- Auteur : Christophe Ferré
- Genre : Thriller / Drame, Suspense
- Editeur : L’Archipel
- Date de sortie : 9 octobre 2019
- ISBN : 2809827214
- EAN : 9782809827217
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Résumé :
Quand l’homme que vous aimez est accusé du pire, la confiance et la passion vacillent. Connaît-on vraiment la personne qui partage notre vie ? Dans un coin sauvage des Pyrénées, le cadavre d’une jeune femme est retrouvé entièrement nu. Peter, le mari d’Alexia, randonne en solitaire à cet endroit mais il est injoignable depuis le jour du meurtre. D’abord inquiète qu’il ait croisé la route de l’assassin, Alexia découvre avec effroi qu’il connaissait la victime. Et s’il était en réalité le meurtrier ? Déchirée entre l’amour et le doute, Alexia doit faire éclater la vérité.
Asciena Rose 9 mars 2022
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Grosse déception pour Mortelle tentation … Le Pitch de départ est vraiment très intéressant et puis dès qu’on attaque le livre ça retombe comme un soufflé.
Les répétitions concernant certaines des expressions sont un peu trop voyantes malheureusement, notamment le « poupée russe » … une femme est jolie et en plus a le malheur d’être russe et bam c’est une poupée russe. Alexia est « avocate« , et l’auteur n’hésite pas à insister en le faisant dire à Alexia et les autres personnages plusieurs fois… c’était lourd. En revanche c’est plutôt bien écrit et on tourne les pages super vite et ça se dévore car les chapitres sont assez courts.
Ma chronique complète : https://mellecupofteabouquine.wordpress.com/2020/11/01/chronique-mortelle-tentation-de-christophe-ferre/
Happy Manda Passions 24 septembre 2021
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Roman qui m’a captivé dès les premières pages, j’ai été happée par cette écriture tellement addictive que je n’arrivais pas à lâcher mon livre.
Le montage de l’intrigue est totalement captivant. Des phrases simples, des infos chocs au fur et à mesure que l’histoire prend corps ont suffit à me conquérir définitivement.
Alexia est mariée à un rugbyman célèbre qui a pour habitude de randonner seul. Entre la perte du réseau dans les chaines montagneuses et le caractère solitaire de son mari, sa disparition ne l’inquiète pas, mais lorsqu’une jeune fille est retrouvée morte là où il était censé être, son sang ne fait qu’un tour. Que s’est il passé ? Les preuves s’accumulent les pistes sont déroutantes, Alexia l’avocate, l’épouse, perd tout son aplomb. Son amour et sa confiance seront totalement ébranlés face aux révélations plus inimaginables les unes que les autres. Qui est vraiment son mari ? un mari et père attentionné ou un serial killer machiavélique ? et si la vérité était tout autre ?
sam_ds_49 23 mai 2021
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Alexia, est mariée à Peter, un joueur du stade toulousain. Il a pris sa retraite professionnelle mais il continue toujours de faire du Rugby. Il est architecte d’intérieur et sa passion est la randonnée.
Il est parti en randonnée pour quelques jours. Lorsqu’il part, Alexia sait qu’il peut ne pas être joignable, car après tout dans la montagne il y a encore des endroits ou le téléphone portable ne passe pas, mais lorsqu’un ami appelle Alexia, suite à un repas, et qu’elle n’arrive pas à joindre son mari, l’épouse commence à prendre peur.
Elle a beau lui laisser des tonnes de messages, rien. Plus inquiétant, la découverte d’un cadavre vers le lieu où se passe sa randonnée. La police veut voir Peter, Alexia le protège en ne disant qu’elle ne sait pas où il est. Elle décide de fouiller dans son ordinateur et découvre qu’il a une liaison. Lorsqu’elle apprend que le cadavre retrouvé est la maîtresse de Peter, tout vacille.
Malgré qu’elle soit epaulé de ses 2 meilleurs amis Chloé et Léo, tout vacille, elle ne sait plus ou donner de la tete, et se rends compte qu’elle ne sait plus vraiment qui est son mari.
Mon Avis :
J’avais déjà lui le roman précédent de l’auteur et j’avais bien aimé ce suspense qui tiens jusqu’au bout du roman. Alors quand Mylène des éditions l’archipel m’a proposé ce dernier roman de l’auteur, je ne pouvais pas refuser. Et bien sur comme a chaque fois je ressors comblé. Alors si j’en ressors satisfait comment pourrait-il en être autrement pour vous ? Allez, allez vite vous le procurer.
stokely 26 mars 2021
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Je découvre cet auteur avec cette publication et ce que l’on peut dire c’est que les pages défilent toutes seules, on a envie de savoir pourquoi cette jeune femme retrouvée morte suit et semble connaitre son agresseur.
Au même moment le mari d’Alexia qui se nomme Peter est au même endroit dans les Pyrénées pour faire une randonnée, celui-ci loue une voiture pour quelques jours et il ne prévoit pas vraiment de point de chute durant son périple.
