- Auteur : Sandrone DAZIERI
- Editeur : Pocket
- Date de sortie : 13 octobre 2016
- ISBN : 2266258273
- EAN : 9782266258272
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Résumé :
Non loin de Rome, un homme affolé tente d’arrêter les voitures. Son fils de 8 ans a disparu et le corps de sa femme gît, décapité, au fond d’une clairière.
Le commissaire Colomba Caselli ne croit pas au drame familial et fait appel à un expert non conventionnel : Dante Torre. Aussi ironique que paranoïaque, il n’est pas un spécialiste en disparitions d’enfants pour rien. Kidnappé à l’âge de 6 ans, il a grandi enfermé dans un silo à grains avant de parvenir à s’échapper. Pendant des années, son seul contact avec l’extérieur a été son mystérieux geôlier, qu’il appelle " le Père ". Et Dante en est sûr aujourd’hui : le Père est de retour...
" L’un des meilleurs polars de l’année. " Le Courrier indépendant
" Un thriller addictif. " Le Matin Dimanche
Finaliste du prix Le Point du polar européen 2016
Marielle69 18 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe SERIALLECTRICES
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Ce roman est le premier tome de la trilogie de Sandrone Danzieri et je l’ai adoré !
Tout est présent pour faire de ce roman un thriller / polar parfait : une intrigue hyper prenante, des rebondissements que l’on ne voit pas venir...
J’ai aussi beaucoup aimé le duo formé par Colomba, flic en arrêt maladie, et Dante, ancienne victime d’un kidnappeur.
Le roman est très rythmé grâce à des chapitres courts ; le suspense est présent jusqu’à la dernière page...
Bref, véritable page-turner, je ne peux que vous conseiller de lire ce roman.
Piùma 16 novembre 2020
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Le père est là, il voit tout, il sait tout. Le père observe dans l’ombre avec ses yeux luisants. D’ailleurs le père agit plus vite que son ombre.
Il est cette présence que l’on ressent mais qu on ne voit pas. Le père ne laisse pas de trace, il soigne son passage avec minutie.Il est une sorte de Dieu que personne n’a vu .. sauf Dante Torre. Dante sait que ce Dieu est bien vivant et qu’il rôde parmi nous...Mais Peut-on se fier à l’état psychologique de Dante ? Le père est cette personne chimérique qui anime ses cauchemars depuis qu’il est sorti de sa captivité... mais la poigne du Père est assurée et son emprise est irrévocable dans les esprits. Et si La liberté n’était qu’une illusion ? Et si Dante avait juste changé de prison ?
J’ai beaucoup aimé le duo que forment le commissaire Colomba Caselli et Dante. Bien que le contexte est anxiogène, ils sont taquins l’un envers l’autre et le comportement de Dante est assez loufoque, cela apporte de la légèreté à cette ambiance pesante.
Cependant, cette lecture ne m’a pas entièrement satisfaite. Malgré le rebondissement du dénouement, il y a pas mal de longueurs et des interrogations qui s’étirent tellement qu’elles resteront en suspend... Bien que là personnalité du Père est au comble de la perversité, elle demeure insaisissable...
J’aurais aimé quelque chose de plus poussé au niveau psychologique, j’aurais aimé quelque chose de plus haletant.. il y aurait eu de quoi faire avec ce roman..
Tu tueras le père montre la survie de ces personnages après avoir été destitués de leur identité suite à un traumatisme...
apprendre à se refaire confiance quand on ne sait plus qui on est...
LeahBookAddict 4 juin 2020
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Suspence, une intrigue bien ficelée et des personnages sombres qu’on se fait un plaisir de découvrir.
J’ai hâte de me plonger dans la suite 😀🤗
A vos livres 14 mars 2020
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Un enfant disparu, une mère assassinée et un père inculpé. Voici comment le commissaire Colomba et Dante Torre se rencontrent. Colomba est une femme au caractère bien trempé et un excellent policier qui se faisait respecter par tous ses coéquipiers. Mais ce n’est plus le cas. Depuis « le Désastre », elle n’est plus que l’ombre d’elle-même, préférant la solitude au monde extérieur, policier en congé, hanté par son passé.
