- Auteur : Maxime Chattam
- Genre : Thriller, Polar, Suspense
- Editeurs : Albin Michel, Audiolib
- Date de sortie : 4 novembre 2022
- EAN : 9791035407704
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Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts.
De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau.
Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée...
Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre.
Source : Audiolib
Enola 11 juin 2024
La constance du prédateur - Maxime Chattam
J’ai commencé cette lecture bien craintive après la déception qu’a été "L’Illusion". J’en ressors complètement chamboulée, de nouveau en pleine confiance avec Chattam.
Difficile au départ de m’y plonger, puis une fois dans la lancée, impossible de lâcher. Trois quarts de la lecture en une après-midi ; un plaisir malsain de retrouver Ludivine pour une enquête si glaçante, quasi-traumatisante... La folie humaine à l’échelle familiale. L’horreur dans laquelle nous plonge Maxime est à chaque fois un petit peu plus impressionnante. Pour citer, un "exercice intellectuel exigeant et émotionnellement éprouvant". Tout s’explique à la lecture. Cinq étoiles bien méritées !
Mais lis m’élo 1er décembre 2023
Marathon du polar 2023, équipe MELODIE
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Quel plaisir de retrouver Ludivine Vancker et ses collègues à travers une nouvelle enquête toujours plus glauque que les précédentes.
Le monstre de ce livre est nommé Charon par les enquêteurs et il laisse derrière lui une quantité de victimes toutes plus amochées les unes que les autres.
Il agit surtout depuis des décennies en toute impunité et sans jamais se faire prendre.
Mais qui est donc cet insaisissable monstre sans âge ?!
Une enquête pleine de rebondissements et qui défile à 100 à l’heure pour tenter de sauver la dernière proie de ce prédateur sans limites.
Pour ceux qui n’ont jamais suivi les enquêtes avec Ludivine, Segnon ... attention, il y a un ordre pour lire les livres et éviter le spoil :
1 - la conjuration primitive
2 - la patience du diable
3 - l’appel du néant
Et enfin celui-ci.
stokely 9 août 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
J’avais beaucoup aimé les deux premiers tome de la saga avec Ludivine Vancker, pour le troisième tome j’avais déja eu un peu plus de mal.
J’étais cependant ravie de la retrouver pour un quatrième opus, je trouve même que la couverture de cette enquête est vraiment très belle.
J’ai attendu une disponibilité à la bibliothèque et je l’ai embarqué, le style et la plume de Maxime Chattam sont toujours aussi agréable à lire, l’enquête en elle-même est également plutôt menée tambour battant, cependant je dois avouer qu’ici j’ai eu le sentiment que l’auteur fait les mêmes bouquins qu’à l’époque de la trilogie du mal.
Le livre est très bon mais malheureusement désormais il en faut plus à mes yeux pour qu’une histoire me marque et sorte du lot, j’aimais pourtant beaucoup le personnage de Ludivine, le fait que ce soit une femme cela sortait du lot mais cela reste un peu trop peu à mes yeux.
Malheureusement je place désormais Chattam dans le lot des auteurs français de polars et je trouve à mon grand regret que désormais il se fond dans la masse ce qui n’était pas le cas à ses débuts.
kris_k 8 juin 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Ah enfin j’ai trouvé l’occasion de me replonger dans un Maxime Chattam, qui n’est autre que le dernier (ou pas) de la série Ludivine Vancker.
L’histoire raconte donc la suite des aventures de Ludivine, dont la mutation au département des sciences du comportement à la gendarmerie va s’avérer arriver plus vite que prévu dû à la découverte macabre dans une mine abandonnée.
Ça faisait un moment que je n’avais plus lu de livres de Chattam et j’ai beaucoup aimé retrouver sa plume.
Ici on aborde à nouveau un sujet que j’aime beaucoup, les tueurs en série !
J’ai directement été happé par cette lecture.
J’aime beaucoup la façon dont Chattam aborde le sujet ainsi que la psychologie de tout ce qui touche le tueur en série. Par contre j’ai trouvé que l’histoire tirait malheureusement un peu en longueur à certains moments. Pourtant ce n’est pas faute d’y retrouver du suspense, mais parfois j’ai eu l’impression qu’il y avait trop de descriptions et de répétitions ce qui a malheureusement un peu freiné ma lecture.
Et même si Maxime Chattam connait extrêmement bien son sujet, j’ai par moment douté de la véracité de l’histoire, je pense que quand on a déjà écrit plein de livres sur ce sujet il est parfois difficile de se renouveler et malheureusement je le ressent un peu ici.
Enfin malgré ces petites notes un peu moindres, j’ai quand même apprécié cette lecture qui se lit assez facilement et dont le sujet me passionne beaucoup.
En conclusion, pas son meilleur mais c’est toujours un plaisir de retrouver la plume de Maxime Chattam !
Riz-Deux-ZzZ 18 mai 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
En bref, un régal de retrouver Maxime Chattam après quelques années sans l’avoir lu et quelques titres que j’avais trouvé moyen... Il y a tout ce que j’aime dans les thrillers : la noirceur, la complexité de l’enquête et l’envie de tourner les pages sans s’arrêter !
Vingt ans après "L’âme du mal", LE Maxime Chattam à lire si ce n’est pas encore fait, l’auteur signe un nouveau thriller digne de sa réputation. Si vous avez aimé Ludivine Vancker dans le premier opus qui la met en scène, "La conjuration primitive", vous allez apprécier celui-ci.
Le lecteur plonge dans une intrigue qui prend aux tripes avec certaines scènes qui pourront choquer, des détails dérangeants dans la description des victimes, des crimes et dans la psychologie du tueur en série. Tout est là pour le captiver sans toutefois tomber dans la démesure ou dans le sensationnel.
