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La petite fille du phare - Christophe Ferré

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16 #AvisPolar
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Résumé :

Le temps d’une soirée dans un pub tout proche de leur villa située sur la côte de granit rose de Ploumanac’h, Morgane et Elouan ont laissé leur fille de 10 jours, Gaela, aux bons soins de son frère adolescent, Arthur. Mais au retour, un berceau vide les attend. Aucune trace d’effraction, pas de demande de rançon. À la douleur de la disparition, la famille voit s’ajouter la violence du soupçon de la gendarmerie. Morgane, une mère déjà éprouvée par la perte d’un enfant, Elouan, un père souvent absent, une fortune familiale enviable… Les pistes se multiplient mais l’enquête n’avance pas.
Pourtant près d’un mois plus tard, le miracle : Gaela est rendue à ses parents. Le soulagement l’emporte sur l’incompréhension, sauf pour Arthur, convaincu que ce bébé n’est pas sa sœur…

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Vos #AvisPolar

  • HUBRIS LIBRIS 29 juillet 2020
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    CRAQUELURES CONJUGALES.
    Une première scène à la nuit noire. Entre les flots et remugles d’une eau qu’on devine dangereuse, tortionnaire de secrets. Une atmosphère entre angoisse et fausses réjouissances face à cette scène s’écoulant dans un bar : couple heureux, couple de menteurs. Au début de leur discussion, on distingue déjà les craquelures du couple. Un doute s’installe mais pas à la hauteur des révélations qui vont jalonner le roman. de retour à la maison, c’est la découverte d’une atrocité ; l’enfer s’est invité chez eux. le bébé n’est plus là. Qui. Quand. Comment. Débute le schéma classique d’une enquête.

    Petit village. Population restreinte. C’est la possibilité de retrouver rapidement l’enfant. Et pourtant. Les soupçons pèsent sur chacun. On fouille. On creuse au passé de tous, on déterre quelques arcanes oubliées ; animosités. Qui. Quand. Comment. Rengaine qui ne cesse de revenir. Chaque personnage devient un suspect. Une impression de jouer au cluedo.

    Le bébé est retrouvé.
    Doutes.

    LA MERE EST OGRE.
    Morgane. Mère éplorée. Mère au passé troublé d’un bébé au tombeau. Faute de suspect, comme à chaque enquête, l’oeil de la gendarmerie se tourne vers elle. Accuse. Malmène. Mère tortionnaire ? Mère maladroite ? Ou innocente ? Les pistes sont nombreuses, croissent au fil des pages. Une impression de patauger, d’être balayé par le vent.

    A présent, je comprends l’expression page-turner. Cette incapacité à reposer le livre, à vouloir en savoir plus. le dernier quart du roman fut englouti en peu de temps. Un roman que je recommande. Une histoire qui ne sort pas des sentiers du thriller, mais la plume de l’auteur, et cette focalisation sur la mère apportent l’originalité nécessaire au récit.

  • Clémence Bernard Delpy 31 mai 2020
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Je remercie Babelio et les éditions de l’Archipel pour cette nouvelle lecture, dont la couverture (qui est magnifique vous le noterez) et le résumé avaient grandement retenu mon attention lors de la dernière opération masse critique. Ce qui est un peu dommage, c’est que le résumé que l’on trouve en ligne (Amazon et Babelio notamment) en révèle trop par rapport à celui de la quatrième de couverture que je vous ai mis plus haut, gâchant un peu le suspense.

    Etant moi-même maman, je savais d’avance que le sujet serait plutôt difficile et mes attentes émotionnelles étaient assez élevées. Il s’agit là du premier lire de Christophe Ferré que je découvre et j’ai été plutôt convaincue par sa plume même si, vous le verrez, j’ai plusieurs reproches plutôt personnels à faire. Ce roman est assez angoissant, avec en toile de fond un paysage de bord de mer qui s’accorde parfaitement aux émotions véhiculées. On ne peut pas vraiment dire que les personnages soient attachants, que ce soient les parents, les enquêteurs, les villageois ou les journalistes ; au contraire, certains sont réellement antipathiques et, à l’instar de Morgane, on se sent plus d’une fois acculé par le comportement de tel ou tel protagoniste, ne comprenant pas où il veut en venir, quels sont ses desseins cachés, ce que l’on manque ? La petite fille du phare révèle les moins bons côtés de la nature humaine : suspicion, médisance, jugement… et le lecteur en vient à douter de tout et de tous. Je pense que le seul personnage auquel je me suis réellement attachée est Arthur, le fils aîné, qui se retrouve propulsé dans l’horreur et qui, du haut de ses 13 ans est bien trop jeune pour supporter tout cela.
    Morgane est le personnage que l’on suit tout au long de l’enquête sur la disparition de Gaela, 10 jours ; et Christophe Ferré l’explique, s’il a choisi un personnage féminin, c’est parce que les femmes sont plus sensibles et que, dans le scénario présent, cela semblait un choix beaucoup plus intéressant. Si j’ai souffert avec cette maman, j’ai aussi eu beaucoup de mal à comprendre son comportement, allant parfois jusqu’à me demander si elle n’était pas dérangée. Je m’explique, elle cache des informations aux enquêteurs, au prétexte qu’elle n’a pas de preuves et également car elle ne veut pas dévoiler certains secrets (mais cela nous ne le comprendrons que plus tard), mais cette manière d’agir ne fait que la rendre suspecte et je me suis sincèrement posé la question : que vaut-il mieux, mettre toutes les chances de son côté pour retrouver son enfant ou continuer de protéger des secrets au risque de perdre cet enfant ? Tout le monde réagirait probablement différemment, mais dans ce sens, je ne me suis pas identifiée à Morgane qui, bien qu’elle semble effondrée, n’aiguille pas vraiment la police. D’un autre côté, j’ai tout de même trouvé son personnage très intéressant ; acculée par ce que l’on dit sur elle, par la pression de la police qui la soupçonne, elle cherche par-dessus tout à prouver son innocence, sombrant par moment dans le déni, suspectant tout le monde, y compris son propre fils. Elle ne sait pas à qui se fier, elle se retrouve complétement seule, sans soutien, sans appui et virant à la paranoïa par moment… Puis, peu à peu la vérité sur les apparences se fait et ce que l’on découvre derrière est déroutant. La citation que j’ai relevé, résume tout à fait bien l’ambiance de ce roman. Jalousies. Manipulations. Vengeance. Il n’y a plus d’amitiés qui tiennent car l’on ne connait jamais réellement ceux qui nous entourent et l’être humain est prompt à jeter la pierre et juger son prochain, se repaitre du malheur des autres.
    Parfois l’intrigue (ou l’esprit de Morgane) tourne un peu en boucle ; elle répète plusieurs fois qu’elle ne veut plus voir telle ou telle personne et y retourne tout de même. de plus, certaines situations m’ont tout de même choquée : son mari qui part seul avec les enfants sans l’informer d’où il va ni quand il revient, laisser seul un bébé de 10 jours avec un adolescent de 13 ans… Mais Morgane a une façon de voir les choses un peu particulière, un regard d’artiste sur le monde et on arrive à la comprendre, un peu. Pourtant, j’ai trouvé qu’Arthur était trop laissé livrer à lui-même ; fortement éprouvé par les évènements, interrogé à priori parfois seul par la police, il ne semble pas plus entouré, consolé, que ça par ses parents ; c’est lui qui m’a le plus marquée dans ce récit, jeune garçon innocent plongé trop tôt dans un monde de requins.

