- Auteur : Franck Bouysse
- Genre : Polar
- Editeur : J’ai lu
- Date de sortie : 3 mars 2021
- EAN : 9782290219485
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Une ambiance pesante et morose s’est installée sur la ville.Un criminel tapi dans l’ombre observe et s’amuse avec les deux flics qui le poursuivent. La noirceur de son âme ne fait aucun doute depuis qu’un corps de femme massacré a été découvert...Crime après crime, Bélony et Dalençon voient ce meurtrier leur glisser entre les doigts. Le capitaine Jacques Bélony, "vieux flic de la Criminelle", vient de perdre sa femme et sa fille dans un accident de voiture, tandis que Marie Dalençon, sa jeune collègue, subit les tourments de relations amoureuses chaotiques. Mais ils doivent coûte que coûte arrêter ce meurtrier qui s’attaque à des femmes isolées...
spitfire89 11 août 2023
Orphelines - Franck Bouysse
Franck Bouysse à un style d’écriture bien posé d’une grande qualité, malgré d’horrible meurtre et atroce, l’auteur met des limites à ces descriptions.
L’intrigue est assez banal, ce n’est pas un des meilleurs polar que j’ai lu, une fin sans grande surprise.
Savy 7 novembre 2022
Orphelines - Franck Bouysse
Petite déception en lisant Orphelines,je cherche d’ailleurs encore le lien entre le titre et l’histoire.
Franck Bouysse nous a habitué à mieux .
Après avoir lu Né d’aucune femme,il est vrai que je m’attendais à autre chose.
L’histoire pas mal,mais avec une impression d’une écriture rapide, bâclée,presque comme si l’auteur voulais vite en finir avec ce livre.
Il se lit très vite, dommage qu’il ne soit pas plus approfondi,et la fin prévisible m’a laissé sur ma faim.
Il aurait été bien que l’on comprenne le pourquoi de ces meurtres.
claire07 14 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
Tout d’abord, merci à Bepolar pour son concours. J’avais déjà lu l’auteur avec « Oxymort » qui s’est lu vite également. Nous faisons la connaissance de deux flics, Bélony et Dalençon. Le capitaine Jacques Bélony vient de perdre sa femme et sa fille dans un accident de voiture. Ils enquêtent sur un tueur qui séquestre pendant plusieurs jours et mutile des jeunes femmes encore en vie avant de les tuer de manière différente. Les scènes sont assez gores lors de la découverte des corps de ces jeunes femmes. Le jeu de piste commence. On pense le tueur tout trouvé, mais pas du tout. On alterne les chapitres courts avec les protagonistes. Les deux agents de la police sont attachants, je dois dire. J’ai passé une bonne après-midi lecture avec ces 223 pages. Idéal pour une lecture cocooning.
LesRêveriesd’Isis 8 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
Dans Orphelines, nous découvrons une atmosphère pesante, un criminel tue des femmes, dans des mises en scènes terribles. Bélony et Dalençon, les enquêteurs peinent à mettre la main sur lui, et enragent de le voir jouer au chat et à la souris avec les autorités. Ils doivent arrêter ce criminel, coûte que coûte, alors même que leurs vies personnelles sont chaotiques : décès d’un proche pour l’un, vie amoureuse compliquée pour l’autre.
Tout d’abord, j’ai adoré retrouver la plume si singulière de Franck Bouysse. C’est une écriture chantante, qui résonne au plus profond du cœur du lecteur. Elle est faite d’une musicalité propre qui confère une saveur assez rare à la lecture. La rythmique des phrases se fait tantôt longue tantôt lapidaire, créant une mélopée qui convient parfaitement aux errances émotionnelles des protagonistes. Cette plume m’a une fois de plus parlé. Elle traduit bien la bascule vers la folie du meurtrier, son monde personnel glaçant et inquiétant. Elle traduit également très bien les doutes des personnages principaux, leurs atermoiements et leurs souffrances.
Bien que le roman soit court, les personnages sont bien campés. Nous pouvons très bien nous imaginer Bélony et son caractère. Nous voyons un portrait assez net de sa coéquipière également. La brièveté du livre ici n’engendre donc pas de superficialité du contenu : les êtres se dévoilent à nous, et chaque détail prend sens au sein de l’œuvre. Rien n’est laissé au hasard, c’est ce qui rend aussi la narration efficace. Certaines parties qui semblent être des « à côtés » sont en réalité les prémisses d’un renversement de situation et offrent donc plus tard au lecteur un moment de lecture savoureux. Le roman contient ce qu’il faut de rebondissements, d’erreurs, de faux pas et d’avancées. Il y a là un bel équilibre.