Ce ne sera néanmoins pas un coup de cœur, car la seconde partie m’a paru un peu plus poussive à certains moments, ce qui entraîne des chapitres un peu cliché et des pistes suivies qui n’étaient pas indispensables. J’ai d’ailleurs cru à un moment que l’auteur allait tomber dans la facilité... Heureusement, on a évité le pire !
Concernant l’intrigue en elle-même, les thèmes abordés sont nombreux, mais restent dans ce que Maxime Chattam sait faire de mieux : le Mal et son origine, avec un travail de profilage et un développement psychologique très recherché qui me passionne à chaque fois.
Tiffany ST 10 mai 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
"La constance du prédateur" est le premier thriller de Maxime Chattam que je lis réellement du début jusqu’à la fin. Même si c’est le quatrième tome de la saga Vancker, le thriller peut se lire indépendamment des autres sans problème. J’hésitais à me lancer et je ne regrette pas.
Le roman débute par une découverte macabre dans une mine abandonnée. C’est le début de l’horreur pour Ludivine Vancker et son équipe alors qu’elle vient seulement de rejoindre le DSC.
Dès les premières pages du commencement de ce cauchemar macabre sans nom, Maxime Chattam prépare mentalement le lecteur à s’attendre au pire sans lui annoncer directement l’étendue de l’horreur. Non, il va prendre un malin plaisir à nous torturer et ses personnages avec comme des marionnettes. Il nous embarque dans une lecture sans émotions, sobre et macabre à souhait avec une précision des scènes de crimes avec un sang froid hors du commun. On peut donc admettre que Maxime Chattam maîtirise le genre à la perfection.
Le roman débute par une découverte macabre dans une mine abandonnée. C’est le début de l’horreur pour Ludivine Vancker et son équipe alors qu’elle vient seulement de rejoindre le DSC. A ce moment, une enquête sous haute tension débute où les dérives sont de rigueur avec, en plus, des vies en jeu.
L’intrigue de "La constance du prédateur" est plus que prenante : elle s’introduit de force dans l’esprit de Ludivine Vancker, personnage principal du roman. C’est une course contre la montre afin que d’autres vies ne périssent pas dans ce cauchemar éveillé, peut-être que d’autres personnes y ont perdu la vie qui sait ?
Au fil de la lecture, j’avais une envie pressante de découvrir l’issue de l’intrigue sans avoir la très forte tentation d’aller à la fin du roman pour la découvrir, ce serait ballot de se spoiler sans avoir essayé de suivre le récit ! J’ai dévoré le roman sans voir le temps passer tant l’histoire est addictive. Il est passé à vive allure, pfiou ! Je ne me suis pas ennuyée au point que j’ai ressenti le stress que Ludivine Vancker a pu subir mais aussi du dégoût par l’exécution des crimes sans ressentir aucun sentiment.
Toutefois, malgré un thriller très bien écrit, j’aurais bien aimé que Maxime Chattam passe un peu plus de temps sur les quelques victimes qu’il a abordées dans l’écriture de ce roman, à moins que les courts passages à évoquer ces dernières soient similaires à leur décès qui a été plus que bref entre les mains de leur bourreau.
Marielle69 24 avril 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Un régal !!!
J’étais un peu restée sur ma faim avec L’Illusion mais là, j’ai retrouvée du très grand Chattam :-)
Pas ou peu de fantastique mais beaucoup d’horreur, d’horreur humaine, ce qu’il y a de pire...
Une histoire très noire, une enquête captivante, des frissons à chaque page... voici tout ce que j’ai aimé dans ce roman.
Ames sensibles s’abstenir !
GuillHolmes 27 mars 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Par une espèce d’a priori bas de plafond, j’ai toujours eu une certaine réticence à me lancer dans les œuvres d’« auteurs à succès », pourtant quelle ne fut pas ma surprise avec ce dernier opus de sa série Ludivine Vancker.
Cette dernière va rejoindre les profilers de la DSC, Département des sciences du comportement, pour une nouvelle plongée dans la noirceur de l’âme humaine. Âmes sensibles s’abstenir !
Moi qui suis un lecteur nocturne, j’ai essentiellement lu ce livre dans la journée, tasse de thé en main et consommation boulimique de cookies, pour tenir face aux découvertes de plus en plus macabres des deux profileuses. Sueurs froides et hausse du diabète ont rythmé ma lecture !
La constance du prédateur nous tient en haleine tout du long par la qualité de ses personnages. On suit avec plaisir le binôme lumineux de profileuses Torrens et Vancker ainsi que la galerie de personnages issus des divers services de la gendarmerie. On apprécie tout autant la fine construction de la psyché de leurs adversaires, leurs motivations et leur sens tout à fait personnel de la famille, de l’amour et de l’esthétique. Merci M. Chattam, je poursuivrai la lecture du reste de votre œuvre prochainement !
alexandra 21 mars 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Grosse claque avec le dernier Chattam !
Ça fait plaisir ce retour aux bases ! Du thriller noir très noir comme on aime !
20 ans après sa fabuleuse trilogie du mal, l’auteur fête cet anniversaire comme il se doit.
Nous retrouvons Ludivine Vancker, gendarme à la SR de Paris qui vient d’obtenir sa mutation au département des Sciences du comportement.
Plongée directement en enfer avec ce charnier découvert dans une mine abandonnée de l’est.
Charon. C’est ainsi que les enquêteurs l’ont surnommé. Invisible. Il a traversé le temps, semant la mort et dissimulant ses crimes depuis plus de 70 ans. Qui est-il ? Comment n’a-t-il jamais été identifié ? Comment une psyché aussi fracassée a pu voir le jour ?
Il a recommencé. Et de la capacité de Ludivine à le comprendre dépendra le sort de sa dernière victime.
Plongée vertigineusement sombre et violente. Course contre la montre angoissante, page-turner...
On ne ressort pas indemne d’une telle lecture.