    Je vous avoue que j’appréhendais énormément le fin mot de l’histoire et, au final, j’ai été complétement surprise (même si l’élément qui avait mis la puce à l’oreille du premier juge d’instruction m’avait également paru suspect) et surtout satisfaite de la conclusion de Christophe Ferré : machiavélique certes mais rationnelle et pas tirée par les cheveux ; je pense qu’une autre fin aurait remis en question mon appréciation du roman dans sa globalité, parce que j’avais besoin de quelque chose de « compréhensible » pour expliquer l’incompréhensible. Si certains points ne m’ont pas plu, j’ai été globalement perturbée par cette histoire, chamboulée par les rancoeurs et les sentiments négatifs qui émanent des personnages. Christophe a une écriture agréable et a su parfaitement retranscrire l’ambiance pesante ; un roman saisissant, angoissant, avec quelques défaut à mon sens, mais qui tient ses promesses.

  • valmyvoyou lit 16 décembre 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Ploumanac’h, en Bretagne. Un soir, Morgane et Elouan passent la soirée à l’extérieur de chez eux. Leur fille, Gaela, est gardée par Arthur, leur fils de treize ans. A leur retour, l’adolescent est endormi et Gaela a disparu de son berceau. Très vite, Morgane a la sensation que l’enquête est à charge contre elle. Elle décide de mener ses propres investigations qui aboutissent à une longue liste de suspects.

    C’est le deuxième livre que je lis de Christophe Ferré. J’avais lu Mortelle tentation et j’avais eu un avis mitigé. L’écriture qui comportait, à mon sens, beaucoup de clichés, et la personnalité du personnage principal m’avaient, parfois, agacée, mais le suspense m’avait happée.

    La petite fille du phare est le thriller précédent de l’auteur. Cette fois, je n’ai pas du tout été énervée par le style, qui au contraire, m’a fait dévorer le livre. Il est direct, vif et dynamique. Les chapitres sont courts, avec toujours un élément qui aiguise la curiosité et fait poursuivre la lecture. De plus, il y a de très belles descriptions de la Bretagne.

    Je suis assez paradoxale dans mon ressenti. En effet, j’ai trouvé qu’il y avait beaucoup d’invraisemblances et pourtant, j’ai adoré ce livre. J’ai été choquée par les attitudes des personnages principaux. Je m’explique. Gaela a 10 jours, sa mère l’allaite et pourtant elle est confiée à un enfant de treize ans. Alors que son bébé a disparu, sa mère ne semble pas vouloir collaborer avec la justice, etc. Si elle est innocente, ses attitudes sont incohérentes et si elle est coupable, elle est censée jouer un minimum de comédie.

    Dans La petite fille du phare, il y a beaucoup de rebondissements qui m’ont fait tourner la tête, pour mon plus grand plaisir. Je n’ai fait confiance à personne et en même temps, je n’avais aucune idée du coupable. Aussi, j’ai été entièrement passionnée par l’intrigue et attachée au moindre indice. Malgré ma lecture très attentive, je n’ai pas vu venir le twist final, que j’ai trouvé génial, et je n’ai pas résolu l’affaire.

    En conclusion, malgré des invraisemblances, La petite fille du phare m’a passionnée, je l’ai adoré, et c’est bien le principal.

  • mimi85600 10 juillet 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    De mémoire de lectrice, j’ai rarement lu un aussi mauvais roman a suspense. J’ai pour habitude de vous livrer mon avis a la fin de ma chronique mais là, je ne pouvais faire autrement. En effet, beaucoup trop de choses m’ont dérangée dans ma lecture. Mais je vais vous expliquer tout ça, n’ayez craintes.

    L’histoire nous emmène en Bretagne où vivent les Kergoat. Un soir, la maman, Morgane, laisse sa petite fille de 10 jours sous la surveillance de son grand frère, Arthur, âgé de 13 ans, pour aller rejoindre son mari, Elouan, dans un bar du coin pour boire un verre. Déjà, ça commence mal. Est-ce que vous laisseriez un bébé de 10 jours aux bons soins d’un gamin de 13 ans sérieusement ? Non mais est-ce que l’auteur a réfléchit à ce qu’il écrivait ? Bref passons donc à la suite.