Peter est très sportif puisque c’est un ancien rugbyman et il donne des nouvelles à sa femme dès qu’il le peut. Mais dès la nouvelle de ce meurtre Alexia va avoir de moins en moins de nouvelles de son mari. Celle-ci étant avocate de métier elle va avoir accès à certaines parties de l’enquête par un juge d’instruction.
J’ai eu un peu de mal avec le personnage d’Alexia dans ce récit, elle semble plutôt froide et détaché de ce qu’il se passe pour Peter et certaines choses m’ont parues un peu faciles dans le récit.
Cependant cela fonctionne bien on a envie de connaitre la fin ce qu’il fait qu’en 2 petits jours de mon côté le livre était terminé.
LesRêveriesd’Isis 7 octobre 2020
Mortelle tentation - Christophe Ferré
J’ai tout d’abord été stupéfaite par la fluidité de cette lecture. Je l’avais à peine entamé que les pages se tournaient, les chapitres défilaient et je m’avançais toujours plus avant au cœur de l’histoire. Le style de Christophe Ferré n’y est pas pour rien : simple sans être simpliste, doux -d’une certaine manière-, il nous emporte tambour battant vers la suite. L’alternance des chapitres relativement courts vient également rythmer cette progression et nous tente. Bien souvent, tombant de fatigue, je me suis laissée convaincre de lire « rien qu’un petit chapitre de plus ». Pari réussi donc : nous avons envie de poursuivre aux côtés d’Alexia et de comprendre. La douceur inhérente à ce roman est liée à l’histoire elle-même : fan de thriller et de polar durs et violents, passez votre chemin. Ici, le crime est violent, mais pas décrit avec force détails, certaines scènes sont brutales mais elles ne sont pas légion. Le roman se caractérise plutôt par une atmosphère pesante, liée aux doutes constants, à la peur de savoir mêlée au besoin de trouver la vérité.
Le récit en lui-même nous réserve quelques surprises. Autant l’inquiétude d’Alexia pour son mari nous touche relativement peu, autant ses soupçons nous tiennent en haleine. La structure est d’autant plus efficace qu’à chaque fois que nos doutes s’essoufflent, un élément les relance, un indice, un détail si bien que nous aussi nous devenons des girouettes convaincues de la culpabilité de Peter puis, l’instant d’après, prêtes à croire en son innocence et en une terrible machination toute droit sortie d’une salle obscure. Ces mouvements de va et vient entre innocence et culpabilité, nous les garderons presque jusqu’au bout, et comme l’héroïne, nous y perdrons notre latin ! Jamais le narrateur ne nous aide à y voir plus clair, si bien que nous sommes nous aussi perdus au gré des différentes versions, des témoignages nouveaux, des rebondissements. J’ai apprécié de me retrouver dans la même situation qu’Alexia. Cela permet d’épouser son point de vue tout en suscitant notre intérêt. Bien entendu, j’ai suspecté certaines personnes avant notre héroïne, mais aucune preuve n’étayait mes soupçons. La révélation n’en a été que plus agréable.
L’auteur parvient à créer des personnages intéressants mais pas dénués de défauts. J’ai tout de suite été agacée par le juge, comme notre héroïne d’ailleurs. Dès le début, nous avons l’impression qu’il est partial, et cela vient précisément de la manière de le présenter. Dès le début, nous nous méfions de José car la première rencontre avec lui est assez musclée. A contrario, nous sommes plutôt enclins à faire confiance à la meilleure amie, Chloé, ou à Léo… Et pourtant, les apparences sont parfois trompeuses.
Par contre, un certain nombre d’éléments m’a dérangée chez ces personnages. Peter est détestable. Il y a une scène de viol conjugal qui reste en travers de la gorge de la femme que je suis d’ailleurs. Alexia est un personnage assez ambivalent également. Le lecteur la plaint, bien entendu, mais elle est aussi agaçante. Je reconnais en avoir eu parfois assez de l’entendre répéter « l’amour de ma vie » à tout bout de champ, ses convictions s’effritent parfois un peu trop vite pour être crédibles. Elle passe trop vite d’un extrême à l’autre et devient manichéenne dans le dernier tiers du roman. J’ai un peu de mal, en tant que femme, à trouver ce personnage totalement crédible. Pour autant, elle reste plutôt sympathique et j’avais très envie d’avoir le fin mot de son histoire.
Ce roman me laisse une étrange sensation, comme si j’étais moi aussi déroutée. J’ai envie d’écrire qu’il se passe finalement peu de choses mais que l’intensité dramatique est bien présente grâce à l’héroïne. Et pourtant, en y repensant, nous avons pas mal de choses : des courses poursuites, des menaces, des aller-retours vers d’autres villes. Il se passe beaucoup d’événements, mais le noyau dur reste les sentiments d’Alexia, de la femme blessée, inquiète, presque brisée. C’est pour cette raison que ce roman policier reste assez doux également. L’alliance des deux fonctionne donc bien, oscillant entre passages dignes d’un thriller psychologique et parties plus enlevées. Je trouve l’équilibre très intéressant et cela me plaît bien de me sentir un peu perdue : c’est la preuve que la plume est efficace et qu’elle m’a emportée !
