- Auteur : Jacques Pons
- Genre : Polar
- Editeur : Hugo Thriller
- Date de sortie : 20 septembre 2018
- ISBN : 275563913X
- EAN : 978-2755639131
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Résumé :
Vous pensez que le monde de l’entreprise est parfois cruel ? Que l’univers de la mode est sans pitié ? Oubliez ce que vous croyez savoir. La réalité est bien plus terrifiante.
Chez Louis Laigneau, fleuron du luxe français, la direction n’a jamais épargné à ses salariés ni le stress, ni les humiliations. Mais au retour d’un séminaire de créativité censé stimuler les forces vives de l’entreprise à l’approche de la prochaine fashion Week, ce ne sont pas les mannequins, mais les cadavres qui défilent…
L’open space est moins accueillant quand on imagine qu’un tueur est peut-être juste là, assis en face de vous…
Dans ce milieu hostile où tout n’est qu’apparences, chacun s’observe avec défiance. Entre le burnout général qui menace et la psychose qui s’installe, un serial killer rôde. Qui est cette ombre menaçante qui semble tout connaître de Louis Laigneau et qui décime méthodiquement l’organigramme ?
Dans l’enfer feutré de la mode parisienne, personne n’est à l’abri.
stokely 25 mars 2021
Organigramme - Jacques Pons
Je suis vraiment très très déçue de cette lecture et pourtant j’étais enthousiaste à la quatrième de couverture car cela nous laisse entrevoir un polar avec des meurtres dans une entreprise et cela me paraissait sur le papier novateur et sympathique comme concept.
Mais malheureusement cela ne l’a pas du tout fait avec moi malgré un début prometteur avec ce fameux organigramme de la société Louis Laigneau qui est dans la mode et ce fameux séminaire organisé à Marrakech. Nous faisons connaissance avec ces employés aux dents longues pour arrivé à leur poste et surtout dans ce milieu si difficile.
Dès la soirée de ce séminaire la soirée dérape, l’alcool et la drogue aidant jusqu’à la cela m’a paru plus ou moins crédible je pense que nous avons tous vécu des soirées de fin d’année avec quelques dérapages. Mais là un individu malveillant à filmer certaines scènes dérangeantes et fait chanter les employés concernés.
En parallèle une des jeunes recrues Yasmina va après un malaise être rapatrié sur Paris mais dès qu’elle atterri elle va être prise en chasse par certains hommes sans vraiment comprendre pourquoi et elle va trouver refuge dans la cité ou elle a vécu son enfance.
Je pense que la partie la plus intéressante à suivre et celle-ci mais rapidement j’ai trouvé l’ensemble du récit tiré par les cheveux et je n’ai plus trouvé d’intérêt à suivre ces personnages devant même me forcer pour finir cette lecture.
Lettres et caractères 23 mai 2020
Organigramme - Jacques Pons
Le bureau, les collègues, les conf calls vous manquaient ? J’ai ce qu’il vous faut pour vous faire passer très vite l’envie de replonger dans le monde impitoyable de l’entreprise. Avec Organigramme, Jacques Pons nous livre un thriller déjanté dans un lieu feutré : celui d’une entreprise du luxe.
Talons aiguilles et costards dernier cri s’y croisent et s’épient. Les seconds couteaux envient la place des N-1 tout en craignant d’attirer l’attention du big boss. Chez Louis Laigneau pas de 35h ni de RTT mais plutôt des burn-outs à la pelle et des nocturnes en pagaille. Malgré l’ambiance survoltée de ce temple du bon goût et la fatigue accumulée depuis les derniers défilés, tous les employés (ou presque) se réjouissent à l’idée d’aller passer un week-end à Marrakech pour un séminaire de créativité avec neurones chauffés à blanc. Esclavagisme moderne quand tu nous tiens…
Pourtant le week-end de jus de cerveaux ne va pas se passer tout à fait comme Angelo Bertani, le Pdg, l’avait imaginé. Disparition mystérieuse, soirée de gala qui tourne à la catastrophe et même meurtre vont faire partie des festivités. Dès lors le retour à Paris ne suffira pas à retrouver une vie normale chez Louis Laigneau. Quelqu’un en veut à la société toute entière mais qui ? et pourquoi ?
Je n’ai jamais autant aimé les entreprises avec leur Codir, leurs Directeurs de tout et de n’importe quoi, leurs réunions stériles, leurs promotions canapés, leurs jeunes diplômés lessivés à peine formés que depuis que j’ai quitté ce monde enchanteur. Alors maintenant je m’amuse à lire des romans sur cet univers (im)pitoyable, ça doit être mon côté sadique qui s’exprime. A ce titre, je me suis régalée à suivre l’organisation de ce séminaire qui m’en rappelle tant d’autres, ces réunions au sommet de pantins à la botte du patron et les discussions entre jeunes recrues aux dents longues. Quand on est spectateur de telles scènes il y a de quoi se régaler à pointer du doigt toute la stupidité de telles organisations.
Malheureusement pour moi, l’auteur a choisi vers le milieu du roman de changer d’univers, nous emmenant dès lors dans les banlieues parisiennes. Dès cet instant, je n’ai plus réussi à accrocher : ça n’est pas ce que j’étais venue chercher dans ce livre, ça n’est pas ce que j’avais envie de lire à ce moment-là. Après avoir tenu toutes ses promesses au démarrage, voilà que ce livre m’a finalement bernée. Pour quoi ? Rien de tangible ni d’intéressant en plus ! Déjà que le roman est bourré d’invraisemblances mais en plus quand on découvre qu’on aurait pu totalement supprimer les passages sur la racaille des quartiers sans rien perdre en intrigue ni en dénouement forcément il y a de quoi râler. Je râle car j’ai lu 400 pages dont plus d’une centaine totalement inutiles. A choisir, j’aurais bien pris une centaine de pages en plus sur la DRH inhumaine, le syndicaliste qui fait dans son froc, le Dir com totalement transparent et, le fin du fin, le bras droit du patron qui n’est autre qu’un agent de sécurité pas très rassurant. Un drôle d’Organigramme que ce roman pas très corporate…
Avis complet sur le blog lettres-et-caracteres.com
polacrit 1er juillet 2019
Organigramme - Jacques Pons
Louis Laigneau, maison de couture française où créativité rime avec stress et humiliations, vient d’offrir à ses employés un séminaire au Maroc dans le but de stimuler les forces vives à l’approche de la prochaine saison. Mais la réalité est loin d’être aussi idéal que Angelo Bertani veut bien le laisser croire.
