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Cat 215 - Antonin Varenne

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Résumé :

Marc, « qui répare des choses inutiles depuis toujours », accepte de quitter la métropole et sa compagne Stef, pour rejoindre en Guyane son ancien patron, Julo. Celui-ci a un projet dément : devenu orpailleur, trafiquant d or, il doit changer le moteur d une monstrueuse pelle Caterpillar 215 qu il a entrepris de faire convoyer par un ancien légionnaire Jo et un mystérieux Brésilien qui l assiste dans cet enfer vert. La machine, après avoir avalé des kilomètres, est immobilisée au milieu de la forêt, loin de la mine sauvage. Aidé d un piroguier, Marc rejoint les deux hommes et va s atteler à réparer la bête d acier et de feu au milieu du paysage dans lequel l engin s est frayé un passage en luttant contre la jungle à la fois fragile et menaçante. Les hommes vont alors se battrebardage contre leur propre folie, contre cette nature qui les fait souffrir et qu ils torturent en vain au pied de la pelleteuse, plantée au milieu de la forêt, à la fois imposante et ridicule. Enorme quand ils se tiennent à côté, ridicule face à ce qui l entoure.
Un voyage sur un fleuve au milieu de la jungle de Guyane pour partir à la rencontre d un personnage qui évoque le colonel Kurtz de la nouvelle au coeur des ténèbres de Joseph Conrad immortalisé par Marlon Brando dans Apocalypse now et qui se révèle être plus proche de Mario (Yves Montand dans le salaire de la peur), un voyage qui se transforme en un huis-clos oppressant entre trois personnages mystérieux.

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Vos #AvisPolar

  • Nicolas Elie 22 septembre 2017
    Cat 215 - Antonin Varenne

    La Guyane, comme moi, t’en a entendu parler.

    Juste entendu parler.

    Ben là, Antonin Varenne, il t’emmène.

    Tu pars avec Marc.

    Marc, il est mécano.

    Il décide d’aller chercher un peu de thune dans une région qu’il connaît, et donc de laisser sa femme et ses gamins.

    Faut bien payer les factures.

    Quand t’arrive là-bas, le premier truc que tu prends dans la gueule, c’est la chaleur.

    Pas celle de la « côte ».

    Celle qui te fait perdre deux litres de sueur en douze secondes.

    On est dans la collection « Territori », ça veut dire que le personnage principal, même si tu fais pas gaffe, c’est la nature.

    Sa présence permanente, sa puissance face à nous, les hommes, qui dépendons d’elle pour survivre, même si certains ne s’en rendent pas compte…

    Tu vois qui je veux dire ?

    Pas facile de faire un huis-clos au milieu de l’immensité de la forêt.

    Pas simple de te présenter trois types en quelques mots.

    Te les décrire suffisamment bien pour que tu les aies en face de toi.

    Pas gagné de te faire entendre les arbres qui s’effondrent, les cris des animaux, les moustiques qui prennent tes bras pour une piste d’atterrissage.

    Tu vas avoir chaud, et tu vas aimer l’eau qui sort du bidon, même si elle sent un peu le plastique, parce que c’est la seule que t’auras.

    Et puis t’es avec Marc, tout le temps.

    Alors t’es pas à ta place non plus.

    Toi, tu viens de la métropole.

    T’es pas né là-bas.

    T’es pas légionnaire, comme Joseph, habitué à supporter la chaleur et les hommes, à boire jusqu’à plus soif du rhum ou de la bière parce que toi t’es pas allé au Rwanda en 94.

    Ça t’a pas laissé de traces.

    Lui oui.

    Alors des fois, il vrille.

    Sans doute que tu voudrais être comme Alfonso, parfois, et être chez toi dans cette Guyane.

    Pouvoir y chasser.

    Pouvoir y vivre.

    Même l’or, dont t’as entendu parler, n’a pas d’importance dans ce récit.

    Juste des hommes.

    Juste la forêt.

    Et cette Caterpilar 215.

    Cent pages, c’est pas beaucoup.

    Faut avoir du talent pour t’emporter aussi loin et aussi vite.

    Antonin Varenne, il en a.

    Il vient de sortir, va le chercher chez ton libraire.

    Le prix d’un paquet de clopes.

    Ça va.

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