Vous l’aurez compris, Alexia attend, angoissée, la réponse à ses questions, reconstruit, imagine, élucubre, enquête, demande conseils…. et se fourvoie. La plume se fait presque nerveuse pour retranscrire la tension de la jeune femme. Le lecteur suit un cheminement analogue. Il analyse, essaye de comprendre, a parfois envie de secouer l’héroïne pour qu’elle se réveille, mais il cherche toujours à reconstruire ce qui s’est passé. Alors, oui, parfois le trait semble outré et semble digne d’un film… mais cela fonctionne malgré tout. Jusqu’au bout, j’ai eu envie de comprendre quel était le degré d’implication de chacun, qui était véritablement coupable et pourquoi.
Ainsi, j’ai passé un bon moment avec Mortelle tentation. Le roman a des qualités indéniables. J’ai beaucoup aimé la plume de l’auteur, efficace et nerveuse et, si j’ai des réserves, elles ne m’ont pas empêché de littéralement dévorer le livre. Je pense que je lirai ses autres romans pour voir si les personnages sont différents.
Clémence Bernard Delpy 31 mai 2020
Mortelle tentation - Christophe Ferré
J’avais apprécié La petite fille du phare de l’auteur, lue l’année dernière, et c’est tout naturellement que j’ai souhaité découvrir le nouveau roman de Christophe Ferré : Mortelle tentation. La couverture est tout aussi belle, sur le même modèle, le visage d’une femme, avec en transparence un paysage correspondant au lieu de l’action.
Le style est efficace, des phrases courtes, qui nous entrainent dans la quête de vérité d’Alexia. Nous font ressentir une urgence, un drame qui s’annonce ; vous savez, comme dans les films policiers ou les thrillers quand la petite musique retentit. Ce rythme effréné est renforcé par les chapitres courts, qui s’enchainent sans qu’on n’y prête attention.
Pourtant, si j’ai beaucoup aimé l’ambiance pesante, angoissante qui filtre au travers des pages, nous incitant à les tourner pour découvrir le fin mot de l’histoire, je n’ai pas réussi à apprécier les personnages et certaines tournures m’ont dérangée. Je suis donc un peu tiraillée dans mon appréciation…
L’intégralité du roman se déroule à travers les yeux d’Alexia, et c’est le personnage que j’ai le moins aimé, notamment à cause de sa condition de femme "soumise" au grand amour de sa vie. Qu’il soit sans cesse rabâché qu’elle est avocate et que son métier soit avancé comme le graal du bon sens (qu’elle n’a pas) alourdi le récit. de plus, elle a un vrai côté girouette, changeant d’avis comme de chemise et, si l’on comprend que Christophe Ferré a voulu retranscrire sa confusion et son désespoir, pour moi, cela a eu l’effet de la rendre antipathique. Certes, on comprend sa détresse de soupçonner son mari d’être un tueur, mais sa foi en lui, alors qu’il nous est présenté comme l’homme de sa vie à mainte reprise, celui sans qui elle n’est plus rien, m’a semblé très faible et peu crédible. Oui, on en apprend sur ce pauvre Peter qui s’embrouille dans ses mensonges, nous faisant douter jusqu’au bout : coupable, pas coupable ? mais après 22 ans de mariage, on s’attendrait à un peu plus de confiance. Christophe Ferré nous amène à penser, qu’on ne connait jamais vraiment les gens et cela a un côté effrayant : que nous cachent nos proches ? sont-ils au dessus de tout soupçon ? C’est ce que va découvrir Alexia et le moins que l’on puisse dire, c’est qu’elle a beaucoup de mal à gérer la situation.
Ce qui m’a également gênée, c’est l’image qu’elle renvoie : elle, l’avocate, semble ne pas pouvoir exister sans son mari (ou sans un homme à ses côtés). Femme soumise qui, pourtant, travaille quotidiennement sur des cas de violence conjugale. Elle n’est malheureusement pas meilleure mère qu’épouse ou amie car elle ne semble se rappeler de l’existence de son fils, un peu livré à lui-même, que par intermittence et sa meilleure amie et elle ont des rapports pour le moins étranges.
Certains dialogues manquent de naturel et le vocabulaire employé par moment, parfois grossier m’a fait tiquer, ne collant pas avec le milieu dans lequel évoluent les personnages ; comme ce mot « poupée » employé à plusieurs reprises pour désigner les victimes (dans la bouche d’Alexia il m’a encore plus choquée) ou encore « massacré » qui revient régulièrement.
J’ai été un peu surprise, également, bien que n’y connaissant rien en terme de procédure, que le procureur fasse autant de révélation à Alexia, sous le simple couvert de sa parole.
Je vous avoue que je ressors légèrement agacée de ne pas avoir plus appréciée ma lecture car l’ambiance qu’arrive à véhiculer Christophe Ferré dans son roman a eu un véritable effet page-turner sur moi. Comme un bilan "j’ai aimé, mais j’ai pas aimé" ; toutes les petites choses qui m’ont parfois horripilée ne m’ont pas empêché de poursuivre ma lecture avec frénésie. J’ai ressenti une véritable tension, été oppressée par l’étau qui se referme autour d’Alexia de plus en plus seule, et surtout ai douté sur l’identité du meurtrier jusqu’à la fin.