C’est diabolique, écrit avec la précision d’un scalpel. On sent le travail de l’auteur pour donner de la cohérence au tueur, pour que ça tienne la route, pour que son mental détraqué soit logique de bout en bout, que sa constance soit logique... rien n’a été laissé au hasard. Ce tueur a été méticuleusement crée par l’auteur mais aussi par ses "maitres"
C’est glaçant de bout en bout. Aucun répit dans l’horreur.
Le travail de Ludivine et Lucie pour se mettre dans sa peau est incroyable et effrayant tellement ce qu’elles doivent absorber est innommable. Cette empathie peut rendre fou n’importe qui mais Ludivine a appris. Ludivine est ressortie plus forte de ses dernières enquêtes. Elle est plus humaine et sait faire confiance à son instinct.
Elle retrouve ses collègues de la SR dans cette enquête hors norme.
L’auteur joue avec nos nerfs, chaque révélation nous entraine un peu plus dans l’horreur, pistes qui finissent en impasse, des recoupements faramineux, des enquêteurs investis à 200% et qui vont côtoyer pendant ces 10 jours le pire de l’humanité.
La fin est parfaite et sordide...
Bref à lire sans hésiter
Pauline Bouquine 19 mars 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
"La cruauté est le virus de l’humanité, hautement contagieux, surtout sur les tendres psychés en construction."
💊Qu’est ce que j’avais hâte de découvrir l’aspect Profiler dans ce livre, ce côté développement psychologique ! Ça s’est révélé être cruellement intéressant pour les curieux (comme moi 😅) qui veulent comprendre et cerner le comportement humain.🤔 Ce thriller est très documenté (malgré certains points techniques nous ramenant aux tomes précédents) et donc solidement construit.
💊L’affaire a son lot de mystères dès le début. Et quand on pense avoir une piste sérieuse voire un véritable suspect, un événement vient s’y ajouter. Rien de plus énervant quand on traque le tueur parfait, un prédateur ultime❗️
💊Le temps que l’histoire se mette en route a été un peu long avec un manque d’actions. Tout porte à croire que l’enquête va être platonique et psychologique. Mais l’action arrive un peu après. No stress ! Pour s’immerger plus facilement dans l’histoire, je ne peux que vous conseiller de lire ce livre avec les musiques proposées par l’auteur au début du bouquin. L’ambiance change radicalement, devient froide, glauque, inquiétante même. On y est plongé, comme dans une autre réalité. Une autre dimension s’offre à vous ! Vous n’en ressortirez sûrement pas indemne.
💊Département des Sciences du Comportement, enquêtrice de caractère, traque à la femme, nouvelle affaire, monstres psychopathes, nombreux cadavres, scènes violentes et enquêtes à hauts rebondissements.. On nous emmène très loin dans la noirceur humaine🩸
💊Mention spéciale pour la fin du roman. Je le répète souvent dans mes avis littéraires, mais j’ai une sainte horreur des fins en queue de poisson ! Ici, elle est bien construite et suffisamment développée pour me ravir ! Enfin du concret ! Merci pour ça et merci pour cet éprouvant roman🙏
lecturesdudimanche 16 février 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Il va falloir commencer cette chronique par un merci à Papa Noël, qui écoute aux portes quand je me confie sur mon envie de découvrir ce titre, envie mise en balance par une expérience mitigée avec l’auteur. Ce petit coup de pouce du destin m’a décidée à entamer ma lecture dès le lendemain de Noël, alors même que je n’ai pas lu les autres tomes mettant en scène Ludivine Vancker. Qu’à cela ne tienne, je suis une « guedin », au grand dam de ma binômette qui ne parvient pas à comprendre comment j’arrive à commencer des séries à l’envers en parfaite connaissance de cause 😆 ! Bonne nouvelle pour ceux qui hésitent, l’auteur ne spoile presque rien, et il sera donc possible de découvrir après coup les premières aventures de l’enquêtrice !
Et cette Ludivine, justement, à laquelle certains lecteurs sont probablement déjà attachés, vient tout juste d’intégrer le département des sciences du comportement. Ce département va être sollicité lorsqu’un charnier est découvert. Très vite, l’équipe comprend être en présence d’un tueur en série qu’ils baptiseront « Charon » (le passeur des morts). Quelles sont ses motivations, pourquoi semble-t-il s’être interrompu, pourquoi recommence-t-il à tuer ? Autant de questions auxquelles Ludivine et sa supérieure vont devoir répondre. Bien sûr, les « sciences du comportement » divisent, et tous ne sont pas convaincus du bien-fondé de son existence. Mais à force de courir après les monstres, Ludivine a appris à comprendre comment ils fonctionnent. Il ne reste plus qu’à faire parler les indices pour préciser les idées. Sauf que pour le coup, la science, au lieu de simplifier la donne, va carrément compliquer la tâche des enquêteurs !
On se trouve ici face à un roman complexe, riche, et particulièrement sombre ! Ludivine a un vécu difficile, on le comprend aisément même sans avoir lu les premiers tomes, car l’auteur s’attache, sans devenir lourd, à nous décrire le cheminement de ses pensées. Moi qui suis une grande lectrice, qui lit dans n’importe quelle condition, j’avoue que cette fois, mon démarrage a été très difficile. Je me laissais distraire constamment, incapable de lire si je n’étais pas entourée d’un silence complet. Et quand on connaît ma smala, on comprend vite que ces moments sont rares, sauf si je me lève aux aurores ! Mais finalement, après un bon tiers, je me suis accommodée du rythme et de l’écriture, et j’ai enfin été ferrée ! L’enquête est particulièrement complexe et retorse, et il faut quand même souligner une extrême violence et une extrême noirceur qui pourraient rebuter certaines âmes sensibles. Rassurez-vous, je n’en suis pas !
