- Auteur : Karin Slaughter
- Editeur : Harper Collins
- Date de sortie : 7 mars 2018
- EAN : 979-1033901884
Inscrivez-vous ou connectez-vous pour pouvoir participer au Club !
Résumé :
Il n’est pas toujours sage de garder un secret. Le 16 mars 1989, deux hommes masqués se sont introduits dans la maison qu’occupaient la femme et les deux filles de Rusty Quinn, avocat de la défense dans la petite ville de Pikeville. Sam a reçu une balle en pleine tête et Charlie a échappé à un viol. Leur mère est morte. 28 ans plus tard, les deux sœurs ont gardé des séquelles de leur agression. Toutes deux devenue avocates, elles n’ont plus aucun lien. Restée à Pikeville, Charlie est témoin d’un crime dans son ancien collège. Kelly Wilson, adolescente de 17 ans, tue à l’arme à feu le proviseur et une enfant. Charlie et son père n’ont plus qu’un seul recours : Sam. Elle accepte de se pencher sur le cas Kelly. À contrecœur. Parce qu’elle sait que revenir à Pikeville c’est aussi affronter le jour où le destin de la famille Quinn a basculé pour toujours. N°1 sur les listes internationales de best-sellers, Karin Slaughter est l’un des auteurs les plus populaires et les plus plébiscités dans le monde. Publiée en trente-trois langues et vendue à plus de trente millions d’exemplaires, elle est l’auteur de nombreux romans, parmi lesquels figurent les séries « Grant County » et « Will Trent ».
kris_k 16 août 2023
Une fille modèle - Karin Slaughter
Comme Dernier souffle est un préquelle d’Une fille modèle, j’ai voulu lire ces deux livres dans l’ordre. Et c’est donc après avoir terminé Dernier souffle que j’ai voulu directement enchaîner sur Une fille modèle.
Dans cette histoire nous allons donc retrouver Charlie Quinn et revenir plus en détail sur le drame qu’elle a subi à 13 ans dans la ferme ou habitait les Quinn. Et c’est à la suite d’une tuerie dans le collège de Pikeville ou Charlie se trouve également, que son passé va ressurgir.
Quand j’ai commencé ce livre, j’ai directement été embarqué par la plume de Karin Slaughter.
Et l’histoire commence fort, Karin Slaughter commence directement par nous raconter comment s’est passée le drame que Charlie a vécu à ses 13 ans !
Voilà donc un début qui vous tient directement en haleine et ce jusqu’à la fin !
Et quelle histoire, a aucun moment je me suis ennuyé dans ce livre, et je me suis beaucoup attachée aux différents personnages surtout les deux soeurs Quinn.
L’auteur retracera à merveille les liens difficiles entre les deux soeurs meurtries par ce fameux drame.
Elle m’a d’ailleurs subtilement bouleversé aux moments où je ne m’y attendais pas, mais que finalement je voyais arriver alors que j’espérais toujours une autre tournure plus joyeuse à l’histoire !
Une fille modèle est un livre assez noir et dure, qui ne peut vous laisser indifférent !
Je ne vais pas m’attarder plus vous l’aurez compris, j’ai tout aimé dans ce livre, un coup de coeur !
Marielle69 5 août 2021
Une fille modèle - Karin Slaughter
L’histoire démarre vite mais s’essouffle aussi vite. Ce roman est trop long, il y a de nombreuses répétitions qui auraient pu être évitées et qui auraient allégé le tout. Dommage car l’’intrigue est prenante mais au bout d’un moment, on finit par lâcher.
J’ai lu de nombreux romans de Karin Slaugther et celui-ci est pour moi le moins bon.
Clémence Bernard Delpy 31 mai 2020
Une fille modèle - Karin Slaughter
Avec Une fille modèle, j’ai pu découvrir la plume de Karin Slaughter et surtout le personnage de Charlie (Charlotte - mais tellement plus de portes s’ouvrent aux hommes qu’aux femmes, et ce ne sont pas Sam(antha) et Harry(iet) qui diront le contraire) Quinn que l’on retrouve dans un autre livre de l’auteur : Dernier souffle. Je remercie les éditions Haper Collins pour cette lecture.
Le premier chapitre, sobrement intitulé « ce qu’il advint de Samantha » m’a laissée sur les fesses ; je me suis dit : Wow ! ça nous embarque, ça nous prend aux tripes, c’est dingue ! le chapitre suivant, « 1 », se déroule 28 ans après les évènements du précédent ; nous sommes propulsés dans la vie de Charlie d’une façon un peu perturbante, j’ai eu un peu plus de mal à accrocher à l’écriture. Vers le milieu du roman, nous trouverons un nouveau chapitre « ce qu’il advint de Charlotte » avant de nous trouver en présence de Sam 28 ans plus tard. Les deux soeurs vont se retrouver dans le « présent » et enquêtes actuelle / ce qu’il s’est réellement passé en 1989 vont se mêler.