Au final, j’ai été ravie des révélations, même si le mobile m’a surprise, pas ce à quoi je m’attendais, on se retrouve un peu dans une autre dimension, comme si on avait basculé dans un film hollywoodien. Les réactions incohérentes d’Alexia tout au long du récit, expliquées par l’amour inconditionnel (même si elle doute de lui) qu’elle porte à son mari, ont vraiment été un point dur pour moi ; par exemple, elle a peur de celui qu’elle aime depuis plus de 20 ans, mais ne s’inquiète pas une seconde que quelqu’un ce soit introduit chez elle sans qu’elle ne le remarque… on ne peut pas s’empêcher de se dire « mais je n’aurais pas fait ça », et ce manque d’identification au personnage d’Alexia m’a vraiment empêché de l’apprécier.
Le gros point fort du roman reste son ambiance oppressante et le fait que l’auteur arrive à nous faire douter de tout (je l’avoue, même si je savais qui n’était pas l’assassin, je me suis laissée berner).
Musemania 27 novembre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Si vous me suivez, vous devez savoir que j’avais quitté Christophe Ferré et son précédent triller, « La petite fille du phare », déçue par ce livre pour plusieurs raisons (piqûre de rappel : https://www.musemaniasbooks.be/2019/01/27/la-petite-fille-du-phare-de-christophe-ferre-thriller/). Parce qu’il ne faut jamais rester sur une mauvaise impression ou en froid, je me suis dit que la lecture de son nouveau thriller était l’occasion mettre les choses à plat. Et bien, j’ai eu raison de le faire. Voilà que je peux faire la paix avec cet auteur 😉
Tout d’abord, les pages défilent sans qu’on s’en rende compte et ça, c’est déjà un point très positif. J’ai trouvé que le suspens était bien présent et montait crescendo. Qu’est-ce qui a bien pu se passer en montagne ? La victime connaissait-elle Peter, le mari d’Alexia ? A t-il quelque chose à voir avec ce meurtre ? Pourquoi Alexia n’a-t-elle plus de nouvelles de lui depuis la découverte du corps ?
J’ai tremblé avec Alexia quant à savoir ce qu’il était advenu de son mari, rugbyman reconnu du Stade Toulousain. Bien entendu, on peut toujours se dire : « Moi je n’aurais pas fait ça ou j’aurais plutôt fait ça ». En même temps, tant qu’on n’est pas dans la même situation, c’est facile de spéculer.
Alors que je m’étais égarée dans les descriptions de la côte bretonne, j’ai aimé que l’auteur ait planté son histoire à Toulouse, ville sous-représentée dans la littérature noire. Souvent, on se retrouve dans les rues parisiennes, au détriment des très nombreuses belles régions françaises oubliées.
J’avais aussi reproché le style d’écriture auquel je n’avais pas adhéré dans « La petite fille du phare ». Mea culpa : l’auteur m’a emportée dans cette nouvelle histoire. Les doutes et questionnements d’Alexia tiennent la route et font que le lecteur ne peut s’empêcher de se mettre dans sa peau. La fluidité fait que j’ai été scotchée et ai dévoré le livre en peu de jours.
J’espère que l’auteur m’aura pardonné ma précédente chronique assez incisive mais comme vous le savez, je tente d’être la plus honnête possible avec vous et ne peux que vous conseiller à lire les livres que j’ai moins apprécié afin de vous forger votre propre opinion. Ici, c’est l’exemple parfait comme quoi, il faut toujours laisser une seconde chance aux gens : merci Christophe Ferré pour ce thriller qui m’a fait passer un bon moment de lecture.
Un tout grand merci aux éditions de L’Archipel (et en particulier, Mylène) pour l’envoi de ce thriller. Je remercie également l’auteur, Christophe Ferré, d’avoir pris le temps de dédicacer son livre.
mouffette_masquee 14 novembre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Pas la peine de tergiverser, entre ce livre et moi, ça n’a pas été du tout ! Beaucoup de choses m’ont dérangée dans ce livre, malgré une intrigue qui aurait pu être passionnante. Déjà, je n’ai pas aimé les personnages. Alexia, avocate (et elle n’arrête pas de le dire) semble très naïve, voire niaise, en ce qui concerne le déroulement d’une enquête. C’est une vraie girouette, un coup son mari est un enfoiré, puis c’est son chéri d’amour... Je veux bien comprendre qu’on puisse être déchiré, mais ça en devient grotesque. De plus les dialogues ne sont pas réalistes : « Mon ami, console-moi s’il te plaît ! ». Mais QUI dit ça ? Personne. Le mari n’est pas mieux : « Pourquoi tu abandonnes l’homme qui t’aime ? », peut-être parce qu’elle te soupçonne de meurtre... Passons sur le fait que j’ai compris au bout d’une trentaine de pages qui était le coupable, je terminerais sur le fait que l’auteur nie un viol - qui en est clairement un - ce que je trouve impardonnable et révoltant. Autant être claire, vous et moi, c’était une première, ça sera également ma dernière.
