- Auteur : Ian Manook
- Editeurs : Albin Michel, Le Livre de Poche
- Date de sortie : 28 janvier 2015
- Sortie poche : 30 mars 2016
- ISBN : 9782253112099
- EAN : 978-2253112099
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Résumé :
Quand le vent du Nord s’abat sur les steppes enneigées d’Asie centrale, personne ne vous entend mourir. Pour Yeruldelgger, le salut ne peut venir que de loin, très loin...
Après le succès mondial de Yeruldelgger, couronné par de nombreux prix, Ian Manook retrouve la Mongolie et ses terres extrêmes dans un grand thriller où il confirme son talent pour la construction d’intrigues qui mêlent problématiques contemporaines, personnages charismatiques et descriptions foisonnantes des paysages, des coutumes. Dépaysement garanti.
PAULAZ56 12 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe MARATHONIENNES
Les temps sauvages - Ian Manook
C’est glacial et grisant.
Je n’ai pas suivi la chronologie de l’auteur et commencé le second tome avant le premier mais ils peuvent se lire indépendamment cependant le premier tome m’aurait permis de bien entrer dans la psychologie des personnages.
J’ai perdu le fil du récit par moments à cause de quelques invraisemblances de l’histoire qui passe d’un pays à un autre.
La fin est un peu confuse mais le détective Yeruldelgger est un personnage atypique et attachant.
Fandol 30 novembre 2020
Les temps sauvages - Ian Manook
Après avoir découvert avec passion le premier polar consacré à Yeruldelgger, j’étais impatient de me plonger dans la suite des aventures de ce flic mongol aux talents hors du commun.
Avec Les temps sauvages, Ian Manook, de son vrai nom Patrick Manoukian, m’a un peu déçu car je n’ai retrouvé que par moments le souffle du premier livre. Comme d’habitude, il y a beaucoup de cadavres, de morts pour rien ou bien permettant d’éliminer un personnage haïssable mais que l’histoire est compliquée !
Ian Manook a voulu mettre une quantité de choses, d’intrigues, de magouilles, de trafics que ça fait un peu trop. J’avoue volontiers que je me suis perdu par moments, même si l’auteur, habilement, réussit régulièrement à remettre son lecteur sur les bons rails.
Dans Les temps sauvages, ce sont les militaires qui sont au centre de l’histoire avec un système, un trafic très élaboré mêlant un trafic d’enfants dressés pour voler afin d’amasser quantité d’objets pour la revente.
J’ai été surpris quand l’auteur m’a entraîné jusqu’en France, dans le port du Havre, où s’affirme un flic d’origine arménienne, Zarzadjian, aidé d’un journaliste nommé Soulniz. C’est là que j’ai croisé à nouveau l’horrible, le terrible Erdenbat, laissé pour mort à la fin du premier livre. J’étais sûr de le retrouver plus tard et Ian Manook ne m’a pas déçu.
Bien sûr, Yeruldelgger a son équipe habituelle avec celle qu’il aime, Solongo, médecin légiste, et surtout l’inspecteur Oyun qui tombe raide amoureuse de Gourian, un soldat, avec qui elle monte au septième ciel et plus encore. J’ai retrouvé aussi Gantulga parmi les gamins entraînés jusqu’en France parce qu’il voulait protéger le petit Ganshü.
Comme Ian Manook aime le faire, ses héros se retrouvent souvent dans des positions désespérées dont ils se sortent par miracle ou grâce à une ingéniosité époustouflante. Cela fait vraiment le charme de ses polars.
Dès le début, Yeruldelgger tombe dans un traquenard. Il se voit accusé du meurtre de Colette, la prostituée qui l’avait aidé dans le premier livre. Tout est bien ficelé mais notre homme est très fort. Je n’en dis pas plus pour ne pas divulgâcher davantage…
Ian Manook continue à m’épater par sa connaissance de la Mongolie, de ses traditions, de sa culture. Il excelle aussi pour faire saliver son lecteur avec des détails culinaires impressionnants que ce soit à Oulan-Bator ou au Havre. Pascal Manoukian est assurément un fin gastronome !