    A leur retour, juste 3 heures plus tard (un peu long juste pour boire un verre non ?), le couple rentre chez lui et trouve le berceau vide. Après avoir cherché partout et interrogé Arthur, ils décident d’alerter la police (bah quand même, elle pas pu s’envoler toute seule hein). Très vite les soupçons se portent sur eux mais l’enquête piétine, aucune preuve, aucun corps pour prouver quoi que ce soit. Mais un mois plus tard, Ô miracle, une joggeuse frappe à la porte et rend le bébé à sa maman en lui disant qu’elle l’a retrouvée sur la plage. Super crédible...

    L’enquête va donc se poursuivre afin de découvrir ce qu’il s’est réellement passé le soir de la disparition de l’enfant et comment et pourquoi elle a été rendu a ses parents. Mais, je me pose vraiment la question de savoir si l’auteur s’est un temps soit peu renseigné sur les procédures lors d’enquêtes policières. Depuis quand un juge d’instruction mène-t-il lui-même l’enquête ? Depuis quand se déplace-t-il chez les gens pour les interroger ? Monsieur Ferré, il faut arrêter de regarder les séries policières françaises telles que " Le juge est une femme " qui ne montrent pas du tout la réalité.

    L’auteur n’a pas non plus su rendre ses personnages attachants. A aucun moment je n’ai réussi a avoir de l’empathie pour eux, même pour cette maman en détresse. Il n’a pas réussi à montrer comment une mère vie la disparition de son enfant, n’est pas parvenu a en faire ressentir toute la souffrance, tout le bouleversement. Peut-être aurait-il fallut se concentrer un peu plus sur la psychologie des personnages plutôt que de nous faire un guide touristique de la Bretagne.

    Quant à la fin, bien sûr elle répond a toutes les questions qu’on se pose, elle apporte toutes les réponses mais elle ne m’a pas du tout convaincue. Je l’ai trouvé tiré par les cheveux et pas du tout crédible.

    Vous l’aurez donc compris, j’ai détesté ce roman truffé d’invraisemblances, aux dialogues insipides et à la fin rocambolesque.

    Merci quand même aux Editions L’Archipel pour l’envoi de ce livre.

  • ellemlire 5 juin 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Merci aux éditions de l’Archipel pour cet envoi.

    Je voulais absolument lire ce livre, tout me plaisait sur le papier. La couverture est très belle. La bande-annonce diffusée par les éditions de l’Archipel était superbe : un phare, des vagues, la tempête… En tant que bretonne j’étais forcément attirée. Mais si je savais que le sujet traité n’était pas tellement original, je ne m’attendais pas à ça.

    Le scénario de départ est simple. Un soir, Morgane et Elouan confie leur bébé de dix jours, Gaela, à leur fils aîné Arthur, le temps d’aller boire un verre avec un ami dans un bar près de chez eux. Mais la petite fille disparaît…

    "Alors l’être des ombres l’emporta avec lui et disparu dans le cauchemar de la nuit."

    J’ai tourné vite les pages, car les chapitres sont courts et surtout le décor de ce roman me parle. Ploumanac’h, la côte de granit rose, sans bien connaître, j’y suis déjà allée et je visualise bien les lieux décrits par l’auteur.

    Mais je suis au regret de constater qu’il n’y a que le décor qui m’a plu dans ce livre. Quant au reste… Je n’ai pas du tout adhéré au style de l’auteur, que j’ai trouvé sans grand intérêt. Les dialogues entre les personnages sont très superficiels, totalement anti-naturels. J’ai eu l’impression de lire une série aux dialogues forcés.

    "En tous les cas, poursuivit le mari, une chose est certaine : ma femme chérie est étrangère à cette histoire. Elle est innocente. Or, elle a été mise en examen. C’est un scandale."

    Mais, ce qui a été le plus agaçant dans ce livre, c’est l’invraisemblance des situations. Morgane, que l’auteur nomme souvent la mère de Gaela – ce qui est très redondant et pas du tout fluide – a des réactions complètement stupéfiantes. le lendemain de la disparition du bébé, elle part faire une longue promenade le long de la plage, pour se changer les idées… Quand Gaela lui est rendue, elle la laisse encore à nouveau très souvent pour sortir faire un tour. Ce comportement m’a paru totalement improbable. Quelle mère laisserait son bébé de dix jours à la garde de son grand frère de treize ans ? Quelle mère qui vient de retrouver son enfant le laisserait pour sortir prendre l’air et vaquer à ses occupations ? Rien n’est crédible dans ce roman. Pas même l’équipe de police qui est chargée de l’enquête.

    "Le couple s’affala sur le canapé, à côté du bébé. Il attendit l’arrivée des enquêteurs. Qu’allaient-ils pensé de cette histoire extravagante ?"

    Du vide. C’est un peu l’impression que j’ai eu en refermant ce livre. L’impression d’une intrigue creuse. Non vraiment, ce roman m’a pas du tout convaincue. Ni par son style, ni par l’intrigue. Les personnages ne sont pas attachants, on ne croit pas une seule seconde à ce que l’on lit. Les éditions de l’Archipel m’avait habituée à mieux. Quand je vous disais, il y a quelques jours, à propos de Castelletto que je ne l’aurai pas acheté à cause de la couverture… pour le coup ici c’est complètement l’inverse. La couverture est superbe, mais le contenu est fade. Ne pas se fier aux apparences.

    https://ellemlireblog.wordpress.com/2018/10/16/la-petite-fille-du-phare-christophe-ferre/

  • esmeralda 4 juin 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Direction la Bretagne, Côte de granit rose, petit village côtier, Ploumanac’h. Un petit coin de paradis qui va être le témoin d’un fait divers dramatique.

