Mais qui sait elle n’est peut être pas encore au bout de ses peines ?

    Autant d’accablement pour une seule personne . On finit par se demander si c’est vraiment mérité même si Alison n’est clairement pas exempt de tout reproche , c’est le moins que l’on puisse dire . Mais au fur et à mesure on commence à prendre pitié pour elle , écartelée entre ses deux hommes , sa vie de famille et son travail . Mais l’auteure anglaise va au-delà de ce récit dramatique pour , progressivement , y insuffler quelque chose de plus noir . Le doute peu à peu s’immisce dans la tête du lecteur qui découvre une autre facette à cette histoire , insoupçonnée jusqu’alors et qui apporte cette touche « so british » au pitch final .

  • Sonia Boulimique des Livres 17 avril 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    J’ai une confiance aveugle dans les choix éditoriaux de Glenn Tavenec et de la Bête Noire. Conseillé par mon libraire préféré en plus.

    Alison est une avocate pénale prospère basée à Londres et dont le problème de boisson ne semble pas affecter ses capacités professionnelles. Mariée à Carl, psychothérapeute réputé dans le domaine de l’addiction sexuelle, ils ont une adorable petite fille de 6 ans, Mathilda. Ce bonheur apparent ne l’empêche absolument pas d’entretenir une liaison avec Patrick, son collègue, qui la traite de manière dégradante, sans aucun respect pour elle.

    Alison va devoir s’occuper de son premier cas de meurtre, en la personne de Madeline, femme fortunée, ayant poignardé à plusieurs reprises son mari sadique et coercitif. Mais les apparences s’avèrent trompeuses. D’une part, le comportement de Madeline à l’égard d’Alison est décidément étrange et plus que troublant. Puis il y a les menaces anonymes qu’Alison commence à recevoir auxquelles vont s’ajouter des révélations inquiétantes sur Patrick qui menacent de faire dérailler à la fois le cabinet et leur relation.

    Ce roman naviguant entre les frontières ténues du thriller psychologique et du thriller judiciaire va vous immerger dans une atmosphère opaque qui va devenir de plus en plus angoissante. Une vision du monde plutôt sombre. L’auteure est avocate, et cela se ressent. Elle mène son histoire d’une main de fer, comme une plaidoirie.

    Alison va trouver d’étranges similitudes entre la débâcle de sa vie et celle de sa cliente. Beaucoup d’interrogations vont naître au fil des pages, je me suis demandée à plusieurs reprises ce que telle situation ou tel rebondissement faisait là et quel était le lien.

    Les personnages sont bien dépeints, très réalistes, on connaît tous une Alison, un Carl ou un Patrick. J’ai aimé les descriptions du mode de vie de nos acteurs : travailler tard, noyer des chagrins dans le pub, devenir proche de ses collègues de travail aux dépens de sa famille. Tout cela semble très authentique. Par contre, qu’est ce que j’ai pu détester les personnages ! Alison m’a profondément agacée, avec son penchant pour l’alcool, sa culpabilité à 2 sous et le fait qu’elle délaisse sa fille. Carl était parfait en mari donneur de leçon mais qui pourtant, ne faisait rien d’autre qu’enfoncer un peu plus sa femme. Et Patrick ? Comment Alison pouvait rester avec ce type qui la traitait plus bas que terre ??

    Le choix du titre m’a turlupiné jusqu’au dénouement où l’explication arrive enfin ! Je commençais à désespérer !

    L’écriture est assez lisse, mature, claire, simple et efficace. Il y a des rebondissements, mais, dans l’ensemble, le rythme est assez cool.

    Un roman qui se lit pour l’ambiance, la pression, la tension, l’effroi. Vous ne trouverez pas de serial killer prêt à bondir avec une hache. Un récit basé de A jusqu’à Z sur une intrigue somme toute banale, mais que vous ne lâcherez pas pour autant.

    Une lecture agréable qui sort un peu des sentiers battus.

    Merci aux Editions Robert Laffont et NetGalley pour cette lecture.

