- Auteur : René Manzor
- Genre : Thriller
- Editeurs : Pocket, Calmann-Lévy
- Date de sortie : 17 mars 2021
- Sortie poche : 14 avril 2022
- EAN : 9782266322683
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Rappelée par son commandant, Novak Marrec, la veille de ses vacances, la capitaine Julie Fraysse doit enquêter sur le meurtre de Maylis, une adolescente retrouvée brûlée vive à Gévaugnac. Ce meurtre rappelle l’affaire de l’Immoleur, une série d’homicides vieille de plusieurs années, sur laquelle travaillait son supérieur. La jeune femme requiert l’aide de ce dernier pour trouver le coupable.
lecture et livre 19 janvier 2024
À vif - René Manzor
René Manzor est un auteur dont j’ai aimé tous les romans que j’ai pu lire jusqu’ici et A Vif ne fait pas exception à la règle.
L’auteur a une écriture fluide et rythmée, il manie les mots et les situations avec brio pour faire monter lentement le suspense. Le final est explosif et même si je me doutais du nom du tueur, je n’ai pas vu venir un fait qui m’a complètement retourné le cerveau, l’auteur a su me balader tout au long du roman sans que je m’en rende compte.
J’ai aimé les deux personnages principaux, Julie, capitaine de police qui se débat entre son boulot, sa vie de mère de famille et son mari qui veut récupérer la garde des enfants et Novak Marrec, ex-capitaine de police enfermé dans un hôpital psychiatrique suite à des troubles paranoïaques.
Julie est sur le point de partir en vacances quand son supérieur l’appelle pour enquêter sur le meurtre d’une enfant brûlée sur un bûcher. Ces faits ont eu lieu dans le village natal de la jeune femme et le cadavre est celui de la fille de son meilleur ami d’enfance. Elle sait qu’elle n’a pas le droit à l’échec.
Sur ordre de sa hiérarchie elle devra consulter Marrec qui deux ans plus tôt enquêtait sur quatre meurtres identiques qu’il n’a pas pu résoudre alors qu’il passait jour et nuit à retrouver le coupable. N’arrivant plus à se détacher de l’enquête son supérieur lui a demandé de se faire soigner en psychiatrie.
Alors celui que l’on surnomme l’Immoleur est il de retour ou est-ce un copy-cat ?
Pour Julie travailler avec Marrec va s’avérer difficile, car entre crises de violence et certitudes, il est ingérable. Celle-ci devra s’adapter car il faut reconnaître que cet ex-capitaine est très bon dans ses déductions et son analyse des faits concernant le meurtre de la jeune Maëlys.
Je vous conseille vraiment de découvrir ce roman si vous aimez ce genre de lecture et peut-être que comme moi vous serez surpris par le final.
spitfire89 14 octobre 2023
À vif - René Manzor
Une intrigue palpitante, un rythme intense, un mélange de sentiments à la fois sombres et doux, fausses certitude, une lecture fluide, un livre qui se dévore vite.
stokely 12 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe THRITHON
À vif - René Manzor
Comme d’habitude avec et auteur j’ai lu à toute vitesse ce récit dans lequel on est pris dès les premières pages, on sent que l’auteur et également scénariste et réalisateur car les pages défilent et le rythme du récit est haletant.
Tout débute ici lorsqu’une jeune fille de 13 ans se fait enlevé et brûlée vive devant son petit frère, la région a déjà connu de fait quelques années plus tôt mais le meurtrier a été arrêté, il ne peut donc pas s’agir de lui.
Julie Fraysse doit partir en congés avec son mari, mais elle est contacté pour mener cette enquête car elle connait bien cette région car elle y a grandi.
Pour l’aider sur celle-ci il va lui être demandé de se mettre en relation avec Novak le policier qui a précédemment mené cette enquête, le petit hic étant que celui-ci est désormais dans un hôpital psychiatrique à la suite de sa précédente enquête.
J’ai aimé suivre ce tandem improbable et plutôt novateur en tout cas pour le personnage de Novak et la particularité du meurtrier pour son mode opératoire.
On avance a grand pas dans ce récit et on a rapidement envie de savoir s’il s’agit d’un copycat ou non et d’autres aspects sont également intéressant à suivre.
Encore une très bonne lecture avec cet auteur que je continuerai avec grand plaisir à lire le prochain devrai sortir bientôt, je suis pour le moment à jour dans mes lectures.
Isa I’Coon 5 août 2023
À vif - René Manzor
Comme il sait bien le faire, René Manzor nous entraîne dans ce qui se fait de pire (ou presque)
mama1326 4 août 2023
À vif - René Manzor
Bonjour mes amis !
je viens de finir, un excellent thriller, de René Manzor, dont c’est le premier et surtout pas le dernier livre que je lis de cet auteur, le titre est : A Vif !
J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, qui a bien su tenir le suspense jusqu’au bout !
Les personnages sont très bien décrits psychologiquement, et sympathiques !