Dante est un expert dans le domaine des disparitions, notamment lorsqu’il s’agit d’enfants. Avec son look de rockeur sous-alimenté, il peut analyser chaque comportement, chaque attitude, comme une sorte de « Profiler ». Mais ce n’est pas tout. Il est également « l’enfant du silo ». Celui qui a été détenu par un homme qui se fait appeler « Le Père » pendant onze années. Dante a réussi à retrouver de nombreux enfants suite à son expérience due à sa captivité. Mais il est également accro au Xanax et complètement claustrophobe. Pourtant, il est persuadé que cette nouvelle disparition a un lien avec le « Père », malgré que celui-ci ait été déclaré mort par les autorités.
Ce duo, plutôt particulier, va tenter par tous les moyens de découvrir ce qui s’est passé et creusera parmi les méandres du passé, jusqu’à, peut-être, arriver au « Père » ?
J’ai vraiment adoré ce roman. L’histoire est addictive, les personnages attachants, le suspens toujours présent, il y a de nombreux rebondissements (toujours crescendo, mais jamais incohérents). Je ne me suis pas ennuyée un seul instant, et ai eu énormément de difficultés à trouver une fin de chapitre (plutôt calme) pour y incruster mon marque-page !
Un très bon roman qui fut pour moi un gros coup de cœur. Une nouvelle collection chez Robert Laffont qui nous ouvre ses portes sur une bien jolie pépite livresque !
https://avoslivreschroniques.com/tu-tueras-le-pere-sandrone-dazieri/
Cigale17 10 janvier 2020
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
J’ai d’abord pensé ne mettre que deux étoiles parce que j’ai pas mal de réserves, même si j’ai lu ce thriller rapidement et avec un certain intérêt… En fait, je n’avais pas l’intention de lire Tu tueras le Père de Sandrone Dazieri ! Je voulais lire Tu tueras l’ange, du même auteur, à cause du premier item du Challenge Pavés 2020 sur le site dBabelio : « Ange » ou « Démon » dans le titre. Mais c’est le deuxième tome d’une trilogie. J’ai donc commencé par le début.
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La première partie, titrée « Avant » et écrite en italique, se révèle extrêmement efficace : un enfant est prisonnier dans un espace circulaire. Il est nourri par une trappe, au gré de son geôlier. Quand il a bien agi, il est « Fils » ; s’il agit mal, il devient « Bête ». Il est terrorisé par celui qu’en lui-même il nomme « Père ». Le narrateur à la troisième personne nous laisse avec l’image de l’enfant apercevant par une fissure le Père qui se dirige vers sa prison, et l’homme tient un couteau... Vous êtes à la troisième page ! Sur les huit parties que comporte le roman, trois autres sont titrées « Avant » et, sauf pour la première, j’ai eu du mal à établir un lien immédiat avec les événements qui suivent : une bonne manière d’accrocher le lecteur, comme d’ailleurs les chapitres courts, les cliffhanger, les retournements de situation, les fausses pistes, etc. ; bref tous les codes du page-turner, comme on dit en français, et c’est une de mes réserves : la recette est suivie à la lettre et l’intrigue remet en mémoire pas mal d’autres romans du même type, jusque dans le duo d’enquêteurs apparemment mal assortis, mais finalement complémentaires…. Duo parce que nous suivons surtout deux personnages principaux, deux survivants, en fait, et qui ne forment pas un couple. La commissaire Colomba Casselli est chargée officieusement d’une enquête sur la disparition d’un enfant alors qu’elle tente de se remettre d’un violent traumatisme (le Désastre). Elle est sujette à d’épouvantables crises de panique qui lui font perdre tous ses moyens. Elle sera aidée dans sa quête par Dante Torre, claustrophobe, obsessionnel, brillant et imbattable pour « lire » dans les attitudes des gens. C’est lui l’enfant du silo, le petit prisonnier présenté dans la première partie ; on le retrouve plus de vingt ans après, tourmenté par des séquelles sévères et récurrentes.
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J’ai commencé à me lasser à la partie VI (page 169 sur 668). J’avais déjà eu fugitivement l’impression d’une avalanche de détails inutiles dans les « Avant » III et V, mais j’ai réalisé que le choix de cette extrême précision insuffle un rythme intéressant et induit une attente chez le lecteur. En revanche, ces qualités disparaissent dans la sixième partie : j’ai lu des pages entières de dialogues creux, et j’ai gardé une impression tenace de remplissage. Le rythme s’essouffle, l’intrigue se dilue dans les redites : Colomba et Dante recherchent de potentielles victimes et prennent contact avec des parents d’enfants officiellement décédés, et c’est rapidement répétitif, comme d’ailleurs les multiples et handicapants symptômes de Dante. À côté de ça, de jolies trouvailles qui rendent les deux protagonistes sympathiques : la culpabilité que Colomba ressent après le Désastre, ou la très grande capacité d’empathie de Dante envers Colomba, entre autres. Et puis j’ai vraiment du mal avec les théories du complot… Et pourtant, je l’ai fini ! et j’ai même commencé le suivant, ce qui justifie les trois étoiles.
bookliseuse 27 août 2019
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Fin de la trilogie de Dante et Colomba
Cela fait 15 mois que Dante a été enlevé par Léo.
