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Santa muerte - Gabino Iglesias

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Résumé :

Austin, Texas. Tu t’appelles Fernando, et tu es mexicain. Immigré clandestin. Profession ? Dealer. Un beau jour… Non, oublie « beau ». Un jour, donc, tu es enlevé par les membres d’un gang méchamment tatoué qui ont aussi capturé ton pote Nestor. Pas ton meilleur souvenir, ça : tu dois les regarder le torturer et lui trancher la tête. Le message est clair. Ici, c’est chez eux.

Fernando croit en Dieu, et en plein d’autres trucs. Fernando jure en espagnol, et il a soif de vengeance. Avec l’aide d’une prêtresse Santeria, d’un chanteur portoricain cinglé et d’un tueur à gages russe, il se résoud à déchaîner l’enfer.

Écartelé entre deux pays, deux cultures, deux traditions, Fernando est un héros des temps modernes. Quand toutes les frontières se brouillent, géographiques, morales, spirituelles, seul un nouveau genre littéraire peut dessiner le paysage. Gabino Iglesias invente donc ici le barrio noir. Il y conjugue à merveille douleur et violence de l’exil, réalisme social et mysticisme survolté, mélancolie et humour dévastateur.

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Vos #AvisPolar

  • La Belette Stéphanoise 2 août 2024
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Fernando a dû fuir le Mexique car il a voulu venger l’honneur de sa sœur mais il s’en est pris aux mauvaises personnes
    Arrivé aux États-Unis, il travaille pour Guillermo, un des chefs de gang de la ville d’Austin, au Texas.

    Un roman court, rythmé, violent mais avec de l’humour. Et puis il y a tout ce côté mystique qui flirte parfois avec le surnaturel.

    Une réflexion sur le fait de se sentir étranger partout où l’on se trouve et la difficulté de trouver sa place lorsqu’on est partagé entre deux cultures. Et il y a cette réalité où l’American Dream n’est qu’une illusion.

    Fernando a l’insouciance de son âge et la maturité de ceux qui ont grandi trop vite. Son côté malchanceux engendre des situations assez cocasses.

    Bref, règlements de compte, cartels, vengeance et Dame Blanche : le cocktail explosif de ce roman sous des faux airs de Tarantino. Bluffant !

  • Chineuse Deculture 27 juin 2022
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Caramba voilà un polar mafioso matiné de santeria mexicaine qui n’aurait pas déplu à Machete. Ecris à la deuxième personne, l’ecriture immersive, vous apostrophe et vous malmène. De Corona à Corones, le dico du cartel vous est brièvement exposé entre vengeance et croyance.

  • booksandmartini 8 juin 2021
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Si comme moi vous avez une certaine fascination cachée pour cette relation bizarre qu’on les mexicains avec leur morts... Allez y.

    Autant vous dire qu’avec « Santa Muerte », Gabino Iglesias vous prend brutalement dès le première page, vous jette violemment dans le lugubre coffre dans la violence des cartel mexicains, pour finir par vous rejeté brutalement. À bout de souffle. Quand finalement il en aura finit avec vous. •
    Les pages ce tourne sans aucune difficulté proportionnellement parlant à toute la noirceur que contiennent ces pages. Parce que « Santa Muerte » c’est ça, vous jetez à la figure toute la violence, cacher ou non, de Mexico. C’est l’étape de déracinement du passage clandestin à un autre pays. Pour finalement retrouver les cartels latinos qui règne silencieusement. Bref, l’auteur à aussi très bien su retranscrire la peur que pouvais ressentir Fernando. •
    Mais « Santa Muerte » c’est aussi cette relation qu’on les Mexicains avec la mort (j’étais pas douer en espagnol a l’école mais Santa Muerte hein). Et pourtant Gabino Iglesias nous en explique un peu plus. Finalement, Santa Muerte nous accompagne, oui nous et Fernando, durant tout ce roman, et elle apparaît comme l’unique protectrice plausible dans cet univers violent.

  • Sy Dola 3 novembre 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Fernando, immigré clandestin est videur et revendeur de drogue. Il se fait kidnapper par une bande rivale pour des histoires de territoires ; il doit avertir son "patron" de laisser la place et pour cela on le force à regarder la mort en direct : la torture et la décapitation de son ami Nestor.