Maks 3 novembre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
"Mortelle tentation" est une lecture agréable, d’une écriture sûre mais trop classique à mon goût, j’ai aimé mais ne me suis pas senti "captivé". Une chose est certaine, l’histoire tient la route, c’est cohérent.
Les personnages sont bons mais pas inoubliables, avec une mention spéciale tout de même pour "Alexia" qui nous force à la compassion.
Le fond de l’histoire est classique mais fonctionne, certaines scènes sont tout de même difficiles à supporter de part leur violence (surtout le meurtre du début).
Les décors eux sont magnifiques, l’histoire se déroule dans les Pyrénées, partagé entre la France et l’Espagne, sur les chemins de randonnées, dans des lieux isolés en pleine nature.
Je conseille ce livre à celles et ceux qui veulent une histoire se déroulant en montagne, qui aiment les thrillers et les dévorent à tour de bras.
https://unbouquinsinonrien.blogspot.com/2019/11/mortelle-tentation-christophe-ferre.html
valmyvoyou lit 28 octobre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Peter est parti en randonnée, seul, pendant plusieurs jours. Cela lui arrive régulièrement, c’est sa passion. Or, cette fois, la situation tourne au drame. Un corps de femme dénudé a été retrouvé à proximité de son itinéraire et depuis plusieurs jours, sa femme, Alexia, n’a plus de nouvelles de lui. Un faisceau d’indices le désigne comme coupable. Alexia est déterminée à découvrir la vérité sur l’homme qu’elle aime.
Mon avis est mitigé sur ce livre. J’ai oscillé entre deux ressentis. En effet, alors que plusieurs éléments m’ont énervée, paradoxalement, mon intérêt était maintenu par le suspense et je n’avais pas envie de le lâcher.
Je vais commencer par ce qui m’a mise en colère. Le premier paramètre est la personnalité d’Alexia : elle est naïve et elle ne semble pas bien connaître la loi … alors qu’elle est avocate, comme elle le rappelle très souvent. J’ai souvent trouvé ses réactions incohérentes. Le pompon a été lorsque comme par caprice, elle est retournée dans un lieu, qui, selon elle, présentait un danger, sans être certaine que son fils soit en sécurité. Pour moi, l’auteur avait besoin qu’elle se trouve à cet endroit, alors il a utilisé la grosse ficelle pour qu’elle y soit. Les pensées d’Alexia montrent aussi son énorme crédulité. J’ai eu du mal aussi avec la forme du texte, en particulier dans les dialogues qui, selon moi, cumulaient les clichés (par exemple, sur la vie de couple et les sentiments, mais aussi par les expressions utilisées). Cependant, certaines métaphores sont excellentes. Enfin, j’ai trouvé des invraisemblances : elles concernent essentiellement le cours de l’enquête. Par exemple, le juge d’instruction révèle des éléments à Alexia, la femme du suspect principal, en lui demandant de garder le secret. Enfin, une scène m’a révoltée, celle d’un rapport conjugal imposé. J’ai eu l’impression que les faits étaient minimisés.
Malgré les défauts que j’ai cités, Mortelle tentation est un page-turner. Le rythme des chapitres courts, le fait de ne jamais être sûre de mes soupçons, les indices discordants qui me faisaient douter de tous les personnages, ont fait que je ne l’ai pas lâché. Je dois reconnaître que j’ai été moi-même une girouette, passant d’une certitude à l’autre, comme Alexia. Même si par moments, je râlais, je n’ai jamais eu envie d’abandonner ce thriller, car l’intrigue me happait. Elle est relancée régulièrement par des rebondissements qui tiennent en haleine et qui remettent en question les indices précédents. Enfin, malgré la personnalité exaspérante d’Alexia, j’ai quand même ressenti de l’empathie envers elle.
Conclusion
Mortelle tentation est un thriller qui m’a désappointée en raison du style et de la psychologie des personnages, mais qui m’a emballée au niveau de l’intrigue. J’ai oscillé entre irritation et emballement. J’ai passé un bon moment, car mon intérêt était toujours relancé malgré les reproches que je fais à ce livre et qui, bien sûr, n’engagent que moi.
La couverture de Mortelle tentation est une merveille.💕
livrement-ka 16 octobre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Encore un thriller qui valait le coup d’être lu. J’avais déjà entendu parler de l’auteur mais sans avoir lu aucun de ses livres. C’est chose faite et je pense que je vais me pencher sur ses précédents ouvrages.
Début du livre
Quelques mètres après la bifurcation, l’homme commença à devenir bizarre. Le sentier était étroit, la pente s’accentuait, les cailloux roulaient sous les pieds.
Un couple heureux et amoureux comme au premier jour avec un enfant déjà adolescent. Voilà comment on pourrait décrire Alexia, Peter et Kévin.
Pendant quelques jours, Peter ancien rudbyman du stade toulousain est allé en montage faire de la randonnée : sa passion. Mais comme à son habitude, Alexia ne sait pas grand chose ni de son itinéraire, ni de son délai d’absence. Mais ils fonctionnent de cette manière et cela convient à tout le monde.