La résolution de l’intrigue est intéressante. La figure de l’assassin est travaillée, préparée avec soin, et parvient à nous surprendre puisque l’auteur ménage un petit coup de théâtre qui nous déstabilise au dernier moment. A cela s’ajoute un travail sur les lieux, sur l’environnement : ici, la campagne, la ruralité prend une place entière et vient s’adosser aux personnages créés pour donner une strate de sens en plus. Finalement, les lieux sont aussi le témoin immobile de drames aux lourdes répercussions, de fissures dans le cœur et de crimes inouïs. Par sa manière de décrire les lieux et les êtres, l’auteur fait exister tout cela, et cela donne un charme tout particulier. Il y a là un véritable art de peindre avec des mots des lieux, et ces mots sont entrés en résonnance avec la campagne de mon enfance, renouant avec un passé adoré pour donner corps à une lecture. J’aime beaucoup lorsque, par le travail sur le langage, les auteurs arrivent à faire émerger ainsi des bribes de notre passé, des bribes de lieux, des bribes de souvenirs qui permettent de nous parler intimement et d’ancrer la lecture dans un réel signifiant pour le lecteur.
Mon seul regret vient de la chute : elle est intéressante, savoureuse, bien amenée, je n’ai aucun souci là-dessus. Elle a cependant un goût de trop peu pour moi. Le lecteur sent confusément ce que le criminel a pu vivre, nous sentons les traumatismes affleurer comme un miroitement à la surface de l’eau, insaisissable morceau de passé que nous ne comprendrons jamais pleinement. Cela crée une fin à l’arrière goût énigmatique, pas déplaisante mais frustrante. Finalement, c’est la brièveté de l’œuvre et ses contraintes qui m’auront moins séduite. Après Vagabond qui m’avait clairement laissée sur ma faim, ce petit polar est très agréable, mais sans égaler Né d’aucune femme pour autant.
Ainsi, j’ai aimé Orphelines de Franck Bouysse. J’ai retrouvé avec délectation une plume singulière à la poésie bien ancrée et à la force évocatrice puissante. L’enquête est intéressante, ménageant coups de théâtre et révélations malgré la brièveté de l’ouvrage, laissant malgré tout une envie d’encore, une fois que la dernière page se tourne.
la_rose_qui_lit 8 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
J’ai eu le plaisir de découvrir la plume de Franck Bouysse au travers de ce roman. Le cocktail de ce roman est composé d’un tueur en série et de deux policiers qui le traquent, classique vous allez me dire. Oui mais l’auteur a donné de l’humanité aux personnages. Les deux policiers ont chacun leurs failles, leurs doutes. Ils devront mettre toutes leurs forces pour arrêter les crimes sanglants de l’assassin. J’ai bien aimé l’ambiance de ce polar. Je recommande
Sema63 7 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
C’est mon premier de Franck Bouysse et après avoir entendu tant de bien sur "Né d’aucune femme" je m’attendais à un mieux. L’histoire commence par la mort de la femme du capitaine Belony, qui va avec sa collègue Dalencon poursuivre un tueur en série.
L’intrigue est à mon goût trop classique, il n’y a pas vraiment de suspens.
Ce n’est pas un roman qui restera dans ma mémoire.
Bagus35 6 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
Merci à BePolar et aux éditions J’ai Lu de m’avoir permis la lecture de ce bon polar.Le capitaine Jacques Bélony vient à peine d’enterrer sa femme que sa collègue Dalençon le sollicite suite à la découverte par un promeneur du cadavre d’une femme atrocement mutilée.Seulement la scène de crime ne révèle peu d’indice à part une partition collée sur le corps de la victime .Et bientôt un nouveau cadavre surgit mettant les deux flics à cran, persuadés que le tueur se joue d’eux.Un bon polar très noir.
Lectures noires pour nuits blanches 3 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
Quand Franck Bouysse s’essaie au polar je saute sur l’occasion de le découvrir dans ce nouveau registre. Je saute sur l’occasion avec un chouïa de retard tout de même, le roman étant paru l’année dernière mais confinement, librairies fermées, toussa toussa, et mon attention accaparée par Buveurs de vent, il est complètement passé à la trappe en ce qui me concerne.
L’intrigue est somme toute banale, un tueur en série, des meurtres et un couple d’enquêteurs qui doivent l’arrêter. Les personnages sont un peu trop caricaturaux. La jeune fliquette, le vieux flic un brin désespéré, le tueur sadique et son journal intime qui laisse des messages. Du déjà vu, à maintes reprises. Le journal du tueur, complètement déstructuré, avec son style d’écriture totalement différent du reste du récit est intéressant. Il nous dévoile au fil des pages sa folie.
C’est bien mené, bien ficelé, avec le dénouement inattendu et un peu expéditif. Mais le tout m’a paru un peu trop lisse, un peu trop convenu.
"Elle ne souvenait même pas d’avoir démarré la voiture, ni du chemin parcouru, quand elle buta sur les premiers stigmates urbains, plongeant au coeur du cancer, la prolifération anarchique de cellules minérales poussant à la verticale. "
La plume est différente, ciselée, mais moins âpre et surtout moins poétique même si elle n’est jamais bien loin.