Pourquoi Vieilleville, le directeur administratif et financier de l’entreprise, n’a-t-il pas participé au séminaire alors qu’il se trouvait dans l’avion ? Est-il vrai qu’il aurait démissionné à la dernière minute ? Que cache en réalité cette disparition ? Pourquoi Sybille reçoit-elle des lettres anonymes ?
A leur retour à Paris, tous les collaborateurs de l’entreprise se retrouve plongé dans une atmosphère de suspicion et de malaise. C’est alors que les cadavres commencent à joncher l’open space. Yasmina, mise sur la touche, décide d’enquêter à sa manière pour tirer tout ça au clair, tandis que Marek, responsable de la sécurité, mène également son enquête. Dès le début, tout le monde comprend qu’il s’agit d’une vengeance. Mais qui veut se venger ? Et de quoi ? La descente aux enfers ne fait que commencer...
Ambiance : le quotidien des employés de la Maison est tissé de ragots, de méchanceté gratuite et compétition féroce : "-Elle est limite en burn out, la Sybille. Depuis qu’elle a pris la maroquinerie, elle touche plus terre, de toute façon. Non, mais c’est grave de donner ce poste à une idiote pareille. Elle tient pas la distance, elle sait à peine faire une addition, et t’as entendu comment elle bégaie à chaque comité produit, on dirait une chèvre sous kétamine.
– Tout le monde sait comment elle l’a eu, le poste, les filles. D’ailleurs, vous avez vu, elle a pris quarante kilos depuis." (Page 34).
Un premier roman et déjà de belles qualités, de celles qui font les thrillers qu’on a envie de dévorer jusqu’à la fin : dans une grande marmite vous mettez du rythme, du suspense, des personnages intéressants, les coulisses d’un milieu peu ou mal connu, un thème rarement évoqué...vous mélangez les ingrédients et voilà le résultat : un vrai Coup de Coeur...
Le + : Organigramme analyse la situation dramatique et le rôle de chacun avec finesse et les mots justes : "Il s’agissait d’interpréter une partition sur deux tempos à la fois. Le tempo court de la semaine à venir, dont les enjeux étaient de rassurer les salariés, d’enquêter à chaud sur l’identité du donneur d’ordres macabre, et d’écarter tous les nuisibles curieux, au premier desquels la presse, les syndicats, l’Inspection du travail et les autorités." (Page 180).
Le monde de la mode loin des paillettes et du glamour : corruption, intimidation, viol des lois fondamentales du travail, licenciement abusif, chantage...Est-ce d’une maison de haute couture dont on parle ou d’une famille de mafieux...C’est à se demander !!!
polacrit 26 juin 2019
Organigramme - Jacques Pons
Organigramme a été publié par les éditions Hugo Thriller en septembre 2018. Il s’agit du premier roman de l’auteur qui, ayant travaillé quinze ans dans le monde de la mode, s’est inspiré de son expérience. Le style est efficace, fluide, percutant, dans une langue riche et colorée : "Le champagne était frais, le tajine de poulet au citron offrait aux convives l’illusion que le vin n’entamait pas les consciences, et les étoiles de la nuit saharienne déployées en myriade infinie par-dessus le patio du riad privatisé pour l’occasion rivalisaient d’éclat avec l’opulence scintillante d’une table dont l’argenterie semblait sortie d’un conte des Mille et une nuits." (Page 79). Le roman a été couronné du Prix Coup de Coeur RTL 2018, récompense amplement méritée.
Les thèmes : Organigramme met en lumière l’envers du décor du monde de la mode vu de l’intérieur : la cruauté, l’hypocrisie, une jungle sans scrupule.
Construction du roman : le prologue nous plonge d’emblée dans l’angoisse puis le crime, décrit dans une scène dont le suspense est entretenu par le fait que ni le bourreau ni la victime ne sont identifiés. Dans le même ordre d’idée, certains chapitres, écrits en italique, donnent la parole à l’assassin qui reste anonyme, malgré certains détails précisant qui il/elle n’est pas. Soit dit en passant, je l’ai identifié assez rapidement, mais c’est peut-être l’habitude de lire de nombreux thrillers...Un premier roman et déjà de belles qualités, de celles qui font les thrillers qu’on a envie de dévorer jusqu’à la fin : dans une grande marmite vous mettez du rythme, du suspense, des personnages intéressants, les coulisses d’un milieu peu ou mal connu, un thème rarement évoqué...vous mélangez les ingrédients et voilà le résultat : un vrai Coup de Coeur...
Le + : Organigramme analyse la situation dramatique et le rôle de chacun avec finesse et les mots justes : "Il s’agissait d’interpréter une partition sur deux tempos à la fois. Le tempo court de la semaine à venir, dont les enjeux étaient de rassurer les salariés, d’enquêter à chaud sur l’identité du donneur d’ordres macabre, et d’écarter tous les nuisibles curieux, au premier desquels la presse, les syndicats, l’Inspection du travail et les autorités." (Page 180).
