- Auteurs : Fred Vargas, Franck Thilliez, Dan Brown, Terry Hayes, Stephen King
Ces virus qui hantent nos nuits...
Le moindre éternuement vous rend nerveux, vous vous baladez en permanence avec un masque et vous connaissez la liste de pharmacies de garde par cœur ? Voici quelques livres pour alimenter votre parano... Car quand les virus s’infiltrent dans les polars, ils sont souvent mortels...
Le coronavirus 2019-nCov venu de Chine vous effraie ? Plutôt logique vu le battage médiatique.
Et si, paradoxalement, vous vous rassuriez en vous faisant peur ? C’est l’un des ressorts du polar : jouer sur nos angoisses les plus profondes pour mieux les exorciser. Et quoi de mieux pour cela que de très bonnes fictions sur le sujet des virus ? Du thriller haletant aux romans mâtinés de fantastique, découvrez notre sélection de polars où les virus jouent un rôle central !
1. Je suis Pilgrim de Terry Hayes. Le cocktail explosif : virus + terrorisme religieux.
Une jeune femme assassinée dans un hôtel sinistre de Manhattan. Un zoologiste, père de famille, décapité en public sous le soleil d’Arabie Saoudite. Le directeur adjoint d’un institut médical énucléé en Syrie. Un complot visant à commettre un effroyable crime contre l’humanité. Et en fil rouge, reliant ces événements, un dénommé Pilgrim, un ancien agent secret qui est peut-être la seule solution pour arrêter le désastre.
Un thriller haletant qui a connu un succès phénoménal partout dans le monde.
2. Pandemia de Franck Thilliez. Le plus d’actualité.
Comme tous les matins, Amandine a quitté sa prison de verre stérile pour les locaux de l’Institut Pasteur. En tant que scientifique à la Cellule d’intervention d’urgence de l’Institut, elle est sommée, en duo avec son collègue Johan, de se rendre à la réserve ornithologique de Marquenterre pour faire des prélèvements sur trois cadavres de cygnes. Un sac avec des ossements est trouvé dans l’étang.
Un virus d’origine animale qui se transmet subitement aux humains, ça ne vous rappelle rien ?
3. Inferno de Dan Brown. Le plus cultivé.
Robert Langdon, professeur de symbologie à Harvard, se réveille en pleine nuit à l’hôpital. Désorienté, blessé à la tête, il n’a aucun souvenir des dernières trente-six heures. Pourquoi se retrouve-t-il à Florence ? D’où vient cet objet macabre que les médecins ont découvert dans ses affaires ?
Des références au chef-d’œuvre de Dante, un voyage mené tambour battant de l’Italie à la Turquie : Dan Brown signe un polar plein d’érudition.
4. Erectus de Xavier Müller. Le petit dernier et le plus questionnant ?
Et soudain l’humanité se mit à régresser. À Richards Bay, en Afrique du Sud, c’est le choc.
Un homme s’est métamorphosé. Il arbore des mâchoires proéminentes, est couvert de poils, ne parle plus. Bientôt, à New York, Paris, Genève, des Homo erectus apparaissent en meutes, déboussolés, imprévisibles, semant la panique dans la population. De quel virus s’agit-il ?
Que se cache-t-il derrière cette terrifiante épidémie ?
La dernière pépite mêlant polar et virus.
5. Le Passage de Justin Cronin. Le plus dystopique.
Il y a un siècle, le monde a sombré dans le chaos. Une épidémie, dont l’origine ne fut jamais identifiée, a transformé l’homme en mutant et réduit la civilisation à néant. Les derniers représentants de l’humanité vivent en colonie, luttant jour après jour pour survivre. Surgie de nulle part, une jeune fille vient à leur rencontre. Elle semble avoir 14 ans. Elle en a 100 de plus. Elle est venue sauver le monde.
Entre suspense et thriller psychologique, un pavé qui ne vous laissera pas indemne.
