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La meute - Olivier Bal

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Résumé :

Il y aura toujours des diables, des dieux et des hommes au milieu.
Février 2024. " L’Ange noir " a encore frappé. Chaque fois, sa victime est enterrée vivante et meurt étouffée. à la sous-direction de l’antiterrorisme, Sofia Giordano cherche à mettre la main sur ce tueur qui s’en prend à des notables partout en France. Elle est bientôt rejointe par le lieutenant Gabriel Geller qui, de son côté, enquête sur l’assassinat, à Paris, de réfugiés aux corps affreusement lacérés.

Deux affaires en apparence distinctes. En apparence, seulement. Car, bientôt, Sofia et Gabriel vont devoir infiltrer la Meute. Franchir des épreuves initiatiques terrifiantes. Gagner la confiance de l’étrange famille Mirval qui règne en maître dans le château de Noirval. Ils devront frayer avec les loups. Pour éviter le grand cauchemar.

Un thriller implacable sur une machination diabolique qui pourrait faire vaciller la société.
Une plongée glaçante dans la mécanique du fanatisme.

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Vos #AvisPolar

  • Les_lecturesdeflo 24 juin 2024
    La meute - Olivier Bal

    Dans La Meute, nous suivons Sofia Giordano et Gabriel Geller. Sofia enquête sur les meurtres atroces perpétrés par "L’Ange noir", qui s’en prend à des notables, tandis que Gabriel est chargé d’investiguer les assassinats de réfugiés à Paris, dont les corps sont affreusement mutilés. Deux enquêtes sans lien apparent, et pourtant…

    La Meute nous plonge dans la mécanique glaçante du fanatisme et les dérives des groupes identitaires, qui nourrissent une violence sans limite et normalisée. C’est un récit captivant et dense, qui explore avec précision, justesse et neutralité les méandres de l’extrême droite et du terrorisme, créant un univers narratif riche et complexe. La rigueur du travail de recherche donne au roman de l’authenticité et une profondeur remarquable, suscitant une réflexion sur notre société actuelle, la tolérance, l’acceptation, les dangers des dérives identitaires et la manipulation de masse.
    Une prise de risque pour un résultat indiscutablement réussi. J’ai adoré.

  • Aude Bouquine 20 juin 2024
    La meute - Olivier Bal

    « La meute », septième roman d’Olivier Bal, est incontestablement un thriller au rythme effréné, mais pas seulement. Il comporte une très forte dose de roman noir avec thématiques de société qui fait toute la différence. Désormais, il est impossible pour moi de lire du pur thriller qui ne se définit que par le côté « page-turner » ou la révélation de la fin. J’ai besoin d’autre chose. le roman noir a ceci de fascinant qu’il offre une analyse critique de la société en abordant des thèmes tels que les inégalités sociales, le racisme, l’intolérance ou la violence et pousse le lecteur à réfléchir sur les problèmes qui affligent le monde réel. Je crois que les meilleurs romans noirs captent l’essence même de notre époque et reflètent les préoccupations et les angoisses de la société de la période où ils ont été écrits. En sus d’un miroir de la société, on y retrouve un engagement politique et moral qui crée un lien fort avec le lecteur. « La meute » est un savant mélange de thriller, de polar et de roman noir, aux différentes enquêtes soignées, aux personnages denses et où Olivier Bal navigue à loisir entre les temps et les espaces.

    Dans « La meute », Olivier Bal nous plonge au coeur d’une société en crise, déchirée par la haine, la violence à différents degrés d’extrémismes. Dès le départ, l’auteur annonce la couleur : l’atmosphère est sombre et oppressante, on y hume les vibrations d’une haine qui ne cherche qu’à exploser, provoquée par la folie des hommes et leur quête de pouvoir. À travers deux enquêtes parallèles menées par des personnages aussi déterminés que « borderline », car en souffrance personnelle, l’écrivain nous offre une réflexion profonde sur l’indifférence et l’intolérance, tout en mettant en lumière les manipulations orchestrées par des milieux nauséabonds. D’une part, Sofia Giordano enquête sur ce mystérieux criminel surnommé « l’ange noir » qui enterre des notables vivants. D’autre part, Gabriel Geller cherche à attraper l’assassin qui s’en prend à des migrants, réfugiés sur le sol français, vivants dans des camps de misère. Deux affaires distinctes, où richesse et pauvreté s’opposent, et qui pourtant finiront par ne faire qu’une.

