- Auteur : Richard Albisser
- Genre : Polar, Policier / Drame
- Editeurs : Auto édition, Auto-édition
- Date de sortie : 1er mars 2012
- EAN : 9782916225111
Disponible sur
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Résumé :
Versant Nord-Est de Lille, septembre 2008.
Sur fond de crise financière...
Un couple paisible est retrouvé sans vie à son domicile.
Les autorités concluent bien facilement à un suicide.
Jasmina, l’épouse du capitaine Drassir, ne l’entend pas de cette oreille. Ne serait-ce pas plutôt un acte criminel ? Elle s’en ouvre auprès de son mari qui accrédite par commodité la thèse officielle.
Mais les événements vont se précipiter et donner raison à Jasmina...
universpolars 24 août 2024
C21H22 - Richard Albisser
Bon Dieu … Je n’ai pas du tout accroché à cette histoire, du moins pour les trois-quarts du récit. À chaque page tournée, j’ai imaginé - à tort - que cette intrigue allait enfin démarrer pour moi. Une illusion, la mayonnaise n’a pas voulu monter.
Ce bouquin est le 3ème tome d’une série mettant en scène un couple de personnages récurrents que je ne connaissais pas. Je commence à en avoir l’habitude mais, encore une fois, ce point-là n’est pas la fin du monde non plus.
Elle, employée de commerce à la mairie et écrivain ; lui, capitaine de police à Lille. Ensemble, ils vont tenter de comprendre le suicide / meurtre d’un couple retrouvé mort dans leur lit, empoisonné.
Eh oui, comme je l’ai mentionné au début, j’ai eu du mal à entrer dans l’histoire, même beaucoup de mal, et je crois même que je n’y suis jamais vraiment parvenu. Porte close pour moi. Et lorsque cela dure, c’est vraiment pénible. Abandonner ? Jamais. Je tiens toujours à aller jusqu’au bout. Parfois, il y a de sacrées bonnes surprises - tardant à apparaître - qui te passent devant le nez et qui te terrasse. Ici, c’est éventuellement vers le dénouement, où tout s’accélère enfin, que j’ai eu cette bonne impression. Malheureusement, un peu tard …
Malgré une écriture riche, adroite et même parfois subtile, j’ai eu du mal à suivre le fil rouge, comme s’il m’échappait sans arrêt. Un peu comme un chat qui tente de se mordre la queue. L’auteur nous éloigne constamment de l’intrigue principal en nous parlant, par-exemple, de la pluie sur toute une page. Cela peut plaire à certains, je le conçois, mais pas à moi. Une question de goût et de rythme.
Sur la fin, j’admets que le fil s’est un peu tendu, créant tout de même une certaine pression. Cependant, elle n’a pas suffi à rehausser mon plaisir de lire, ou plutôt de le réveiller complètement. Sur le fond, cette intrigue est finalement assez bien foutue, je l’admets tout de même mais, sur la forme, j’ai vraiment eu du mal avec le style.
Ce dernier point était pour moi si prononcé que je crois bien qu’il a carrément fait de l’ombre sur tout le reste. Dommage.