Les personnages de Karin Slaughter, et particulièrement la famille Quinn, sont très spéciaux ; ils n’ont rien de particulièrement attachant, sont très intelligents à tel point que parfois ils font peur et surtout, sont des fortes têtes. Même s’ils ne sont pas doués pour montrer ou exprimer leurs sentiments, on sent que, malgré tout ce qu’ils traversent, il existe une complicité et un amour sincère dans cette famille hors normes. Si j’ai été un peu gênée par l’aspect psychologique qui prend clairement le pas sur l’enquête et le jugement de Kelly, jeune-fille accusé d’avoir ouvert le feu dans un collège, je me suis plutôt facilement laissée emporter par la plume de l’auteure, avec l’envie de savoir quelle était la vérité (passée et présente).
Charlie, Sam et Rusty (leur papa) ont vécu un drame, qu’ils ont chacun géré à leur façon, mais de l’adulte et des enfants devenues à leur tour adulte, qui s’en est le mieux sorti ? Au milieu des mensonges et des non-dits, chacun a essayé de se construire avec plus ou moins de succès. Nous nous trouvons donc confronté à des personnages complétement cabossés, qui pensent parfois peut être un peu trop aux autres avant de penser à eux. Les dialogues sont tantôt du tac-au-tac, drôles ou pleins d’ironie, tantôt portés par une réflexion très poussée, témoignant des prédispositions des personnages. Les deux soeurs ont une relation très particulière (encore une fois principalement à cause de non-dits ou d’incompréhensions) mais on sent qu’elles se soucient beaucoup l’une de l’autre, comme si elles souhaitaient que l’une, au moins, ait pu s’en sortir.
Charlie, sous ses airs de femme forte et sa grande répartie, cache une profonde blessure et le départ de son mari la plonge dans une grande détresse. J’ai trouvé quelques longueurs, il faut l’avouer, notamment lorsque Charlie doute encore et toujours de Ben (son mari) et qu’elle se complaint de sa situation ; ne faisant ainsi pas beaucoup évoluer les choses. Pourtant, les pages se tournent parce qu’on a envie de savoir ; on est vraiment pris dans le tourbillon de ce que le drame du collège va engendrer sur son passage, en à peine quelques jours. Car l’intrigue principale ne dure finalement que quelques jours, quelques jours intenses durant lesquels nous sommes confronté à l’étroitesse d’esprit qu’une petite ville, la méchanceté de quelques-uns qui ressurgit, les médisances et les mensonges qui sont servis pour abonder dans le sens de ceux qui nous apparaissent comme les « méchants » ; et encore, nous ne connaissons pas encore le fin mot de l’histoire. Et celui-ci, qu’il s’agisse du passé ou du présent, est renversant. Je ne vous cache pas qu’à force de suppositions j’avais découvert quelques faits mais cela va bien au-delà de ce que j’avais vu ; beaucoup de choses sont liées et Une fille modèle, c’est un peu un enchainement malheureux (dramatique) de décisions prises par plusieurs personnages, l’effet papillon. Et si… ne peut-on pas s’empêcher de se dire (tout comme les personnages d’ailleurs).
Et au milieu de tout ça, il y a des idéalistes, des gens qui veulent donner une seconde chance… auraient-ils dû ? J’avoue avoir eu du mal à comprendre la relation de Charlie avec son père, ayant pour lma part l’impression que tout était "sa faute" à lui. On voit la propension des gens à condamner au premier regard. J’ai adoré le personnage de Sam et son implacable discours en salle d’audience, j’ai adoré Charlie, son admiration pour sa soeur et sa volonté de toujours bien faire et j’ai adoré le personnage de Lénore, l’assistante de Rusty, qui n’est pas ce qui parait et qui semble être la seule figure stable au milieu de ce champ de mines, la seule raisonnable qui prend soin de tous.
Je n’ai pas toujours compris Rusty mais les sentiments qui passent (parce qu’il faut un peu les interpréter) entre lui et ses filles sont vraiment touchants. Une fille modèle ce n’est clairement pas un livre gai, mais ce sont des personnages qui font ce qu’ils peuvent pour s’en sortir avec les cartes qu’on leur a donné, et on aime à penser qu’ils n’y arrivent pas trop mal, ce sont des meurtres dramatiques qui vont avoir des impacts sur des vies durant un long moment, c’est l’amour d’un père dont les mots vont être interprétés par une petite fille ; c’est un condensé de réactions humaines, pas forcément les plus jolies. Mes seuls bémols seront la taille des chapitres (ils sont parfois conséquents), les longueurs que j’ai parfois ressenti et la complexité des personnages qui m’ont parfois mise mal à l’aise (je n’aime pas être dépassée par les personnages).
Il est fort probable que j’emprunte Dernier souffle à Elsa, histoire de voir l’évolution de Charlie.