Oui mais cette fois ci, il y a des raisons de se faire du souci. En effet, une jeune fille a été retrouvée morte dans les montages, nue et surtout avec des traces qui ne laissent aucun doute sur les circonstances de son décès.
Léo, meilleur ami de Peter est le premier à alerter Alexia sur cette étrange et horrible fait divers. En effet, l’absence de contact avec Peter l’a poussé à se poser des questions.
Alexia, elle aussi ne parvenant pas à joindre son mari, va se confier à sa meilleure amie. Puis elle va décider de creuser sur ce meurtre qui la met mal à l’aise.
Son mari pourrait-il être le coupable ? Ou alors la prochaine victime.
Alexia, avocate de profession, ayant déjà assisté à toutes sortes de scénarios possibles, ne sait plus sur quel pied danser.
Puis que viennent faire tous ces indices qui semblent tous désigner Peter. Non ce n’est pas possible. Elle aurait senti ou vu des choses, depuis vingt deux ans ?
L’auteur va plonger le lecteur dans une enquête qui va aller de rebondissements en rebondissements. Un pas en avant vers l’innocence de Peter et deux pas en arrière.
C’est au moyen d’une plume fluide et d’un texte aéré que vous allez accompagner Alexia dans des découvertes qui vont faire vaciller sa raison. Effectivement, l’auteur va la faire passer par de nombreux sentiments : de l’amour, à la suspicion, au doute, en passant par la haine....bref le lecteur ne sait quoi penser.
Alexia elle-même est partagée entre toutes ses découvertes qui accablent son mari et tout ce qu’ils ont vécu ensemble.
Des chapitres courts vont donner de la force au rythme du récit . Pas le temps de reprendre son souffle. Dès le premier chapitre, on assiste à une scène qui ne va laisser aucun doute sur la suite de l’histoire.
L’auteur va dans ce chapitre décrire une scène difficilement soutenable et surtout très explicite et détaillé. Une scène animale , d’une sauvagerie exceptionnelle . Quant à l’auteur de cette scène, il semble d’une froideur et surtout d’un calme à glacer le sang.
Un prédateur face à sa proie.
De plus la faible longueur des chapitres entraînent le lecteur à ne pas lâcher l’histoire. On se dit "allez encore un chapitre, il est pas long" et on enchaîne encore et encore.
Puis après cette première scène, l’auteur va raconter l’histoire avec de nombreux sous-entendus, puis de doutes, le tout dans une ambiance pesante mais également d’amour inconditionnel d’Alexia pour son mari et vice versa. Même si cet amour est mis à rude épreuve, il existe et surtout il est toujours présent tout au long du récit.
Les personnages sont assez particuliers et très bien travaillés par l’auteur :
– Alexia est une personne forte mais dont les sentiments vont être chamboulés. Entre coïncidences, et découvertes, ses nerfs vont être mis à rude épreuve. Mais rien ne va lui faire oublier son amour pour son fils. J’ai été quelques fois agacée par l’amour un peu trop aveugle et qui rendait Alexia totalement dépendante à son attirance envers son mari.
Peut être est-ce parce que je n’ai pas réussi à m’identifier à ce personnage un peu trop obnubilé par certaines choses au détriment d’autres beaucoup plus importantes à mes yeux.
– Peter est présenté sous un nouveau jour à Alexia, et agit de manière tout à fait irrationnelle à certains moments, et plusieurs éléments de sa personnalité vont être révélés au grand jour. Au grand dam notamment d’Alexia qui va tomber des nues, et se sentir trahie et humiliée.
Puis tous les autres personnages vont tour à tour être suspectés par cette dernière.
Une couverture qui est un appel à lire. Elle est magnifique.
Un titre qui reflète le récit . On se trouve dans un thriller psychologique qui va prendre le dessus sur la violence et la brutalité de certaines scènes.
Une intrigue superbement travaillée qui va nous fait passer par des multitudes de sentiments et qui va bousculer nos pensées. On va être amené à réfléchir sur certains éléments qui ont pu nous toucher personnellement.
Je ne peux que vous conseiller ce livre entre thriller pur et dur et thriller psychologique qui dès le départ va vous plonger dans une ambiance plus que pesante et se resserrant autour du meurtrier petit à petit.
