- Auteur : Gunnar Staalesen
- Editeur : Gaïa
- Date de sortie : 20 septembre 2017
- EAN : 978-2847207927
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Résumé :
Au large de Bergen, à quelques encablures des fjords, les îles sont battues par les vents. Un pont les relie au continent, le tourisme pourrait s’y développer, si le site n’était pas promis à être défiguré par de hautes silhouettes bruyantes et menaçantes : peut-on rêver endroit plus idéal que ces îles pour un parc d’éoliennes ? Une famille déchirée par des intérêts divergents, un mari qui disparaît la veille d’une consultation décisive, des écologistes soft et d’autres prêts à des actions d’éclat nettement plus violentes. Et Varg Veum, sur le point de renoncer au célibat. Un polar écolo dans la Norvège des fjords et du pétrole. En mer du Nord, la route des bateaux vikings devint celle des supertankers. Et si aujourd’hui la jolie vue que l’on a sur les fjords depuis l’Express côtier était remplacée par un gigantesque parc d’éoliennes ? Entre protection de l’environnement, tourisme et obscurantisme, Varg Veum dresse la liste des mobiles.
Sharon 7 février 2019
Le vent l’emportera - Gunnar Staalesen
Il est plus facile de chroniquer un livre dont l’auteur, sauf accident, ne viendra jamais vous lire. Parce que, même si le sujet est sensible, même si le dénouement est tout sauf réjouissant, j’ai envie, tout de même, de rédiger cet avis sous un mode un peu comique – un peu seulement.
C’est quoi tout ce raffut, me direz-vous ? Et bien figurez-vous que l’on veut faire construire des éoliennes, ces nouveaux trucs écolos à la mode à peine moche, et que cela ne plaît pas à tout le monde, pour ne pas dire que cela ne plaît à personne ou presque. Même les familles se déchirent à ce sujet – parce qu’elles étaient déjà déchirées avant, il ne faut pas se leurrer. Un père, une belle-mère, un fils, une fille très investie avec son petit ami contre le projet. La mère ? Elle a disparu après une journée à la plage, quinze ans plus tôt, un accident a-t-on dit, un suicide murmure-t-on, surtout que le père, Mons a refait très rapidement sa vie, pour ne pas dire qu’il a régularisé une liaison qui existait déjà. Quand le père disparaît à son tour , Varg Veum est engagé pour le retrouver, parce qu’on lui a assuré que ce n’est pas une affaire « de divorce », mais une véritable disparition. La suite donnera malheureusement raison à cette personne. Veum retrouve le disparu – mais dans quel état !!!!
Personne ne sort indemne de cette enquête : les dommages collatéraux sont importants, très importants. Les causes ? Ce n’est même pas l’écologie, plutôt la capacité qu’ont les parents à décider ce qui est bon ou non pour leurs enfants. Faut-il toujours leur dire la vérité ? C’est un sujet de réflexion intéressant, mais pour Veum, pour Karin sa fiancée, la réponse aurait dû être « oui ». La faute en est aussi à une société qui n’est pas prête à accepter certains faits, une société rigoriste, où le souffle de liberté des années 70 semble très vite s’être éteint pour eux – ou quitter un carcan pour en trouver un autre. La société n’est pas prête, non plus, à aider les femmes qui ne veulent pas être mère. Alors de là à aider, comprendre, celles qui sont mères et ne se sentent pas faites pour cela. Oui, c’est dérangeant, parce que cela va à l’encontre des idées reçues, parce qu’il faut aussi écouter cette parole, même si elle est dérangeante. Mais il faut penser aussi aux enfants, qui doivent grandir avec ce non-amour. J’ai pensé aussi à ce cliché « les enfants seront mieux sans moi, je ne veux pas être un fardeau pour eux » – ce n’est jamais qu’une solution de facilité, et il est souvent trop tard (pour les enfants) quand on le comprend.
Le vent l’emportera avait commencé sur un sujet de société banal mais capable de déchaîner les passions. Il se poursuit de manière sanglante et se termine en tragédie.
Sharon 7 février 2019
Le vent l’emportera - Gunnar Staalesen
Il est plus facile de chroniquer un livre dont l’auteur, sauf accident, ne viendra jamais vous lire. Parce que, même si le sujet est sensible, même si le dénouement est tout sauf réjouissant, j’ai envie, tout de même, de rédiger cet avis sous un mode un peu comique – un peu seulement.