Malgré les événements dramatiques qui concluent Les temps sauvages et les quelques reproches notés plus haut, je suis impatient d’emboîter à nouveau les pas de Yeruldelgger avec le troisième opus qui lui est consacré : La mort nomade.
http://notre-jardin-des-livres.over...
LesRêveriesd’Isis 8 octobre 2020
Les temps sauvages - Ian Manook
Ce thriller était dans ma PAL depuis longtemps, je l’ai donc sorti à la faveur de l’été. Températures caniculaires…. et un aller simple vers les steppes enneigées. Timing parfait !
Dans les steppes, le vent et le froid mordent le promeneur solitaire. Deux corps sont trouvés : un cavalier écrasé sous un yack et un étrange alpiniste. Deux enquêtes distinctes a priori. Oyun et Yeruldelgger enquêtent l’un et l’autre. Mais si, finalement, ces morts n’étaient que la face émergée d’un immense iceberg, manquant de faire naufrager nos personnages ?
Le roman commence immédiatement avec la découverte au milieu des steppes de cadavres (l’un plus évident à trouver que l’autre d’ailleurs), sur l’aspect étrange de ces crimes, presque incompréhensible. Le lecteur est donc entraîné dans une enquête longue et fastidieuse, où les policiers pataugent, peinent et s’agacent. Il faut dire que de nombreuses personnes agissent dans l’ombre et leur mettent des bâtons dans les roues. L’auteur parvient ici à ciseler un thriller d’une grande complexité. L’intrigue en devient opaque, ramassée et le foisonnement de personnages – de différents pays, de différentes instances gouvernementales et / ou criminelles / militaires…- ajoute un degré de difficulté supplémentaire. Rien de simple ou d’évident. Le lecteur ne peut en aucune façon imaginer, trouver l’assassin ou la cause du meurtre, il est obligé d’emprunter les mêmes chemins de traverse que les enquêteurs, glacé jusqu’aux os par l’atmosphère et par les éléments mis au jour.
Le roman aborde de fait toute une série d’éléments : corruption de militaires, privilèges des uns, exécution des autres, guerre des polices, manipulation, mafia, trafic d’êtres humains, passeurs et rêves d’ailleurs grâce à Ganshu et Gantulga. Mais d’autres problématiques apparaissent aussi en ligne de fond : les drames individuels liés à nos héros. Reconstruction après un viol (même si pour le coup, je ne suis pas complètement convaincue par la rapidité dans l’enchaînement des actions pour Oyun), relation avec la famille, quête personnelle, fatigue face au monde et ses horreurs… Beaucoup d’éléments très sombres côtoient aussi l’Ailleurs et ses coutumes, car le livre nous fait aussi voyager. Les descriptions des paysages, des traditions, des repas sont très présentes et s’infiltrent dans le récit au gré des pérégrinations des héros. Les Temps sauvages est donc une oeuvre complète qui nous immerge dans un autre monde, une autre culture tout en présentant l’Homme et son rapport au monde.
Petit aparté nécessaire : j’ai adoré la manière dont Ian Manook glisse des références littéraires dans la bouche de certains de ses personnages sans que cela ne fasse l’effet d’une pièce rapportée. Cela dénote d’un réel talent pour ciseler le caractère de chacun : le manipulateur froid et cruel, le lettré un peu en dehors des réalités, l’enquêteur fatigué, bref, Zarza, Yeruldelgger, Oyun, Erdenbat, Armen… Chaque personnage clef dans cette enquête a un éclat propre que nous sommes libres d’aimer ou pas, d’ailleurs.
Par contre, ce foisonnement, cette richesse inhérente à l’oeuvre est aussi un de ses points faibles. A partir de la moitié de ma lecture, j’ai ressenti des temps creux, des moments où finalement, j’étais perdue dans ces rebondissements dont je ne sentais pas la logique. Il m’a fallu du temps pour relier les fils, mais aussi pour relier certains personnages entre eux et percevoir la cohérence d’ensemble. J’ai trouvé ça dommage car certains moments ont donc été un peu indigestes. De fait, le travail d’Oyun et de Yeruldelgger va au-delà de l’enquête qu’ils avaient commencée et c’est aussi l’heure de règlements de compte et d’affrontements. En cela, j’ai vraiment regretté de ne pas avoir lu auparavant le premier tome –Yeruldelgger – parce que je crois sincèrement que j’aurais été un peu moins perdue et moins désarçonnée face à ce virage dans le roman.