Le démarrage a donc été un peu laborieux, mais une fois prise dans ma lecture, j’ai apprécié chaque ligne. Je me doute bien que certaines libertés ont été prises par l’auteur, il s’en explique d’ailleurs à la fin. Mais la plupart des choses me seraient passées inaperçues s’il n’y avait eu cette chronique de Dame Ida, sur le site de ma cannibale lectrice préférée (à retrouver ici) et qui m’a appris beaucoup de choses ! Alors bon, plus d’excuses, maintenant je sais qu’on a un peu (beaucoup) contourné certaines réalités juridiques et peut-être même biologiques, mais je ne boude pas mon plaisir ! J’ai passé un excellent moment dans ces lignes, à me laisser porter au gré des ramifications complexes de l’intrigue, et finalement, voilà un bon vieux thriller bien puissant ! Somme toute, tout ce que j’aime… En conclusion, je pense pouvoir promettre à la Ludivine du passé de la revoir dans un avenir proche !
Elsa Deman 10 février 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Comme vous avez pu le remarquez, depuis quelques années j’ai un petit faible pour les Thrillers, notamment les Thrillers Francophones. J’apprécie donc les romans de Maxime Chattam, même si j’avoue avoir été quelque peu déçue par son précédent roman : « insectes ».
J’attendais néanmoins, celui-ci avec une grande impatience, dès que j’ai eu connaissance de sa date de sortie : le 2 novembre 2022. Je me suis donc précipitée pour l’acheter, en effet, je n’ai pas pu attendre, qu’il soit en poche, dommage pour mon porte-monnaie ! Car il coûte quand même 22,90 €.
Petit aparté : oui, messieurs les éditeurs, je suis consciente que le prix du papier a augmenté considérablement, mais quand même. N’oublions pas que le coût de la vie augmente pour tout le monde. Il serait dommage que vos lecteurs, se privent de leur plaisir pour une question de prix, ou n’achète plus que des livres numériques. Même si ceux-ci restent très pratiques pour moi, au niveau des manipulations, cela ne remplacera jamais le livre papier pour moi. Enfin bref, fin de mes petites récriminations, revenons à nos moutons, plus exactement à « La Constance Du Prédateur. »
Heureusement pour moi, je n’ai pas été déçue par mon achat. « La Constance Du Prédateur » fait partie du cycle de : « La Conjuration Primitive » et « Néant » avec le même fil conducteur, un tueur en série, le même d’ailleurs. Et la même enquêtrice profileuse, torturés par ses démons, ses souvenirs, ses engagements et ses contradictions. Un personnage complexe humain, en somme que j’ai pris plaisir à retrouver dans cette histoire.
Que les lecteurs, qui n’ont pas lu les précédents romans de ce cycle se rassurent, l’histoire peut très bien se comprendre sans eux. Néanmoins, il y a tout de même des références aux précédents romans. D’ailleurs, la couverture qui m’a attiré, au premier abord , a un style similaire à celle de « Néant ».
Même si l’histoire reste haletante. Le suspense et la tension monte crescendo à partir du premier quart du roman.
Ce roman, je pense, ravira les fans de Maxime Chattam. En effet, on n’y retrouve une héroïne que certains lecteurs ont pris plaisir à suivre au cours de ces différentes aventures. L’intrigue est tortueuse et sanglante, Avec un poil d’inventivité, en effet, j’ai été surprise par le dénouement de l’intrigue.
Une écriture incisive, percutante, des chapitres courts et faciles à lire.
Mon avis : j’ai beaucoup aimé cette lecture, notamment retrouver l’héroïne récurrente et torturée des autres enquêtes. L’intrigue est alambiquée et sanglante, le lecteur ne se doutera pas du dénouement, du moins, je pense. Pour ma part il m’a surpris. Un roman haletant !
Pour ceux qui le souhaitent, voici le résumé de la quatrième de couverture : « Ils l’ont surnommé Charon, le passeur des morts. De son mode opératoire, on ignore tout, sauf sa signature, singulière : une tête d’oiseau. Il n’a jamais été arrêté, jamais identifié, malgré le nombre considérable de victimes qu’il a laissées derrière lui. Jusqu’à ce que ses crimes resurgissent du passé, dans les profondeurs d’une mine abandonnée...
Plongez avec Ludivine Vancker dans le Département des Sciences du Comportement, les profilers, jusque dans l’âme d’un monstre. »[1]
Voilà, bonne lecture à tous.
Quant à moi, je vous dis à bientôt pour de nouvelles aventures livresques.
emy8909 10 février 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Après la découverte d’un charnier au coeur d’une mine abandonnée, Ludivine Vancker est appelée pour enquêté sur Charon.
Aucun mode opératoire sauf sa signature ; une tête d’oiseau, il n’a jamais été arrêté ni même identifié malgré un nombre considérable de victimes.
J’ai eu plaisir à retrouver Ludivine, de découvrir son évolution personnelle et professionnelle.
Maxime Chattam nous propose un thriller trash, ignoble et d’une noirceur incroyable.
Dès le prologue j’ai été entraînée dans l’histoire, et plus j’avançais et plus je découvrais une histoire machiavélique.
Il n’est pas forcément obligatoire de lire les 3 précédents livres pour l’histoire de celui-ci, laissez-vous tout simplement plonger au coeur d’une noirceur spectaculaire
spirale_livresque 30 janvier 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Je me suis lancée dans l’écoute de ce roman sans avoir lu les précédents tomes de la saga où l’on suit Ludivine et sincèrement ce n’est pas du tout dérangeant étant donné que dans ce nouveau tome elle a complètement changé de département et nous avons peu affaire à ces anciens collègues. J’ai beaucoup aimé l’intrigue, j’ai été prise dans cette enquête assez particulière car ce sont au départ des meurtres vieux de plus de 40 ans qui sont découverts. J’ai beaucoup aimé l’aspect profilage, en effet c’était intéressant d’écouter Lucy et Ludivine essayer de se mettre à la place de Charon pour le démasquer. L’ambiance du livre audio était vraiment immersive et lors de scènes d’actions j’étais parfois à deux doigts de retenir mon souffle grâce aux talents de lecture du narrateur. Bref une premier très bonne expérience avec Ludivine, ce qui me donne envie de découvrir les autres tomes de la saga.
