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Le coma des mortels - Maxime Chattam

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Résumé :

Qui est Pierre ? Et d’ailleurs, se nomme-t-il vraiment Pierre ?Un rêveur ? Un affabulateur ? Un assassin ?Une chose est certaine, on meurt beaucoup autour de lui. Et rarement de mort naturelle.Rebondissements incessants, métamorphoses, humour grinçant… un livre aussi fascinant que dérangeant, en quête d’une vérité des personnages qui se dérobe sans cesse.

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Vos #AvisPolar

  • lecturesdudimanche 16 mai 2024
    Le coma des mortels - Maxime Chattam

    Ça commençait plutôt bien : le ton était donné : on aurait du trash, du suspense, de la folie. J’ai dévoré les 50 premières pages. Un homme qui plaque tout dans une crise mi-adolescence, mi-quarantaine, et qui, dans sa crise existentielle, retrouve sa route jalonnée de cadavres… Début prometteur ! Mais je me suis vite lassée. Je n’aime pas beaucoup qu’on me prenne pour une nouille à tel point qu’il faille sans cesse répéter les mêmes choses, dites parfois (mais parfois pas !) avec d’autres mots, certes, mais répétées inlassablement quand même ! Au final on ne croit pas à la chute, on pense qu’on se fait berner et pire, c’est à la limite si on ne se fait pas traiter de cons, pauvres lecteurs à la vie tellement nulle et insignifiante !

    Bref, je n’ai pas adhéré… Mais pourtant, ayant entendu l’auteur parler de son oeuvre, je pense que je vais essayer autre chose et que cette expérience ne suffira pas à me faire bannir un auteur dont j’entends tellement de bien… Mais pas tout de suite !

  • elisa 8 juillet 2019
    Le coma des mortels - Maxime Chattam

    Le coma des mortels est le premier livre de l’auteur que je lis et je n’ai pas été déçue.
    Le style d’écriture m’a d’abord surpris mais je me suis vite laissé embarquer par l’originalité, au point de ne pas pouvoir lâcher longtemps l’histoire.
    Le résumé montre le style de l’histoire et j’ai beaucoup aimé suivre Pierre, ses aventures toutes aussi folles qu’étranges et les personnes que l’ont suit tout au long du récit. J’ai trouvé un aspect philosophique qui m’a fait réfléchir et douter : de Pierre et parfois de moi et du monde.
    Pierre est comme n’importe qui, littéralement. Il a des mésaventures, des moments de bonheurs et de doutes, des rencontres folles et des malheurs. On ne se sent pas inférieur ou supérieur, on apprends juste à connaître ce personnage qui à la seule différence du lecteur vit des évènements et rencontre des personnes qu’on ne risque pas de voir tous les jours.
    Certains passages m’ont fait rire et je les garde en mémoire, c’est d’ailleurs l’un des premiers livres où j’ai pensé à mettre des post-it de temps à autre. De nombreuses phrases me semblent toujours importantes aujourd’hui, au niveau personnel, et témoigne d’une lecture que j’ai adoré.

  • Killing79 9 avril 2019
    Le coma des mortels - Maxime Chattam

    Connaissant très bien les antécédents de Maxime Chattam et au vu du titre sombre et de la couverture intrigante, je m’attendais comme tout le monde à un nouveau roman très noir, comme il sait si bien le faire. Il n’en est rien. Il semble qu’il est voulu cette fois changer de voie et s’aventurer dans un style différent. Cependant rassurez-vous, l’esprit retord de l’auteur est toujours présent.

    Il est vrai que le lecteur qui s’attend à un livre chattamesque, va être un peu surpris, voire un peu déstabilisé et peut être même un peu déçu. Moi qui ai l’habitude de lire des genres variés, je suis rentré dans l’histoire sans encombre. J’ai eu l’impression de lire un croisement entre la verve de Philippe Jaenada et la loufoquerie de Chuck Palahniuk. On suit le personnage principal, à la première personne, dans son univers empli d’individus plus désaxés les uns que les autres. Toute rencontre devient le prétexte à des échanges et des scènes suréalistes. Mais à cette farce existentielle, Maxime Chattam apporte tout de même sa patte personnelle. En effet, tout en suivant le quotidien de son narrateur plus spectateur qu’acteur de sa vie, on est aussi pris par le mystère qui grandit au fil du récit. On navigue constamment entre réalité et divagation sans jamais savoir où cela nous mène.