Ainsi, Les Temps sauvages est un bon thriller. Il est dense et donne à voir des coutumes et des hommes sous l’enquête, mais ma lecture a parfois été freinée. Je lirai avec plaisir le premier opus afin de voir si effectivement les entraves senties au cours de la lecture venaient de références manquantes.
l’oeil de sauron 14 février 2020
Les temps sauvages - Ian Manook
Second opus de la série, moins addictif que le,premier’mais Tjs aussi violent, aussi noir.
Les’chapitres Courts mettent des claques, les mots sont percutants. On ne s arrêté pas. On retrouve les mêmes protagonistes que dans le tome 1 avec un yerruldelgger encore plus noir et borderline. Difficile à croire et pourtant...
peut être malgré tout plus de longueurs que dans le tome 1, plus complexe peut être je ne sais pas. Trop de choses à enregistrer... je me suis coller des sacrés migraines en le lisant !!!
Ça reste un super livre pour les amateurs du genre...
jeanmid 5 avril 2019
Les temps sauvages - Ian Manook
Yeruldelgger est décidément increvable . Après avoir frôlé la mort à plusieurs reprises dans le premier opus qui nous l’avait fait découvrir , ce flic mongol au cuir épais et au caractère bien trempé des steppes glacées de son pays , va encore échapper de justesse à de multiples tentatives d’assassinats dans ce nouveau roman . Il faut dire que l’agenda de notre héros mongol préféré est bien chargé : découvrir les assassins d’une amie prostituée , d’un scientifique arménien- tiens tiens - au beau milieu de nulle part- , démêler le trafic de jeunes enfants vers l’Europe , les agissements de services secrets trop zélés , de militaires corrompus et faire face au retour de son ennemi de toujours : Erdenbat . Vous comprendrez aisément que le garçon se fasse quelques inimitiés au passage ....Heureusement il n’est pas tout seul pour réussir ces missions . Il peut compter sur l’aide de l’intrépide inspectrice Oyun et sur l’inspecteur français Zarzavadjian d’origine arménienne – tiens tiens - , véritable baroudeur qui navigue à vue entre différents services de polices au gré des humeurs de son patron et qui va essayer de démêler certaines ramifications du trafic d’adolescents à partir du Havre .
Vous l’aurez compris on ne s’ennuie pas une seule seconde en lisant ce roman policier à la sauce Ian Manook . On a même du mal parfois à suivre par moment les ( trop ? ) nombreux événements qui s’enchaînent à vitesse grand V à droite et à gauche sans répit . En résumé un polar dense , dépaysant et sans temps mort qui soufre sans doute de son trop plein d’actions qui met les personnages au second plan alors même qu’ils sont par ailleurs si attachants .
Komboloi 28 mars 2019
Les temps sauvages - Ian Manook
"Les temps sauvages", la deuxième enquête de Yeruldelgger, est dans la lignée du premier livre de de Ian Manook.
Malgré un yeruldelgger un peu moins présent au profit des autres personnages et une fin un peu rapide à mon gout, on accroche très rapidement à l’enquête et on s’attache aux différents protagonistes.
La galerie de personnage est intéressante comme dans le premier opus et on découvre toujours certains aspects de la culture mongole au fil des pages, ce qui rend la lecture très agréable.
Un bon roman policier que je recommande sans hésiter. A noter qu’il est nécessaire de lire la première enquête pour comprendre certains éléments du livre.