Emilie chef 26 janvier 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
On retrouve l atmosphère de "maléfices", de part l aspect des ressentis de la victime séquestrée et des méthodes "cruelles" du méchant de service..
De très bonnes idées, du suspense, on perçoit un gros travail d investigations de l auteur.mais quelques longueurs ternissent un peu l ensemble...
J avais préféré par exemple "le signal" ou "un secte" qui étaient ultra réussis à mon sens.
Asmo Stark 22 janvier 2023
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Maxime Chattam est un auteur que je suis depuis la parution de L’âme du mal et si j’en crois les remerciements à la fin de ce nouveau roman cela fait déjà vingt ans ! La claque ! Lol
Et si j’avoue avoir moins aimé ses dernières parutions, hormis Le signal que j’ai adoré, je ne peux m’empêcher de me précipiter dès qu’un nouveau roman sort. Celui-ci n’a donc pas fait exception.
Pour ce nouveau thriller, Maxime Chattam renoue avec Ludivine Vancker que nous avions déjà côtoyée dans plusieurs autres de ses romans. Celle-ci va intégrer le "service des profilers" de la gendarmerie et sa première affaire n’est rien de moins qu’un charnier dans une mine abandonnée. Est-il utile de préciser aux âmes sensibles de se tenir loin de ce livre ? Il y a nombres de scènes qui soulèvent le coeur.
Pour ce roman il semble que Maxime ait fait le choix de privilégier l’ambiance et le décorum au rythme. En effet il y a beaucoup de descriptions sur les lieux, à grand renfort de métaphores et comparaisons, et sur ce que ces lieux inspirent aux personnages ce qui freine la narration. C’est un choix, personnellement, je préfère les thrillers rythmés avec des rebondissements qui relancent le suspens régulièrement.
J’ai beaucoup aimé l’aspect technique de l’enquête, on apprend beaucoup de choses sur les moyens techniques et technologiques de la gendarmerie, c’est intéressant, parfois même fascinant.
J’ai aimé les personnages, notamment Ludivine et Lucie, deux femmes fortes et intelligentes.
Quant à l’enquête elle-même, je ne sais pas si j’adhère (niveau cohérence entendons-nous bien 😉) et j’ai encore des questions, des éclaircissements me manquent notamment sur la genèse.
Bref un bon moment de lecture que j’aurai préféré un peu plus rythmé.
loeilnoir 27 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Un charnier de dix sept cadavres de femmes datant des années 1980 est découvert dans une mine désaffactée de l’est de la France. Les corps miraculeusement conservés en raison des conditions environnementales apportent un ADN et en prime une signature criminelle peu commune : des oiseaux dont les têtes ont été décapitées. Alors qu’elle vient d’intégrer le Département des Sciences du Comportement, la profileuse Ludivine Vancker est chargée de l’enquête, épaulée par Lucie Tonnens : deux femmes décidées à pénètrer le cerveau de ce qui s’avère être l’un des pires tueurs en série… A l’autre bout de la France, deux crimes viennent d’avoir lieu, deux jeunes femmes sur lesquelles est prévelé le même ADN masculin que celui retrouvé sur les corps de la mine souterraine. Les questions affluent : quarante ans plus tard, est-il possible que le tueur frappe de nouveau ? Une jeune mère de famille a disparu, une course contre la montre s’engage pour la sauver des griffes de celui que l’on a baptisé Charon, comme le mythologique passeur des Enfers.
Je n’ai pas lu les trois précèdentes enquêtes de Ludivine Vancker, ce qui ne m’a pas posé problème pour suivre ce récit, mais ce tome me donne totalement envie de remédier à cela : addictif et terriblement efficace, La constance du Prédateur joue avec nos nerfs et nous entraîne dans les profondeurs abyssales de l’âme humaine. Deux enquêtes menées de front, l’une dans une mine abandonnée peuplée de cadavres vieux de plus de quarante ans, au cours de laquelle les enquêteurs vont tenter de déterminer le passé d’un tueur dément. L’autre enquête en parallèle concerne des crimes récents, dont une disparition qui mène l’équipe de policiers sur la brèche. Ludivine Vancker qui est prête à tout pour remonter aux origines du mal et coincer le monstre avant qu’il ne fasse de nouvelles victimes n’est pas à l’abri d’erreurs dommageables pour sa carrière.
Glauque à souhait, ce récit atteint une limite non égalée : une thématique recherchée qui tourne autour de l’ADN, documentée et maitrisée, un scénario assez inédit et des personnages sous l’emprise de leurs convictions, prêts à se donner corps et âme pour leur métier en dépit des conséquences. Tout y est : le rythme, la profondeur du récit, l’originalité… On compare d’emblée à Ed Kemper ce frenchy serial killer pour le moins retors, ce qui donner le ton : scènes parfois à la limite du supportable, fausses pistes et retrournements de situation, et surtout un dénouement incroyable à la mesure de l’imagination débordante et franchement morbide de l’auteur.