    J’ai donc passé un bon moment teinté d’humour grinçant. La plume de Maxime Chattam est toujours de bon niveau et d’une grande efficacité. Le seul reproche que je peux faire porte sur la fin du roman qui, comme dans le précédent « Que ta volonté soit faite », se veut insolite mais dont l’effet est pour moi loupé, encore cette fois. En voulant créer de l’original, il plombe la fin de l’histoire en tombant dans le moralisateur.
    Ceci étant dit c’est un livre agréable, même si cette lecture confirme que c’est dans ses thrillers que je préfère le grand Maxime Chattam !

  • universpolars 24 novembre 2018
    Le coma des mortels - Maxime Chattam

    Maxime Chattam ne nous a pas encore habitués à ce genre de texte : nous ne sommes de loin pas dans le thriller "classique", nous ne sommes même plus dans le thriller, quoi que. C’est assez déroutant, particulier, positivement surprenant.

    J’ai détesté ce bouquin et, en même temps, il est d’une qualité époustouflante avec un contenu percutant. Est-ce qu’il rend mal à l’aise ? Peut-être bien...

    Récit philosophique, noir, adroit, pessimiste, agrémenté d’humour noir et malsain qui pourrait en heurter certains. Récit assez provocateur, très juste et donc parfois plutôt dérangeant. Maxime Chattam semble ici vouloir nous dire d’une manière brute et cash comment il voit le monde, ou comment il pourrait le voir. Ce texte est un vrai délire, son délire ? Maxime Chattam nous écrit un bout de vie vu par un homme au fond du gouffre. Un égoïste pur et dur, mais attachant. Eh oui.

    Le roman est écrit à la première personne, justement. Pierre, notre narrateur, nous dévoile sa vie, sa nouvelle vie. L’autre, l’ancienne, il l’a enterrée bien profond et ne veut surtout plus y toucher. Une ancienne vie bien trop droite, ou plutôt trop bien rangée dans des tiroirs renfermant les codes dictés par notre société.

    Pierre, cynique, nous donne sa version de la vie, sa vie, sa vérité - tout est relatif, bien sûr. Pierre est un dépressif fataliste qui n’essaye même plus de se comprendre.

    Ce roman qui parle de la vie, de l’amour, de la mort, de sexe ou encore qui déverse une bonne dose de remise en question, est écrit avec un style très particulier mais, je dois dire, brillant. C’est riche en métaphores, profond, cash et pertinent. L’auteur a mis un accent très prononcé sur le style.

    Un exercice de style néanmoins assez dangereux, car le fait de s’égarer est un risque permanent, un danger constant et très présent. Maxime Chattam n’est de loin pas à son premier écrit mais, tout de même, il innove un tout nouveau style !

    Au bout d’un moment je me suis surpris à bien m’emmerder, - n’ayons pas peur des mots -. Il me manquait quelque chose dans ce récit qui, je le répète, est une vraie prose au niveau du style. Il me manquait peut-être quelques repères, un fil rouge plus solide, un élément dur qui m’aurait permis de m’appuyer de toutes mes forces pour m’élancer, me propulser. C’est assez paradoxal car c’est un récit très fort et heurtant !

    L’auteur nous brosse le portrait d’un homme perdu qui se cherche, qui tente de trouver un rôle, son rôle dans ce monde, dans notre société. Un homme seul dans son âme qui n’arrive pas vraiment à se retrouver. Un homme qui, - et cela sera un peu le seul élément concret dans cette intrigue -, enchaîne les morts violentes autour de lui. Responsable ou non ? Ou un peu ? Ou pas du tout ? Indirectement ? L’auteur sera très habile pour nous faire douter. Il faut admettre que le personnage dans cette histoire est plutôt atypique !

    En fait, je dois même admettre que la totalité des personnages de ce roman sont atypiques. Mais peut-être le sommes-nous tous d’une certaine manière ?

    Ce roman est une succession d’événements, de rencontres et d’interactions entre personnes, un bout de vie - peu banale c’est vrai -, entre des protagonistes qui ont tous leur propre personnalité. C’est poussé à l’extrême, ce qui donne ce côté grotesque et absurde. C’est très cocasse ! J’ai l’impression d’avoir relu "Le Petit Prince" version noire pour adultes !