1001histoires 4 février 2019
Les temps sauvages - Ian Manook
"Les temps sauvages" écrit par Ian MANOOK est paru le 2 février 2015 aux Editions Albin Michel. C’est le deuxième titre de la série "Yeruldelgger"
Des cadavres comme s’il en pleuvait, seuls monticules dans la steppe immensément plate balayée par un vent glacial ou accrochés aux falaises du massif de l’Otgontenger ... C’est l’hiver en Mongolie, températures extrêmes ( presque moins quarante la nuit ! ), vent glacial, neige. Mais l’hiver n’est aucunement responsable de ces morts, Yeruldelgger en est persuadé. Il s’est passé un peu plus d’un an depuis l’enquête sur le trafic des terres rares. Oyun a survécu à ses multiples blessures et elle est en première ligne d’une enquête qui fait froid dans le dos. Des cadavres tombés du ciel !
L’enquête de la police d’Oulan Bator dérange. Yeruldegger est inculpé de meurtre par les Affaires spéciales qui prennent en charge les enquêtes impliquant des policiers. Une guerre des polices est-elle en marche ? Pourquoi Bathbaatar le directeur de l’Agence de sécurité nationale intervient-il pour freiner les recherches de Yerudelgger et de ses collaborateurs ? Un briquet Zippo trouvé dans la tignasse du yack Grandgousier ( j’espère vraiment qu’il aura survécu à ses lessures et au dzüüd ) ne contribue pas à éclaircir cette affaire car il accuse les militaires déçus, frustrés et méprisés par les élus civils mongols. S’il n’était pas mort, il ne serait pas étonnant de voir surgir Erdenbat l’ennemi juré de Yeruldelgger. Décidément tout est sombre à Oulan Bator, même l’air y est obscure, saturée par la pollution : pour survivre à l’hiver les habitants des yourtes sales des quartiers pauvres vont jusqu’à brûler des pneus découpés.
Yeruldelgger flic cabossé, désabusé, guidé par la haine, la colère et la violence, est en grand danger. Il lui faut de solides connaissances en hockey sur glace pour survivre. Il doit aussi rejouer "Le miracle des loups". Mais cette violence ne gâche pas le plaisir du lecteur, le suspence, l’action, les rebondissements et l’humour garantissent un divertissement intense. J’ai véritablement dégusté ce roman comme tous les bons plats l’ont été par les héros, de Honfleur à Choybalsan ou à Oulan Bator.
Quel bonheur aussi de retrouver Solongo ( même si elle a un rôle effacé ), Gantulga, Billy, Saraa qui avec son petit-ami Steeve anime un blog et un média participatif, Chanel Ovooïd, sur ce qui défait la Mongolie.
Après avoir bradé ses terres, la Mongolie voit ses enfants objet d’un odieux trafic qui aboutit en France après avoir transité par la Russie et Krasnokamensk, ville interdite à l’agonie car irradiée par la pollution radioactive.
Dans le port du Havre, Armen Zarzavadjian dit Zarza de la police ferroviaire et ancien des services secrets, enquête parmi l’infinie arborescence des rails et les containers empilés. Où les enquêteurs mongols et français vont-ils se rejoindre ? Où aura lieu la confrontation finale entre tous les profiteurs de ce trafic d’êtres humains ?
C’est sûr, après plus rien ne sera comme avant. Que de changements en perspective pour le tome 3.
http://romans-policiers-des-cinq-continents.over-blog.com/2016/10/les-temps-sauvages-auteur-ian-manook.html
universpolars 26 novembre 2018
Les temps sauvages - Ian Manook
L’année passée, au mois de juin, je découvrais l’écriture de Ian Manook avec « Yeruldelgger ». J’avais qualifié ce bouquin de heurtant, déstabilisant, violent, dur, émouvant, profond, dépaysant, brillant et rythmé. J’ai également été sidéré par la qualité des personnages évoluant dans ce polar, notamment par leur caractère ou encore leur force.
Soit, c’était alors évident pour moi de retourner en Mongolie pour découvrir la suite des aventures du commissaire Yeruldelgger de la police d’Oulan-Bator ! Celui-ci est donc le 2ème tome de la trilogie.