    Il va lui falloir une sacré dose de courage pour s’en sortir et pour cela il fait appel plusieurs fois par jour à la Santa Muerte pour obtenir sa protection. Il bénéficiera malgré tout de l’aide d’un russe, tueur à gages, de Yoli, une prêtresse de la Santeria et d’El principe, un portoricain complètement déjanté.

    Ce polar percutant ne fait pas l’impasse sur la violence qui règne entre les différents gangs mais évoque non seulement l’amour dune entité supérieure mais aussi les problèmes de l’immigration clandestine, les choix faits pour vivre ou survivre. Il met aussi en avant la force des relations entre personnes qui se soutiennent.

    On finit par se prendre d’affection pour le personnage principal car il dégage de l’humanité avec ses doutes et ses hésitations.

    Ce roman a une écriture très tonique, urbaine qui donne du pep’s au roman ce qui fait qu’on ne le lâche qu’une fois terminé.

    http://quandsylit.over-blog.com/2020/10/santa-muerte-gabino-iglesias.html

  • Seb_Ply 8 octobre 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Fernando est mexicain et doit fuir son pays. Immigré clandestin et se retrouvant en équilibre entre deux pays, il arrive à Austin aux États-Unis et trouve un job de dealer. Les choses se tassent jusqu’au jour où des histoires de lutte de territoires le force à revoir sa petite vie tranquille qu’il tentait de se construire. La Santa Muerte va-t-elle l’aider à se sortir de ce bourbier ?

    Gabino Iglesias écrit un premier roman noir, ultra rythmé et mené tambour battant. On a la sensation de ne pas avoir de filtre avec les sentiments du personnage principal. C’est efficace et la lecture est agréable, la petite référence à Tarantino en fin de roman n’est pas anodine. Un auteur à suivre !

  • Hanae part en livre 15 mai 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Un style vif, brutal et sans fioriture qui nous plonge directement dans le cartel mexicain. Fernando Nando est l’antihéros des temps modernes. Immigré mexicain, il débarque à Austin au Texas pour fuir son Mexique natal, la peur au ventre. On le kidnappe, il est conduit, on ne sait où, bâillonné, confiné dans le coffre d’une voiture. Il doit assister à la mise à mort de son pote Nestor. C’est direct, c’est froid, c’est sanglant. On ne plaisante pas ici... Une décapitation en bonne et due forme qui lui montre qu’il n’est rien. Le but est simple, Fernando doit laisser un message. Ce gang tatoué souhaite étendre leur royaume et ils n’hésiteront pas à tuer avec de nombreux modes opératoires et malsains.
    Entre ses prières à la Santa Muerte, ses offrandes et ses cachetons. Fernando a un but, répondre à la mort.
    La plume de Gabino Iglesias nous asperge d’acide, il rentre en plein cœur du sujet, il ne nous laisse pas le choix, pas de temps à perdre. Ce roman de 180 pages se lit d’une traite. D’un réalise sociale survolté, Gabino Iglesias nous prouve dans ce premier roman qu’il possède de grosses cojones.

  • ju_se_livre 1er mars 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    On en parle de cette couverture magnifique ? 😍 Rien que pour ça, ce livre devait se retrouver dans ma bibliothèque. Ajoutez à ça, une histoire qui tient la route et c’est tout gagné.
    💀
    Fernando, mexicain immigré au Texas va se retrouver embringuer dans une guerre de territoire. Le gang des méchamment tatoués ce sont des méchants très méchants ! Si tu t’opposes à eux tu risques de finir avec la tête un peu trop loin de ton corps. C’est ce qui va arriver au pote de Fernando et lui va tout faire pour que ça ne lui arrive pas également.
    💀
    Je commencerais par parler de ce qui m’a un peu contrarié. Pour moi, la quatrième de couverture ne reflète qu’à demi le livre. Je m’attendais à quelque chose de très badass, un peu à la Allez tous vous faire foutre d’Aidan Truhen, mais au final j’ai trouvé ça plutôt soft.
    💀
    Mais c’est pas pour autant que je suis totalement déçue. Parce que l’histoire m’a quand même plu.
    💀
    Sur fond de croyances populaires, d’exil, de guerres de gangs et de règlements de compte, on est entraîné dans une histoire où on est bien content de découvrir cette cavalcade bien installé dans son fauteuil plutôt que sur place. L’auteur, ayant une très bonne plume, arrive à faire ressentir toute la détresse de Fernando, sa position difficile aussi bien dans ce conflit que dans sa vie d’exilé.
    💀
    En bref, une bonne découverte. Une histoire qui se lit bien avec quelques touches d’humour noir et un antihéros attachant.