J’aurais assurément apprécié ce roman en version papier, mais la lecture audio valorise magistralement ce roman : le comédien Sylain Agaësse excelle dans sa performance, capable de s’adapter à l’ambiance morbide du récit, dans ses moindres nuances. Des descriptions angoissantes de scènes de crimes aux actes abominables proférés par le tueur, le ton employé se révèle à l’écoute très perturbant ! Je remercie chaleureusement les Editions Audiolib via Netgalley pour ce partage.
loeilnoir 27 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Un charnier de dix sept cadavres de femmes datant des années 1980 est découvert dans une mine désaffactée de l’est de la France. Les corps miraculeusement conservés en raison des conditions environnementales apportent un ADN et en prime une signature criminelle peu commune : des oiseaux dont les têtes ont été décapitées. Alors qu’elle vient d’intégrer le Département des Sciences du Comportement, la profileuse Ludivine Vancker est chargée de l’enquête, épaulée par Lucie Tonnens : deux femmes décidées à pénètrer le cerveau de ce qui s’avère être l’un des pires tueurs en série… A l’autre bout de la France, deux crimes viennent d’avoir lieu, deux jeunes femmes sur lesquelles est prévelé le même ADN masculin que celui retrouvé sur les corps de la mine souterraine. Les questions affluent : quarante ans plus tard, est-il possible que le tueur frappe de nouveau ? Une jeune mère de famille a disparu, une course contre la montre s’engage pour la sauver des griffes de celui que l’on a baptisé Charon, comme le mythologique passeur des Enfers.
Je n’ai pas lu les trois précèdentes enquêtes de Ludivine Vancker, ce qui ne m’a pas posé problème pour suivre ce récit, mais ce tome me donne totalement envie de remédier à cela : addictif et terriblement efficace, La constance du Prédateur joue avec nos nerfs et nous entraîne dans les profondeurs abyssales de l’âme humaine. Deux enquêtes menées de front, l’une dans une mine abandonnée peuplée de cadavres vieux de plus de quarante ans, au cours de laquelle les enquêteurs vont tenter de déterminer le passé d’un tueur dément. L’autre enquête en parallèle concerne des crimes récents, dont une disparition qui mène l’équipe de policiers sur la brèche. Ludivine Vancker qui est prête à tout pour remonter aux origines du mal et coincer le monstre avant qu’il ne fasse de nouvelles victimes n’est pas à l’abri d’erreurs dommageables pour sa carrière.
Glauque à souhait, ce récit atteint une limite non égalée : une thématique recherchée qui tourne autour de l’ADN, documentée et maitrisée, un scénario assez inédit et des personnages sous l’emprise de leurs convictions, prêts à se donner corps et âme pour leur métier en dépit des conséquences. Tout y est : le rythme, la profondeur du récit, l’originalité… On compare d’emblée à Ed Kemper ce frenchy serial killer pour le moins retors, ce qui donner le ton : scènes parfois à la limite du supportable, fausses pistes et retrournements de situation, et surtout un dénouement incroyable à la mesure de l’imagination débordante et franchement morbide de l’auteur.
J’aurais assurément apprécié ce roman en version papier, mais la lecture audio valorise magistralement ce roman : le comédien Sylain Agaësse excelle dans sa performance, capable de s’adapter à l’ambiance morbide du récit, dans ses moindres nuances. Des descriptions angoissantes de scènes de crimes aux actes abominables proférés par le tueur, le ton employé se révèle à l’écoute très perturbant ! Je remercie chaleureusement les Editions Audiolib via Netgalley pour ce partage.
Lectures noires pour nuits blanches 20 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Je l’ai encore fait ! Commencer une série par le dernier tome..., on ne se refait pas. Ce ne fut pas du tout gênant, l’intrigue est indépendante et pour ce qui est du personnage de Ludivine, elle intègre un nouveau poste, une nouvelle équipe, c’est un nouveau départ. Au fil des pages, l’auteur revient sur son passé si bien que j’avais l’impression de la connaître depuis toujours.
L’intrigue est des plus classiques et respecte les codes du thriller. Il n’y a rien de vraiment surprenant et pourtant j’ai été embarquée dans cette histoire dès les premières pages. Cela tient à plusieurs éléments : des personnages finement brossés ; de la noirceur en veux-tu en voilà ; parvenir à m’effrayer avec un tueur et dernière chose mais non des moindres, l’écriture très cinématographique de l’auteur.
Chattam sait parfaitement capter l’intérêt du lecteur et le maintenir jusqu’au bout. Il fait monter la tension et ne lui épargne rien, l’entrainant toujours plus loin côtoyer le mal absolu. C’est glaçant, violent et terriblement glauque. Il n’y rien de gratuit, toutefois quelques scènes impactantes m’ont valu quelques sueurs froides.
J’ai aimé cette plongée dans les ténèbres, dans la noirceur de l’âme humaine, dans ce qu’il y a de plus ignoble et abject. J’ai frissonné, éprouvé de l’aversion fasse à l’horreur de certaines scènes et j’ai fini angoissée et fébrile dans les derniers chapitres. Mais j’ai adoré cette lecture !
J’ai beaucoup aimé les notes de l’auteur en fin de roman. S’il est parfois difficile pour nous lecteurs de se mettre dans la tête d’un psychopathe le temps de la lecture, il ne doit pas être aisé pour l’auteur de cohabiter avec lui pendant plusieurs mois.
Est-ce un bon Chattam ? Je ne saurais dire étant donné que je n’ai aucun point de comparaison. C’est mon premier. J’avais comme une sorte de blocage, rien à voir avec le style, l’auteur ou quoique ce soit. C’est juste moi qui n’arrivais pas à me mettre à la lecture d’un de ses livres, malgré leur présence dans de nombreuses pal. Quand j’ai vu ce dernier roman en audio, j’ai sauté dessus. Aucune appréhension, aucune attente, c’était le moment idéal pour me plonger dans cette histoire et je n’ai pas été déçue.
Donc pour moi c’est un très bon thriller et je suis ravie d’avoir enfin découvert cet auteur. Je peux vous assurer qu’en 2023, il y aura du Chattam au programme. J’ai bien l’intention de rattraper un peu de mon retard.