Le monde de la mode loin des paillettes et du glamour : corruption, intimidation, viol des lois fondamentales du travail, licenciement abusif, chantage...Est-ce d’une maison de haute couture dont on parle ou d’une famille de mafieux...C’est à se demander !!!
lectures_criminelles 27 mai 2019
Organigramme - Jacques Pons
Wahou. Je viens de terminer ce livre à l’instant et j’en suis abasourdie. Et également mélancolique... J’ai adoré, vraiment ! L’intrigue est superbement pensée, l’intensité va crescendo, et la lecture est terriblement addictive ! De plus j’ai aimé suivre le point de vue de plusieurs personnages, et que l’intrigue se déroule sur plusieurs axes. Le livre s’ouvre sur un meurtre barbare en marge d’un séminaire d’entreprise à Marrakech, sans explication, presque gratuit. Puis l’histoire commence... On va, en même temps que les personnages, subir des attaques psychologiques, de plus en plus intenses et violentes qui nous déstabilisent de plus en plus. On va suivre un rythme de plus en plus effréné, le doute et l’angoisse vont s’instiller en nous comme un poison : à qui accorder notre confiance ? Qui tire les ficelles dans cette mascarade morbide ? Et surtout, pourquoi cette vengeance à grande échelle ? Je n’ai pas su répondre avant que l’auteur décide que c’était le moment. J’ai terminé ce livre en apnée, et me suis sentie vide une fois refermée, ce qui ne m’était pas arrivé depuis un moment. Il me semble que c’est le premier livre de cet auteur, mais quel livre ! J’ai vraiment hâte au suivant, c’est un vrai bijou.
Eli Zabeth 22 mars 2019
Organigramme - Jacques Pons
« Voilà. Nous y sommes. Ils n’ont, pour la plupart, plus la force de crier. Les plus résistants trouvent encore la ressource pour gémir. Je les hais. Je les plains mais je les hais. Je ne les connais pas tous. Il y en a même que je n’avais jamais vu auparavant. Tant pis. Il est trop tard pour renoncer. Ils paieront pour les autres, et comme les autres. »
Ça commence comme ça… Ce n’est que le début de la déambulation dans cette entreprise. Vous allez badger, passer les portes automatiques et dès les premières pages vous serez pris en otage dans l’ascenseur de cette histoire diabolique.
Celle d’un forcené qui a décidé de nous entraîner dans sa démence. Sa vengeance. Sa revanche. Son but : anéantir sa hiérarchie, les faire tomber les uns après les autres comme un coup de vent, lent, sur un château de cartes.
« Quelqu’un qui est en train de tisser une toile. Je ne sais pas comment, je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas si ça va continuer, ni comment ça va continuer, mais j’ai un mauvais feeling. Ça pue le ressentiment et la vengeance à plein nez… »
Il va tout planifier. Monter pièce par pièce tel un puzzle cette machination pour atteindre et anéantir le plus grand nombre. Tout sera prétexte pour alimenter sa faim de destruction, sa diffusion de la peur, son pouvoir de manipulation.
« L’organigramme de la cité semblait contre toute attente plus malléable. »
Hors les murs de cet empire, l’univers de la banlieue fera partie du tableau. Car quand l’une des victimes se voit dos au mur, et quand le danger la guette, elle se retourne sur son passé et l’appelle au secours.
Il jouera avec eux et en fera ses pantins, il tiendra les ficelles auxquelles ils n’auront d’autres choix que d’obéir. Vous les passerez tous au scanner, du haut de la hiérarchie au plus bas de l’échelle. Mais n’y comptez pas ! Seule la fin délivrera son secret.
« Tu me balances tout. Les planques, les habitudes, les fournisseurs, les rôles, tout l’organigramme… »
Mais la manipulation et le chantage sont finalement partout. Tout s’échange. Tout se négocie.
« L’organigramme. La hiérarchie. Le secret. Le dessein qui les dépasse mais qu’ils servent avec ardeur, soldats misérables d’une armée qui tourne en rond, trop occupée à contempler sa propre splendeur pour prendre conscience de sa décadente vanité. »
« Les colombes s’envolent. Les corps tombent. »
Absolument machiavélique. Jacques Pons, je vous inscrit sur ma liste des maîtres du thriller. Mais où allez-vous chercher ces idées ? Que glissent les auteurs entre les pages de leurs livres ? Ce livre est démoniaque ! Ce livre est une tuerie…. dans tous les sens du terme ! Une bombe…
https://littelecture.wordpress.com/...
Stef Eleane 5 mars 2019
Organigramme - Jacques Pons
Un petit côté Agatha Christie chez Vuitton 😉 Voilà en quelques mots mon ressenti sur le premier roman de Jacques Pons .
Tout commence par le meurtre d’un des directeurs de la célèbre Maison Louis Laigneau, grande marque de luxe française, lors d’un séminaire à Marrakech. Puis, d’une soirée où les autres collaborateurs se retrouvent drogués à leur insu. Un sombre projet est en marche, mais par qui ? Et pourquoi ?
Comme tous les autres je suis un outil. Quand un outil est précieux, on en prend soin, on l’entretient, on le bichonne. Quand un outil est obsolète, on s’en débarrasse.
Pourquoi ce roman me fait-il penser à Agatha Christie ?
Si vous avez lu son célèbre Dix petits nègres, vous devez connaitre ce huis clos où tous les personnages sont menacés par l’un d’entre eux. Ici, même ambiance. Tous les personnages sont dans la ligne de mire d’un membre de direction de cette entreprise.
Les personnages
La force de ce bouquin, en dehors de son intrigue, est la description de ces persos. Alors on s’attarde plus sur certains que d’autres, mais on sent un véritable travail afin de donner vie à ces protagonistes.
Je dirai que le deuxième élément, et pas des moindres, est la connaissance du milieu de la mode avec ses contraintes, sa rigueur…. Après recherche, il s’avère que l’auteur travaille depuis plus de 15 ans dans ce domaine. Au plus près du réel ! De vous à moi, cela ne fait pas rêver 😉
Un mélange d’univers
Un personnage relie deux mondes bien distincts : Yasmina. Ce personnage dénote des autres, tout simplement parce qu’il est issu des cités. Elle a gardé des liens étroits avec le roi des dealers. Bref, c’est surprenant ce choc culturel, mais finalement plutôt bien fait.
La conclusion
Bien que, je dois vous avouer, la fin m’ait déçue (pour différents points : Le méchant n’est pas si surprenant, je m’attendais à une chute plus « spectaculaire » et l’épilogue ne sert pas à grand-chose. Heu, il va de soi que ce n’est que mon avis), ce roman reste un très bon thriller. Les chapitres sont courts, il y a un vrai rythme dans l’histoire. Pour un premier roman, franchement Jacques Pons s’en sort comme un chef. Une lecture plaisante à laquelle vous vous surprendrez à dire : Allez encore un petit chapitre ….à de nombreuses reprises.