Depuis, la commissaire adjointe Colomba Caselli est en arrêt et se terre dans un chalet au milieu de nul part.
Tout bascule, le jour où, un jeune autiste apeuré, apathique débarque chez elle. Il est couvert de sang, qui n’est pas le sien.
Alors qu’elle veut rester terrée, loin du monde extérieur afin d’oublier sa peine d’avoir perdu Dante, elle va, malgré elle, être mêlé à la mort des parents de Tommy. Et si cette mort était liée à la disparition de Dante ?
La voilà partie dans une course contre la montre, où les enjeux sont de découvrir ce qui est arrivé à Dante, où est Léo et qui était réellement “Le père”.
J’attendais ce 3ème opus avec impatience et je n’ai pas été déçue ! Il y a de l’action, du suspens, des personnages attachants et surtout une fin explosive, on ne voit rien venir. Sandrone Dazieri est un génie qui torture avec plaisir notre cerveau ! Il n’épargne rien ni personne, tout est plausible, possible. La manipulation mentale est omniprésente dans tout le roman.
Je précise pour une totale compréhension du roman, il faut les lires dans l’ordre.
Abi27 21 mars 2019
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Juste une très bonne découverte de cet auteur italien. En manque de de lecture, j’ai parcours les étagères de la librairie et je suis tombée sur cet auteur. Un duo détonnant entre Dante encore prisonnier de son passer, et Colomba toujours tourmenté. Mais la réunion des deux est juste phénoménale, ils se complète, malgré leur façon différente de penser et d’agir. On nous tient en halaine jusqu’à la fin, on se fait surprendre d’une page à l’autre.
La suite ne peut être qu’intéressant !!!
La Papivore 18 mars 2019
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Enquête sur le passé
On se retrouve donc en Italie, aux côtés de Colomba Caselli, flic en arrêt maladie depuis un fiasco dans une enquête précédente, et de Dante Torre, homme tourmenté au passé difficile. Ces deux là font bien la paire : Colomba apporte à Dante une sorte d’équilibre et le rassure dans toutes ses névroses (et elles sont nombreuses !) ; quant à Dante, il permet à Colomba de sortir des sentiers battus, de prendre du recul par rapport à ses convictions et ses croyances.
Petit à petit ils vont être marginalisés et vont devoir mener leur propre enquête en parallèle de celle officielle des policiers. Ce qui va les obliger à entreprendre une course folle pour essayer d’avoir de l’avance sur la police.
Dante est un personnage compliqué, complexe, magnifiquement bien construit par Sandrone Dazieri. Il a beaucoup de névroses comme je l’ai dit plus haut (asocial, claustrophobe, agoraphobe, il souffre de syllogomanie, boit 50 litres de café luxueux par jour, fume comme un pompier…), et il peut sembler complétement fou, mais il a une certaine logique qui arrive à entraîner Colomba dans ses « délires ».
Ce livre nous parle des fantômes du passé, et pose la question : comment se construire en tant qu’adulte lorsque les repères de l’enfance sont chamboulés, voire annulés ? Comment réussir à se construire, à se former quand sa propre identité est remise en question ? Toutes ces questions, on se les pose en lisant l’histoire de Dante. On peut même se demander pourquoi veut-il retrouver ce Père qui l’a enlevé enfant ? Pour le condamner ou bien retourner sous son aile, comme s’il souffrait du syndrome de Stockholm ?
En un mot
Un très bon livre rythmé, dont les pages se tournent avec appétit et impatience. Pas un coup de cœur toutefois, parce que quelques grosses ficelles franchement pas originales, et un suspect qui est deviné bien avant la fin.
kateginger63 14 mars 2019
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
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De la méchanceté pure dans une ville italienne
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Comme vous avez dû certainement le remarquer, je suis assez difficile dans mes lectures de thriller psychologique. je suis vite blasée par les intrigues, trouvant assez rapidement le dénouement.
Mais ne voulant pas rater ce polar tellement encensé par les critiques littéraires, sur les RS entre autres, j’ai décidé de faire une "lecture commune" avec 2 personnes pour le mois d’octobre.