Tout débute par le meurtre d’une jeune fille, brulée sur un bucher !
Qui a fait cette horreur ? C’est la question que tout le monde se pose !
Ah non çà ne va recommencer comme il y a quelques années !
La capitaine Julie Fraysse, chargée de l’enquête, va trouver Novak Marrek, son prédécesseur, qui étrangement se trouve à l’hopital psychiatrique !
Etrange ! L’assassin qui a sévit, il y a deux ans, n’a toujours pas été trouvé !
L’auteur nous a concocté une fin incroyable, qui m’a troublé, et qui m’a surprise, car je ne m’y attendais pas du tout !
J’ai trouvé ce thriller passionnant, et plein de rebondissements !
mama1326 4 août 2023
À vif - René Manzor
Bonjour mes amis !
je viens de finir, un excellent thriller, de René Manzor, dont c’est le premier et surtout pas le dernier livre que je lis de cet auteur, le titre est : A Vif !
J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, qui a bien su tenir le suspense jusqu’au bout !
Les personnages sont très bien décrits psychologiquement, et sympathiques !
Tout débute par le meurtre d’une jeune fille, brulée sur un bucher !
Qui a fait cette horreur ? C’est la question que tout le monde se pose !
Ah non çà ne va recommencer comme il y a quelques années !
La capitaine Julie Fraysse, chargée de l’enquête, va trouver Novak Marrek, son prédécesseur, qui étrangement se trouve à l’hopital psychiatrique !
Etrange ! L’assassin qui a sévit, il y a deux ans, n’a toujours pas été trouvé !
L’auteur nous a concocté une fin incroyable, qui m’a troublé, et qui m’a surprise, car je ne m’y attendais pas du tout !
J’ai trouvé ce thriller passionnant, et plein de rebondissements !
mama1326 4 août 2023
À vif - René Manzor
Bonjour mes amis !
je viens de finir, un excellent thriller, de René Manzor, dont c’est le premier et surtout pas le dernier livre que je lis de cet auteur, le titre est : A Vif !
J’ai beaucoup aimé l’écriture de l’auteur, qui a bien su tenir le suspense jusqu’au bout !
Les personnages sont très bien décrits psychologiquement, et sympathiques !
Tout débute par le meurtre d’une jeune fille, brulée sur un bucher !
Qui a fait cette horreur ? C’est la question que tout le monde se pose !
Ah non çà ne va recommencer comme il y a quelques années !
La capitaine Julie Fraysse, chargée de l’enquête, va trouver Novak Marrek, son prédécesseur, qui étrangement se trouve à l’hopital psychiatrique !
Etrange ! L’assassin qui a sévit, il y a deux ans, n’a toujours pas été trouvé !
L’auteur nous a concocté une fin incroyable, qui m’a troublé, et qui m’a surprise, car je ne m’y attendais pas du tout !
J’ai trouvé ce thriller passionnant, et plein de rebondissements !
Savy 3 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe LESLOUVESDUSANCY
À vif - René Manzor
Dès les premières pages,le ton est donné.
Une jeune fille est retrouvée sacrifiée sur un bûcher.
Au village de Gévaugnac,les esprits sont à vif,les habitants se demandent qui peut bien être à l’origine de cette horreur.
D’autant plus que deux ans plus tôt le même crime avait eu lieu,et que l’Immoleur n’a jamais été arrêté.
La capitaine Julie Fraysse native de Gévaugnac est dépêchée sur place et va devoir faire équipe avec Novak Marrec ancien capitaine chargé d’enquêter à l’époque sur le premier crime.
La traque éperdue deux ans plus tôt ayant conduit Novak à un internement en hôpital psychiatrique, la collaboration entre la capitaine Fraysse et l’ancien capitaine va s’avérer difficile. D’autant qu’avec ses troubles psychiatriques, Novak navigue entre réalité et paranoïa .
René Manzor est un auteur réalisateur que j’ai eu l’occasion de lire et de rencontrer,il se sert de son expérience de cinéaste,ce qui nous donne ces petites littéraires !!!
Riz-Deux-ZzZ 5 février 2023
À vif - René Manzor
En bref, un thriller à l’intrigue plutôt classique dans son déroulement, mais René Manzor mise tout sur ses personnages et les faux-semblants... J’en ressors bouche bée !
Je découvre l’auteur avec ce titre et ce ne sera certainement pas le dernier tellement j’ai été emportée dans cette histoire ! René Manzor a une plume très fluide et rythmée, c’est souvent le cas des auteurs qui sont également réalisateurs à l’écran et cela se ressent immédiatement.
Pour les lecteurs qui ont l’habitude des thrillers avec tueur en série et/ou avec disparition d’enfants, l’intrigue paraîtra sans doute basique dans son déroulement... Selon moi, cette histoire est vraiment portée par les deux personnages principaux, notamment par Novak, à la personnalité atypique. Le cliché du mec brisé par son métier n’est pas évité, mais ce n’est que le point de départ d’un développement psychologique très intéressant et qui va être déterminant dans le dénouement.