    Récit basé sur une double temporalité, deux lieux pour deux enquêtes différentes au départ, Olivier Bal m’a happée dès les premières pages. Une première scène de crime qui fait frémir : « Les différents meurtres mettent en scène tous ces codes : les deux ailes pour les deux anges, la fosse pour le tombeau, l’inhumation alors que la victime est toujours vivante. Tout en y ajoutant un élément clé, le drapeau noir, symbole de l’État islamique. » Puis, une seconde où un corps retrouvé très mutilé semble appartenir à un migrant. « Regardez le long du périphérique, ces camps à ciel ouvert. Des millions de Franciliens passent devant chaque jour. Ils les voient bien ces bidonvilles, cette misère qui hurle. Et ils font quoi pour changer ça, hein ? On fait quoi, tous ? Rien. On accélère, on change de station radio, on met un coup d’essuie-glace. On détourne les yeux. Tout le temps. » Dès le début, j’ai bien senti que la partie « thriller » n’allait être qu’un prétexte pour mettre à jour des thématiques de société qui vont venir titiller nos propres angoisses et nous obliger à regarder précisément là où nos yeux préféreraient se dérober.

    Ajouté à cela, Olivier Bal emporte son lecteur au château de Noirval, lieu opaque et nébuleux où des rites occultes prennent place : quelle est cette société secrète ? Des épreuves initiatiques y sont organisées pour rejoindre un ordre étrange appelé « La meute » afin de gagner le droit d’appartenir à un clan. Et que vient faire la pratique du béhourd dans cette affaire ? C’est précisément avec l’arrivée de « La meute » que le récit prend de la densité. Grâce à des personnages à la psychologie finement travaillée, Olivier Bal aborde avec brio les thèmes brûlants de la manipulation, de la montée des extrêmes, de la radicalisation, de l’intégrisme et de l’intolérance.

    Dans cet opus, l’écriture d’Olivier Bal est à l’os. Dans des phrases courtes, parfois un seul mot, l’écrivain utilise un style minimaliste où chaque mot est soigneusement choisi pour maximiser son impact. Pas de détails superflus, ni de descriptions excessives, un rythme rapide, presque staccato, qui maintient le lecteur engagé, des phrases percutantes qui créent la fluidité nécessaire pour pousser l’histoire ou l’argumentation en avant, sans temps morts. Olivier Bal a travaillé autant la forme que le fond, afin que l’émotion brute soit au coeur du récit tout en n’omettant jamais l’exploration des haines vécues de l’intérieur.

    Pourtant, « La meute » ne se veut pas manichéen, chacun se fera son opinion. Il est plutôt la photographie d’un instant, mettant en lumière ce qui nous divise (les extrêmes) autant que ce qui nous rapproche (l’aide envers les plus démunis). Comment et pourquoi naît la haine de l’autre ? Qu’y a-t-il à y gagner ? Dans « La meute », on se rapproche de la dissection d’une époque où il est plus facile de haïr que d’aimer…

    « On oublie, on efface de nos mémoires ce qui nous arrange. Ces harangueurs de haine qui hurlent devant des drapeaux. Ces pays qui, mois après mois, tombent sous le joug de tyrans en costume-cravate. La haine attend, rampante. Dans les cités comme dans les beaux quartiers. L’histoire se répète. C’est déjà arrivé, et ça arrivera encore. Pourtant, on se convainc du contraire… Nous vivons au temps des loups. Chacun replié dans sa meute, son clan. On montre les crocs, on hurle face à cet autre qui incarne, croyons-nous, les pires maux. C’est eux contre nous. On s’aboie dessus, prêts à se dévorer la gueule. Dans cette société folle, qui va trop vite, qui court à sa perte, peut-être, on aimerait que nos problèmes aient une origine. Un mal commun. On rêve d’un coupable. »

    La fin nous laisse sans voix, comme pulvérisés par autant de réalisme. le bruit des bottes n’a pas fini de terroriser… « La meute » est sans doute le roman le plus engagé d’Olivier Bal, et à mon sens l’un de ses plus réussis.

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