- Auteur : James Patterson
- Genre : Policier / Thriller, Polar psychologique
- Editeur : L’Archipel
- Date de sortie : 9 janvier 2020
- ISBN : 2809828105
- EAN : 9782809828108
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Résumé :
Le thriller à l’origine de la série TV Instinct, diffusée à l’automne 2019 sur M6.
Un expert en criminologie est contacté par le NYPD pour retrouver un serial killer qui sème des cartes à jouer sur ses scènes de crime. Par James Patterson, le n°1 mondial du suspense.
Un meurtrier, deux enquêteurs. Et un jeu de 52 cartes...
Le professeur Dylan Reinhart est l’auteur d’un ouvrage de référence sur les " comportements déviants ". Lorsque Lizzie Needham, du NYPD, en reçoit un exemplaire accompagné d’une carte à jouer tachée de sang, tout porte à croire qu’un tueur s’intéresse à l’éminent docteur en psychologie...
Mais il apparaît vite que ce sang est celui d’un homme retrouvé poignardé à son domicile. Quant à la carte, un roi de trèfle, elle prend tout son sens lorsque Needham et Reinhart comprennent qu’elle désigne la deuxième victime du tueur.
Ces cartes ne sont donc pas une signature, mais les indices d’un jeu de piste jonché de cadavres, dont Manhattan est le décor...
Publié en 2019 sous le titre Jeu de massacres, ce roman a inspiré la série Instinct, diffusée en France par M6, avec Alan Cummings, dans le rôle de l’extravagant Dylan Reinhart.
" Une intrigue passionnante et bien ficelée, des personnages surprenants et un dénouement inattendu. Âmes sensibles s’abstenir ! " Maxx
Sharon 15 juillet 2020
Instinct - James Patterson
J’avais aimé ma série, et quand j’ai retrouvé ce livre au fin fond de ma PAL (je savais bien que je l’avais !), j’ai commencé à le lire, et je l’ai terminé très vite.
Il faut dire qu’en dépit du sujet – la traque d’un tueur en séries, un classique américain – le livre est très drôle, grâce à la personnalité de Dylan Reinhart, professeur de criminologie de son état, marié à Tracy, un homme charmant. Il est bourré d’humour, et s’il est parfaitement compétent dans son domaine, cela ne fait que rendre son regard plus acéré face à ce qu’il découvre. Le problème qui se pose à la belle ville de New York n’est pas tant la présence d’un serial killer qui joue avec les nerfs des enquêteurs, connaissant parfaitement les codes du genre, et ce que l’on attend de lui, mais le fait que l’on est en pleine période électorale, et que le maire joue sa réélection avec ce criminelle. Nous découvrons au passage qu’une campagne électorale ressemble à s’y méprendre à une campagne militaire, remplie de stratégie en tout genre, d’offensive, de propagande, d’espionnage aussi – ou comment tenter de trouver les petits secrets du Dr Reinhart. Non, pas le fait qu’il est gay, ce n’est un secret pour personne. Non, le secret qui fait qu’il ne vaut mieux pas le sous-estimer, même sans arme, même à un contre deux, le secret qui fait qu’un hacker, qui correspond en tout point au portrait du hacker, est toujours prêt à l’aider. Sans doute aussi parce que Reinhart ne lui pose jamais de questions sur la manière dont il s’y prend, puisqu’il le comprend parfaitement.
Les meurtres. Sanglants. Justifiables aux yeux du meurtrier, qui mettra bien involontairement Dylan sur sa piste. Enfin, involontairement… le dealer, puisque c’est ainsi qu’il est surnommé, est pourtant la première voix que l’on entend dans ce roman. Il savait parfaitement où il allait. Oui, nous sommes à nouveau face à un serial killer intelligent, ou plutôt un serial killer qui connait bien les failles du système et celles de la justice. La justice américaine n’est pas la justice française (ce que de brillants scénaristes, tel un cliché, nous rappellent à longueur de séries télévisées) et certains savent parfaitement utiliser ses failles afin de faire libérer le prévenu. Les « failles » sont nombreuses, qu’elles soient juridiques (bien connaître la loi, c’est important) ou qu’elles reposent sur un minuscule point de procédure qui n’a pas été respecté à la lettre. Ne parlons pas non plus des témoignages « de complaisance » – démontrer la fausseté d’un alibi demande du temps et de l’énergie, que n’ont pas forcément un procureur, un juge, un avocat. Et s’il est des innocents qui croupissent en prison parce que leur avocat n’a pas été assez performant, il en est des coupables qui vivent en toute liberté, parce que leur avocat (souvent très cher payé) a épluché soigneusement chaque pièce du dossier.
Le roman est construit contre une course contre la montre quasiment perdu d’avance – quasiment. Du coup, les pages se tournent quasiment toutes seules, pour savoir comment un point final sera enfin mis à cette succession de meurtres. Et ce n’est pas vraiment de la manière dont on aurait pu le penser.