C’est quoi tout ce raffut, me direz-vous ? Et bien figurez-vous que l’on veut faire construire des éoliennes, ces nouveaux trucs écolos à la mode à peine moche, et que cela ne plaît pas à tout le monde, pour ne pas dire que cela ne plaît à personne ou presque. Même les familles se déchirent à ce sujet – parce qu’elles étaient déjà déchirées avant, il ne faut pas se leurrer. Un père, une belle-mère, un fils, une fille très investie avec son petit ami contre le projet. La mère ? Elle a disparu après une journée à la plage, quinze ans plus tôt, un accident a-t-on dit, un suicide murmure-t-on, surtout que le père, Mons a refait très rapidement sa vie, pour ne pas dire qu’il a régularisé une liaison qui existait déjà. Quand le père disparaît à son tour , Varg Veum est engagé pour le retrouver, parce qu’on lui a assuré que ce n’est pas une affaire « de divorce », mais une véritable disparition. La suite donnera malheureusement raison à cette personne. Veum retrouve le disparu – mais dans quel état !!!!
Personne ne sort indemne de cette enquête : les dommages collatéraux sont importants, très importants. Les causes ? Ce n’est même pas l’écologie, plutôt la capacité qu’ont les parents à décider ce qui est bon ou non pour leurs enfants. Faut-il toujours leur dire la vérité ? C’est un sujet de réflexion intéressant, mais pour Veum, pour Karin sa fiancée, la réponse aurait dû être « oui ». La faute en est aussi à une société qui n’est pas prête à accepter certains faits, une société rigoriste, où le souffle de liberté des années 70 semble très vite s’être éteint pour eux – ou quitter un carcan pour en trouver un autre. La société n’est pas prête, non plus, à aider les femmes qui ne veulent pas être mère. Alors de là à aider, comprendre, celles qui sont mères et ne se sentent pas faites pour cela. Oui, c’est dérangeant, parce que cela va à l’encontre des idées reçues, parce qu’il faut aussi écouter cette parole, même si elle est dérangeante. Mais il faut penser aussi aux enfants, qui doivent grandir avec ce non-amour. J’ai pensé aussi à ce cliché « les enfants seront mieux sans moi, je ne veux pas être un fardeau pour eux » – ce n’est jamais qu’une solution de facilité, et il est souvent trop tard (pour les enfants) quand on le comprend.
Le vent l’emportera avait commencé sur un sujet de société banal mais capable de déchaîner les passions. Il se poursuit de manière sanglante et se termine en tragédie. La suite, Où les roses ne meurent jamais, nous montre ce qu’il en aura coûté au héros pour remonter la pente
https://deslivresetsharon.wordpress.com/2018/12/08/le-vent-lemportera-de-gunnar-staalesen/
Sharon 7 février 2019
Le vent l’emportera - Gunnar Staalesen
Il est plus facile de chroniquer un livre dont l’auteur, sauf accident, ne viendra jamais vous lire. Parce que, même si le sujet est sensible, même si le dénouement est tout sauf réjouissant, j’ai envie, tout de même, de rédiger cet avis sous un mode un peu comique – un peu seulement.
C’est quoi tout ce raffut, me direz-vous ? Et bien figurez-vous que l’on veut faire construire des éoliennes, ces nouveaux trucs écolos à la mode à peine moche, et que cela ne plaît pas à tout le monde, pour ne pas dire que cela ne plaît à personne ou presque. Même les familles se déchirent à ce sujet – parce qu’elles étaient déjà déchirées avant, il ne faut pas se leurrer. Un père, une belle-mère, un fils, une fille très investie avec son petit ami contre le projet. La mère ? Elle a disparu après une journée à la plage, quinze ans plus tôt, un accident a-t-on dit, un suicide murmure-t-on, surtout que le père, Mons a refait très rapidement sa vie, pour ne pas dire qu’il a régularisé une liaison qui existait déjà. Quand le père disparaît à son tour , Varg Veum est engagé pour le retrouver, parce qu’on lui a assuré que ce n’est pas une affaire « de divorce », mais une véritable disparition. La suite donnera malheureusement raison à cette personne. Veum retrouve le disparu – mais dans quel état !!!!