    Perchée sur son promontoire de granit face à la mer, la maison familiale s’illumine sous les cris d’une mère affolée, désemparée. Morgane partie s’enquérir du sommeil de sa petite fille, Gaela, est face au berceau vide. L’inquiétude, la peur envahissent peu à peu tout les membres de la famille. Un grand frère démuni face à son impuissance, un père qui a retourné la maison et une maman accablée. Les gendarmes suivis par la police judiciaire prennent cette affaire militari. L’enquête débute : interrogatoires des parents et du grand frère, enquêtes auprès du voisinage, appels à témoin. La disparation de Gaela fait la une des journaux nationaux. Les médias s’emparent rapidement, relayant de nombreuses rumeurs et toutes sortes de scénarios.

    Alors que la vie de cette famille sans histoires s’écroule, le monde extérieur se déchaîne. Morgane abattue, tente de faire bonne figure, mais les insinuations se font de plus en plus pressantes et oppressantes. Matricide, accident involontaire, tout autant de termes qui agissent tels des lames aiguisées. L’enfer s’invite sur la Côte de granit rose prêt à ravager la moindre parcelle de bon sens.

    Je découvre pour la première fois la plume acérée de Christophe Ferré. Dés la sortie de ce thriller, le résumé a titillé ma curiosité. Cette intrigue familiale a eu raison de moi. Le thème évoqué ne laisse guère présager une ouverture. Le scénario et l’intrigue restent à mes yeux très simples sans être spectaculaires. Christophe Ferré met un accent particulier sur l’aspect psychologique de ses personnages avec une nette préférence pour Morgane, la maman. Car pour comprendre le présent, il faut se plonger dans le passé. Christophe Ferré maîtrise parfaitement l’art et la manière de semer le doute, d’instiller des idées qui germeront ou pas plus tard au cours des chapitres. Il joue parfaitement entre les états d’âmes, les questions, les retournements de situation, les allusions. De quoi mener son lecteur par le bout du nez. Et cela marche sans problème. Puisque j’ai eu cette impression de ramer dans la semoule, sans vraiment pouvoir saisir le détail ou l’élément qui aurait pu me mettre la puce à l’oreille. Chapeau ! Entre les paysages bucoliques et une femme qui se tire les cheveux pour connaître la vérité, il y a quelques passages longs ou redondants. La chute est bien trop rapide à mon goût, en même temps difficile d’en vouloir à l’auteur car l’essentiel est bien en amont. Je retiendrais de ma lecture tout ce qui a attrait à la psychologie des personnages, la manière dont les éléments s’imbriquent, laissent présager un début de réponse, pour ensuite faire face à un autre problème, un autre élément. Cet enchevêtrement est machiavélique et super bien étudié. J’ai beaucoup apprécié la plume nerveuse de Christophe Ferré qui peut être à la fois langoureuse dans les descriptions et prenante dans les moments où les émotions accaparent les personnages. Je ne m’en tiendrais pas uniquement à cette première rencontre avec l’univers de Christophe Ferré et ouvrirais bien volontiers un autre de ses romans.

    LA PETITE FILLE DU PHARE est un thriller sympathique sans vraiment de grosses étincelles. Un thriller nerveux et qui tient malgré tout en haleine !

  • Mon Jardin Littéraire 13 mars 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Les disparitions d’enfants sont un sujet classique et très exploité dans les thrillers, j’avais peur que ce soit du déjà-vu. Et bien, pas du tout mais je reste tout de même mitigée sur cette lecture. Voici pourquoi.

    Dès les premières pages, l’atmosphère est pesante, voire oppressante. On sent que quelque chose va arriver même si l’on a pas lu le résumé et cela met tout de suite dans l’ambiance. Les chapitres sont très courts (une page parfois) et percutants. Je suis rapidement rentrée dans l’histoire, l’intrigue était prenante et captivante.
    Mais au fil des pages cela s’est corsé. J’ai trouvé cette enquête très lente et trop longue, j’avais l’impression de faire du sur-place et de tourner en rond. On nous annonce des révélations qui n’en sont pas vraiment, on pose plusieurs fois la même question aux personnages…

    Personnages d’ailleurs auxquels je n’ai pas accroché du tout. Ils sont froids et pas attachants pour deux sous. Aucun d’eux.
    Alors c’est sûr que du coup, on doute de tout le monde, n’importe lequel peut-être coupable mais ça ne l’a pas fait pour moi…Pour ne rien arranger, j’ai trouvé le style de l’auteur un peu lourd , un peu maladroit malgré une lecture plutôt fluide. A la énième « la mère de Gaela », j’ai cru m’arracher les cheveux. Je trouve cela trop impersonnel mais surtout trop répétitif.

    Malgré tout, j’ai fini ce roman et j’en suis ravie parce que le dénouement m’a agréablement surprise et a relancé mon intérêt qui commençait sérieusement à disparaitre.

    Ce n’est pas une mauvaise lecture mais j’en attendais clairement plus… C’est une lecture que j’ai faite avec ma copinaute Ladysbooks et vous allez voir son avis est complètement différent… Comme quoi !

    Une lecture décevante que j’oublierai très vite. Heureusement le dénouement est à la hauteur et a su relever le niveau, sinon j’aurai eu l’impression de perdre mon temps…

  • Claude_C 5 mars 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Tu dis que c’est invraisemblable que des parents aient laissé leur enfant de 10 jours à leur ado de 13 ans. Les parents de Madie, lors de sa disparition en Algarve en 2007, l’avait laissée ainsi que des jumeaux de 2 ans sans surveillance pour aller manger avec des amis dans un restaurant situé à 120 mètres de leur villa. Et ça c’est la réalité. Donc la situation dans le roman est tout sauf invraisemblable.