Yeruldelgger. J’adore ce flic : intègre, juste et surtout incorruptible. Mais c’est aussi un homme qui cultive une hargne et une rage hors normes, qui le poussent constamment en avant pour étancher sa soif de justice. Un homme cassé, au dur passé, qui a décidé d’aller de l’avant, sans jamais s’arrêter. Incorruptible, c’est vrai, mais qui préfère écouter « son instinct primaire » d’homme juste plutôt que de suivre les méthodes que nous apprenons dans les écoles de police. C’est un choix à assumer… Ni bon, ni mauvais.
Après les Américains Charles Bronson ou Liam Neeson, nous avons ici le justicier mongol Yeruldelgger !
Dans cette histoire, tout va aller très vite, dès le départ. Mais, d’abord, faisons un arrêt sur image. Ce qui nous charmera avant tout, c’est le décor, le climat, l’atmosphère et le paysage. Le pays ! Nous sommes en Mongolie, l’hiver est extrêmement rigoureux - c’est le dzüüd -, la tempête donne tout ce qu’elle peut cracher. Par - 35 degrés, nous marcherons péniblement contre le vent, avec les os qui se cristallisent, qui se transforment en glace.
Oui, en fournissant tous ces détails sur le climat et le décor qui nous accueillent, je tiens à faire ressortir le fait que l’auteur nous donne une sacrée bonne leçon d’écriture. Le personnage central sera donc pour moi ce pays d’Asie situé entre la Russie et la Chine : la Mongolie. C’est prenant !
Un pays rempli d’histoires et de croyances, avec des hommes et des femmes vrais et simples, dans l’ensemble, mais aussi plein de paradoxes : un pays caniculaire et frigorifique, aussi pauvre que riche (pas dans le même sens), ou encore aussi sain, propre et ensoleillé (steppes, montagnes, déserts) que pollué comme jamais (Oulan Bator, la capitale). Et bien sûr Yeruldelgger, un paradoxe à lui tout seul.
L’auteur enrichira également nos connaissances culinaires ! Là encore, un gros paradoxe : c’est aussi succulent et riche (pour les Mongols) qu’extrêmement repoussant (pour moi !!).
On retrouvera évidemment Yeruldelgger et les personnages qui gravitent autour de lui. J’ai mentionné avant que tout allait très vite car, après quelques pages tournées, nous aurons déjà un cavalier, au milieu d’un désert de glace, mort sur sa monture, elle-même brisée en deux. Mais aussi un corps déchiqueté dans les montagnes, ou encore une femme assassinée dans une chambre d’hôtel. L’identité du suspect alimentera notre curiosité et finira par nourrir notre intérêt qui deviendra, pour ma part, non négligeable !
L’intrigue va avoir encore un peu plus de saveur lorsque les services secrets de l’Etat, notamment, vont entrer en scène. Pour nous, lecteurs, la situation va devenir de plus en plus trouble, troublante, mais également pour l’inspecteur Yeruldelgger. Des affaires de la criminelle croisant celles de la sécurité de l’Etat vont déclencher des doutes, beaucoup de méfiances, un peu d’incompréhension et pas mal de suspicion dans les deux « camps ». C’est subtil, bien amené et surtout crédible ; bravo Ian Manook.
Cette enquête nous conduira également au Havre, en France, commune dans laquelle une partie d’un réseau criminel international semble être en place : la vie de nombreux enfants est en jeu.
Et lorsque la vie d’enfants est en jeu, surtout un, Yeruldelgger bascule, s’isole, se transforme en rouleau compresseur et ne répond plus de rien. Le policier laissera donc la place au justicier, à un homme qui n’a de tout manière plus grand-chose à perdre.
C’est vers la Sibérie et quelques villes austères et dangereuses de la Russie, très proches de la Chine et de la Mongolie, que nous nous dirigerons pour le suivre à la trace. Son enquête, il va la faire plus ou moins en solo car, d’une part, il ne veut mettre personne d’autre en danger et, d’autre part, c’est sa façon de fonctionner.
Je ne veux rien dévoiler sur l’issue de cette histoire, mais il faut retenir que la haine peut être un sentiment fort et immuable.