L’auteur s’amuse avec le lecteur, n’hésitant pas à le perdre dans les fausses pistes et dans les faux-semblants de chacun, jusqu’au final qui m’a totalement bluffé ! Certains indices peuvent mettre la puce à l’oreille, mais vous n’êtes sûrement pas prêts à découvrir ce que René Manzor vous prépare.
Polpo 1er février 2023
À vif - René Manzor
L’"Immoleur" a-t-il de nouveau frappé ? Tel est le frisson qui parcourt Gévaugnac quand Maëlys, treize ans, est retrouvée brûlée sur un bûcher. Ce meurtre sordide rappelle les quatre assassinats d’adolescentes ayant terrorisé le village quelques années auparavant. Incapable à l’époque de résoudre ces crimes de cendres, le capitaine Novak Marrec est désormais interné dans un hôpital psychiatrique, prisonnier de son cerveau qui ne distingue plus la réalité du fantasme. C’est pourtant lui qui va devoir aider Julie Fraysse, qui l’a remplacé. La collaboration entre la maman de deux enfants, en plein divorce, et le solitaire au lourd passé s’annonce compliqué...
René Manzor, dans A vif, multiplie les clichés, utilise des idées déjà lues chez d’autres auteurs. Tiens, ici du Thilliez, tiens là du Loubry... Il n’a hélas pas le talent de ces camarades, à l’image d’une fin ridicule ; comme s’il n’avait su conclure son histoire et avait opté pour la solution de facilité. Il crée toutefois des scènes marquantes, une atmosphère angoissante, a un vrai sens du dialogue et glisse un soupçon d’humour dans son histoire glauque... Ces qualités sont toutefois insuffisantes pour signer un bon roman policier.
ybiza 26 janvier 2023
À vif - René Manzor
Encore une fois un roman plébiscité par les médias, encore une fois un écrivain issu du cinéma….
Imaginez une jeune fille est retrouvée brûlée vive sur un matelas de bois dans une mis en scène occulte.
Mais ce meurtre ressemble à un cold case de plus de 4 ans….L’affaire s’appelait « L’Immoleur », le détective en charge de l’enquête en a perdu la tête.
Son cerveau lui créé de fausses certitudes qu’il n’arrive pas à distinguer de la réalité. Il a été interné en hôpital psychiatrique.
Cette nouvelle enquête est confiée à une maman prête à partir en vacances avec ses enfants et son mari pour « recoller les morceaux » comme on dit.
De plus, cette enquête mêle des personnes faisant partie de son passé, son enfance, son adolescence….
Elle sera accompagnée par l’enquêteur interné car malgré sa psychose le policier est un très bon policier, intelligent et cultivé.
Quelques invraisemblances mais l’histoire est tellement prenante, additive. Ce roman a un rythme fou, on se croirait dans un film, les dialogues ont du punch, on ne s’ennuie pas une seule seconde.
Les personnages du passé côtoient les personnages du présent, un vrai cocktail policier.
L’écriture est claire, directe, agréable.
Un roman à lire cet été sur la plage ou sur sa chaise longue chez vous les doigts de pied en éventail.
Un auteur à découvrir si ce n’est déjà fait, il a 4 romans à son actif de quoi alimenter ma PAL déjà bien fournie.
Cathy81 26 janvier 2023
À vif - René Manzor
Attirée par ce titre se déroulant dans la région de Toulouse, j’ai également découvert un auteur. de René Manzor, je ne connaissais que son film le Passage et j’ai bien apprécié ce roman..
Dans un petit village d’Ariège, une jeune fille de 13 ans est découverte morte, immolée. La capitaine Julie Fraysse doit écourter ses vacances pour les besoins de l’enquête, enquête qui s’avère difficile d’autant plus que deux ans auparavant, d’autres jeunes filles ont été tuées de la même façon.Le commandant Roques va être obligé de contacter l’ex-capitaine Novak Marrec qui avait mené l’enquête lors des premiers meurtres. Cependant, ce dernier, est atteint de troubles obsessionnels et est interné dans un hôpital psychiatrique...
Julie et Novak vont jouer contre la montre pour arrêter le meurtrier. Entre ses vacances annulées, son futur ex-mari et un coéquipier "borderline", la capitaine Fraysse va connaitre des journées trépidantes non sans danger !
J’ai été happée par ce récit, les personnages sont très attachants et leur psychologie finement décrite, particulièrement celles des parents de la jeune Maylis. L’auteur navigue habilement dans les limbes de la folie semant le doute entre la réalité et la psychose.
Un petit bémol toutefois, le coupable est assez peu crédible car ses motivations et son histoire me semble un peu bâclée !
Les Vies Denses 21 novembre 2022
À vif - René Manzor
Le pitch ? Une ado est retrouvée calcinée dans un petit village. La capitaine Julie Fraysse va devoir collaborer avec un ancien flic, Novak, interné en HP pour des troubles obsessionnels, suite à une enquête sur des meurtres similaires il y a deux ans.