  • Stef Eleane 5 mars 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Qu’il est difficile de vous parler d’un roman qui vous a laissé de marbre.

    La petite fille de phare, vous embarque en Bretagne. Dans une grande demeure qui borde le chemin des douaniers. Tout pourrait être paradisiaque. Mais le nouveau né de Morgane et Elouan vient d’être kidnappé. Aucune trace d’effraction.

    Les pervers ressemblent à des crocodiles. Ils attendent tapis dans le marigot, sans bouger, sans rien faire, les prunelles tournées vers leur proie. Au moment où celle-ci est la plus fragile, la plus vulnérable, ils se jettent sur elle et l’engloutissent.

    Le problème de ce roman, pour moi, est qu’il m’a fait me poser trop de questions. Dès le début, en tant que mère, je trouve invraisemblable de laisser son enfant de 10 jours à peine à son fils de treize ans pour aller se faire une petite soirée avec son mari. Surtout après une ballade d’une heure. Non, cette femme n’est pas fatiguée, elle n’a pas les suites de couches qu’on connait toutes, les heures de sommeil en moins. L’attention qu’on porte à un nouveau-né. Bref, dès le départ je n’y croyais pas ..

    De plus, Morgane a grandi à Paris mais venait pendant les vacances en Bretagne et un peu plus loin, lors de l’interrogatoire des policiers, elle répond qu’elle a grandi en Bretagne. Trop d’incohérence pour moi, dès les premières pages, par la suite l’auteur pouvait écrire un chef-d’oeuvre, je n’étais plus réceptive.

    Je suis une lectrice qui décortique, lis et relis des passages (il m’arrive souvent de revenir en arrière afin de comprendre un élément qui m’a échappé, car le moindre doute casse mon rythme de lecture ). Je sais que je suis exigeante. Il m’arrive même de poser des questions aux auteurs, c’est dire 😉 (je ne peux vous donner un avis objectif sinon ! Oui je sais vous avez bon dos 😛 )

    Donc en toute objectivité, je n’ai pas aimé ce roman. Bien évidement, cela n’engage que moi. Et comme d’habitude, je vous laisse en dessous les liens vers des blogueurs qui ont aimé et d’autres qui comme moi ont un avis plus mitigé. Je vous laisse prendre la décision, aucun livre n’est mauvais. Il a toujours un public qui lui correspond. Ce public, c’est peut-être vous.

  • aurelivres57 28 février 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Sur la Côte de granit rose, à Ploumanac’h, Morgane sort rejoindre son mari Elouan dans un bar près de chez eux. Elle confie alors la garde de leur fille de 10 jours, Gaela, à son grand frère de 13 ans, Arthur.

    A leur retour, le bébé a disparu. Arthur dormait à poings fermés et n’a entendu aucun bruit. La porte de la maison était verrouillée et il n’y a aucune trace d’effraction. Gaela s’est mystérieusement volatilisée…

    Ils préviennent immédiatement la gendarmerie et l’alerte enlèvement est lancée. Commence alors pour Morgane un véritable cauchemar dans lequel elle est la principale suspecte.
    Qu’a-t-elle fait pendant une heure, entre son départ du domicile et son arrivée au bar ? Aucun alibi, aucun témoin. On l’accuse d’avoir voulu se débarrasser de sa fille. Elle devient alors aux yeux de tous une mère infanticide.

    Jusqu’au jour où une joggeuse lui ramène son bébé, vivant, découvert sur la plage en contrebas. Gaela, que l’on pensait morte, serait finalement vivante ! Où était-elle pendant un mois ? Et pourquoi réapparait-elle maintenant ?

    L’enquête avance, puis piétine. Plusieurs autres habitants de Ploumanac’h sont suspectés et interrogés. Entre l’amant vengeur, le voisin malveillant, l’ancienne amie jalouse et les lettres d’un certain cormoran, beaucoup sont susceptibles d’avoir voulu porter atteinte à cette famille. Morgane tombe dans une spirale infernale qui l’éloigne de son fils, de son mari. A qui faire confiance ?

    Le passé et les secrets ressurgissent. Chaque nouvelle découverte complique de plus en plus cette affaire. Morgane est-elle ce monstre qui a voulu faire disparaitre sa fille ? Est-elle victime d’une machination ? Pendant de longues semaines, recluse dans sa maison du bout du monde, Morgane va tenter de comprendre, d’analyser chaque nouveau détail qui fuite dans cette enquête. Elle va faire face à toutes ces atrocités sans jamais baisser les bras.

    Christophe Ferré nous embarque dans une atmosphère sombre, une affaire impossible, où tous les ingrédients sont savamment dosés : le vent de la mer bretonne, des non-dits, de la rancœur, un mystère haletant. On tourne les pages avec appréhension, avec délectation.

    On vit l’enquête intensément. Chaque nouvelle révélation fait l’effet d’une bombe. 440 pages qui se dévorent. Un livre impossible à lâcher car l’on veut absolument percer ce mystère. Un immense bravo aux éditions Archipel pour cette incroyable sélection de romans à suspense !

  • mlle javotte books 17 février 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    La petite fille du phare aurait pu être un excellent thriller tant la résolution finale de l’intrigue est surprenante et explique tous les détails troublants de cette histoire … Malheureusement malgré la qualité du dénouement, quoiqu’un peu abrupt, la construction de ce récit haché, décousu bourré d’incohérences, de pseudo-rebondissements étouffés dans l’œuf agace fortement. Et que dire de cette mère aux réactions improbables et tellement peu crédibles ou du juge d’instruction qui mène l’enquête sur le terrain….il y a eu trop de choses mises bout à bout pour créer artificiellement un suspense et certes je l’ai lu jusqu’au bout mais juste pour savoir comment ça allait finir…je n’ai ressenti aucune tension, aucune passion, aucune frénésie à tourner les pages pour arriver à la fin et c’est dommage.

