- Auteurs : Ian Manook, Karine Giebel, Jess Kaan, Valentine Imhof, Sylvain Larue
Si vous avez la plume qui vous démange et que vous rêvez d’écrire un polar, cette rubrique est faite pour vous ! Vous trouverez ici les conseils d’auteurs et d’autrices confirmés. Aujourd’hui Sylvain Larue, Ian Manook, Karine Giebel, Valentine Imhof et Jess Kaan… Joli casting :)
La nouvelle série de polar de Ian Manook se déroule en Islande, quand le froid ne parvient pas à geler tout à fait certains mystères… Un écrivain de polar baroudeur...
Garder en tête l’esprit romanesque, n’utiliser la violence que si elle est utile à l’histoire, construire tous ses personnages comme s’ils allaient survivre jusqu’à la fin, ne pas assommer le lecteur avec trop de documentation technique, penser aux lecteurs et à la manière de les surprendre, se laisser surprendre par sa propre histoire. Ensuite, techniquement, écrire un peu tous les jours, ne serait-ce qu’une ligne, pour rester dans l’histoire et dans l’esprit d’écriture.
Karine Giebel est une autrice bien connue des amateurs et amatrices de polar. Son dernier polar, Ce que tu as fait de moi, parle d’une passion amoureuse qui finit mal…
Créer des personnages attachants, aller au plus profond de leur psychologie, soigner particulièrement le style, le rythme, et la fin du roman.
Sylvain Larue s’amuse avec l’histoire dans ses polars, et plus particulièrement avec la France de Napoléon III comme dans son dernier roman, Les Mécaniques du crime.
Je suis mal placé pour conseiller quoique ce soit, mais je lui dirais ceci : il faut toujours écrire des livres qu’on adorerait lire nous-mêmes.
Valentine Imhof s’est elle frottée aux pratiques Sado Maso dans son dernier roman, Zippo. Quand le polar bouleverse les sens…
Difficile à dire… je ne m’en donne aucun à moi-même. Tout ce qui compte c’est écrire, se faire plaisir, et ne pas chercher à ressembler à qui que ce soit. J’aborde l’écriture avant tout en lectrice et je fais en sorte d’écrire des histoires qui m’intéressent moi, sans aucune autre considération extérieure, surtout pas celle d’un lecteur ou d’un éditeur potentiels… De la même manière, je ne me suis à aucun moment dit que j’écrivais des polars : Par les rafales et Zippo sont des romans noirs ; le premier n’est clairement pas un polar, le second semble jouer davantage avec les codes du roman policier, mais ça s’est fait comme ça, sans intention ni volonté de s’inscrire dans un genre particulier – et si protéiforme. J’écris des histoires sans me préoccuper de leur étiquetage dans une catégorie ou une autre, qui n’est pas de mon fait…
Jess Kaan dans son nouveau livre parle de la folie collective, celle qui nous entraîne jusqu’à commettre l’irréparable. Il a lui un conseil simple, mais efficace
Lance-toi, sois sincère, écris avec tes tripes (il s’agit d’une image !!!).