Une enquête pas simple à mener donc ! Entre la difficulté de ’gérer’ un flic plus que ’bordeline’, le cold case qui met le village en émoi et les différentes pistes, la tâche est difficile pour la capitaine.
La psychologie des personnages est bien mise en avant, notamment sur le deuil impossible des parents des jeunes victimes ou celle du duo de flic confronté à la maladie. Et par la force de cette écriture, je me suis beaucoup attachée à eux.
Les courts chapitres, très rythmés, rendent la lecture addictive et, on ne va pas se mentir, j’ai été pas mal baladée moi aussi pendant cette enquête pleine de faux semblants.
Et quel final ! Même si j’ai trouvé que la résolution de l’énigme était un tout petit peu rapide sur les explications et que je me targuais d’avoir quelques doutes, ce final est vraiment époustouflant et inattendu !
Mes Carnets Litteraires 11 novembre 2022
À vif - René Manzor
Je pense avoir fait le bon choix en choisissant de découvrir l’auteur avec ce roman-là !
L’intrigue est originale et efficace.
Le personnage de Novak est terriblement attachant et apporte beaucoup d’émotion dans cette histoire sombre...
Ce n’est pas sans me rappeler le roman "Rêver" de Franck Thilliez par certains aspects qui laissent parfois le lecteur dans le flou total. Réalité ou fiction ? Il y a de quoi devenir fou aussi...
Une chose est sûre, j’aimerais beaucoup retrouver Novak et Julie dans d’autres enquêtes !!! Ils ont un énorme potentiel pour devenir personnages récurrents !
DesLivresEtMoi7 9 janvier 2022
À vif - René Manzor
Si l’auteur nous ancre dans ce qui s’apparente à une solide réalité, c’est pour mieux nous désorienter et nous manipuler au gré d’une intrigue savamment orchestrée, diablement retorse, riche en rebondissements comme en émotions. Pris au piège de cet engrenage aussi cohérent qu’infernal et soumis à une tension qui ne cesse de grimper, le lecteur se laisse bien volontiers happer par ce bouquin qu’on qualifiera sans hésiter de page turner.
Car la vraie force de ce roman, ce sont ses personnages bigrement bien construits et étoffés en plus d’être intéressants et atypiques. S’il est courant de côtoyer des enquêteurs à travers un polar, il est en effet plus rare d’en rencontrer un dans l’enceinte d’un hôpital psychiatrique, contraint et forcé de faire équipe avec celle qui l’a remplacé. Un duo pour le moins déstabilisant et déstabilisé qui n’a pas fini de nous déstabiliser à notre tour pour une lecture relativement crédible et pleine d’humanité.
Mais si ce roman est aussi captivant, c’est aussi parce qu’il est servi par une plume fluide, efficace et terriblement visuelle, un style tout à la fois vif et soigné, rythmé par des chapitres courts et entraînants qui ne font qu’accélérer cette lecture décidément addictive.
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2021/12/chroniques-2021-a-vif-de-rene-manzor.html)
Alex-Mot-à-Mots 5 octobre 2021
À vif - René Manzor
C’est le premier roman de cet auteur que je lis, et je me demande pourquoi j’ai attendu si longtemps avant de le découvrir.
J’ai aimé les personnages de policier dont Julie Fraysse et ses problèmes de couple ; Novak Marek le revenant d’entre les murs du HP ; mais aussi les parents des victimes que l’on sent écorchés vif.
J’ai aimé l’enquête qui piétine un peu, les méthodes musclés de Novak.
J’ai été en admiration devant les enfants de Julie qui, à 14 et 11 ans, savent se débrouiller tout seul.
Un roman dévoré en une journée.
Et la fin m’a laissée sans voix.
L’image que je retiendrai :
Celle du bandage de Novak sur son bras brûlé, croit-il.
https://alexmotamots.fr/a-vif-rene-manzor/
emy8909 29 août 2021
À vif - René Manzor
Dans la forêt de Gévaugnac, le corps d’une fillette est retrouvé brûlé sur un bûcher. La capitaine Julie Fraysse sera en charge de l’enquête en partenariat avec Novak Marrec, le policier qui a enquêté sur des meurtres similaires, attribué à l’immoleur.
Le soucis c’est que Novak est interné en hôpital psychiatrique depuis cette affaire pour troubles obsessionnels délirants.
Comment distingué la réalité d’un délire ?
J’ai aimer nos deux personnages principaux, @rene_manzor nous offres deux belles personnalités à part entière. D’un côté Julie Fraysse que l’on découvre à la fois dans son métier, mais aussi dans sa vie perso avec ses enfants, et d’un autre côté Novak, que l’on découvre petit à petit au sein de l’hôpital psychiatrique, entre flic et patient.