FLORENCE CHOLLET / VOYAGELIVRESQUE 1er mars 2019
Organigramme - Jacques Pons
Un très bon thriller, un premier roman accompli et bien réussi ...Organigramme de Jacques Pons nous transporte dans l’univers de la mode et ses dessous, il est évident que l’auteur connait ce milieu, ses tenants et ses aboutissants, ce qui lui donne une toile de fond totalement maitrisée et qui plus est des plus réaliste.
Du suspens, du rythme, du dynamisme, un univers impitoyable où règne jalousie, rivalité, coups bas, ambitions, un monde terrible du travail avec ses côtés les plus sombres et les plus obscurs, manipulations, menaces, harcèlements, burn out et suicide. Une plongée en eau trouble, voilà ce que propose l’auteur dans ce roman à la trame vive et une fin magnifyyyk.
Un panel de personnages, certains passés au crible, d’autres plus effacés, plus passés sous silence .... volonté je pense de l’auteur, car ne dit on pas qu’il faut se méfier de l’eau qui dort.
Le décorum .... Une grande société parisienne vouée à la mode, il s’agit de la maison de couture Louis Laigneau, qui occupe un bel hôtel particulier près des Champs-Elysées .....
le roman s’ouvre sur un séminaire qui a lieu à Marrakech. Les principaux membres du comité de direction sont réunis et participent à des jeux de rôle pour accroître leurs performances en terme de créativité et de productivité ( pour tous ceux qui ont connus ça, que de souvenirs). Mais voilà, on retrouve le cadavre d’un dirigeant, égorgé. Certaines employées reçoivent des sms de menace.
Un tueur rode parmi eux et est bien déterminé à détruire la société.
Qui est-il ? Pourquoi cet esprit de vengeance ? La pression monte, la tension grandit au sein de l’équipe , l’ambiance devient oppresseante. C’est le responsable de la sécurité qui mène l’enquête, aidé par un de ses amis inspecteur de police.
.....Je vous laisse reconstituer le puzzle et faire votre choix de coupable dans cet organigramme , et comme aurait dit une certaine auteure , il n’en restera plus qu’un
Encore Un Livre 28 février 2019
Organigramme - Jacques Pons
e thriller a été proposé sur la plateforme de concours d’écriture Fyctia, il est le coup de cœur RTL 2018 après Itinéraire d’une mort annoncée de Fabrice Barbeau que j’avais beaucoup aimé, je vous le conseille encore aujourd’hui 😉
Cette année le coup de cœur RTL n’aura pas mes faveurs malheureusement, Organigramme a du potentiel mais moi j’ai frôlé l’abandon.
Un contexte original ! Le monde du travail et l’univers de la mode réunis dans un thriller où Jacques Pons devait faire défiler les cadavres…
L’organigramme de la Maison Louis Laigneau me promettait une partie de Cluedo et une ambiance assimilée aux Dix petits nègres d’Agatha Christie. J’espérais me creuser les méninges dans un huis-clos oppressant angoissant etc…
Mais tout ne se passe pas comme prévu et quel dommage ! Le début est très prometteur, j’ai beaucoup aimé d’ailleurs, je me voyais déjà sortir mes petits bouts de papier et jouer à qui a fait quoi, où, quand, comment…Et bien j’ai vite déchanté.
Tout est trop vite expédié, les personnages ne sont pas creusés, le temps n’est pas pris pour qu’on « s’attache à eux » pour nous les présenter. Il y’en a trop et ils ne sont pas utiles, ils apportent cet aspect décousu à l’histoire principale ! Je suis restée hermétique à tout ce qui a pu leur arriver, parfois je me suis demandé si cela ne relevait pas de la comédie car l’auteur aurait voulu jouer sur les clichés et bien là encore je n’ai pas été convaincue…
Pour pouvoir me prêter au jeu il aurait fallu à mon sens une meilleure exploitation des personnages et que ce soit un vrai huis clos or, je n’ai pas sorti mon petit crayon de papier non plus. J’ai voulu aller jusqu’au bout, même si je sais très bien que dans mon cas si je n’adhère pas au premiers tiers d’une histoire il y’a très peu de chances que le reste me fasse changer d’avis, évidemment ce fût le cas la fin ne m’a pas étonnée et ne m’a pas renversée non plus.
Mon sentiment global est que ce thriller aurait mérité de beaucoup plus d’attention en amont, beaucoup plus de détails afin de lier les personnages à l’histoire, j’aurais aimé être plus actrice que spectatrice de ce thriller qui reste décousu.
Toutefois je pense sincèrement que l’auteur possède un très bon style d’écriture, le talent et l’expérience pour proposer autre chose. Cet univers m’a plu mais je n’ai pas du tout adhéré à la forme de ce thriller. Seules les parties en italique m’ont intéressée parce qu’on rentre dans la psychologie d’un personnage retors et empreint de douleur et qui est prêt à tout pour leur rendre la monnaie de leur pièce. Finalement c’est ce que j’ai trouvé de plus pertinent et de plus glaçant par moment.
Je ne suis pas certaine que ce concours d’écriture soit le plus adapté à certaines histoires qui méritent d’être développées afin de tenir le lecteur dans un suspens haletant sans tomber dans l’excès de tous les ingrédients du thriller. Il existe bien d’autres formes que celle du page-turner. Organigramme est loin d’être mauvais je le répète mais sur moi il aura eu l’effet inverse qui était annoncé. Ce thriller a beaucoup plu à d’autres lecteurs, vous trouverez d’ailleurs le lien vers de nombreuses critiques plus positives que la mienne qui reste personnelle et qui n’engage que moi
Encore Un Livre 28 février 2019
Organigramme - Jacques Pons
Ce thriller a été proposé sur la plateforme de concours d’écriture Fyctia, il est le coup de cœur RTL 2018 après Itinéraire d’une mort annoncée de Fabrice Barbeau que j’avais beaucoup aimé, je vous le conseille encore aujourd’hui 😉
Cette année le coup de cœur RTL n’aura pas mes faveurs malheureusement, Organigramme a du potentiel mais moi j’ai frôlé l’abandon.