    L’idée de base était pourtant bonne, une disparition de bébé, une maman sous les yeux suspicieux de la justice puis une réapparition mystérieuse et un frangin qui dit que le bébé rendu n’est pas sa petite sœur, tous les ingrédients étaient là pour avoir un bon thriller. Seulement à défaut de bien mélanger les ingrédients en les liant ensemble, la recette ne prend pas. Et c’est bien l’impression qui m’est restée en refermant ce roman.

    Cette lecture s’est révélée agaçante à plus d’un titre, enlevant toute crédibilité aux personnages et à l’intrigue en elle-même. Des chapitres courts voire ultra courts pour donner du rythme mais sans aucune utilité puisque le chapitre suivant reprend là où le précédent finissait, des rebondissements qui arrivent mais qu’on laisse de côté immédiatement pour passer à autre chose, autant de mises en scènes qui énervent. Certes ce sont les codes du genre qui permettent de donner du rythme au récit mais quand ils sont utilisés correctement.

    Le personnage de Morgane, la mère, est au centre de l’intrigue, elle en est l’héroïne mais au lieu de porter l’intrigue elle flingue toute l’histoire, elle est plate, sans consistance, transparente, elle prend les choses comme elles viennent, sans combattre, sans se défendre. Aucun aspect de sa psychologie n’est abordé et pourtant elle devrait être au cœur du récit. Et c’est hautement agaçant.

    Le juge d’instruction chargé de l’enquête n’est guère plus crédible, se déplaçant chez sa suspecte principale pour mener ses investigations comme s’il venait lui rendre des visites de courtoisie… bref autant de situations plus abracadabrantesques les unes que les autres qui font de l’intrigue une succession d’évènements sans lien entre eux et donne un récit décousu et haché qui ne présente que peu d’intérêt.

    Et pourtant la résolution de cette énigme est bien surprenante, machiavélique elle te fait revoir tout le récit avec toutes les clefs et il était impossible de la voir venir. Cela aurait pu être la cerise sur le gâteau, sauf que sans tension ni suspense organisé, cette fin arrive comme un cheveu sur la soupe. J’ai eu l’impression que finalement l’auteur était parti de la résolution pour écrire son roman et avait cherché à disséminer les éléments de cette résolution au fil des pages en brodant autour pour construire son intrigue. Cela n’a pas été une réussite en ce qui me concerne et c’est vraiment dommage encore une fois parce que la résolution finale était vraiment bonne.

    Bref, un thriller qui n’aura pas su me convaincre.

    mllejavottebooks.wordpress.com/2019/02/17/la-petite-fille-du-phare-christophe-ferre/

  • Happy Manda Passions 15 février 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    La lande bretonne refusera t’elle jusqu’au bout de livrer ses secrets les plus inavouables ?
    Un très bon moment de lecture.

    Une écriture souple et agréable et des indices qui déstabilisent régulièrement toutes mes convictions dans ce roman où tout est maîtrisé.

    Morgane vit dans son monde d’artiste peintre, mariée mère de famille, une vie semble t’il banale. Lorsque sa petite fille de 10 jours disparaît les soupçons se portent rapidement sur elle. Les mensonges et les non dits s’accumulent, multipliant les pistes. Lorsque l’enfant réapparaît comme par enchantement, la vérité n’a toujours pas éclaté, pire encore tout parait plus noir et insondable.

    L’enquête piétine jusqu’à la révélation du grand frère : ce bébé ne serait pas sa sœur. Alors qui est elle ? Entre un procureur aux méthodes professionnelles particulièrement étranges, des voisins sordides, un mari quasi absent et une mère penchée sur les fantômes de son passé, l’enquête devient un vivier à suspects.

    J’ai apprécié les chapitres courts qui poussent à tourner les pages sans jamais se lasser, un peu moins la froideur de l’héroïne face à la disparition de sa petite fille. J’ai ressenti l’ambiance mystérieuse et étouffante d’un petit village avec ses secrets et ses commérages qui peuvent emporter des vies pour un mot de trop.

    Une enquête policière sur fond de thriller psychologique, rien n’est laissé au hasard, j’ai mené l’enquête au rythme de ma lecture, interrogé les suspects, échafaudé des plans et je me suis retrouvée dans une belle impasse, impossible de deviner le fin mot de l’histoire !

    Une note sur la couverture : elle est splendide, un très beau choix, une image travaillée au rendu presque réel.

    https://happymandapassions.blogspot.com/2018/09/la-petite-fille-du-phare-christophe-ferre-avis.html?m=1