Lettres et caractères 27 mars 2019
Une fille modèle - Karin Slaughter
J’ai traîné ce livre pendant plus de 15 jours, je l’ai mis de côté pour en lire deux autres puis l’ai enfin repris et terminé en diagonal. Mais c’est pas possible de tirer autant à la ligne ! Les auteurs ne sont pas payés au mot d’après ce que j’en sais. Alors pourquoi faire durer autant, revenir par trois fois raconter le drame originel, broder encore et encore ?
Les personnages et notamment celui du père sont vraiment originaux et intéressants, l’intrigue est bien ficelée au démarrage mais passé le premier quart du livre on s’embourbe et on s’ennuie ferme. Et plus je tournais les pages et plus j’avais l’impression de m’enliser et de ne pas parvenir à avancer dans cette histoire. Il y avait pourtant matière à raconter une histoire avec du rythme voire de la frénésie mais comme si elle cherchait l’inspiration en même temps qu’elle écrivant, l’auteure préfère nous faire tourner en rond et nous raconter encore et toujours le drame qui a détruit la famille Quinn presque 30 ans plus tôt.
Enfin on va pas se mentir, ça ne sera pas le roman de l’année pour moi. J’en sors plutôt agacée et contente d’en avoir enfin terminé avec celui-là. Plusieurs lecteurs m’ont conseillé de redonner une chance à Karin Slaughter car de l’avis quasi général, elle est capable de beaucoup mieux. Pour l’heure j’ai été trop douchée par cette première expérience pour avoir envie de me relancer dans un titre de cette auteure pour le moment. On verra plus tard...
Lectures noires pour nuits blanches 21 mars 2019
Une fille modèle - Karin Slaughter
L’auteur va nous conter deux histoires, dans le présent une tuerie dans une école et dans le passé l’agression qu’on subie les deux héroînes il y a 30 ans.
La construction est intéressante au départ, une alternance de points de vue entre passé et présent. Mais on y revient encore et encore. Certes les choses changent suivant le narrateur mais c’est rébarbatif et à la longue assomant. Ca m’a à chaque fois cassé le rythme et sortie de ma lecture. J’ai trouvé ça long, mais loooong...
Le drame familial d’il y a 30 ans prend le pas sur l’enquête de la tuerie. Elle est trop peu présente, presque survolée par moments. Le côté juridique est également trop peu présent, quelques petits intermèdes par-ci par-là mais pas approfondis. Surtout vers la fin.
Ce que j’ai adoré c’est la psychologie des personnages. Comment chaque soeur a survécu et évolué suite à ce drame. Comment elles se sont reconstruites, avec leurs blessures et leurs souvenirs. Comment elles ont mené leur vie chacune de son côté. C’est très bien travaillé.
Mais dans l’ensemble beaucoup trop de longueurs, des descriptions interminables, des états d’âme à n’en plus finir et qui n’apportent rien à l’histoire. Dans le dernier quart, le rythme s’intensifie, les révélations pleuvent, c’est enfin prenant.
Un bon début, un milieu beaucoup trop long et même parfois ennuyant et une fin pas mal. Un avis mitigé donc pour cette lecture. J’aime beaucoup cette auteur mais là, ce n’est clairement pas son meilleur roman.
valmyvoyou lit 4 février 2019
Une fille modèle - Karin Slaughter
Je suis une fan inconditionnelle de Karin Slaughter, or, je dois avouer que je suis entrée tardivement dans l’histoire. Pour être précise, le début commence très fort, mais ensuite, pour moi, le soufflé retombe. J’ai eu des moments pendant lesquels je décrochais et je m’ennuyais un peu. Mon attention était fluctuante.
J’ai mis beaucoup de temps à apprécier les personnages. Je pense même ne pas avoir ressenti beaucoup d’empathie envers les deux sœurs Charlie et Sam, qui ont pourtant vécu de grandes souffrances. J’ai eu la sensation de les observer de très loin, pendant une grande partie du livre.
Pourtant, leur personnalité est très travaillée. Leur passé est très détaillé. L’auteure alterne entre le présent et le passé. J’ai, très longtemps, eu du mal à cerner le lien entre les deux et j’avais une sensation de longueurs. Je pense que cette impression est aussi renforcée par le fait que certains évènements sont racontés plusieurs fois. Des personnages différents racontent la même journée, avec leur appréhension propre et cela crée, parfois, des redondances.
Mais heureusement, la dernière partie de ce thriller compense les éléments qui m’ont déçue. De nombreux rebondissements, des twists que je n’ai pas vus venir m’ont tenue en haleine. J’ai, enfin, compris ce qui reliait les drames du présent et du passé. Les personnages me sont apparus sous un autre jour, je me suis sentie plus proche d’eux. Des thèmes forts sont développés. J’ai retrouvé tout ce que j’aime chez Karin Slaughter. La fin est devenue un page-turner.
Bien qu’Une fille modèle ne soit pas mon préféré de Karin Slaughter, elle reste une de mes auteures de thrillers préférées. J’adore sa série Grant County.