Un contexte original ! Le monde du travail et l’univers de la mode réunis dans un thriller où Jacques Pons devait faire défiler les cadavres…
L’organigramme de la Maison Louis Laigneau me promettait une partie de Cluedo et une ambiance assimilée aux Dix petits nègres d’Agatha Christie. J’espérais me creuser les méninges dans un huis-clos oppressant angoissant etc…
Mais tout ne se passe pas comme prévu et quel dommage ! Le début est très prometteur, j’ai beaucoup aimé d’ailleurs, je me voyais déjà sortir mes petits bouts de papier et jouer à qui a fait quoi, où, quand, comment…Et bien j’ai vite déchanté.
Tout est trop vite expédié, les personnages ne sont pas creusés, le temps n’est pas pris pour qu’on « s’attache à eux » pour nous les présenter. Il y’en a trop et ils ne sont pas utiles, ils apportent cet aspect décousu à l’histoire principale ! Je suis restée hermétique à tout ce qui a pu leur arriver, parfois je me suis demandé si cela ne relevait pas de la comédie car l’auteur aurait voulu jouer sur les clichés et bien là encore je n’ai pas été convaincue…
Pour pouvoir me prêter au jeu il aurait fallu à mon sens une meilleure exploitation des personnages et que ce soit un vrai huis clos or, je n’ai pas sorti mon petit crayon de papier non plus. J’ai voulu aller jusqu’au bout, même si je sais très bien que dans mon cas si je n’adhère pas au premiers tiers d’une histoire il y’a très peu de chances que le reste me fasse changer d’avis, évidemment ce fût le cas la fin ne m’a pas étonnée et ne m’a pas renversée non plus.
Mon sentiment global est que ce thriller aurait mérité de beaucoup plus d’attention en amont, beaucoup plus de détails afin de lier les personnages à l’histoire, j’aurais aimé être plus actrice que spectatrice de ce thriller qui reste décousu.
Toutefois je pense sincèrement que l’auteur possède un très bon style d’écriture, le talent et l’expérience pour proposer autre chose. Cet univers m’a plu mais je n’ai pas du tout adhéré à la forme de ce thriller. Seules les parties en italique m’ont intéressée parce qu’on rentre dans la psychologie d’un personnage retors et empreint de douleur et qui est prêt à tout pour leur rendre la monnaie de leur pièce. Finalement c’est ce que j’ai trouvé de plus pertinent et de plus glaçant par moment.
Je ne suis pas certaine que ce concours d’écriture soit le plus adapté à certaines histoires qui méritent d’être développées afin de tenir le lecteur dans un suspens haletant sans tomber dans l’excès de tous les ingrédients du thriller. Il existe bien d’autres formes que celle du page-turner. Organigramme est loin d’être mauvais je le répète mais sur moi il aura eu l’effet inverse qui était annoncé. Ce thriller a beaucoup plu à d’autres lecteurs, vous trouverez d’ailleurs le lien vers de nombreuses critiques plus positives que la mienne qui reste personnelle et qui n’engage que moi
LeslecturesdeMoe 27 février 2019
Organigramme - Jacques Pons
CRÉATIVITÉ | VISION | EXÉCUTION !
Comme partout, il faut se battre pour arriver en haut de l’échelle. Le monde du travail est impitoyable. Le monde de la mode l’est encore plus. Les gens se sourient devant et se déchirent derrière. Tout est permis pour se faire bien voir du patron et espérer une promotion. Et il en faut finalement peu pour détruire l’organigramme.
Tout commence lors d’un séminaire à Marrakech. Intimidations, menaces, meurtre. Le jeu se met en route. Les gens sont poussés à la démission, ou licenciés de force. Les collaborateurs sont à bout, au bord du burn-out. Chacun se jauge, plus personne ne se fait confiance. Certains disparaissent, d’autres se suicident. Le jeu est lancé et la Maison Louis Laigneau tente tant bien que mal de le cacher. Entre manipulation, faux semblants, et hypocrisie, il n’y a plus de morale. Le côté humain n’existe plus et il faut que la boite continue de tourner.
Et lorsque l’étau se resserre, et que l’on découvre dans les dernières pages l’auteur de cette machination, nous nous retrouvons complètement bluffés. Quelle fin ! Impossible de découvrir à l’avance qui est le suspect. Son histoire est plausible, j’entends sa vengeance, mais la maladie l’a rattrapé. La blessure le rend fou, ce qui rend Organigramme hyper intéressant pour le lecteur. Le coup de coeur RLT est mérité ! @ponsjacques , bravo pour ce premier roman !
Maks 8 février 2019
Organigramme - Jacques Pons
Jacques Pons nous plonge dans ce que le monde du travail a de plus sombre. Meurtres, manipulation, harcèlement, suicide , menaces, voilà ce que vous réserve ce roman à la trame haletante.
Cela aurait pu être un coup de cœur si j’avais apprécié la fin, malheureusement j’ai trouvé celle-ci trop énorme, presque irréaliste, de plus, l’auteur nous fait passer du temps avec plusieurs personnages intéressants (jusqu’à en faire une histoire dans l’histoire) mais au final certains n’avaient que peu d’importance alors que celui qu’il aurait fallu mieux connaître n’est ici qu’anecdotique dans ses interventions ou sa présence.
Ne vous méprenez pas, ce thriller est bon, c’est dynamique, l’écriture est fluide et des chapitres très courts donnent ce sentiment de ne pas pouvoir s’arrêter, on veut toujours connaître ce qui va nous attendre au coin de la prochaine page.
Pour un premier roman, "Organigramme" mérite son titre de coup de cœur RTL 2018, de ce côté là il n’y a pas de doute et les quelques maladresses rencontrées seront vite pardonnées en terme de plaisir pris à la lecture.
musemania 12 janvier 2019
Organigramme - Jacques Pons
Comme tout le monde le sait, l’univers de la mode était un milieu de faux-semblants où on est plus souvent entouré d’ennemis que d’amis. Jacques Pons, l’auteur de ce livre qui y travaille à côté de son activité d’écrivain, vous en offre une vision encore plus piquante où beaucoup vendraient père et mère pour tenter d’y réussir. Aborder le milieu de la mode dans un thriller est déjà une belle originalité car souvent, on est à des années-lumière de cet environnement ; et voilà déjà un point positif. Surtout quand c’est fait avec autant de talents !
