- Auteurs : Franck Thilliez, Hervé Commère, Sandrine Zorn, Alain Siméon
Franck Thilliez, Hervé Commère, Sandrine Zorn et Alain Siméon vous donnent quelques conseils pour bien commencer...
Le nouveau roman de Franck Thilliez, Il était deux fois, vient tout juste de sortir... Il a pris le temps de répondre à nos questions... Pour lui il faut d’abord avoir une histoire à raconter...
Soigner deux éléments essentiels : l’histoire, et les personnages.
D’abord, l’important, c’est d’avoir une histoire à raconter, et de se dire : « est-ce que cette histoire me plairait si j’en étais le lecteur ? » Pour inventer cette histoire, il faut de la persévérance, du travail, de la passion. Il faut avant tout écrire parce qu’on aime ça. La notion de plaisir est certainement la chose la plus importante.
Et puis, il faut soigner vos personnages. C’est leur originalité, leur caractère, leur psychologie qui feront que votre texte laissera une trace dans la tête du lecteur. Lisbeth Salander dans Millenium, Hercule Poirot dans les romans d’Agatha Christie, Sherlock Holmes... Avec de bons personnages, vous vous donnez une meilleure chance de vous démarquer et d’accrocher le lecteur.
Sandrine Zorn et Alain Siméon viennent de signer à quatre mains le roman La Fresque. Pour eux, il faut d’abord se jeter à l’eau !
De se lancer. On pense toujours qu’on n’en est pas capable, alors on remet toujours à demain. Il faut essayer. C’est une expérience riche et pleine de satisfaction. On en apprend un peu plus sur soi, on rencontre d’autres personnes, et son rapport à la lecture change.
Hervé Commère vient de proposer Regarde à ses lecteurs et lectrices, reprenant les personnages de Sauf...
Je dirais deux choses. Le risque est de vouloir tout dire, de raconter le monde entier, de s’éparpiller. Se recentrer, se concentrer, et se poser la question : quelle histoire veux-tu raconter ? La deuxième chose, c’est une question brève qu’il faut se poser toutes les trois lignes : pourquoi ? Cela s’applique à l’histoire, (pourquoi se passe-t-il ça ?), aux personnages (pourquoi font-ils ça, pourquoi réagir ainsi ?) et aussi à l’écriture (pourquoi ce mot plutôt qu’un autre ?). Le mot « pourquoi », c’est l’ami du romancier.