"Plus loin, sur la droite de la maison, un saule pleureur plongeait ses branches dans un étang situé à proximité. La vision faisait penser à une nymphe sans visage se lavant les cheveux au milieu des joncs et des nénuphars. De la poésie sur pilotis."
Un changement de registre qui, s’il ne m’a pas déplu, ne m’a cependant pas totalement convaincue. Il m’a manqué de la noirceur, un petit je ne sais quoi, la patte Franck Bouysse.
Une bonne lecture mais qui ne me restera pas longtemps en mémoire je pense. Je le préfère assurément dans le roman noir.
Les lectures de Pippin 2 mars 2021
Orphelines - Franck Bouysse
Déjà, je remercie l’équipe de BePolar qui m’a fait parvenir un exemplaire de Orphelines grâce au concours des Opérations Club Sang. J’étais ravie de l’avoir gagné !
Je n’avais encore jamais lu d’ouvrage de Franck Bouysse et je dois dire que j’ai été très surprise par le style d’écriture de l’auteur : c’est très incisif voire même presque haché. On suit l’histoire au travers de phrases très courtes entrecoupées parfois d’ajout de métaphores, d’allégories et autres comparaisons qui viennent un peu couper la lecture et ralentir la progression du récit.
C’est ce qui m’a donné du mal à entrer dans le monde de Franck Bouysse, ce flot d’informations envoyé de manière saccadée au lecteur et assez déroutant et demande un temps d’adaptation quand on n’est pas habitué au style d’écriture.
Mais une fois dedans, j’ai commencé à apprécier la lecture et à chercher les indices pour démasquer le tueur. En revanche, une fois de plus pas facile de s’immerger dans le récit avec les tournures de phrases parfois étranges qu’emploient l’auteur. C’est à la fois intelligent pour perdre les réflexions du lecteur et ainsi retarder la découverte du tueur, mais également frustrant car on perd un peu le fil de l’enquête et on n’arrive pas à rentrer dans l’action.
Action qui va très vite d’ailleurs, dû au style d’écriture et au nombre de pages peu élevé. On arrive vite au dénouement avec une fin qui ne m’a pas convaincue car un peu trop simple et expéditive. Elle est plausible et là les phrases courtent fonctionnent parfaitement avec le sentiment d’urgence pour attraper le tueur, mais le personnage du tueur n’est pas assez creusé à mon goût et donc la chute pas assez aboutie.
C’est dommage car l’enquête et l’évolution des deux policiers poussent à demander un autre tome avec une nouvelle enquête où on pourrait retrouver les deux protagonistes principaux et continuer à explorer leur univers.
S’il y a un autre roman, je serais curieuse de le lire pour retrouver Belony et Dalençon et voir s’il y a une évolution dans le style d’écriture qui comblera les faiblesses présentes dans Orphelines.
Ex Moineau 27 février 2021
Orphelines - Franck Bouysse
Ce polar est court, 220 pages, ce qui donne une intrigue serrée, rapide. L’auteur n’en prend pas moins le temps d’explorer les deux personnages principaux. Longtemps dans le coma, la femme du capitaine Bélony vient juste de décéder, le laissant seul dans la vie avec le boulot comme unique horizon. Bien plus jeune, sa collègue Marie Dalençon désespère de trouver un jour le grand amour, aussi ne le cherche-t-elle plus. Ensemble ils forment une équipe sur les traces d’un meurtrier qui se joue d’eux. Sur les scènes d’horribles crimes, il leur laisse des messages, leur donne des indices qui les perdent plus qu’ils ne les guident.
Les découvertes macabres se succèdent, rythmant le roman. L’enquête peine à convaincre, tant les deux semblent démunis. La résolution ne fait que conforter ce sentiment d’impuissance, seul un sérieux coup de pouce peut les aider dans leurs recherches.
Franck Bouysse explore davantage la dynamique des meurtres que les mécanismes de l’enquête. Ces derniers sont là pour combler les vides, pour sauter d’un cadavre à l’autre. La logique diffère un peu des longs romans d’enquêtes où toutes les étapes policières sont décortiquées jusqu’à trouver le coupable. La fatalité prédomine ici, dans l’attente du faux pas, de l’erreur qui lèvera le mystère.
L’auteur va à l’essentiel et ne dilue pas son propos dans de vaines recherches, mais expose l’horreur crue, la partition d’un tueur à l’écoute de pulsions destructrices. C’est dérangeant et fort, porté par la plume de Franck Bouysse qui écrit vraiment très bien.
Il a pris le temps de camper les deux personnages, continuera-t-il à le faire par la suite ? Espérons-le, car chacun recèle ses failles et ses forces, et le puits de la folie humaine semble sans fond.
Un auteur à découvrir.