Louis Laigneau est une maison de haute-couture dont la direction et les cadres supérieurs s’imaginent maîtres du monde. On y découvre chacun des personnages, leurs failles mais surtout leurs ambitions démesurées. Après un week-end de « team-building » à l’étranger, les morts vont commencer à s’accumuler et c’est tout l’organigramme de la société qui s’en trouve menacé.
Le bandeau entourant le livre indiquait qu’il s’agit du coup de cœur RTL 2018 et c’st amplement mérité. J’ai vraiment tout adoré dans ce bouquin : des personnages finement décrits qu’on adore détester, du suspens à chaque page qui nous empêche de déposer le livre pour faire autre chose que de le continuer, des voltefaces inattendus et surtout, un final.... G-R-A-N-D-I-O-S-E comme je les aime mais qui reste si rare au regard du nombre de livres que je lis par an. J’ai vraiment vécu ce livre comme un film ou une série tant il pourrait devenir le scénario d’une prochaine production cinématographique. J’avais l’impression d’évoluer aux côtés des salariés de Louis Laigneau et d’en vivre la trame.
L’idée d’insérer le fameux organigramme au début du livre est une super idée de la part de l’auteur pour que nous pauvres lecteurs, nous nous y retrouvions plus facilement que ce soit parmi les noms ou parmi les fonctions. Attention, n’ayez pas crainte pour autant, les personnages ne sont pas des centaines et l’auteur lui-même n’hésite pas à refaire des rappels au fil de l’histoire.
J’ai vainement tenté de trouver quelque chose que je n’aimais pas dans ce livre et cela a été peine perdue. Ah si, tout compte fait j’ai un problème : le fait de devoir le terminer et de se dire : « pourquoi est-ce l’unique livre de cet auteur ? ». Si ce livre est un premier roman mais que seront ses prochains écrits ? C’est tellement maîtrisé que c’est déjà plus que prometteur et je suivrai attentivement ses prochaines (je l’espère de tout cœur) publications.
Je tiens à remercier vivement les éditions Hugo Thriller pour leur confiance (et en particulier, Célia ;). Définitivement, cette maison d’édition reste une de mes préférées au regard de leur catalogue si riche à chaque fois de belles découvertes. Et encore un tout grand merci à l’auteur, Jacques Pons, pour la délicate attention de la dédicace ;)
musemania 2 janvier 2019
Organigramme - Jacques Pons
Dévoré en un peu moins de deux jours, « Organigramme » est et restera définitivement l’un de mes coups de cœur de l’année 2018.
Comme tout le monde le sait, l’univers de la mode était un milieu de faux-semblants où on est plus souvent entouré d’ennemis que d’amis. Jacques Pons, l’auteur de ce livre qui y travaille à côté de son activité d’écrivain, vous en offre une vision encore plus piquante où beaucoup vendraient père et mère pour tenter d’y réussir. Aborder le milieu de la mode dans un thriller est déjà une belle originalité car souvent, on est à des années-lumière de cet environnement ; et voilà déjà un point positif. Surtout quand c’est fait avec autant de talents !
Louis Laigneau est une maison de haute-couture dont la direction et les cadres supérieurs s’imaginent maîtres du monde. On y découvre chacun des personnages, leurs failles mais surtout leurs ambitions démesurées. Après un week-end de « team-building » à l’étranger, les morts vont commencer à s’accumuler et c’est tout l’organigramme de la société qui s’en trouve menacé.
Le bandeau entourant le livre indiquait qu’il s’agit du coup de cœur RTL 2018 et c’st amplement mérité. J’ai vraiment tout adoré dans ce bouquin : des personnages finement décrits qu’on adore détester, du suspens à chaque page qui nous empêche de déposer le livre pour faire autre chose que de le continuer, des voltefaces inattendus et surtout, un final.... G-R-A-N-D-I-O-S-E comme je les aime mais qui reste si rare au regard du nombre de livres que je lis par an. J’ai vraiment vécu ce livre comme un film ou une série tant il pourrait devenir le scénario d’une prochaine production cinématographique. J’avais l’impression d’évoluer aux côtés des salariés de Louis Laigneau et d’en vivre la trame.
L’idée d’insérer le fameux organigramme au début du livre est une super idée de la part de l’auteur pour que nous pauvres lecteurs, nous nous y retrouvions plus facilement que ce soit parmi les noms ou parmi les fonctions. Attention, n’ayez pas crainte pour autant, les personnages ne sont pas des centaines et l’auteur lui-même n’hésite pas à refaire des rappels au fil de l’histoire.
J’ai vainement tenté de trouver quelque chose que je n’aimais pas dans ce livre et cela a été peine perdue. Ah si, tout compte fait j’ai un problème : le fait de devoir le terminer et de se dire : « pourquoi est-ce l’unique livre de cet auteur ? ». Si ce livre est un premier roman mais que seront ses prochains écrits ? C’est tellement maîtrisé que c’est déjà plus que prometteur et je suivrai attentivement ses prochaines (je l’espère de tout cœur) publications.
Je tiens à remercier vivement les éditions Hugo Thriller pour leur confiance (et en particulier, Célia ;). Définitivement, cette maison d’édition reste une de mes préférées au regard de leur catalogue si riche à chaque fois de belles découvertes. Et encore un tout grand merci à l’auteur, Jacques Pons, pour la délicate attention de la dédicace ;)
bookliseuse 20 octobre 2018
Organigramme - Jacques Pons
Dès les premières pages ce roman me plait. Tout d’abord l’auteur nous présente l’organigramme de la maison de couture Louis Laigneau. Puis, ensuite vient le prologue : un homme, retenu prisonnier ligoté sur une chaise dans l’arrière boutique crasseuse dans un Souk au Maroc. Ambiance installée :D.
On comprend, rapidement, que ce roman va tourner autour d’une vengeance, par les chapitres entrecoupés par les pensées anonymes de l’un des employés.