L’atelier de Litote 15 octobre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Après La petite fille du Phare j’attendais avec impatience de lire Mortelle Tentation de Christophe Ferré et je n’ai pas été déçu même si il y a quelques bémols. Tout tourne autour du couple que forme Alexia avocate et son mari Peter ancien rugbyman professionnel grand sportif. Lors d’une de ses habituelles sorties en hautes montagnes, Peter ne donne plus signe de vie, alors qu’au même moment on apprend le meurtre d’une très belle jeune femme retrouvée plus ou moins là où Peter devait passer. Dès lors Alexia va tout imaginer pour expliquer le silence de son homme, de sa rencontre avec l’assassin ou encore si c’était lui qui l’avait tué. Peu à peu on va voir l’enquête se diriger en ce sens et nous allons suivre Alexia dans cette lente descente aux enfers. J’ai apprécié retrouver le style fluide de l’auteur, le livre se lit sans s’en apercevoir. Les chapitres sont courts et rythmés et explorent avec soin toutes les hypothèses qu’Alexia peut formuler. L’ambiance angoissante est à la hauteur de ce thriller à suspense psychologique, pourtant j’ai encore eu un peu de mal avec certaines réactions du personnage principal. Parce que ce couple nous présenté comme fusionnel, il l’aime, elle l’aime, cela fait 22 ans que cela dure, ils ont un enfant ensemble. Alors je n’ai pas compris comment elle pouvait se laisser retourner aussi facilement à ce jeu du « dernier qui a parlé qui a raison ». Au final Alexia reste peu crédible, en tant qu’avocate s’occupant de violences conjugales, je l’imaginais comme une femme forte et déterminée, au final elle se laisse aisément déstabiliser. Lorsque je n’arrive pas à croire en un personnage c’est toujours difficile d’être à fond dans le récit. Pourtant ici je suis allée jusqu’au bout sans aucun problème même si je suis restée un peu sur ma réserve. Quand à la résolution de l’intrigue, elle fait appel à un scénario de haute volée que je n’aurai pas imaginé, j’ai été bluffé par ce final et ces rebondissements. Bonne lecture.
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2019/10/15/37662328.html
bookliseuse 8 octobre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Alexia Chanez, 41 ans avocate, vie le parfaite amour depuis 22 ans avec Peter, ancien rugbyman, athlète de haut niveau, devenu architecte d’intérieur.
La vie de celle-ci bascule le jour où Léo Ustaritz, meilleur ami de Peter, la contacte. On vient de retrouver le corps sans vie d’une jeune femme dans la montagne, pile à l’endroit ou Peter était parti en randonnée voilà quelques jours plus tôt.
L’inquiétude va grandissante, en effet voilà plusieurs jours que Peter ne donne plus de signe de vie et ne répond plus au téléphone qui est sur messagerie.
Petit à petit, le monde si parfait d’Alexia s’écroule. Et si l’amour parfait qu’elle vivait avec Peter n’était qu’illusion ? Et si celui-ci n’était pas la personne qu’elle pensait connaître, depuis tant d’années ? Et si le père de son fils Kevin, 13 ans était un monstre ?
Dans ce roman, on se met très facilement à la place d’Alexia, d’autant plus que celle-ci expose par écrit toutes les théories qui lui passent par la tête. On se pose exactement les mêmes questions qu’elle, on se demande comment nous affronterions la situation à sa place ?
L’auteur, avec une maîtrise parfaite des mots, nous démontre combien les apparences sont trompeuses, qu’on ne sait jamais réellement ce qui se passe dans la tête des gens. Un suspense maintenu jusqu’aux dernières pages avec une fin ou éclate enfin la triste réalité.
Matildany 7 octobre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
Je lis beaucoup de polars...de tous les genres, thrillers, histoires de flics, solitaires, ou en duos, enquêtes conventionnelles ou pouvant flirter avec le surnaturel, des rythmes lents ou à bride abattue.... peu importe tant qu’ils tiennent la route. Cet avis n’engage que moi, j’ai sollicité ce roman en service presse, attirée par sa belle couverture, le résumé et certaines critiques élogieuses. Je l’ai commencé en classant ce roman en page turner, rapide à lire, assez conventionnel,mais je m’en suis vite lassée. Je l’ai lu jusqu’au bout, par respect pour l’engagement que j’ai pris de le chroniquer.
Ici, Alexia, avocate, mène une vie amoureuse idyllique avec son "dieu des stades", Peter, ancien rugbyman célèbre, reconverti en décorateur d’intérieur. Proche de la nature, il part souvent randonner en solitaire.
Quand Alexia apprend qu’on a découvert le corps nu d’une jeune femme à proximité de l’endroit où Peter est parti en excursion, elle s’inquiète d’abord pour la sécurité de "l’amour de sa vie". Mais lorsque celui-ci ne rentre pas et ne se manifeste plus, les révélations sur la victime, "une splendide poupée russe" vont pousser Alexia à s’interroger sur la nature du silence de son époux...serait-il en fait "un ogre", coupable de meurtre, "animé de pulsions" ?
Tous les mots repris en italique se retrouvent utilisé à foison dans ce roman....je ne vais donc pas m’appesantir sur le style fort pauvre selon moi, (sauf pour les descriptions de la montagne), le rythme est mou, même si les chapitres très courts, se terminant souvent par une interrogation donnent envie de passer au suivant, ...cela ne marche qu’un temps, au final, j’ai juste eu envie d’arriver au bout.
Les personnages sont inconsistants, l’avocate est décérébrée, tourne en rond chez elle, passe son temps à changer d’avis, son fils ado flirte avec le mollusque, les incohérences s’enchaînent (le juge passe son temps à raconter les secrets de l’instruction à la femme du suspect).