Le narrateur a fait un excellent travail. On sent le professionnel du doublage. Je me suis laissée porter par sa belle voix et son interprétation. Ce fut une écoute très agréable et immersive. À fond dans l’histoire, je n’ai pas vu le temps passer.
Un excellent thriller, haletant, d’une noirceur abyssale et parfaitement maîtrisé. Je suis ravie de cette "rencontre" et impatiente de remettre le couvert.
https://www.facebook.com/lecturesno...
Ju lit les Mots 13 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Je n’ai pas lu les livres avec le personnage de Ludivine Vancker, mais cela ne m’a pas empêchée de comprendre toute la torture psychologique qu’elle a traversée dans les précédents opus, puisque l’auteur y revient quelque peu, mais sans noyer le lecteur. C’est une reconstruction et un nouveau départ qui coïncide avec une nouvelle enquête durant laquelle c’est un tueur en série qui doit être débusqué.
Malgré quelques longueurs, dans les passages où l’introspection est très présente, pour permettre de faire face à l’horreur la plus immonde, j’ai passé un très bon moment. Et j’ai retrouvé ce que j’avais aimé chez l’auteur avec la trilogie du mal.
Les scènes de crimes sont très visuelles, bien décrites, ainsi que les lieux bien dépeints avec quelques informations sur le bassin minier et ce que sa fermeture a pu occasionner. Où des lignées entières de mineurs ont été touchées de plein fouet par le chômage et ses dérives. Tout cela sert de toile de fond à une intrigue bien plus dense dont l’histoire remonte aux origines ancestrales de l’Homme dans toute sa turpitude et sa violence, et où les tueurs en série et leur psychologie ont une place de choix.
Une intrigue, au fil conducteur, très intéressant, d’ailleurs tellement inenvisageable qu’il ne peut sortir que d’un esprit un peu barge, ce n’est bien entendu pas l’auteur que je vise… Quoi qu’il faille avoir une sacrée dose d’analyse, de réflexion sur le monde et un recul plus qu’indispensable pour ne pas se laisser submerger par ses propres visions.
Si parfois, on a l’impression de toucher du bout des doigts la solution, c’est mal connaître l’auteur, qui aime jouer avec nos nerfs, nous torturer, pour mieux balancer les révélations.
Cela faisait un moment que je n’avais pas lu un livre de Maxime Chattam. Le dernier a été « Le signal » avec lequel je n’avais pas accroché, le lien avec Stephen King était bien trop présent. Même si, l’intention de l’auteur était de rendre hommage, à un auteur dont il est friand. J’ai évité « L’illusion » pour les mêmes soucis relevés par certains lecteurs.
« La constance du prédateur » laissait présager une bonne dose de noirceur et je n’ai pas été déçue. Je dois dire que je me sens réconciliée avec l’auteur, grâce à des personnages bien brossés et à une intrigue rondement menée.
C’est glauque, c’est parfois immonde, c’est diablement bien construit et j’ai retrouvé ce que j’aimais dans « la trilogie du mal » dont j’attends encore une suite ! Monsieur Chattam à quand le retour de Brolin ?
https://julitlesmots.com/2022/11/02/la-constance-du-predateur-de-maxime-chattam/
Mousquetaire11 12 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Whaou...
En commençant l’écoute de cet ouvrage je ne m’attendais pas à découvrir un tel thriller psychologique où chaque nouveau chapitre nous entraîne encore plus dans la noirceur de l’âme humaine.
Même si j’ai eu du mal au début à me plonger dans cette histoire où l’on retrouve le personnage de Ludivine Vancker qui a changé de poste pour intégrer le département des sciences du comportement, j’ai rapidement été "capturée" à mon tour par Charon, le passeur des morts.
On se retrouve donc dans une lecture prenante, addictive où la tension reste palpable tout le temps de l’écoute car Ludivine et ses collègues jouent une véritable course contre la montre.
J’ai été contente que la voix de Sylvain Agaësse m’accompagne dans cette histoire car elle devient rapidement familière et réconfortante pour affronter l’horreur des nombreuses découvertes macabres. Le choix fait par Audiolib des bruitages est réussi car j’ai trouvé que ceux-ci avaient un côté très angoissant.
Je tiens à remercier Audiolib et Netgalley France qui m’ont permis de découvrir les écrits de Maxime Chattam et son ouvrage "la constance du prédateur", dernier tome des aventures de Ludivine Vancker mais qui peut être lu et écouté indépendamment des précédents.
Alors même que j’ai terminé cette écoute il y a plusieurs jours, je me rends compte que ce texte m’a marqué. J’ai parfois l’impression de sentir la présence de Charon dans mes lectures en cours, comme s’il attendait son heure pour ressortir de l’ombre des enfers...
Alexepoucy 5 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
On retrouve un vrai Chattam, comme pour sa première trilogie. Aucun filtre, on se retrouve vraiment au sein de l’enquête, avec des personnages connus...
Du suspens, du glauque enfin un bon thriller !
janie 5 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Je viens de le finir, impression globalement positive.
Je ne m’attendais pas à l’identité du tueur.
Le coté intemporel j’adhère, je trouve que ça permet de ne pas cataloguer les événements comme appartenant au passé ou à un lieu éloigné et au contraire de les envisager dans des contextes différents qui les rendent plus proches de nous.
J’ai passé un excellent moment de lecture !
Janie de https://bethefuture.fr/
janie 5 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Je viens de le finir, impression globalement positive.
Je ne m’attendais pas à l’identité du tueur.
Le coté intemporel j’adhère, je trouve que ça permet de ne pas cataloguer les événements comme appartenant au passé ou à un lieu éloigné et au contraire de les envisager dans des contextes différents qui les rendent plus proches de nous.
J’ai passé un excellent moment de lecture !