Un livre aussi agréable à lire que la série l’a été à regarder.
l’oeil de sauron 29 février 2020
Instinct - James Patterson
Si, dans l’ensemble, ce thriller ne brille pas par la nouveauté ou par la surprise, il n’en demeure pas moins extra grâce à des punchlines incroyables (j’utilise rarement du vocabulaire anglais rassurez vous, je vous note la traduction de celui ci : phrases chocs). En effet, nous sommes dans du roman policier tout ce qu’il y a de plus classique mais il reste très prenant et si on n’est pas fan du sang, de l’angoisse, de l’oppression, on peut le lire sans crainte. J’avoue être partie peut être avec un handicap, j’ai vu la série et elle est , selon moi, plus dynamique que le roman mais on retrouve tout ce qui fonctionne dedans.
Les personnages principaux : Elisabeth Needham et Dylan Reinhart forment un duo très complémentaire puisque tous les deux pensent et réfléchissent et se complètent. Il n’y a pas les bras et la tête de séparés et c’est très agréable.
L’histoire en elle même est bien pensée, classique comme je l’ai dit mais bien ficelée. Pas de temps mort, de l’action sans cesse, on ne s’ennuie jamais.
Alors, avec tout cela, vous le sentez bien, pourquoi je suis plutôt mitigée alors que je l’ai dévoré, pour plusieurs raisons :
Tout d’abord, les personnages. Même s’ils sont très sympas, leur confiance mutuelle et réciproque l’un envers l’autre m’a gênée. Ça peut paraitre étrange mais j’avais plus l’impression de suivre les aventures de deux personnes qui se connaissent depuis depuis toujours que celles de deux personnes qui viennent de se rencontrer.
L’histoire en elle-même maintenant. Je me répète mais c’est classique, trop classique en fait, ce qui fait que le WTF de la fin dans les toutes dernières pages parait presque logique. On s’y attend. On s’attend à presque tout ce qui arrive en fait. C’est un roman, je vais oser le mot, prévisible au fur et à mesure de la lecture. Si, comme d’habitude, je n’ai pas cherché qui, mais je me suis laissée porter, je dois dire que je n’ai pas eu de surprises. Pire, j’imaginais des combinaison bien plus perverses et dingues alors que pas du tout. Mon cerveau doit être très fatigué en cette fin d’année et du coup, je dois légèrement craqué, bref j’étais beaucoup plus perverse que l’auteur ! J’irai encore plus loin, en disant que l’action c’est bien, beaucoup d’actions c’est bien mais trop d’actions = manque de profondeur, Reinhart étant quelqu’un de complexe avec un passé mouvementé, c’est dommage de le cantonner à la superficialité, de même chez Needham. On survole finalement beaucoup de points, il en est de même chez le tueur. Finalement, ce qui est le point de départ de ce livre, le livre sur les comportements déviants de Reinhart bah j’ai presque envie de dire, à quoi bon ? Mais bon, comme je vous l’ai dit, j’ai l’esprit plus tordu alors bon…
De plus, si les punchlines sont géniaux et que ça fait « palpiter » la lecture, ça ne fait pas tout et malgré des chapitres très courts qui aèrent beaucoup la lecture (ce qui est très bien, attention, j’adore), je me suis parfois perdue dans qui parle… oups ! Je devais revenir en arrière, ce n’était parfois pas très clair…
En bref, c’est un très bon roman policier avec des punchlines incroyables, idéal pour les personnes qui ne veulent pas d’angoisse mais des meurtres !
bookliseuse 22 février 2020
Instinct - James Patterson
Paru précédemment sous le titre de : “Jeu de massacres“.
Dans les premières pages du roman, le “dealer“, tueur en série, nous donne des conseils sur comment commettre des meurtres “propres”, en s’adressant directement, à nous, lecteurs.
Dylan Reinhart, professeur de psychologie, donne ses cours à tambour battant, ne voulant surtout pas perdre son temps, et tout ça avec un humour bien cinglant !
Sa petite vie bien rangée est chamboulée quand Elizabeth Needham, du NYPD, le contacte afin d’obtenir son aide pour résoudre un étrange meurtre. Très vite d’autres suivront ayant comme point commun une carte à jouer sur leur corps.
Une enquête menée à cent à l’heure, avec des rebondissements jusqu’aux dernières pages, l’auteur nous surprenant un peu plus à chaque chapitre. Un thriller dynamique avec un aspect psychologique très important.
On découvre l’histoire à travers Reinhart, personnage attachant et touchant dans sa relation avec Tracy, son compagnon depuis de nombreuses années. On est peiné de découvrir combien le regard de certains a peu changé face à homosexualité.
L’humour décapant de Reinhart, apporte un plus au roman, tout comme sa grande humanité qui ne peut que nous toucher, rendant ce livre terriblement humain.
Elizabeth, même si très présente dans le roman, est au final effacée par le personnage de Reinhart . On ne sait pas grand-chose sur elle.
Une superbe lecture, que j’ai encore plus appréciée que la série !