    #NetGalleyFrance #bloodorange #labetenoire #harriettyce

  • Loudiebouhlis 2 avril 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Je crois que les thrillers domestiques font parties de mes favoris. Je me laisse toujours happé par l’histoire. Harriet Tyce, avocate pénalisée à Londres signe ici, son tout premier thriller. Et pas dés moindres. Sûrement pas un coup de coeur mais une excellente lecture que j’ai dévoré en seulement 24h. 

    Dans cette histoire, nous suivons Alison Wood, avocate pénaliste qui se voit attribuer sa première affaire de meurtre. Alison est une jeune femme très investie dans son travail, au point d’en délaisser sa vie familiale. Un mariage bancal la conduit dans les bras d’un collègue, la poussant toujours plus loin dans ses retranchements. Et sa culpabilité finit, elle aussi par la conduire vers une mauvaise habitude, l’alcool. Cependant Alison tente malgré tout d’être une mère aimante auprès de sa fille, et de sauver son mariage. En vain. Professionnellement l’histoire de sa cliente accusé de meurtre va lentement lui montrer des similitudes avec sa propre vie privée. 

    Dés les premières pages, je me suis sentie happée par cette histoire et surtout impatiente d’en connaître son dénouement. L’auteure mets tout en oeuvre pour captiver son lecteur, au point de rendre celui-ci complètement accro à sa lecture. Voila un thriller domestique parfaitement manié afin de rendre le côté psychologique encore plus malsain. Entre la passion, la haine, la trahison, la paranoïa et la trahison, je me suis senti gênée par cette atmosphère sombre. Plus le malaise étant présent, et plus l’envie de tourner les pages se faisait. Harriet Tyce m’a clairement tenue en haleine pendant toute la durée de son roman que ce soit par la psychologie des personnages ou la noirceur de chaque rebondissement.

    La fin clôture parfaitement ce thriller haletant, offrant au lecteur une porte de sortie idéale.

    Pour être tout à fait honnête avec vous, à la réception de ce livre, j’ai trouvé la couverture kitch et cela m’a poussée à laisser ce livre de côté un bon moment avant de finalement le dévorer et le recommander.

  • Piùma 2 avril 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    “𝙈𝙖𝙙𝙚𝙡𝙚𝙞𝙣𝙚 𝙎𝙢𝙞𝙩𝙝 𝙣’𝙖 𝙥𝙖𝙨 𝙨𝙚𝙪𝙡𝙚𝙢𝙚𝙣𝙩 𝙩𝙧𝙖𝙣𝙘𝙝é 𝙡’𝙖𝙢𝙤𝙪𝙧 , 𝙚𝙡𝙡𝙚 𝙡’𝙖 𝙩𝙖𝙞𝙡𝙡𝙖𝙙é, 𝙥𝙤𝙞𝙜𝙣𝙖𝙧𝙙é 𝙙𝙚 𝙥𝙡𝙪𝙨𝙞𝙚𝙪𝙧𝙨 𝙘𝙤𝙪𝙥𝙨 𝙙𝙚 𝙘𝙤𝙪𝙩𝙚𝙖𝙪. »

     
    Entre l’amour et la haine la frontière qui les sépare est infime, il suffit d’un petit élément déclencheur pour passer de l’autre côté de la barrière ... il est si facile de s’abandonner à des sentiments puériles comme la colère, la jalousie et le désir de vengeance ... Le point positif de ce roman, c’est la
    Manipulation psychologique qui s’installe d’un naturel sournois et d’une dangereuse douceur dans la routine sans que l’on s’aperçoive de quoique ce soit. Chaque individu est faillible et c’est ce que l’auteure a mis en avant dans cette intrigue. Qui connaît mieux vos failles que les personnes les plus proches de vous ?...
    Alison a que trop conscience de ses travers : épouse et mère absente, bourreau de travail, gros penchant pour les afterwork et la bouteille mais surtout Alison vit avec le goût de la culpabilité depuis qu’elle entretient une liaison sulfureuse et toxique avec un confrère.
    A certains moments, le personnage d’Alison nous agace, cette femme infidèle qui déserte un peu trop la maison et pourtant elle essaye de faire des efforts.. c’est ce que l’auteure cherche, on infantilise le personnage, on pointe du doigts ses Faiblesses mais quelle est la part d’ombre des autres personnages ?.. Dans le contexte sombre de l’intrigue, l’amour qu’une mère porte à son enfant ne connaît pas de limite, il réveille l’instinct de combat, de rébellion, cet instinct de reprendre le contrôle de sa vie qui dormait depuis tant d’années...