  • TheBookishAnchor 28 février 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    "En soi, Ogún n’est pas mauvais, si ceux qui prient pour lui sont des gens bons, des gens à l’esprit pur."
    Ce n’est pas le genre de polar que j’ai coutume de lire, mais la couverture m’a happée. J’avais besoin de savoir ce qu’il renfermait. Santa Muerte est le premier roman noir de Gabino Iglesias, publié chez @sonatineeditions. Un roman qui vous confrontera aux dieux mexicains et donnera un autre regard sur ces gens qui passent les frontières au péril de leur vie pour découvrir un eldorado.
    Eldorado qui finalement n’est pas celui recherché et qui poussera Fernando, Nando pour les intimes, à affronter ses plus grandes peurs.
    Du sang, des répliques à la Tarantino et du mysticisme : bienvenue dans l’univers si particulier de Gabino Iglesias !

  • Mes évasions livresques 28 février 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Fascinée dès la couverture et la quatrième de couverture, j’ai appréhendé ce roman comme un roman noir bien déjanté sur les cartels mexicains.

    En fait, nous suivons Fernando, un immigré clandestin qui cumule deux boulots ; vigile de boîte de nuit et dealer tout en bas de l’échelle. Sa deuxième activité va l’amener à risquer sa vie quand il va être kidnappé et qu’il va regarder un de ses collègues être décapité sous ses yeux.

    Dès lors, Fernando prend peur et se réfugie encore plus dans la religion et son apprentissage mystique auprès de la prêtresse de la Santeria, qu’il considère comme une mère d’adoption. Coincé dans une patrie qui n’est pas la sienne, il ne peut retourner d’où il vient car il a dû s’exiler.

    Il ne lui reste plus qu’à prier sa Santa Muerte pour qu’elle le protège des gens qui lui veulent du mal et se jeter dans la gueule du loup avec des tueurs cinglés pour s’en sortir...

    Santa Muerte est un roman noir violent, déjanté et saupoudré d’humour noir. L’auteur, culturiste de profession, écrit ici son premier roman noir et c’est son premier roman traduit en France.
    Avec des thèmes forts comme la foi, l’amitié, la solidarité, l’exil, l’immigration et la violence des gangs, Gabino Iglesias nous livre un roman noir atypique, qui nous fait ressentir de l’empathie pour son antihéros, Fernando, et nous fait faire connaissance avec une galerie de personnages bien trempés.

    Le roman est court, moins de 200 pages, mais intense avec des scènes de violence inouïes et des tueurs qui ne reculent devant aucune atrocité.

    Un soupçon de fantastique plane au-dessus du roman, à moins que ce soit l’addiction de Fernando pour l’oxycodone qui fasse cet effet là, puisqu’on vit le récit par son point de vue.

    Une découverte de plume originale avec un récit addictif qui plonge le lecteur dans une aventure, pied au plancher.

  • Mes évasions livresques 28 février 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Fascinée dès la couverture et la quatrième de couverture, j’ai appréhendé ce roman comme un roman noir bien déjanté sur les cartels mexicains.

    En fait, nous suivons Fernando, un immigré clandestin qui cumule deux boulots ; vigile de boîte de nuit et dealer tout en bas de l’échelle. Sa deuxième activité va l’amener à risquer sa vie quand il va être kidnappé et qu’il va regarder un de ses collègues être décapité sous ses yeux.

    Dès lors, Fernando prend peur et se réfugie encore plus dans la religion et son apprentissage mystique auprès de la prêtresse de la Santeria, qu’il considère comme une mère d’adoption. Coincé dans une patrie qui n’est pas la sienne, il ne peut retourner d’où il vient car il a dû s’exiler.

    Il ne lui reste plus qu’à prier sa Santa Muerte pour qu’elle le protège des gens qui lui veulent du mal et se jeter dans la gueule du loup avec des tueurs cinglés pour s’en sortir...

    Santa Muerte est un roman noir violent, déjanté et saupoudré d’humour noir. L’auteur, culturiste de profession, écrit ici son premier roman noir et c’est son premier roman traduit en France.
    Avec des thèmes forts comme la foi, l’amitié, la solidarité, l’exil, l’immigration et la violence des gangs, Gabino Iglesias nous livre un roman noir atypique, qui nous fait ressentir de l’empathie pour son antihéros, Fernando, et nous fait faire connaissance avec une galerie de personnages bien trempés.

