- Auteur : Jean-Michel Lecocq
- Genre : Policier
- Editeur : Éditions du Palémon
- Date de sortie : 28 octobre 2022
- EAN : 9782370472137
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Résumé :
Après sa blessure reçue à la fin de son enquête sedanaise (voir Trier les morts), Théo Payardelle passe quelques semaines de convalescence chez Diane, sa nouvelle compagne, galeriste à Aix-en-Provence. Cette dernière appartient à la haute bourgeoisie aixoise qu’elle fait découvrir à Théo.
Un soir, ils dînent chez un ami de Diane, un riche antiquaire passionné de littérature policière et surtout d’Emile Gaboriau, un romancier du XIXe siècle considéré comme le père du roman policier. Ce vieil original possède une collection complète des oeuvres de Gaboriau, à l’exception d’un roman dont la légende dit qu’on en a perdu toute trace. On sait seulement que l’écrivain a séjourné en Provence en 1866 afin de prendre des notes pour son écriture.
Par jeu, l’antiquaire met le policier au défi d’en retrouver la trace contre la promesse de lui offrir le magnifique Corot qui orne un mur de son salon.
Dans le même temps, un journaliste varois qui se préparait à publier des révélations sur une affaire de pots-de-vin est assassiné. Peu de temps après, l’antiquaire va subir le même sort.
Payardelle est chargé de superviser les enquêtes sur ces deux meurtres qui présentent des similitudes troublantes. Il va très vite comprendre que la venue de Gaboriau en Provence un siècle et demi plus tôt n’est peut-être pas étrangère à ces deux affaires.
jeanmid 4 octobre 2023
Marathon du polar 2023, équipe JMD
Le Roman oublié - Jean-Michel Lecocq
Connaissez-vous Émile Gaboriau ? de mon côté, difficile de déterminer avec précision le sillon qu’il a pu réellement creuser dans le champ de l’histoire romanesque.
Eh bien grâce à ce récit de Jean-Michel Lecocq vous allez découvrir sa place de père du roman policier moderne, avec son héros récurrent, l’agent de la sûreté Lecoq -tiens tiens -dont Arthur Conan Doyle himself, se serait inspiré pour son personnage de Sherlock Holmes.
L’auteur français a donc l’idée de nous proposer ici ces deux histoires parallèles en l’hommage de l’illustre romancier français du XIXème siècle.
On y retrouve le commissaire Payardelle qui profite de la douceur d’Aix en Provence pour se refaire une santé dans les bras de la charmante Diane. Son repos va vite être interrompu par une affaire de meurtres dont l’un des notables et sénateur de la région , Henri de Maisonneuve , issu de la noblesse et probable nouveau premier ministre, pourrait être impliqué. Une enquête où la découverte d’un manuscrit oublié d’Emile Gaboriau pourrait faire toute la différence et apporter de nouvelles lumières sur les investigations en cours …
Disons-le tout net : ce roman aurait mérité d’être plus court, coupant dans les redondances et certains paragraphes apathiques, pour gagner en efficacité. le récit manque cruellement de rythme, ce qui rend parfois sa lecture éreintante. Heureusement les personnages prennent le dessus ! J’ai beaucoup aimé le rôle joué par la compagne d’Emile Gaboriau, Amélie, dont on se demande si ce n’est pas elle qui porte la culotte comme la plume. Elle est sans doute l’une des seules à s’intéresser à la vie des petites mains, ces domestiques au service de leur maître, et dont l’existence ne semble se concrétiser uniquement quand elle apparaît pour répondre aux tâches qu’il lui ont été affectées par la gouvernante de maison. Moins aimé par contre le personnage de Payardelle, qui manque sérieusement de relief et de consistance.
Dommage !