6. Fièvre de Megan Abbott. Le plus ambigu.
Deenie est une adolescente typique. Avec ses meilleures amies, Lise, Gabby et Skye, elles ne parlent que d’une chose : qui l’a déjà fait ? est-ce que ça fait mal ? Elles échangent ragots et potins par textos interposés. Un matin, en classe, Lise est soudain prise d’une violente crise de convulsions et emmenée à l’hôpital. Dans les couloirs du lycée, on ne parle que de ça. Deux jours après, c’est Gabby qui subit le même type de crise. La panique s’étend à la famille, au lycée et à toute la communauté. Est-ce un virus ? Ou la faute des garçons et l’attrait du sexe ?
Alors, virus ou ravages de l’adolescence, selon vous ?
7. Virus de Robin Cook. Le spécialiste.
Los Angeles. Dans un centre médical, huit personnes meurent : le directeur et sept patients, emportés par un virus inconnu. Un organisme ultra "sophistiqué ", spécialisé dans le combat contre les maladies contagieuses, confie l’enquête à l’un de ses médecins, Marissa, qui, très vite, va se retrouver en plein cauchemar. Le virus s’avère extrêmement dangereux et hors du commun, une véritable peste noire venue d’Afrique, plus terrible que celle du Moyen Âge.
Par l’un des maîtres du thriller médical, qui a souvent exploré le sujet des virus.
8. World War Z de Max Brooks. Le plus fantastique.
La guerre des Zombies a eu lieu, et elle a failli éradiquer l’ensemble de l’humanité. L’auteur, en mission pour l’ONU - ou ce qu’il en reste - et poussé par l’urgence de préserver les témoignages directs des survivants de ces années apocalyptiques, a voyagé dans le monde entier pour les rencontrer, des cités en ruine qui jadis abritaient des millions d’âmes jusqu’aux coins les plus inhospitaliers de la planète. Il a recueilli les paroles d’hommes, de femmes, parfois d’enfants, ayant dû faire face à l’horreur ultime.
Oubliez le film avec Brad Pitt et The Walking Dead, ce roman est une vraie pépite !
9. Le Fléau de Stephen King. Le plus manichéen.
Il a suffi que l’ordinateur d’un laboratoire ultra-secret de l’armée américaine fasse une erreur d’une nanoseconde pour que la chaîne de la mort se mette en marche. Le Fléau, inexorablement, se répand sur l’Amérique et, de New York à Los Angeles, transforme un bel été en cauchemar. Avec un taux de contamination de 99,4 %. C’est la fin des Temps, et le dernier combat entre le Bien et le Mal peut commencer.
Certains fans du « maître de l’horreur » estiment que c’est le meilleur roman de Stephen King. A vous de voir !
10. Série U4 d’Yves Grevet, Florence Hinckel, Carole Trebor & Vincent Villeminot. La plus originale.
Le virus U4 a décimé 90% de la population mondiale, n’épargnant que les adolescents entre 15 et 18 ans et de rares adultes. Jules, Koridwen, Stéphane et Yannis font partie des survivants. Mais ils ne sont pas les seuls...
Une série mêlant romans et BD, écrite à huit mains, qui a su séduire un large lectorat d’adolescents.
BONUS !
Comment a-t-on pu oublier Pars vite et reviens tard de Fred Vargas ?!? Le plus pestilentiel.
On l’a peint soigneusement sur les treize portes d’un immeuble, dans le 18e arrondissement de Paris : un grand 4 noir, inversé, à la base élargie. En dessous, trois lettres : CLT. Le commissaire Adamsberg les photographie, et hésite : simple graffiti, ou menace ?
Un virus inattendu, tout droit ressorti du Moyen Âge, sème la terreur dans les rues de Paris puis de la France entière...
1001histoires 18 mars 2020
Le top 10 des polars qui parlent de virus
C’est vrai, "L’année du lion" de Deon Meyer fait suite à une épidemie de fièvre qui a décimé la race humaine.
Pour ma part, ma première lecture sur ce sujet est très ancienne, je pense à Tom Clancy et son dyptique "Dette d’honneur" puis "Sur ordre". Cela date du milieu des années 1990, thriller géopolitique prémonitoire sous plusieurs aspects. La mise en culture puis la propagation du virus Ebola y était effrayante.
Arm75 7 février 2020
Le top 10 des polars qui parlent de virus
Bonjour,
Ce n’est pas à proprement parler un polar, mais on peut aussi peut-être ajouter L’Année du Lion de Deon Meyer.
Cdt