Grand bien m’en fasse !
En voici une lecture intéressante, haletante, intrigante et pour le moins surprenante.
Justement, ce n’est pas forcément l’intrigue en elle-même qui est si addictive (cf le résumé sur d’autres critiques ici), mais bien les personnages ici qui ont une vraie profondeur, une complexité de sentiments, de "texture" d’émotions.
Une ambivalence, des vécus "si vrais" qu’on en oublierait justement le fil de l’intrigue.
Colomba, la femme-flic, aux crises de panique imprévisibles, une battante qui arrive à dépasser ses peurs et doutes mais qui chancèle quand même.
Un Torre, homme-enfant, un survivant d’un chaos à peine nommé, qui se bat tellement mais qui essaie de sauver l’Autre.
Bref, un gros pavé qui se lit à la vitesse de l’éclair mais en voulant qu’il se poursuive encore et encore.
Des méchants vraiment terrifiants à la limite du supportable. Une histoire inextricable ------ATTENTION SPOLIER DE FIN ------- et qui au final du livre, nous explique que justement il y a une suite puisque l’affaire n’est pas réglée.
Et justement, le deuxieme tome "Tu tueras l’ange" est déjà publié.
Je ne le lirais pas de suite, j’essaie d’abord de m’imprégner encore de ce premier opus qui m’a "retourné" l’esprit.....
Saveur Littéraire 21 janvier 2019
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Tu tueras le Père, c’est le duo de Dante, un enfant qui a lui-même été prisonnier du Père, et Colomba, une flic tourmentée par un grave événement qui la poursuit toujours.
Premier truc, le prologue, sacrément intéressant et intrigant, on plonge directement dans l’histoire, les frissons déjà là. L’écriture est, dès le début, efficace ; elle donne envie de continuer. L’une des grandes forces du roman, c’est sans doute les personnages très bien travaillés ; Colomba traumatisée, Dante reclus et changé à jamais...leur duo fracassé fonctionne à merveille à cause de ça : chacun est un soutien, on n’en doute pas une seconde, ni de leur affection l’un pour l’autre. Une chose que j’ai sacrément apprécié, c’est leur relation qui dépasse le cadre des « clichés » de duos d’enquêteurs.
Ambiance bien installée, une tension qui ne décroit jamais, même dans les moments les plus calmes, parce que l’on sait, tout comme Dante et Colomba, que quelqu’un attend son heure pour venir faire son office. Impression d’être seule au monde, comme ce cher duo. Ils sont rapidement isolés, ne peuvent se permettre de placer leur confiance en n’importe qui, mais comment arrêter un être aussi perfide que le Père quand même la police est contre vous ? Il y a de quoi se brûler les ailes !
Et c’est pas fini ! Ce premier opus se conclut de manière très inattendue, avec l’apparition, enfin, du vrai visage du Père. On pourra bien se dire que c’est un être monstrueux qui ne mérite pas d’être appelé humain, mais l’auteur arrive à lui donner une certaine complexité.
Un défaut tout de même dans ce merveilleux tableau de frissons : il y a pas mal de personnages, pas mal de dialogues, un peu dur parfois de savoir qui est qui. En dépit de ce bémol, ce roman reste pour moi un coup de coeur et je suis vraiment heureuse d’avoir découvert une nouvelle plume que je vais prendre plaisir à suivre.
Sangpages 1er novembre 2018
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Une intrigue palpitante, des personnages haut en couleur. Seul le rythme, selon moi, est un peu flanchant. Un début extra, une fin géniale mais un milieu qui traîne un peu en longueur… Mais j’avoue c’est le seul bémol.
On se balade en Italie, c’est fort plaisant, ça change et ça donne un bon petit goût de là-bas.
Le personnage de Dante est absolument fantastique. On ressent toute l’émotion de ce qu’il a vécu, toutes ses peurs et ses faiblesses mais on ressent aussi tout le courage et la force qu’il a mis et qu’il met encore à s’en sortir. Une forte ambiguïté d’un personnage sombre, ténébreux et doux, fort et faible à la fois qui m’a beaucoup touchée. On s’y attache… On a envie de l’aider…
Et Colomba n’est de loin pas en reste mais un peu plus stéréotypée à mon goût. Quoi qu’il en soit entre les deux, ils font la paire. Leurs répliques ne manquent pas d’humour et c’est un bon plus. Cette relation de deux bras cassés et leur complicité soude largement l’histoire.