Un thriller à 100 à l’heure pour empêcher qu’il y ai d’autre victime, une intrigue prenante, des personnages rendu humains, et une fin brillante. @rene_manzor nous offres un thriller excellent
loeilnoir 26 août 2021
À vif - René Manzor
J’ai découvert l’auteur en lisant Apocryphe, un thriller biblique aussi brillant qu’inattendu.
A vif démarre fort : le corps d’une adolescente est retrouvé brûlé sur un bûcher en pleine forêt. La scène de crime se situe aux abords de Gévaugnac, dans l’Aveyron, le village d’enfance de la capitaine Julie Fraysse du SRPJ de Toulouse. Celle-ci est priée de reporter les vacances qu’elle a prévu de passer en compagnie de ses deux fils et de son ex-mari. Pour résoudre cette enquête , elle doit rencontrer Novak Marrek, le policier qui était deux ans plus tôt sur l’affaire de l’Immoleur, a qui l’on a attribué des meurtres similaires, et qui n’a jamais été arrêté. Interné en hôpital psychiatrique depuis cet échec, Novak Marrek est atteint de troubles obsessionnels délirants, qui perturbent sa vision de la réalité. Bien malgré elle, Julie Fraysse voit Novak se joindre à elle avec ferveur dans cette enquête.
On entre facilement dans ce roman qui se lit très rapidement. Les premiers chapitres sont prometteurs : une jeune fille s’enfuit dans la forêt pour se rendre à un rendez-vous mystérieux près d’une chapelle. Elle n’en reviendra pas. La scène de découverte du corps est éprouvante, et l’on suspecte rapidement quelques habitants du village. Tension, suspicion d’autant plus que des meurtres quasi identiques ont été commis deux ans plus tôt dans la région. Les personnages sont accessibles, sympathiques, chacun peut se reconnaître en eux, ce qui les rend attachants. Les parents éplorés de la petite Maylis sont crédibles et les situations vécues par la capitaine Julie Fraysse sont réalistes : elle jongle entre son travail et ses deux ados que son ex-mari menace de lui enlever. Novak Marrek est un personnage peu commun qui fait l’originalité de ce thriller dont l’intrigue bien que prenante, reste assez classique. Comment peut-on mener une enquête lorsque l’on confond rêve et réalité ? J’ai beaucoup aimé ce personnage bien travaillé et assez insolite.
Mais je suis tout de même un peu déçue par le dénouement car la tension qui émane des premiers chapitres ainsi que la mise en scène complexe des crimes me laissaient espérer un dénouement plus sombre. Apocryphe m’a tellement plus que j’attendais peut-être trop de ce nouveau roman : A vif est loin d’atteindre sa puissance mais reste une lecture très divertissante.
mouffette_masquee 2 juillet 2021
À vif - René Manzor
Résumé : À Gevaugnac, petit village proche de Toulouse, on découvre l’horreur. Un bûcher, sur lequel a été sacrifiée une ado de treize ans, Maylis. Il semblerait que l’Immoleur, qui avait fait plusieurs victimes deux ans auparavant, ait repris du service.
C’est la Capitaine Julie Fraysse, du SRPJ de Toulouse qui est chargée des premières constatations, étant elle-même originaire de ce hameau. Elle va devoir se rapprocher de Novak Marrec, qu’elle a remplacé, et qui est soigné en hôpital psychiatrique depuis deux ans, après que l’Immoleur l’ai mis en échec. Souffrant de troubles obsessionnels délirants, arrivera-t-il à distinguer la réalité dans les limbes de ses cauchemars ?
Mon avis : Depuis le temps que j’entendais parler de cet auteur... Enfin, j’ai pu le découvrir. Et quelle découverte ! Dans ce thriller psychologique haletant, brut et violent, il n’existe pas de temps mort. On est pris à la gorge, autant par l’action intense que par les questionnements sur l’affaire. On va de révélations en fausses pistes, et rien ne laisse présager ce final grandiose. Qui est ce monstre qui terrorise Gevaugnac ? Quel est son but ? Novak est-il fou, ou au contraire le seul à percevoir la vérité ? J’ai adoré Julie, maman normale et flic acharné. J’ai aussi apprécié Novak, même s’il est difficile à cerner : homme taciturne dont les blessures, nombreuses, sont encore à vif, mais flic coriace aux méthodes anticonformistes. J’ai aimé être témoin de l’intimité du foyer Guinet, et découvrir comment ils vivent le drame de la perte d’un enfant, surtout dans ces conditions atroces. La plume est superbe, et nous emporte dans l’horreur, sans jamais nous laisser de répit. Les retours dans le passé, nombreux, mais nécessaires, afin d’appréhender le présent. Vraiment, une superbe lecture qui ne vous laissera pas indemnes.
sam_ds_49 16 mai 2021
À vif - René Manzor
Mon résumé :
Nous sommes dans le petit village de Gévaugnac, Julie Fraysse, capitaine au SRPJ de Toulouse se prépare a partir pour des vacances bien méritée avec toute sa famille. Son conjoint Cédric a fait des pieds et des mains pour que sa hiérarchie accepte sa demande de congés. Oui, mais voila, une jeune fille est retrouvée dans la foret qui borde le village, immolée sur un bûcher et se voit contrainte de reporter ses vacances.