L’histoire début réellement lors d’un séminaire "créativité et libération des énergies" à Marrakech, destiné aux équipes des différentes directions de la Maison Laigneau. Le cauchemar commence là bas, quand, Sybille l’une des managers reçoit la photo de Jean-Etienne De Vieilleville la gorge tranchée. Et ce ne sera que le début...
L’ambiance me rappelle un peu celle du livre "Les 10 petits nègres3 d’Agatha Christie, un livre en quasi huis clos, oppressant, qui nous glace, par le récit du manipulateur, tellement sa haine envers ses collègues est importante. Il manipule, tisse sa toile lentement, adroitement, emmenant petit à petit l’équipe de Direction dans une lente descente aux enfers, ou la suspicion prend le dessus sur la rationalité. Il n’épargnera personne !
Un livre dure, qui aborde avec brio le stress et la pression au travail dans un milieu impitoyable, où, les plus faibles sont évincés sans aucune pitié les emmenant lentement à la dépression, et au burn-out, voir à pire..
Et la fin et juste top de chez top ! Un coup de coeur. Un livre à lire de toute urgence !
L’atelier de Litote 12 octobre 2018
Organigramme - Jacques Pons
Le monde du travail dans ce qu’il a de pire, arrivisme, humiliation, abus de pouvoir, promotion canapé et pour finir, burn-out. Malheureusement rien que de très banal dans notre société tout comme dans celle de Louis Laigneau, société de luxe. On se retrouve dans un univers de requin où les petits poissons n’ont pas leur place sous peine de se faire dévorer tout cru. Le milieu de la mode ne fait pas de cadeau et en lisant les descriptions et les détails de ce milieu, je revoyais les images de cette fameuse série Ugly Betty. . Evidemment cela m’a fait m’interroger dans le monde réel, sur la souffrance au travail, sur les suicides chez Renault et toute cette douleur que vivent au quotidien des armées de salariés et de cadres malmenés. Ici, l’auteur nous livre une étude parfaite d’un microcosme délétère mais ce qui fait la différence c’est bien entendu les meurtres, les têtes tombent et le mot thriller prend tout son sens Le scénario est magnifiquement construit et tout à fait réaliste, j’adore l’originalité de la démarche et le talent de l’écrivain. Est-ce normal si je me suis senti proche du tueur sur de nombreux points pas tous heureusement ? Les chapitres nous font découvrir les personnages et leurs pensées intimes, la société va être proche de l’implosion où tout le monde soupçonne tout le monde créant une ambiance de suspicion insupportable au fur et à mesure des rebondissements. On a beau faire et chercher le coupable, l’intrigue est suffisamment bien menée pour nous laisser dans le flou le plus total et ce jusqu’à la fin. Certains de mes suspects sont passés du statut de coupable à victime et inversement, alors je dis chapeau pour cette belle dynamique, cette montée en tension et ces twists de folie. Car il faut bien que quelqu’un paye tout le mal que ce système infantilisant et inhumain génère, chaque action aura des conséquences. Etes-vous prêt à entrer dans l’organigramme ? Bonne lecture.
Le petit plus du livre c’est l’organigramme de l’entreprise Louis Laigneau donné en début de livre , je m’y suis régulièrement référé parce qu’il faut bien le dire les personnages étant nombreux, c’était bien pratique pour les replacer rapidement dans l’entreprise.
La bibliothèque de Céline 12 octobre 2018
Organigramme - Jacques Pons
Nous voilà plongés au cœur du monde impitoyable de l’entreprise. Dans le secteur de la mode qui plus est…aurais-je envie de rajouter. Dans la maison Louis Laigneau, le président directeur général Angelo Bertani fait régner la terreur auprès de ses employés. Tout comme certains autres membres de la direction. CREATIVITE- VISION- EXECUTION sont les mots d’ordre.
EXECUTION. Bien avant que le drame ne débute, l’atmosphère, lourde, très lourde, est plus que palpable. Les secrets sont nombreux. Le malaise grandissant. Les drames se succèdent. L’auteur est sans pitié. L’horreur des meurtres n’est pas plus terrible que l’attente, insupportable, qui s’écoule entre chacun d’eux. Insupportable dans le sens où l’on sent qu’un nouvel événement tragique est en préparation. Jusqu’où ira le tueur ? Sa folie semble ne pas avoir de limites. Mis à part quelques rares détails la dimension psychologique l’emporte haut la main sur le côté » gore « , ce qui n’est pas pour me déplaire. Le stress professionnel, la dureté du management, la tension qu’a vécue les employés de cette maison connue et reconnue a crée de nombreux dégâts, voilà ce que veut mettre en exergue l’auteur. Et il y parvient très bien. Basculer » de l’autre côté » n’arrive pas qu’aux autres. Le burn out arrive parfois plus vite qu’on le croit. Certains donneraient tout pour réussir jusqu’à perdre une partie d’eux même.
Un portrait très réaliste, avec des dommages collatéraux heureusement peu répandus (!), de l’intérieur d’une prestigieuse enseigne, le tout décrit avec une plume que je qualifierais de belle. J’ai trouvé l’écriture de ce thriller particulièrement soignée, ce qui n’est pas toujours un point que je retiens dans une œuvre appartenant à ce genre littéraire.
Pour finir, et sans trop en dévoiler, je saluerai ce parallèle entre les beaux quartiers de la capitale et les banlieues. Que ce soit d’un point de vue géographique ou bien éthique, ces deux mondes ne sont finalement pas si éloignés lorsqu’il s’agit d’ organigramme…
Les Lectures de Maud 25 septembre 2018
Organigramme - Jacques Pons
Le lecteur est de suite plongé dans les méandres de la Mode de Luxe, au sein de la marque très prestigieuse Louis Laigneau. Tous les stéréotypes de ce monde sont très bien dépeints sans être trop redondants. La Société va rapidement se sentir menacée et les employés vont tous tout à tour se soupçonner, s’observer, se méfier. L’ambiance se détériore, elle devient oppressante, insoutenable, les tensions montent jusqu’à être explosives. Les certitudes de certains vont être mises à rude épreuves.
