- Auteur : Richard LLOYD PARRY
- Traducteur : Paul Simon Bouffartigue
- Genre : Documentaire, Judiciaire
- Editeur : Sonatine
- Date de sortie : 6 février 2020
- ISBN : 2355847967
- EAN : 9782355847967
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Enquête sur la disparue de Tokyo
Résumé :
L’histoire vraie d’une jeune femme disparue dans les rues de Tokyo et du démon qui l’a engloutie.
Lucie Blackman est grande, blonde et sévèrement endettée. En 2000, l’été de ses 21 ans, cette jeune Anglaise travaille dans un bar à hôtesses de Roppongi – quartier chaud de Tokyo – lorsqu’elle disparaît sans laisser de traces. Ses parents lancent alors une vaste campagne de mobilisation pour la retrouver. L’enquête des autorités japonaises est bien vite sujette à caution. Veut-on vraiment savoir ce qui s’est passé ?
Lucie Blackman est grande, blonde et sévèrement endettée. En 2000, l’été de ses 21 ans, cette jeune Anglaise travaille dans un bar à hôtesses de Roppongi – quartier chaud de Tokyo – lorsqu’elle disparaît sans laisser de traces. Ses parents lancent alors une vaste campagne de mobilisation pour la retrouver. L’enquête des autorités japonaises est bien vite sujette à caution. Veut-on vraiment savoir ce qui s’est passé ?
Sylvie Geoffrion 2 novembre 2021
Dévorer les ténèbres - Richard Lloyd Parry
Mitigée. Je ne sais trop quel ressenti éprouvé après cette lecture. le titre est très clair : Enquête sur la disparue de Tokyo. Alors oui c’est exactement une enquête, celle du journaliste Richard Lloyd Parry qui a tout mon respect. Car quel travail il a effectué. Colossal. Il a tout fouillé, tout lu, parlé à tout le monde et c’est presque le verbatim de ces rencontres, ces discussions et ces lectures que nous retrouvons dans ce titre. Ce qui le rend un brin poussif. Par contre, ce que j’ai trouvé captivant ce sont les descriptions et les explications sur Tokyo, ses bars à hôtesses, sur le service de police, sur les procédures judiciaires, sur les tribunaux. On nous fait un peu de l’histoire des relations du Japon avec les pays l’entourant. Immensément instructif. Une jeune britannique, hôtesse dans un bar de Tokyo disparait et l’auteur expose tout ce qu’une famille défaite a dû faire pour avoir des réponses et oh combien furent grand les ravages subis par les proches de la disparue. On ne peut même pas imaginer...Alors oui, ce côté du titre était intéressant mais je crois que l’auteur aurait pu ramasser quelque peu son propos et cela n’aurait rien enlevé à la compréhension.
GoodBooksGoodFriends 26 juin 2020
Dévorer les ténèbres - Richard Lloyd Parry
Tout comme j’avais été attirée par L’empreinte de Alexandria Marzano-Lesnevich, je n’ai pas pu résister à Dévorer les ténèbres de Richard Lloyd Parry.
Et j’ai bien fait car c’est un document captivant qui nous est offert là.
J’ai toujours été fascinée par les faits divers, le système judiciaire, les enquêtes de police, la personnalité des meurtriers et celles des victimes ; et cet ouvrage de plus de 500 pages m’a tenue accrochée pendant plusieurs jours.
Juillet 2000 : Lucie, une jeune ressortissante anglaise disparaît au Japon sans laisser de traces. Sa famille et ses amis vont au Japon, s’emparent de l’affaire, et ne laissent pas Lucie tomber dans l’oubli. Quelques mois plus tard, un suspect sera arrêté et le corps de la jeune femme sera retrouvé.
De la disparition au procès, le journaliste Richard Lloyd Parry a suivi l’affaire, rencontré et interviewé les proches de Lucie, ainsi que ceux qui ont eu un rapport avec le dossier. .
Au-delà du fait divers, Dévorer les ténèbres est un ouvrage captivant car il revient sur tous les facteurs qui font de cette disparition un cas hors du commun : la différence entre les cultures anglaise et japonaise, le système judiciaire et les méthodes policières japonais, mais également la personnalité des parents de Lucie et notamment celle de son père. Tim Blackman a fait polémique lors de la médiatisation de l’affaire et je dois avouer que tout en reconnaissant en lui un communiquant hors pair, il reste à mes yeux un personnage trouble.
Richard Lloyd Parry pose son sujet dans le contexte et cela passe par la description de Tokyo et plus précisément de Roppongi, le quartier dans lequel Lucie travaillait comme hôtesse, un quartier de divertissements vivant et fréquenté.
J’ai été particulièrement intéressée par la présentation du mizu shôbai, littéralement le "commerce de l’eau"...
Le mizu shôbai, littéralement le "commerce de l’eau", est le terme désignant les activités nocturnes dans lesquelles des femmes sont impliquées, sans forcément que cela soit de la prostitution.
Les moeurs japonaises en matière de sexualité diffèrent tellement des nôtres que les longues explications que l’auteur leur consacre ne sont pas de trop.
Et je ne vous parle pas de l’inexpérience de la police japonaise (effarante) ou du système judiciaire reposant essentiellement sur les aveux (glaçant). Cet ouvrage est une mine d’informations, il est soigneusement documenté et l’aspect humain y est omniprésent.
Un livre à ne pas rater...
mouffette_masquee 21 février 2020
Dévorer les ténèbres - Richard Lloyd Parry
Résumé : Lucie Blackman, jeune anglaise de 21 ans, vient d’arriver au Japon pour trois mois, avec sa meilleure amie. Elle est grande, blonde, plutôt jolie, mais aussi sacrément endettée. Elle vient de quitter son travail d’hôtesse de l’air afin de lancer en tant qu’hôtesse dans un bar de Roppongi, un quartier chaud de Tokyo. Mais un soir, après un rendez-vous avec un des clients du bar, elle disparaît. Sa meilleure amie s’en inquiète immédiatement, car Lucie est une jeune femme très fiable, qui jamais ne lui aurait posé un lapin. Les parents ainsi que la police sont prévenus, mais l’enquête semble s’enliser, les personnes en charge de la retrouver ne semble pas faire beaucoup d’efforts.
Mon avis : On découvre ici, via le travail très intéressant du journaliste qui a suivi l’enquête du début à la fin, l’histoire vraie d’une anglaise, une Occidentale qui disparaît du jour au lendemain dans un Tokyo pas si paradisiaque. On découvre également les lacunes de la police ainsi que de la justice japonaise, ou du moins, les différences qui existent avec ce qu’on connaît chez nous. J’ai été choquée, énervée de savoir comment l’enquête a été menée. Quelle perte de temps ! Quel dilettantisme !
Chaque protagoniste de l’affaire à sa part d’ombre ou presque, mais j’avoue ne pas avoir compris le fonctionnement du père, qui semble plus attiré par les médias que par les recherches de sa fille. Et, bien sûr, nous rencontrons le mal absolu, pervers et sans remords, qu’est le coupable. Personnage effroyable mais en même temps fascinant par son obsession de s’exclure de tout lien social. Comme si le reste de l’humanité ne valait pas la peine qu’on s’y attarde. Un être égocentrique et aux vices multiples, qui aurait dû être mis hors d’état de nuire depuis longtemps.