Très vite, elle est priée de se rapprocher de Novak Marrec, un policier qui s’était penchée 2 ans auparavant sur une affaire similaire attribué à un Immoleur qui n’avait jamais pu être arrêté faute d’indices. D’ailleurs Novak avait terriblement souffert de la traque du tueur en série et n’avait jamais réussi à s’en remettre (au point de se faire interner).
On suit d’une part Julie Fraysse qui doit mener de front une enquête bien complexe et en même temps une vie familiale où son ex compagnon semble etre au abonnés absent.
Quant a Novak il semble avoir du mal a réaliser qu’il est dans un hôpital psychiatrique, dont il ne peut s’échapper. Il va devoir agir en tant que consultant et épauler Julie Fraysse pour mener a bien cette enquête. Pour ma part j’avoue avoir été quelques peu déboussolé par ce personnage. Par moment j’ai eu envie de le descendre tellement il réagit personnellement, en ne faisant qu’a sa tete. D’un autre coté sachant ce qu’il a vécu par le passé, on a envie de le laisser faire et on peut comprendre ce coté vengeance et vouloir stopper le massacre. Il y a tout de même déjà ou 4 petites filles qu ont été immolées par le feu.
Toute cette histoire finie par être médiatisée. Lorsque le père d’une des victimes apprend que celui qui semble être le suspect parfait est relâché, il finit par péter un plomb, et.....c’est le drame !
Mon avis :
J’avais eu beaucoup de mal a entrer dans le précédent roman de l’auteur, au point de l’avoir laissé tombé, aussi j’ai longtemps hésiter à lire ce livre. Lorsque Anthony du blog les livre de k79 m’en a fait les éloges en disant que je pouvais plonger dedans sans hésiter, que pouvais-je faire d’autre que le dévorer ;)
Les chapitres sont assez court et n’incite pas a stopper sa lecture avant l’issu finale, je peux vous le garantir. Et puis si comme Julie Fraysse vous pensez avoir ciblé le responsable de toute cette tuerie, detrompez-vous ? Personnellement, j’ai compris qu’a une dizaine de chapitre de la fin, c’est dire !
Un pur bonheur de lecture
lecturesdudimanche 14 mai 2021
À vif - René Manzor
« À vif », ça commence comme un policier classique : un super flic décide d’enfin prendre des vacances en famille pour sauver un mariage à la dérive, mais à l’heure du départ, est appelé sur un homicide. Classique, comme je le disais… Cependant, les variantes apportées par René Manzor sont particulières : le super flic est une femme, maman de surcroît. Je dirais même une super maman, si l’on s’en réfère aux échanges totalement savoureux avec ses enfants. Hormis le fait qu’elle soit un bourreau de travail, elle n’est ni alcoolique ni mère démissionnaire, ça fait déjà un bon changement ! Et pour ce qui est de l’homicide, il est loin d’être banal… Car dans le village de Gévaugnac, un taré brûle des jeunes filles sur un bûcher ! Si c’est la première fois que notre héroïne, Julie, se confronte à « l’Immoleur », celui-ci a déjà sévi par le passé. À l’époque, Novak Marrec (les connaisseurs apprécieront le clin d’œil) s’était voué corps et âme à l’enquête, s’y était cassé les dents et plus encore, car aujourd’hui, il est interné en hôpital psychiatrique. Pourtant, quand l’Immoleur reprend du service, Novak se remet en selle.
Et là, toute la subtilité de l’auteur nous entraîne d’un bout à l’autre du livre à un rythme intense, sur les traces d’un psychopathe bien barré. Classique, mais efficace ! Surtout quand se pointe un final en apothéose qui donne presque envie de reprendre la lecture du début « en sachant » !
Niveau écriture, rythme, approfondissement des personnages, un sans-faute pour moi. Niveau intrigue, j’avais eu le nez fin en ce qui concerne l’identité de l’Immoleur, mais (et ce sera mon seul bémol) j’ai regretté une explication sur les motivations du coupable un peu trop expéditive à mon goût, même si l’essentiel de la surprise que nous réservait l’auteur résidait ailleurs.
En conclusion, un policier classique pas si classique, mais parfaitement réussi !
Killing79 7 mai 2021
À vif - René Manzor
Après être sorti de sa zone de confort avec un roman d’aventure biblique très réussi, René Manzor revient à ses premiers amours. Et comme je suis un grand fan du travail de cet auteur, je suis au rendez-vous.
Un meurtre atroce est commis. Le mode opératoire rappelle une ancienne affaire. Pour sortir ce cold case des archives, les autorités policières doivent faire appel à l’enquêteur de l’époque. Seulement, celui-là s’était tellement impliqué pour résoudre ce mystère qu’il en avait perdu l’esprit. Une grande partie du mystère de l’histoire repose sur la personnalité ambigüe de Novak. Son intelligence couplée à son désordre psychique nous entraîne dans des scènes nébuleuses. On ne sait jamais comment les interpréter. On navigue entre réalité et folie, fulgurances et délires. Son déséquilibre mental instaure une incertitude sur l’ensemble des indices qu’il trouve.