  • Missbook Missbook 11 février 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Attention, mise en garde : Suspens absolu !!!
    Lu dans le cadre d’un Comité lecture, » La petite fille du phare « de Christophe Ferré, est publié aux éditions de l’Archipel en 2018. Ce polar est d’une tension telle qu’il est impossible de lâcher ce livre, ne serait-ce qu’un instant !
    Morgane et Elouan Kergoat vivent à Ploumanac’h près de Perros-Guirec, sur la Côte de granit rose. Parents d’Arthur, un adolescent de treize ans, ils le sont également depuis peu d’une petite Gaela.
    Un soir, alors qu’elle rejoint son mari au bar du Castel Beau Site, Morgane semble essoufflée, ce qui ne manque pas d’intriguer Elouan. Après tout, leur villa n’est qu’à dix petites minutes à pied. Mais très vite il reprend sa discussion avec son ami Malo, pêcheur de homards. Morgane a laissé le nouveau-né sous la surveillance de son frère, et bien que le bar soit à seulement quelques minutes, les jeunes parents ne s’attardent pas et décident de rentrer. Arthur est réveillé, mais Morgane préfère s’assurer que Gaela dort toujours profondément avant de se coucher. Mais lorsqu’elle entre dans sa chambre, le berceau est vide.
    p. 36 : » – Capitaine Desbruyères, Perros-Guirec. Un bébé vient de disparaître. Cela ressemble à un enlèvement. « 
    Que s’est-il passé ? Comment un bébé âgé de seulement quelques jours a-t-il pu disparaître ainsi ? Pourquoi Arthur n’a-t-il rien entendu ? Pour Morgane et Elouan, c’est le choc. La consternation.
    Très rapidement les autorités se rendent sur place, et les recherches s’organisent. Quelques heures après, sans résultat, le juge d’instruction Ornano lance l’alerte enlèvement sur l’ensemble du territoire national, sur les ordres du procureur de la République. Tous sont interrogés. Morgane, Elouan, Arthur, leur détestable voisin John Kent, leurs amis, bref tout est passé au peigne fin. Chaque minute compte pour retrouver saine et sauve la petite Gaela.
    p. 41 : » En l’absence de piste, la police soupçonne l’entourage. Le père, la mère, les frères, les sœurs, les cousins, toute la famille. Ils se retrouvent les premiers dans l’œil du cyclone. « 
    Les jours passent et les enquêteurs ne semblent avoir aucune piste sérieuse. Ornano fait irruption chez les Kergoat plusieurs fois par jours, accompagné des mêmes gendarmes. Après tout, tous se connaissent dans cette petite bourgade bretonne. L’étau se resserre et les parents deviennent rapidement des suspects potentiels, comme c’est souvent le cas lors d’une disparition d’enfant. Morgane est confuse dans son témoignage sur son emploi du temps les heures qui ont précédé la disparition de son enfant. De plus, elle est la dernière personne à l’avoir vu.
    p. 168 : » La mère de Gaela fut envahie d’une intuition subite : elle supputait qu’un fil invisible reliait les différents protagonistes de cette affaire. Ils se connaissaient, ils conspiraient contre elle, ils l’avaient attirée dans une nasse pour l’obliger à raconter une vérité qu’elle na’avait pas envie de révéler. « 
    Tout bascule lorsqu’un matin, Morgane appelle le juge Ornano.
    p. 182 : » – Allô, c’est Morgane Kergoat.
     Je sais, votre numéro s’est affiché. Que se passe-t-il ?
     Mon bébé est revenu. « 
    L’inattendu se produit. Gaela est donc restituée à sa mère par une joggeuse. Mais que s’est-il passé durant un mois ? Qui s’est occupé de l’enfant ? Et pourquoi la rendre maintenant ?
    p. 121 : » J’ai des choses à vous révéler. Ne parlez de moi à personne. Ne faites confiance qu’à vous-même ! « 
    Bien que les parents soient soulagés de retrouver leur fille, l’enquête se poursuit, alors qu’ils n’aspirent qu’à retrouver un semblant de vie de famille. En creusant dans la vie de chaque suspect potentiel, les secrets des uns et des autres vont se retrouver étalés à la une des journaux, sans considération aucune.
    L’enquête rebondit une nouvelle fois lorsque le professionnalisme et l’efficacité du juge Ornano sont remis en cause…
    p. 287 : » – Depuis l’enlèvement de Gaela, il croit connaître la vérité. Il manipule tout le monde pour se prouver à lui-même qu’il est sur la bonne piste. Il n’est pas honnête, ni avec toi, ni avec moi, ni avec personne. Il ne cesse de mentir. « 
    Christophe Ferré est un écrivain français, auteur de romans et de pièces de théâtre. Il est également la plume de plusieurs personnalités. Il obtient le Prix de la Nouvelle de l’Académie française en juin 2010 pour son livre La Photographe consacré au 11 septembre. Avec » La petite fille du phare « il met la barre très très haute dans la catégorie polar. Rarement je n’ai lu un roman avec une intrigue si bien menée ! Jusqu’au bout le lecteur est baladé d’un suspect à l’autre, au gré des révélations, sans pour autant acculer qui que ce soit aux aveux. Totalement déroutant, ce thriller psychologique est fluide dans son écriture et composé de courts chapitres, ce qui accentue un suspens déjà à son comble. Seul petit bémol pour ma part, la crédibilité de la situation de départ : une mère qui laisse son nouveau-né sous la responsabilité d’un jeune garçon de treize ans pour rejoindre son mari un soir dans un bar… d’autant plus que la maman allaite… Bref, pour ma part, peu probable. Mais cela n’enlève en rien le talent de l’auteur. Bravo !

  • Musemania 5 février 2019
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Alors que j’avais été très tentée de lire ce livre au vu de la quatrième de couverture, de la bande-annonce qui en annonçait tant, d’une belle couverture, je ressors de sa lecture particulièrement déçue. Je m’en explique….

    Un soir, Morgane et Elouan, jeunes parents d’une petite fille de seulement 10 jours décident de s’octroyer un moment rien qu’à eux et d’aller boire un verre pas loin de chez eux. Ils laissent leur bébé sous la surveillance de son grand frère, Arthur de 13 ans. Lorsqu’ils rentrent chez eux, c’est le drame… Le couffin est vide, la petite Gaela a disparu alors que son frère n’a rien entendu. Une enquête policière débute, sous la juridiction du juge d’instruction Ornano. Chaque membre de la famille devient suspect et les choses se compliquent lorsque le bébé réapparaît mystérieusement un mois plus tard.

    De par le pitch, on pourrait se croire dans une banale histoire de disparition d’enfants comme il en existe déjà beaucoup en littérature. Pourtant, ce n’est pas forcément rédhibitoire pour moi et je me plonge assez facilement dans ce genre de polars. C’est la même chose quant au fait qu’il puisse y avoir des invraisemblances dans le récit, je ne suis pas toujours terre-à-terre et je peux comprendre que l’auteur ait voulu un peu « pimenter » l’histoire. Mais ici, selon moi, le final est trop tiré par les cheveux, entachant toute crédibilité.