    ❌ Néanmoins, si Blood orange est un bon thriller psychologique en soit il m’a manqué le petit suspens, le petit dénouement inattendu. La chute du roman au contraire m’a laissée un peu perplexe et sur ma faim :/

    Harriet Tyce montre le pouvoir des mots. Ne les minimisez pas, ils peuvent faire davantage souffrir que les coups ...

  • bookliseuse 16 mars 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Alison Wood avocate pénaliste de presque 40 ans, est mariée à Carl. Ils ont une petite fille de 7 ans : Matilda.

    Leur couple est à la dérive, Alison ne fait rien pour arranger les choses. Depuis le licenciement de son mari, psychologue devenu thérapeute à mi-temps, elle passe son temps au travail, ses soirées au bar avec ses collègues et entretien depuis plusieurs mois une relation adultère avec un collègue avocat, Patrick. Carl est devenu l’homme de la maison, rôle qu’il vit très mal.

    Alison doit défendre pour la première fois une affaire criminelle : une riche mère de famille a tailladé, poignardé, de plusieurs coups de couteau (15 blessures distinctes) son mari.

    Mais quel roman ! Durant le premier tiers de celui-ci, je l’avoue, je me suis ennuyée. J’ai décidé de continuer car j’entrapercevais la trame psychologique qui s’installait et j’ai bien fait.

    Impossible de lâcher ce roman, je l’ai lu jusqu’à plus de 3 heures du matin pour connaître le dénouement final !

    Un thriller psychologique comme je les aime, des personnages intéressant. Une working-girl qui se laisse “bouffer” par son travail. Elle se réveille (enfin) un jour, se rendant compte de la triste réalité qu’est devenue sa vie.

    Et une fin, mon Dieu mais quelle fin, topissime, un dénouement inattendu. Une histoire où personne n’est innocent et des morts, qui au fond, ne manqueront à personne.

    Et le titre, jusqu’à la fin je me suis dit : “Mais pourquoi ce titre ?”, et durant les dernières pages tous devient clair. Un titre qui a été soufflée par le très célèbre Dan Brown entre autres.

    Vous l’avez compris, un coup de coeur !

    Décidément ces jeunes auteurs dénichés par l’éditeur de “La bête noire” sont très prometteurs.

  • Anne-Sophie Books (Les lectures d’Anne-Sophie) 13 mars 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Une lecture qui ne manque ni d’originalité ni de rythme.
    Lorsqu’on lui propose sa première affaire de meurtre, Alison est comblée.

    Avocate douée et passionnée par son métier, mère d’une adorable petite Matilda, femme d’un séduisant thérapeute, elle a apparemment tout pour être heureuse...
    Mais derrière l’image parfaite, la réalité est tout autre.

    Entre sa tendance à boire plus que de raison, son couple qui part à vau-l’eau, et la relation malsaine qu’elle entretien avec un de ses confrères, la vie d’Alison est loin d’être paisible.

    Si elle se promet sans cesse de rompre avec Patrick, d’arrêter de boire autant, et d’essayer de passer moins d’heures à son travail dans l’espoir de sauver sa vie de couple, sa bonne volonté fait long feu jour après jour face aux attentes de chacun.

    Et lorsqu’elle commence à comprendre ce qui s’est réellement passé dans la vie de sa cliente, accusée du meurtre de son mari, les deux histoires semblent étrangement entrer en résonance.

    Avec ce premier roman Harriet Tyce nous livre un thriller domestique original et addictif.

    En arrivant à mêler pudeur et extravagance, l’auteure nous offre une galerie de personnages troubles qui, derrière leurs bonnes manières, cachent des instincts qui n’ont rien d’élégant.

    J’ai beaucoup aimé cette prise de risque de l’auteure.
    Très clairement, ce roman ne peut pas rentrer dans une « case » spécifique, et c’est ce qui fait tout son charme.