L’aventure est rythmée à la perfection. L’auteur s’amuse à nous manipuler en semant des fausses pistes et en multipliant les retournements de situation. Son habileté dans le scénario transforme cette histoire en véritable page-turner. La tension monte au fur et à mesure jusqu’à nous achever avec un final aux révélations stupéfiantes.
J’ai adoré plonger dans ce thriller à la fois policier et psychologique. Pour ne rien vous cacher, j’ai vraiment apprécié de lire un polar qui ne cherche pas à traiter d’un thème de société ou à nous donner des leçons mais qui remplit simplement son rôle, nous faire vibrer. A l’instar de sa nouvelle dans le recueil « Regarder le noir » (je vous la conseille fortement !), René Manzor frappe très fort avec ce sensationnel « A vif ». Il prouve, s’il n’en était encore besoin, qu’il faut compter sur lui dans le monde du thriller. C’est un créateur d’histoires talentueux, un manipulateur hors pair, qui me ravit à chaque fois. Vivement le prochain !
https://leslivresdek79.wordpress.com/2021/05/07/652-rene-manzor-a-vif/
ju_se_livre 8 avril 2021
À vif - René Manzor
Il y a des auteurs dont j’aime lire les livres mais dont je sais que j’ai juste à attendre 1 an et il y a une nouveauté qui débarque.
Et puis il y a ces autres auteurs, où tu sais pas quand ça va tomber, mais quand ça tombe, mazette, ce livre tu le savoures 10 fois plus. Et René Manzor en fait parti. Je l’ai acheté le jour de sa sortie mais je l’ai fait patienter un peu dans ma pal. Parce que je savais d’avance que une fois commencé, il allait pas faire long feu.
Mais que c’était biiiieeeen ! Tu le sens dès les premières pages que ça va être bon, que l’histoire ne va pas te laisser de répit et que tu n’auras plus qu’un seul objectif c’est d’arriver à la fin. Tu le sens que les personnages vont te plaire, que tu vas apprécier de les découvrir pendant ces 400 pages et que comme dans ces précédents livres, ils ne vont pas te laisser indifférent.
J’ai tout aimé dans ce livre, l’histoire, les personnages, la construction du récit, le rythme. Il y a tous les ingrédients nécessaires pour en faire un excellent thriller. Je ne parlerais absolument pas de l’histoire, je vous laisse découvrir. Je me suis moi même lancée sans lire la quatrième de couverture et j’ai d’autant plus apprécié.
En bref, sans réelles surprises, c’est évidemment un coup de cœur. Lisez-le, parce que c’est de la bombe !
Les_lecturesdeflo 2 avril 2021
À vif - René Manzor
Premier livre pour moi de cet auteur, et assurément pas le dernier car c’est un coup de coeur.
Si je devais donner un seul mot pour le qualifier, ce serait « émotions », tant j’ai été touchée par les personnages.
Tout d’abord cette famille, victime de la perte de sa petite fille dans d’atroces circonstances. René Manzor ne nous épargne rien de la terrible souffrance des parents. J’ai été bouleversée par cet aspect du récit, et j’ai sorti les mouchoirs dès la page 32.
Il y a aussi Julie, capitaine de police qui mène l’enquête. Elle se doit d’être forte, mais elle est avant tout une maman qui se démène pour conjuguer vie personnelle et vie professionnelle. Elle n’est pas insensible à cette tragédie, et par ricochet, le lecteur non plus.
Et puis enfin, il y a Novak, tellement attachant, totalement perdu, et pourtant conscient de sa maladie qui le fait naviguer entre imaginaire et réalité.
J’ai aimé tous ces personnages.
J’ai aimé leur force, mais surtout leurs faiblesses.
C’est tellement bien écrit que, je me suis sentie projetée dans cette histoire et que j’ai pris de plein fouet tout ce déferlement de colère, de vengeance, de révolte, d’injustice, d’incompréhension mais aussi d’amour, d’amitié, de compassion et de protection.
Une fois ferré, le lecteur n’a d’autre choix que d’engloutir ce roman, tant cette lecture est addictive.
Le style d’écriture me fait un peu penser à Tackian, mais uniquement pour la fluidité car ici le scénario est bien plus travaillé, riche et surprenant.