    Le dénouement est subtil, même si je m’y attendais un peu. Et bien évidemment, Maxime Chattam nous réserve une petite surprise, un petit clin d’œil lié au style, à la construction de son roman. Sympa.

    Bonne lecture.

  • Krysaline555 6 juillet 2017
    Le coma des mortels - Maxime Chattam

    Bon, je ne sais pas par où commencer en fait….

    J’ai bien apprécié la lecture de ce roman et en même temps je n’ai pas été totalement convaincue par l’histoire…. Mon avis est donc globalement positif mais teinté quand même de quelques regrets.
    J’ai été quelque peu déconcertée et étonnée par le style mais l’auteur nous avait prévenu... En fait il faut oublier que c’est un « Chattam », oublier ce qu’on connait de cet auteur et aussi l’argumentaire de vente (il est vendu comme un thriller) et le prendre autrement.

    Le pompon c’est qu’à mi- lecture, j’ai bêtement répondu à un questionnaire qui dévoilait en fait toute la fin de l’histoire. Donc à mi-parcours, je connaissais déjà une partie des aboutissants du roman (mais bon, je ne m’en suis prise qu’à moi-même !!) : J’ai failli en abandonner la lecture du coup car c’est très gênant ; et encore une fois ça démotive !

    Et de la motivation, il m’en manquait car après les thrillers enlevés que j’ai pu lire de ce même Chattam (la théorie Gaia, la trilogie du mal etc…) j’étais dubitative après la lecture de « que ta volonté soit faite » et encore plus par « le coma des mortels ». de l’appréhension aussi, celle d’être déçue en ayant mis trop d’attente dans ce livre.

    Alors, je vous fais grâce du pitch (ça commence au Paradis ; Pierre est sur une plage … il recommence tout… il a la poisse …etc …) et vais passer directement à la critique.

    Ce que j’ai aimé :

     le style d’écriture, l’humour noir grinçant et décalé m’a beaucoup plu et m’a surprise de la part de Chattam en fait. L’érotisme et le lyrisme des descriptions est surprenante et très plaisante.

     L’histoire un brin déjantée et l’écriture ante-chronologique est originale, les situations loufoques et farfelues sont savoureuses.

     Les personnages : celui du psy qui est psychiatre ou psychopathe c’est selon ; celui d’Ophélie qui collectionne les suicides ; celui de Julia, passionnée de théâtre et d’impros, celui d’Antoine, le gentil petit vieux, il y a aussi Hugo, Tess et tous les autres et bien sûr Constance….

    Ce que j’ai moins aimé :

     Comme je l’ai dit plus haut, ça m’a rappelé un peu son avant dernier roman dont je n’avais pas aimé la fin car ça vous prend de court et vous laisse un peu sur la vôtre (de faim !)

     le personnage de Pierre ne m’a pas complètement convaincue et m’a un peu gênée. Avec son attitude qui flirte parfois avec l’antipathie il n’est pas d’un abord facile notre héros ! Et cette manie phobique d’appeler des gens au hasard par téléphone !....

     de plus j’ai eu un mal fou à « rentrer » dans l’histoire. P. 50 je n’y étais toujours pas !

     J’ai parfois eu l’impression que l’auteur employait des « clichés » et des formules « toutes faites » (le coup du : « du bonheur, c’est simple comme un coup de fil… » - j’ai trouvé ça moyen).

     On a l’impression qu’on va entrer dans des considérations métaphysiques mais en fait non, je trouve que, au fond, tout est « convenu » même si la narration est originale et même si sur la fin, on se prend au jeu et on s’en pose alors des questions ! À la pelle même !

    Alors, disons-le quand même, sur la fin, j’ai été un peu plus « emballée » que par le début que j’ai trouvé trop poussif.

    Mais c’est loin d’être aussi simple que ça quand même (les j’aime/j’aime pas) et globalement j’ai été à la fois séduite par le nouveau style de Chattam, et un peu déçue d’avoir perdu l’auteur « d’avant », celui des premiers thrillers.

    Je recommande néanmoins cet opus chaleureusement mais il faudra abandonner vos préjugés et toutes vos attentes en matière de « Chattamisme »….

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