L’intrigue est surprenante et fort bien tournée. Basée sur des principes existants, elle n’en fait que plus froid dans le dos…
Ca tient la route et c’est très original. On s’attend et de loin pas à ce que l’histoire prenne cette tournure…
mlle javotte 1er novembre 2018
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
J’avais vu passer ce roman sur Facebook et les avis étaient positifs. Du coup quand je suis tombée dessus dans les rayons de la bibliothèque j’ai saisi l’occasion de découvrir cet auteur qui m’était inconnu et ce roman dont j’avais lu le plus grand bien.
Et alors ce fût une tuerie de lecture, commencé un vendredi matin avant d’aller bosser je n’ai pas pu le lâcher du weekend et je l’ai terminé le dimanche. 666 pages en 3 jours, plus de 550 en 2 jours, du jamais vu pour moi.
Avant je vous aurai dit qu’il est à mon sens difficile de maintenir le lecteur en perpétuelle tension pendant tout le temps d’un thriller de plus de 600 pages, il y a toujours des passages de flottement ou l’attention/la tension du lecteur se relâche. Mais ça c’était avant. Parce que Sandrone Dazieri nous offre ici un tourbillon d’action et d’émotions pendant toute la durée de ce thriller. Certes la construction en elle-même est assez classique puisqu’on retrouve une alternance de chapitres consacrés aux "gentils" et de chapitres consacrés au "méchant". Lesdits chapitres sont assez courts et s’enchaînent vraiment bien, l’écriture est simple mais efficace ce qui donne une fluidité et une dynamique assez rapide.
L’intrigue est extrêmement bien ficelée, les détails, les questions, les rebondissements, tout est maîtrisé d’une main de maître pour accrocher le lecteur et le maintenir en immersion complète jusqu’au bout du bout du bout de ce thriller. Je n’ai ressenti aucune lenteur, aucun ennui, j’ai adoré suivre le déroulement de l’enquête, j’ai vibré, j’ai eu peur, j’ai souri, tout un tas d’émotions qui ont rendu cette lecture très addictive.
Et cette intrigue déjà fort plaisante en elle-même est portée par des personnages exceptionnels. Énormément travaillés, les 2 héros de ce roman sont tout de suite très attachants pour le lecteur. On est vraiment à leurs côtés, on vit bien leur complicité croissante. Ils se ressemblent, se comprennent et leur duo marche bien. Dante m’a fait penser à Spencer Reed (Esprits criminels) que j’aime beaucoup, il est torturé mais il essaie d’avancer. Et Colomba n’est guère mieux lotie. Tous les deux forment un duo d’enquêteurs tout à fait hors normes qui démêlent petit à petit les fils de cette histoire.
Bref, j’ai adoré
Les Lectures de Maud 18 juillet 2018
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Enquête excellemment bien menée par deux âmes brisées, duo original composé de Colomba, flic hors service, et de Dante ancienne victime de séquestration. Ce qui les réunit, une enquête, en marge de la Police, sur le kidnapping d’un enfant, qui va mettre leurs nerfs à rude épreuve et va les obliger à repousser leurs limites ; ayant pour objectif commun, retrouver l’enfant vivant. L’entraide, la confiance puis la complicité va progressivement s’installer entre eux.
L’histoire et l’intrigue sont originales, les personnages principaux très attachants, tant par leur passé respectif que leur manière d’affronter leurs angoisses. L’auteur met en lumière une manière dont les gens surmontent leurs traumatismes lorsqu’un objectif est en jeu. Thriller très poignant qui se lit avidement tant on est happé par cette histoire, partagé entre les craintes de Dante de voir resurgir son passé et la réalité. Ce duo va aussi devoir se heurter aux enquêteurs officiels qui dans un premier temps, dénigrent leurs recherches et résultats.
Je recommande très vivement ce livre, hâte de retrouver la suite 😁😎
Œuvres à lire dans l’ordre : Tu tueras le Père, Tu tueras l’Ange
nathalie gonnachon 16 juillet 2018
Tu tueras le père - Sadrone Dazieri
Ce thriller est haletant, on es tellement pris dans l’histoire que je voulais jamais qu’il finisse, il y a constamment des bouleversements, un vrai ascenseur émotionnel.
Ce livre est juste dingue comme le caractére bien trempée des deux personnages charismatiques mais surtout vraiment écorchée, ce qui est étonnant, on as pas l’habitude de trouver ce genre de profil dans les thrillers.
C’est le genre de récit qui laisse une trace en vous.