L’enquête de police est plutôt classique, en revanche, la manière d’aborder la psychiatrie est originale. C’est un thème déjà vu, mais l’approche du sujet est différente de ce que j’ai pu lire auparavant, le tout étant parfaitement bien construit de manière à faire douter le lecteur.
https://livrite.fr/a-vif-de-rene-manzor/
Aude Lagandré 28 mars 2021
À vif - René Manzor
En 2018, le réalisateur – scénariste – acteur – écrivain René Manzor avait osé écrire un thriller biblique qui prenait place en Palestine au 1er siècle. Cela n’a pas été sa seule folie : il a imaginé que Jésus avait un fils, David de Nazareth, témoin de l’agonie de son père sur la croix. De quoi titiller quelques esprits en revisitant les Saintes Écritures et proposer une plongée dans une autre réalité qui commencerait par « et si »… En 2020, le voilà qui ajoute une nouvelle corde à son arc : un coaching d’écriture. Cela ne l’empêche pas de sortir un nouveau roman en 2021 « À vif ». L’homme, protéiforme, a de l’énergie à revendre et des idées à la pelle. « À vif » décrit aussi bien l’état du corps humain après avoir subi l’épreuve du feu, que l’état psychologique de son enquêteur principal Novak Marrec. Obsédé par une précédente enquête sur une série de meurtres par immolation dont l’instigateur n’a jamais été arrêté, Novak se retrouve dans un hôpital psychiatrique. « Intelligent, cultivé et peu loquace, Novak était atteint de trouble obsessionnel délirant, une affection se caractérisant par la présence dans son esprit de fausses certitudes fermement ancrées. Dépassés par leurs hallucinations, les obsessionnels délirants sont comparables à des cocottes-minute prêtes à exploser : crise de panique, d’agressivité, suspicion envers les autres, paranoïa, trous de mémoire, perturbation de l’identité… » Lorsqu’une nouvelle victime brûlée vive sur un bûcher en pleine forêt de Gévaugnac est retrouvée, l’enquêteur est persuadé que l’Immoleur a repris du service. Il devra faire équipe avec Julie Fraysse nouvellement nommée à sa place pour l’aider à appréhender le passé de cette affaire, mais aussi l’aider à la résoudre.
Imaginez un village dans lequel vous avez grandi, dans lequel vous connaissez tout le monde et qui symbolise vos souvenirs d’enfance… Julie revient sur ses terres, un village qu’on dit maudit à cause de toutes les horreurs qui s’y sont déroulées et ces crimes atroces recommencent. Le duo Novak-Julie est certes atypique, mais les répliques qu’ils se donnent dignes des vieux films policiers. J’ai beaucoup pensé à Jean Gabin dans « Le Pacha » de Georges Lautner, ses yeux bleu turquoise qui « auraient pu faire fondre la banquise », ses répliques de vieux bougon mal dégrossi et ses méthodes pilotées par un tempérament de feu, à la limite de la légalité. Ce duo qui allie méthode à l’ancienne et modernité fait le sel du roman et je dois bien avouer qu’on sourit beaucoup face à cette répartie truculente de Novak. Et pourtant, malgré son caractère impossible, il a une sensibilité à fleur de peau qui le rend très émouvant et une conscience aiguë des enjeux de son métier.
« Quand un flic ne parvient pas à arrêter un serial killer, confessa-t-il, c’est comme s’il devenait responsable des futurs meurtres commis. »
« À vif » met la lumière sur une enquête certes, mais également sur les émotions. D’abord celle des deux enquêteurs, celles de Novak exacerbées par son état psychiatrique, mais aussi celles des parents qui perdent un enfant. La description de cette douleur parentale est d’une extrême justesse et résonne jusqu’au fond de nos tripes. Dans ces instants précis, le lecteur oublie presque qu’il lit un thriller tant la psychologie est fine, précise, adéquate et pertinente. « La mort d’un enfant agit sur le couple comme un cancer. Elle détruit le ménage de l’intérieur. On commence par vivre le choc ensemble, mais l’absence, on la vit chacun pour soi. Tout, chez le conjoint, nous rappelle le bonheur avec notre enfant. Et on lui en veut pour ça. »
Pour terminer, je veux vous parler de la qualité de l’intrigue, essence même du thriller. Non seulement René Manzor a l’œil acéré du réalisateur, mais il a aussi une plume ciselée et l’esprit retors des grands écrivains du genre. J’ai aimé sa façon de jouer avec l’espace-temps, de si bien mélanger réalité et fiction qu’en refermant le livre, le lecteur ne sait plus très bien différencier ce qui s’est réellement passé et ce qui a été imaginé. Certaines fois, j’ai eu cette étrange sensation de me retrouver dans un épisode de « Xfiles » et son sempiternel slogan « La vérité est ailleurs ». J’ai aimé la façon dont l’auteur a ancré son récit dans une réalité bien précise, un village à la mauvaise réputation qui a cédé, en plus, à la montée des extrémismes en élisant un maire d’extrême droite. Quant à savoir pourquoi le tueur a utilisé le feu comme arme du crime, et quel est son mobile, vous devrez le découvrir par vous-même. Tout se mêle savamment : religion, politique, émotions, réalité, imagination, roman et œuvre cinématographique. Mais….« Nous vivons tous dans l’illusion d’un équilibre qui nous rassure, car reconnaître le contraire rendrait la vie impossible. »