- Auteur : Hye Young Pyun
- Traducteur : Yeong-Hee Lim et Lucie Moddle
- Genre : Policier
- Editeur : RIVAGES
- Date de sortie : 2 octobre 2019
- ISBN : 2743648724
- EAN : 9782743648725
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Résumé :
Oghi, paralysé après un accident de voiture ayant causé la mort de sa femme, se retrouve enfermé chez lui sous la tutelle d’une belle-mère étrange. Cette dernière s’obstine à creuser un immense trou dans le jardin entretenu autrefois par sa fille, afin, dit-elle, de terminer ce qu’elle avait commencé.
Chineuse Deculture 27 juin 2022
Le Jardin - Hye Young Pyun
Assez deçu bien qu’angoissé par ce scaphandre du papillon dépendant d’une belle-mère intéressée. Les auteurs corréens sont souvent machiavéliques pour tisser des rapports familiaux complexes, malheureusement le déroulement pimenté par de nombreuses ellipses ou flash backs mal introduits rendent le tout un peu confus. dommage
Chineuse Deculture 27 juin 2022
Le Jardin - Hye Young Pyun
Assez deçu bien qu’angoissé par ce scaphadre du papillon dépendant d’une belle-mère interessée. Les auteurs corréen sont souvent machiavélique pour tisser des rapports familiaux complexes, malheureusement le déroulement pimenté par de nombreuses ellipses ou des flash backs mal introduits rendent le tout un peu confus. dommage
celine85 8 juillet 2020
Le Jardin - Hye Young Pyun
Comment je me sens après la lecture de ce roman ? Je dirais perplexe, désorientée, décontenancée, déconcertée, déroutée, vous l’aurez compris pleins de !!!!! et ????? dans ma tête
Je vais vous décrire mon parcours avec ce livre pour que vous compreniez.
Pourquoi je l’ai emprunté à ma bibliothèque ?
Tout d’abord j’ai trouvé la couverture magnifique avec ces fleurs et petit détail si on la regarde de plus près, il y a des gouttes de sang, de quoi titiller ma curiosité. Ensuite le titre, qui me laisse penser à quelque chose de poétique, et comme le roman est coréen (autre chose qui m’a attiré pour le choisir), le style est souvent particulier, poétique lui aussi. Il ne faut pas négliger la 4ème de couverture, le résumé m’a donné envie
Dans quelle histoire on s’embarque ?
Ogui et sa femme ont un accident de voiture. Malheureusement celui-ci va causer la mort de sa femme et lui va rester lourdement handicapé, paralysé et défiguré. Après une longue hospitalisation, il peut retourner vivre chez lui. La seule famille qui lui reste, c’est sa belle mère. Elle va s’installer chez lui. Mais son comportement ne va pas être bienveillant et va être de plus en plus étrange
Ce que je pense de ce livre au fil de ma lecture ?
Pour moi il y a deux parties dans ce roman. La première avec une mise en place de l’histoire que j’ai d’ailleurs trouvée très longue. J’avais l’impression que l’auteure nous « balançait » les éléments, avec une sensation que ça partait dans tous les sens, que le texte était brouillon. En plus il y a de nombreuses répétitions inutiles. le tout fait que ça traine en longueur, et pourtant le roman ne fait que 155 pages. Il faut attendre la moitié du roman pour que la tension commence à monter, que je ressente des émotions, le coté intriguant, angoissant, dérangeant dû au comportement de la belle mère. Mon attention a été captée dans cette partie mais alors la fin…. a tout fait redescendre. Elle a été amenée de manière trop rapide.
Quels points ai-je aimé dans ce roman ?
Vous l’aurez compris, ca a été les montagnes russes avec ce roman. J’aime les livres qui traitent du thème de l’enfermement (psychologique, corporel, huis clos). J’aime aussi les livres qui me sortent de mon petit confort de lecture habituelle et qui me font poser des questions (pourquoi il est comparé à « Misery » de Stephen King, ou Hitchcock en 4ème de couverture restera un grand mystère pour moi, pourquoi il a reçu un prix
En conclusion, je lui attribue une note intermédiaire car je n’arrive pas à le classer.
Alex-Mot-à-Mots 26 février 2020
Le Jardin - Hye Young Pyun
Un roman noir coréen qui se déroule entre les quatre murs d’une chambre.
Ogui, paralysé après un accident de voiture ayant causé la mort de sa femme, se retrouve enfermé chez lui sous la tutelle d’une belle-mère étrange. Cette dernière s’obstine à creuser un immense trou dans le jardin entretenu autrefois par sa fille, afin, dit-elle, de terminer ce qu’elle avait commencé.
J’ai aimé la tension qui monte tout doucement : si au début la belle-mère prend soin de Ogui en organisant son retour à la maison, petit à petit, elle l’isole.
Plus de visite de ses collègues, renvoie de la garde malade (dont le fils, il est vrai, prenait ses aises), puis annulation du kiné.
Pendant ce temps, la belle-mère ne perd pas son temps : elle déracine tous les arbres du jardin pour les planter devant la fenêtre de la chambre d’Ogui, lui bouchant la vue.
Mais ce dernier est bien décidé à ne pas se laisser faire.
Le récit alterne avec des souvenirs de la vie d’Ogui : la rencontre avec sa femme, leur vie de couple qui a fini par battre de l’aile, les différents métiers de sa femme qu’elle a tous abandonné à plus ou moins brève échéance.
Le doute s’installe : Ogui aurait-il volontairement créer l’accident de voiture dans lequel sa femme a péri ?
Un final grandiose, et plutôt doux.
L’image que je retiendrai :
Celle des arbres du jardin déracinés et replantés pour parfaire une vengeance.
https://alexmotamots.fr/le-jardin-hye-young-pyun/