Personne ne sort indemne de cette enquête : les dommages collatéraux sont importants, très importants. Les causes ? Ce n’est même pas l’écologie, plutôt la capacité qu’ont les parents à décider ce qui est bon ou non pour leurs enfants. Faut-il toujours leur dire la vérité ? C’est un sujet de réflexion intéressant, mais pour Veum, pour Karin sa fiancée, la réponse aurait dû être « oui ». La faute en est aussi à une société qui n’est pas prête à accepter certains faits, une société rigoriste, où le souffle de liberté des années 70 semble très vite s’être éteint pour eux – ou quitter un carcan pour en trouver un autre. La société n’est pas prête, non plus, à aider les femmes qui ne veulent pas être mère. Alors de là à aider, comprendre, celles qui sont mères et ne se sentent pas faites pour cela. Oui, c’est dérangeant, parce que cela va à l’encontre des idées reçues, parce qu’il faut aussi écouter cette parole, même si elle est dérangeante. Mais il faut penser aussi aux enfants, qui doivent grandir avec ce non-amour. J’ai pensé aussi à ce cliché « les enfants seront mieux sans moi, je ne veux pas être un fardeau pour eux » – ce n’est jamais qu’une solution de facilité, et il est souvent trop tard (pour les enfants) quand on le comprend.
Le vent l’emportera avait commencé sur un sujet de société banal mais capable de déchaîner les passions. Il se poursuit de manière sanglante et se termine en tragédie. La suite, Où les roses ne meurent jamais, nous montre ce qu’il en aura coûté au héros pour remonter la pente.
https://deslivresetsharon.wordpress.com/2018/12/08/le-vent-lemportera-de-gunnar-staalesen/
Sharon 7 février 2019
Le vent l’emportera - Gunnar Staalesen
Il est plus facile de chroniquer un livre dont l’auteur, sauf accident, ne viendra jamais vous lire. Parce que, même si le sujet est sensible, même si le dénouement est tout sauf réjouissant, j’ai envie, tout de même, de rédiger cet avis sous un mode un peu comique – un peu seulement.
C’est quoi tout ce raffut, me direz-vous ? Et bien figurez-vous que l’on veut faire construire des éoliennes, ces nouveaux trucs écolos à la mode à peine moche, et que cela ne plaît pas à tout le monde, pour ne pas dire que cela ne plaît à personne ou presque. Même les familles se déchirent à ce sujet – parce qu’elles étaient déjà déchirées avant, il ne faut pas se leurrer. Un père, une belle-mère, un fils, une fille très investie avec son petit ami contre le projet. La mère ? Elle a disparu après une journée à la plage, quinze ans plus tôt, un accident a-t-on dit, un suicide murmure-t-on, surtout que le père, Mons a refait très rapidement sa vie, pour ne pas dire qu’il a régularisé une liaison qui existait déjà. Quand le père disparaît à son tour , Varg Veum est engagé pour le retrouver, parce qu’on lui a assuré que ce n’est pas une affaire « de divorce », mais une véritable disparition. La suite donnera malheureusement raison à cette personne. Veum retrouve le disparu – mais dans quel état !!!!
Personne ne sort indemne de cette enquête : les dommages collatéraux sont importants, très importants. Les causes ? Ce n’est même pas l’écologie, plutôt la capacité qu’ont les parents à décider ce qui est bon ou non pour leurs enfants. Faut-il toujours leur dire la vérité ? C’est un sujet de réflexion intéressant, mais pour Veum, pour Karin sa fiancée, la réponse aurait dû être « oui ». La faute en est aussi à une société qui n’est pas prête à accepter certains faits, une société rigoriste, où le souffle de liberté des années 70 semble très vite s’être éteint pour eux – ou quitter un carcan pour en trouver un autre. La société n’est pas prête, non plus, à aider les femmes qui ne veulent pas être mère. Alors de là à aider, comprendre, celles qui sont mères et ne se sentent pas faites pour cela. Oui, c’est dérangeant, parce que cela va à l’encontre des idées reçues, parce qu’il faut aussi écouter cette parole, même si elle est dérangeante. Mais il faut penser aussi aux enfants, qui doivent grandir avec ce non-amour. J’ai pensé aussi à ce cliché « les enfants seront mieux sans moi, je ne veux pas être un fardeau pour eux » – ce n’est jamais qu’une solution de facilité, et il est souvent trop tard (pour les enfants) quand on le comprend.
Le vent l’emportera avait commencé sur un sujet de société banal mais capable de déchaîner les passions. Il se poursuit de manière sanglante et se termine en tragédie. La suite, Où les roses ne meurent jamais, nous montre ce qu’il en aura coûté au héros pour remonter la pente.
https://deslivresetsharon.wordpress.com/2018/12/08/le-vent-lemportera-de-gunnar-staalesen/