Janie de bethefuture.fr
natyes 3 décembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
génial et avalé en qq jours..le meilleur une histoire qui vous tient en haleine
eTemporel 16 novembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Le meilleur Chattam depuis La conjuration primitive ! Oui, je suis tellement contente que j’annonce la couleur tout de suite, au temps pour le suspens. Il faut dire que, ces dernières années, j’ai souvent eu du mal à adhérer tout à fait aux romans de l’auteur, y compris les thrillers. Il y avait toujours quelque chose qui me chiffonnait et j’étais invariablement un peu déçue. Pour une fois que ce n’est pas le cas, j’ai envie de le crier haut et fort, car j’ai vraiment eu l’impression de retrouver enfin l’un de mes auteurs préférés.
On retrouve Ludivine Vancker alors qu’elle s’apprête à changer de boulot. Enfin, pas complètement, elle est simplement mutée, à sa demande, au DSC, le département des sciences du comportement. Elle s’y trouve au moment où un véritable charnier est retrouvé au fond d’une mine dans l’Est de la France. Pas moins de dix-sept corps de femmes ! Bien sûr, ce qu’on attend d’elle, c’est qu’elle plonge au cœur de ses ténèbres personnelles pour aider à établir le profil du tueur, mais elle n’a jamais été si fragile. Après son enlèvement dans le tome précédent, elle est encore pour ainsi dire en rémission.
Dans La constance du prédateur, Maxime Chattam poursuit l’exploration d’un sujet qui lui tient à cœur : la naissance du Mal. On ne naît pas psychopathe, on le devient. Notre éducation et les événements de notre enfance sont parties prenantes du phénomène. Cela n’a jamais été aussi vrai que dans ce roman ! Je ne développerai pas pour ne pas vous spoiler, mais on atteint des sommets. Les scènes de crime sont décrites avec réalisme, comme d’habitude, et l’atmosphère pesante est encore décuplée par les lieux où se déroule le récit : des puits de mine, en principe fermés depuis des décennies.
L’intrigue est complexe et bien construite, pleine de surprises et de retournements de situation qui restent pourtant toujours crédibles. Si, par moments, j’ai fait ma maline en pensant avoir tout compris, ou au moins avoir trouvé une piste à laquelle les enquêteurs n’avaient pas pensé, je me suis pris les pieds dans le tapis, Maxime Chattam avait systématiquement un coup d’avance. Je n’ose imaginer par quels moments il est passé à l’écriture de ce livre, ça n’a pas dû être une partie de plaisir, même si cela en a été une de le lire, malgré certaines scènes difficiles.
J’ai dévoré ce roman, c’est bien simple. Je me suis complètement immergée dedans et j’avais de plus en plus de mal à le poser. J’ai lu le dernier tiers d’une seule traite et, si j’ai trouvé le final un poil rapide, j’ai vraiment passé un très bon moment. Avec l’indicible plaisir d’avoir retrouvé un ami perdu de vue depuis trop longtemps.
Lou Mael 11 novembre 2022
La constance du prédateur - Maxime Chattam
Ce Thriller est le quatrième livre avec Ludivine Vancker. C’est un coup de cœur.
*****
Vous n’avez pas été emballé par les derniers livres de Maxime Chattam et vous rêviez de retrouver sa plume d’antan ? Et bien, sachez qu’il vous a exaucé ! L’intrigue est juste éblouissante, ingénieuse et sombre.
L’accroche est faite dès le prologue avec ce style que j’aime tant depuis 20 ans (ça ne nous rajeunit pas !). Avec de simples mots, Maxime Chattam me renvoit à des faits ou des pensées qui me parlent tellement. Je n’ai aucun mal à m’identifier à ces femmes, victimes de Charon car l’auteur joue sur des portraits qui sont ancrés dans une réalité palpable.
J’aime son souci du détail dans une scène, une situation, me donnant ainsi le sentiment que rien n’est laissé au hasard, et que tout est maitrisé de A à Z.
J’aime aussi l’idée qu’avec un ou plusieurs mots, posés çà et là, l’auteur crée un lien entre ses livres.
Il y a une cohérence scénaristique avec les 3 tomes précédents qui rend cet opus irréprochable. Ludivine a atteint le Saint-Graal . En effet, l’auteur a fait le choix de l’intégrer au Département des sciences du comportement lui permettant, ainsi qu’à nous très chers lecteurs, de faire face à des histoires plus complexes mais également à des serial killers beaucoup plus élaborés et profondément plus sombres et flippants. Une femme qui n’a eu de cesse d’évoluer au fur et à mesure des tomes, flirtant même parfois les ténèbres. Elle semble cette fois posée, elle a apprivoisé ses démons et bénéficie d’une certaine stabilité qui lui sied à merveille et elle en aura bien besoin car ce répit va être de (très) courte durée.
Cette histoire met également en avant les victimes de Charon, cet assassin insaisissable, car une bonne partie du livre sert à leur redonner une identité, un rôle dans cette vie qui qui leur a été volée.
Une intrigue qui n’en finit pas de nous servir des rebondissements tous plus stressants les uns que les autres. Naïve comme je suis, j’ai cru à un moment donné avoir identifié le responsable mais bien évidemment, j’étais complètement à côté de la plaque. L’ingéniosité de cette histoire est due notamment à tout ce travail qui a été fourni dans l’intrigue. Ce tueur est juste hallucinant. Je ne suis pas fascinée par ce monstre. Rassurez vous ! C’est la construction de ce personnage et le résultat qui en émane qui me rendent juste admirative.
J’ai ressenti une très grosse pression à la lecture des dernières pages, j’étais dans un stress pas possible d’autant plus qu’avec Maxime Chattam, tout est possible et il peut sceller le sort des personnages principaux en un claquement de doigt. Ce face-à-face avec Charon est anxiogène et j’en suis ressorti vidée.
Au final, c’est un coup de cœur !