    Le roman est court, moins de 200 pages, mais intense avec des scènes de violence inouïes et des tueurs qui ne reculent devant aucune atrocité.

    Un soupçon de fantastique plane au-dessus du roman, à moins que ce soit l’addiction de Fernando pour l’oxycodone qui fasse cet effet là, puisqu’on vit le récit par son point de vue.

    Une découverte de plume originale avec un récit addictif qui plonge le lecteur dans une aventure, pied au plancher.

  • calyenol 27 février 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Salut !

    Il est sorti hier chez @sonatineeditions
    ՏԹՌԵԹ ʍՄeՐԵe de Gabino Iglesias.

    ՏԹՌԵԹ ʍՄeՐԵe se passe au Texas à Austin.
    Fernando dit "Nando" est mexicain.
    Il a immigré clandestinement et pour s’en sortir il deale.
    Un jour,il se fait enlever par un gang rival,la Mara Salvatrucha qui est un des aliés des plus grands cartels, celui du Sinaloa et des Zetas.
    Ils sont de ceux qui te tranchent la tête si tu te mets en travers de leurs chemins.
    Nando ne compte pas fléchir face à eux.
    Malgré la peur qui le tenaille,
    il est prêt à déchaîner l’enfer.

    .

    "Les charnières du coffre ont couiné comme un porc qu’on égorge,puis ils m’ont balancé à l’intérieur...Ils avaient mon flingue.J’étais mort.Mort sans avoir pu dire au revoir à ma mère."

    Petit livre de 179 pages, Gabino Iglesias nous entraîne en si peu de temps dans une guerre de territoire où seul le sang dit si tu es le vainceur ou pas.
    Tu tues,tu gagnes.T’es mort,t’as perdu !
    Des scènes sanglantes mêlaient à des prières à la sainte des morts donnent au livre du rythme sans temps mort.
    Digne d’un épisode de série de narcos trafiquants que je ne nommerai pas 😉 j’ai passé un moment sympa avec ce livre.
    J’aurais toutefois aimé qu’il y ait un peu plus de page pour approfondir l’histoire de chaque gang mais ça l’a fait quand même.
    ՏԹՌԵԹ ʍՄeՐԵe est un livre intense et captivant jusqu’au point final que je conseille aux amateurs du genre. .

  • Asmo Stark 20 février 2020
    Santa muerte - Gabino Iglesias

    Austin, Texas. Fernando est un mexicain immigré clandestin qui travaille comme videur et dealer. Travailler comme dealer peut se révéler dangereux, la preuve il se fait enlever par les membres d’un gang au corps et visages couverts de tatouages. Arrivé à destination, il découvre Nestor, son ami, attaché à une chaise dans un piteux état. Indio le chef des tatoués veut faire passer un message à Guillermo, le chef de Fernando, il veut récupérer des territoires et Fernando doit se faire le messager sinon il finira comme Nestor. Pour bien appuyer son propos, Indio coupe quelques doigts de Nestor avant de le décapiter. Fernando est relâché, choqué par ce qu’il vient de voir et terrorisé par Indio qui semble habité par un démon. Malheureusement pour lui l’horreur n’est pas finie mais il va pouvoir trouver du réconfort auprès de Consuelo la mystique, et de l’aide auprès d’un vendeur de vélo, d’un tueur russe ou encore d’un assassin bling-bling.

    Que dire de ce livre si ce n’est que c’est un bulldozer ! Dès la première ligne on est plongé dans l’action et la violence, encore quelques pages et on assiste à une séance de tortures suivie d’une décapitation, bref la mise dans le bain est un vrai plongeon. On fini aussi choqué que Nando pour qui on se prend de sympathie. Nando est un fervent croyant qui compte sur la protection de Santa Muerte pour l’aider et lui voue un culte sans bornes à coup de bougies, de prières et de tatouages. Le mysticisme, les dieux et les croyances mexicaines sont omniprésentes dans le livre et dans la réalité crue et violente de l’Austin non touristique, apportent des touches de fantastiques. Les chapitres sont très courts, l’écriture directe, l’histoire très dense, tout se passe en moins de 180 pages si bien que le roman se lit d’une traite.
    Un roman violent, mystique et fantastique qui se lit aussi vite que Nando s’enfile ses Oxy.

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