    Ici, on comprend très vite que personne n’est le gentil de l’histoire.
    Mensonges, trahisons, manipulations, relations toxiques et faiblesses humaines nous explosent en plein visage, comme dans la vie de tous les jours.

    Loin du thriller d’action avec course-poursuite et hémoglobine, Blood Orange ne nous entraîne pas moins dans une histoire terriblement prenante, au final parfaitement maîtrisé.

    Mais au-delà de ça, ce roman nous offre aussi un aperçu de la société et d’une certaine forme d’inégalité entre les hommes et les femmes qui perdure sur certains sujets.

    Une histoire entraînante au rythme soutenu.
    Une plume très agréable.
    Une prise de risque réussie.
    Des personnages forts...

    Bref, vous l’aurez compris, c’est une lecture que je recommande, pour toutes ces raisons.

  • Sangpages 10 mars 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Alison est une avocate un peu paumée. Elle boit, elle a un amant, gère mal sa vie de femme-avocate-mère. Son mari, Carl, est psychologue. Il a perdu son job et c’est elle qui fait bouillir la marmite. L’ambiance à la maison n’est pas, tu l’imagines bien, au beau fixe.
    Alors que, justement, son couple bat de l’aile, son cabinet lui offre sa première affaire de meurtre : Madeleine, une femme de bonne famille qui a tué son mari de 15 coups de couteau. Coupable ou non ? C’est à Alison de le déterminer et de trouver la bonne stratégie de défense. Elle ira de surprise en surprise et cette affaire fera très vite écho à sa propre vie.
    L’auteure est elle-même avocate et nous immerge dans ce monde des tribunaux, un peu à la manière de Grisham. C’est très agréable.
    Une lecture facile, tout public. Pas de sang, pas de détails gore, très léger.
    Une pointe d’humour qui ne gâche rien.
    Une bonne plume. Des chapitres bien montés qui donnent une bonne fluidité au récit.
    Une Alison mitonnée à la sauce Bridget Jones avec son côté éléphant dans un magasin de porcelaine. Sa vie, ses affres, son mari, sa fille et son amant. On s’y attache c’est indéniable même si elle est un poil trop tarte à mon goût. On devient clairement spectateur de sa vie et c’est très bien géré.
    Une vision de la petite famille bien sous tout rapport fort intéressante. On ne sait jamais ce qu’il se passe derrière les portes une fois qu’elles sont fermées...
    C’est sympa, ça se lit tout seul, mais mon avis reste, malgré tout, mitigé. J’y ai trouvé un côté lourd avec ces "Nous sommes parents, nous devons être ensemble et patati et patata". Une Mathilda en fille très infantilisée. L’auteure aurait dû lui donner 3-4 ans plutôt que 6-7 (d’ailleurs par moment c’est 7 et à d’autres c’est 6...On ne sait pas trop bien). Ca aurait été plus réaliste.
    Un peu trop de clichés à mon goût… 😕
    Cependant, je ne peux que l’avouer, la fin est bien réussie. Même si je l’ai vue venir, elle est bien foutue.
    Je ne tire pas du tout une croix sur cette auteure que je relirai, sans doute, avec plaisir mais à voir ce qu’elle pourrait nous concocter à l’avenir.
    Quoi qu’il en soit, ton avis restera, comme toujours, le meilleur 🙂

  • Au fil des Pages 5 mars 2019
    Blood Orange - Harriet Tyce

    Alison est une avocate passionnée mais qui part à la dérive dans tous les sens du terme.

    Elle sombre de plus en plus dans l’alcool, son amant est un de ses collègues et sa vie de famille est détruite.

    un jour Patrick (son amant) lui confie un nouveau dossier avec une affaire de meurtre : Une femme à poignardé son mari de 15 coups de couteau.

    Ici nous plongeons dans un thriller juridique mais surtout domestique. Alison trouve des similitudes dans l’accusée et avec sa propre vie.

    Tous les ingrédients sont là mais malheureusement je n’ai pas trouvé un grand intérêt à ce livre.

    J’ai trouvé trop de répétitions dans les scènes et la fin arrive ... mais l’autrice nous réserve une petite surprise que j’ai beaucoup apprécié et heureusement.

    Bref ce n"est pas le coup de cœur que je pensai avoir dans ce thriller

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