Donc j’ai aimé...la couverture. Et de pouvoir passer à autre chose. Désolée pour cette sévérité...mais j’ai eu un sentiment de remplissage décevant.
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Mes petits plaisirs à moi 6 octobre 2019
Mortelle tentation - Christophe Ferré
On va commencer par le positif, histoire de ne pas se montrer trop sévère ni trop subjectif. Comme pour le premier roman de Christophe Ferré édité chez l’Archipel, il faut reconnaître la qualité de la couverture qui est vraiment très très sympa, même si on ne voit pas trop le lien avec l’intrigue à moins de se dire que la maison représentée est celle des retrouvailles en Espagne mais personnellement, je ne me l’étais pas du tout imaginée de la sorte. Autre point positif : c’est un roman qui se lit vite voire très vite et qui constitue une lecture idéale pour un voyage en train. Les chapitres sont courts, les pages se tournent et cela coule vers une fin qui séduit… ou pas.
Ce roman avait au départ tout pour me plaire. Il se déroule en partie dans les Pyrénées et en partie à Toulouse, ma ville depuis près de 12 ans. Et quand j’ai découvert que l’une des victimes résidait à quelques centaines de mètres de chez moi, je me suis dit : « Oh purée ! Je ne vais plus oser sortir la nuit pendant les prochains mois » (Pour petite info, mon quartier a déjà été le théâtre, il y a quelques années, de la découverte du corps d’une jeune femme partiellement dissous à l’acide dans une malle par ses meurtriers… Oui, oui, vis ma vie toulousaine !) De plus, on y parle rugby et mieux encore de rugbymen (et quand l’auteur nous le décrit énorme voire ogresque et insatiable, sachant qu’il ne parle pas seulement de ce qui se passe sur le terrain, ben moi ça titille ma curiosité. Ben vi, la chair est faible et moi et les rugbymen, c’est une grande histoire d’amour !). Tous les ingrédients étaient donc là pour me faire passer un excellent moment. Mais au final, l’excellent s’est transformé, au fil des pages, en un simple agréable.
Commençons par l’intrigue. On reconnaîtra qu’elle tient la route de bout en bout mais le problème, c’est qu’on devine dès son entrée en scène qui est le/la coupable (oui, j’essaye de vous garder encore un peu de suspense !) Alors oui, certes, on ne comprend le motif de son acte qu’à la fin mais le mal était fait si l’on peut dire et le pétillant s’est révélé trop rapidement éventé.
Quant aux personnages, ben cela n’a pas matché pour moi car j’ai trouvé que leur psychologie n’était pas vraiment en phase avec ce qu’ils étaient censés représenter. Alexia est avocate. On attend donc d’elle un minimum de sang-froid d’autant que les dossiers auxquels elle est habituée ne sont pas des affaires de conflits de voisinage, on est dans du lourd. Et pourtant, on la sent totalement fragilisée et dépassée par les événements quand elle découvre la disparition de son époux. Alors, je peux comprendre que lorsqu’on est concerné intimement, l’objectivité s’envole mais de là à devenir presque incapable de rester seule chez elle ou de faire dans son pantalon quand José, un pseudo-pote de son mari, débarque chez elle et frappe à la porte comme un dératé, ben je n’ose pas imaginer comment elle devait se sentir face à face avec ses clients accusés de « violence avec préméditation sur femme et enfants ». Si j’avais besoin d’une avocate, elle ne serait pas mon premier choix. Enfin, je peux aussi reconnaître que l’amour rend aveugle, mais là encore, elle n’est pas seulement aveuglée, elle s’est quasiment crevé les yeux elle-même. Quand elle découvre le véritable visage de Peter, le père et mari idéal, comment peut-elle encore lui chercher des excuses ? On a l’impression qu’elle lui est soumise totalement, et cela m’a profondément exaspéré. Quant à Peter, ben je ne dis pas merci à Christophe Ferré car il a réduit à néant mon idéal masculin (au point que je me suis demandé si je n’étais pas aussi cruche et aveugle qu’Alexia à un moment). Je ne peux pas trop rentrer dans les détails dans la mesure où je vous dévoilerais une grande partie de l’histoire. Mais le seul conseil à vous donner serait que si vous rêvez un jour d’épouser un rugbyman pilier de rugby, baraqué de partout (mais vraiment de partout !), ben oubliez ce roman car vous perdrez toutes vos illusions ! Non trêve de plaisanterie, Peter m’a semblé manquer vraiment de charisme malgré son physique avantageux. Il m’a carrément agacé par son côté ado pas encore bien dégrossi. Donc ça y est, c’est décidé : un rugbyman j’épouserai, mais il sera basque !!!! Alors M. Ferré, surtout dans votre prochain roman, je vous en supplie, abandonnez l’idée d’un sportif du 64, il en va de ma future vie amoureuse ! ;-)
Au final, je dirai que c’est un roman qui se lit mais qui ne m’a pas vraiment convaincu. Il séduira sans aucun doute d’autres lecteurs (et je le souhaite !), aussi n’hésitez pas à vous faire votre propre idée, mon avis n’engageant comme d’habitude que moi.