    Ainsi, cette lecture m’a laissé un goût mitigé et j’en éprouve une grosse déception à la fin. Un des gros points négatifs dans la narration, pour ma part, est que j’ai été gênée par la tenue des dialogues que j’ai trouvé très « guindés ». Je ne l’ai pas trouvé fluide et manquant de naturel. Autre point négatif, la teneur des personnages que j’ai trouvé agaçants et insipides de par leurs comportements. Je n’ai pas réussi à m’attacher aux protagonistes, au contraire, Morgane ayant le don de m’irriter par son certain détachement alors que son bébé a disparu et une paranoïa à toute épreuve.

    Alors que j’aime découvrir de nouvelles destinations par mes lectures, c’était ici l’occasion de découvrir la Bretagne que je n’ai pas encore eu l’occasion de visiter. Pourtant, dans la première partie de l’histoire, je me suis sentie envahie par des descriptions beaucoup trop détaillées. J’ai envie de dire que trop de descriptions tuent la description car nous nous trouvons dans un thriller et non dans un guide touristique.

    Je pense que j’aurais été plus complaisante et plus indulgente dans le cadre d’un premier roman où la non-expérience de l’auteur aurait pu expliquer les défauts trouvés à ce livre. Or, l’auteur Christophe Ferré en est quand même déjà à son 9ème livre.

    Bien entendu, toutes ces constations ne sont que mon humble avis personnel. Je ne souhaite pas l’imposer aux autres lecteurs et c’est la raison pour laquelle je vous conseille de vous faire votre propre avis par la lecture de ce livre.

    Malgré tout, je remercie L’Archipel pour leur confiance (et plus particulièrement Mylène qui se reconnaîtra).

    Pour terminer, dans cette (hélas) chronique négative je citerai un proverbe breton (pour rester dans le sujet) : « Chacun son goût, c’est ainsi que nous sommes tous ».

    Chronique sur mon blog : https://musemaniasbooks.blogspot.com/2019/01/la-petite-fille-du-phare-de-christophe.html

  • bookliseuse 11 novembre 2018
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    Par un soir de fin d’été, la petite Gaela 10 jours, disparaît étrangement de son berceau alors que ses parents, Morgane et Elouan, l’ont laissé à la garde d’Arthur son grand frère de 14 ans.

    A travers le récit de Morgane, on suit les différentes pistes établies par le Juge Ornano, mais également le passé et les sentiments qui habitent les personnages principaux de ce roman.

    Morgane a déjà perdu une petite fille, Zoé, de la mort subite du nourrisson. Elle nous apprend très vite que la passion qu’elle ressentait au début de sa relation avec Elouan s’est éteinte. Elle nous dévoile au fur à mesure des pages ses secrets….

    L’auteur nous offre une multitude de suspects allant des parents, au frère, en passant par Cathy la meilleure amie, l’étrange journaliste Léa qui donne des informations à Morgane, Le ténébreux Nando, ancien amant de Morgane et Klaas moniteur de voile, on en vient même à douter du juge Ornano. l’auteur nous emmène sur plusieurs pistes différentes et donc de coupables différents, sans jamais nous laisser deviner qui est réellement l’auteur de l’enlèvement, il se joue de nous à merveille tout au long des pages, pour une fin complètement inattendue !

    Je dois de souligner également qu’il nous décrit à merveille une Bretagne sauvage , authentique, où les éléments se déchaînent comme s’ils compatissaient aux déboires de Morgane..

    Un bon roman, avec peut être un peu trop de longueur.

  • L’atelier de Litote 3 octobre 2018
    La petite fille du phare - Christophe Ferré

    La disparition de Gaela, petit bébé de 10 jours à peine, laisse sa famille dans le plus grand désarroi. Sa maman l’avait confié à son grand frère le temps de rejoindre le père au pub du coin. A leur retour, le berceau est vide. Commence alors une enquête menée par le juge Ornano qui va partir dans de nombreuses directions sans résultats significatifs. Dès le départ les soupçons se tournent vers Morgane la mère mais quand la petite fille est retrouvée saine et sauve, quatre semaines plus tard, d’autres questions se posent. Dans le récit c’est principalement la mère la narratrice et on peut ainsi vivre avec elle tous ses ressentis. L’intrigue se passe en Bretagne sur la côte de granit rose de Ploumanac’h, l’auteur nous fait découvrir cette région celtique, il y a même une carte en début de livre pour mieux se repérer. J’ai beaucoup aimé la mise en tension, le suspense qui s’installe le climat qui se désagrège dans le couple et les révélations qui arrivent petit à petit comme de l’huile sur le feu. Le seul petit reproche que je pourrais émettre, c’est ce que j’ai ressenti comme un léger décalage avec la réalité, je m’explique par exemple moi il ne me serait jamais venir à l’idée de laisser mon bébé de 10j en garde à son frère de 13 ans (si j’ai bien compris) surtout en allaitant, niet. Et enfin les dialogues entre la mère et le fils sont d’un niveau qui font apparaître l’ado comme un adulte vu ses réparties. A part cela je me suis plongée avec plaisir dans cette fabuleuse intrigue qui nous réserve de nombreuses surprises. Les chapitres sont très courts et donnent un rythme prenant. Nous allons aller de suspect en suspect et de rebondissement en rebondissement sans jamais nous approcher de la solution. L’auteur a une écriture fluide qui fait que je n’ai pas vu tourner les pages pour aboutir à la révélation que je n’avais pas anticipé et cela c’est du pur plaisir. Bonne lecture.

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