Des personnages placés sur un organigramme vont peut à peu perdre de leur contenance et de leur superbe au fur et à mesure que les meurtres, disparitions ou menaces pleuvent. Les soupçons se portent sur différentes personnes, le flou total. Personne n’est à l’abris, tout le monde est visé, et se retrouve sans distinction au même niveau de « victime potentielle ». Pourtant des amitiés improbables vont naître. Qui peut bien en vouloir à tous les salariés et dirigeants d’une même société ?
L’auteur signe ici un magistral premier roman avec une écriture vive, fluide et addictive. L’intrigue très bien ficelée, dynamique qui embarque le lecteur dans de nombreux rebondissements, même lui enquête, s’interroge, personnellement je me suis bien faite avoir 😊 Le thème du stress extrême, de la compétition, au travail avec ses causes et surtout ici ses conséquences, nous amène également à nous interroger. L’auteur a su justement doser et trouver le bon équilibre entre l’enquête et le monde du travail. Un final magistral et théâtral ponctue ce livre coup de 💓💓 à découvrir d’urgence !!
Sangpages 25 septembre 2018
Organigramme - Jacques Pons
La grande entreprise, les conf-call, les séminaires tu connais ?
Moi, ça a été ma vie dans une autre vie et Jacques Pons a, sans aucun doute, exploré toutes les raisons qui m’ont fait poser les plaques il y a quelques années...Et j’ai bien fait… Mais si j’avais su que cela aurait pu être pire encore, je serai restée...pour assister au spectacle 😜
Enfin quoi que…
Arme-toi d’un crayon papier (de préférence à un stylo). C’est important, parce que tu te retrouveras à biffer au fur et à mesure des noms sur l’organigramme (pas forcément prévu à cet usage, au début du livre, mais qui peut s’avérer indispensable si tu veux jouer au petit policier). Biffer les noms des morts qui ne peuvent, forcément, pas être le ou les coupables, puis les noms de ceux qui te semblent blancs comme neige.
Mais, je te préviens, il te faudra aussi une gomme car il est sûr que tu vas biffer, effacer, rebiffer et t’auras bien du mal à faire en sorte qu’il ne reste qu’un seul nom ! Et je suis même sûre que tu ne trouveras pas le grand gagnant ! Encore faut-il qu’il soit sur l’organigramme...je dis ça, je dis rien 😜
Des chapitres alternant les faits, les événements avec pour acteur, les employés de la maison Louis Laigneau et les pensées du (ou d’un des) tueur, du cerveau d’un plan digne de Machiavel.
La trame est super bien foutue, originale et très différente de ce que l’on voit habituellement et ça c’est fort plaisant !
Le final est époustouflant comme je les adore 🙂
Mais Organigramme, c’est plus qu’un thriller, car en dehors de la fiction, c’est aussi un cri, le cri de tout un phénomène de société. Un cri qui se veut dénonciateur d’un système. D’une entreprise qui broie ses employés, qui les détruit à petit feu pour la gloire, pour le fric.
Mobbing, délai, burnout, réunion, mauvaises langues, directeur, DRH, tout y est...Et y est admirablement décrit. Jacques Pons connait les rouages, c’est évident mais il a su les retransmettre sur papier et même si par moment ce récit à ce petit goût de "Le diable s’habille en Prada", il n’en reste pas moins brutal et saisissant mais surtout criant de vérité.
Perso ça m’a vachement parlé et j’avoue que ça m’a foutu la boule au ventre plus d’une fois. Que cela m’a transportée dans bien des périodes de ma vie. Que cela m’a rappelé ce que j’ai pu perdre...
Mais peut-être que le pire est de me dire que, là, tout au fond de moi, la haine et la rage aurait pu faire de moi un vrai tueur en série 😜
Je déconne hein !
Enfin quoi que 😜
Bref, tu l’as compris, c’est un livre excellent qui est à lire absolument et c’est d’ailleurs bluffant que ce soit un premier bébé...
Un auteur à suivre donc, à la trace ! (J’ai mis une équipe dessus, c’est tout bon 😜)
Coup de cœur RTL 2018 et c’est pas volé !!
Mes évasions livresques 25 septembre 2018
Organigramme - Jacques Pons
Ce roman, qui fait suite à un concours Fyctia, est le coup de coeur RTL 2018, en association avec Fyctia, Hugo Thriller, VSD et RTL.
Ce roman succède au très bon Itinéraire d’une mort annoncée de Fabrice Barbeau qui avait remporté ce prix en 2017.
Ce thriller nous projette dans une entreprise qui œuvre dans le milieu de la mode. Les tensions sont palpables ainsi que le stress que cette activité génère. Au retour d’un séminaire, la tension va être à son comble quand après plusieurs disparitions et un suicide, les menaces vont s’intensifier auprès des salariés.
De défiance en manipulations, l’auteur nous ballade dans un thriller haletant magistralement rythmé par des chapitres assez courts dans lesquels il se passe toujours quelque chose, poussant le lecteur à aller toujours plus loin dans sa lecture.
Un véritable page turner où les personnages sont passionnants. On aime autant en aimer certains qu’à en détester ou craindre d’autres.
Le véritable enjeu du roman est de savoir qui est derrière tout ce jeu de massacre, pourquoi et jusqu’où ce serial killer est prêt à aller.
J’ai vraiment adoré ce roman qui nous dénonce un phénomène malheureusement d’actualité qui est la souffrance au travail et le burn out.
On se surprend à avoir un côté sadique (ou peut-être n’est-ce que moi ?^^) à voir souffrir certains personnages imbuvables et qui ont plus ou moins déjà fait partie de notre quotidien : ce chefaillon avide de son petit pouvoir qui en use et en abuse, la working girl pimbêche qui a remisé son humanité au vestiaire, ...
Organigramme est un thriller tendu plein de rebondissements et qui vous tiendra en haleine jusqu’au bout.
Un très beau coup de maître de l’auteur qui faudra suivre à n’en pas douter.
Un thriller dur mais en même temps jubilatoire (oui, je sais, faut que je consulte^^).
Je vous recommande les yeux fermés ce thriller qui vous happera de la première à la dernière page.
N’hésitez pas au risque de passer à côté d’une excellente évasion livresque :)