- Auteur : Helen Fitzgerald
- Editeur : Les Arènes
- Date de sortie : 24 juin 2020
- ISBN : 9791037500564
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Résumé :
Avec une virtuosité machiavélique, Helen FitzGerald nous attire dans les abîmes de l’âme humaine : perversion, manipulation et impossible rédemption.
Lorsqu’ils posent le pied à l’aéroport de Melbourne, Joanna et Alistair ne savent pas encore que le pire cauchemar de leur existence s’est déjà produit.
Au cours du vol qui les conduisait de Glasgow à la capitale de l’État australien du Victoria, Noah, leur bébé de 9 semaines, a perdu la vie. Que s’est-il réellement passé ?
Commence alors un incroyable scénario : celui d’une descente aux enfers que rien ne semble pouvoir arrêter.
Le roman qui a inspiré la série phénomène de la BBC !
Camélia 1er avril 2021
The Cry - Helen Fitzgerald
Un énorme coup de cœur pour ce roman. Je n’ai pas pu le lâcher, j’ai dû tout lire d’un coup tellement l’écriture et l’histoire sont captivantes. Dès les premières pages, le décor est planté. Un drame va se produire, les deux jeunes parents sont débordés, la mère plus que le père. Petit à petit, les traits de caractère se forment, nous comprenons à mieux les connaitre. Joanna est complètement métamorphosée, et c’est bien à cause de son compagnon, Alistair. Autrefois joyeuse, elle devient froide et malade. N’arrivant pas à calmer son jeune bébé, le drame se produit lorsqu’il ne se réveille plus. Les mensonges et les manipulations commencent et ne s’arrêteront pas avant un long moment. En tant que lecteur, nous pensons tout connaitre de l’histoire. Nous pensons avoir un coup d’avance sur les personnages, qui cherchent à connaitre la vérité derrière tout ça. Et finalement, coup de maitre, nous nous apercevons que nous savons rien. Nous sommes dans le silence depuis le début, rien n’est joué, tout est macabre. Je ne me remets toujours pas de cette lecture tant elle m’a captivé.
Alex-Mot-à-Mots 26 janvier 2021
The Cry - Helen Fitzgerald
Nous suivons Joanna qui vient de perdre son bébé, et Alexandra, l’ex-femme d’Allistair.
Ces deux femmes n’ont en commun qu’Allistair, homme ambitieux qui ne pense qu’en termes de stratégies politiques, étant l’étoile montante de son partie en Ecosse.
Pauvre Joanna, seule dans un pays étranger avec ses doutes et ses remords, qui va peu à peu ouvrir les yeux sur son compagnon.
Il est encore une fois question de mensonges, cette fois-ci au sein du couple. Des mensonges qui ravagent la confiance en elle de celle qui est flouée.
L’image que je retiendrai :
Celle de l’arbre syzygium dont les baies rouges se cuisinent en confiture amer que Joanna mange pour se punir.
https://alexmotamots.fr/the-cry-helen-fitzgerald/
Killing79 9 novembre 2020
The Cry - Helen Fitzgerald
Dès la première scène, particulièrement réussie, les personnages sont mis sous tension et le lecteur avec. La jeune maman est débordée pendant que le jeune papa remplit sa fonction en dilettante, mais ils sont heureux. Seulement, en quelques minutes, leurs vies vont voler en éclats.
La force de cette histoire réside dans le thème choisi. En effet, en se basant sur la disparition d’un enfant, l’auteure fait appel à notre côté maternel ou paternel. N’importe quel être normalement constitué ne peut qu’être bouleversé par le drame que vit le couple. Par conséquent, on se sent en empathie avec les acteurs, on entre dans le jeu et on se laisse embarquer dans l’engrenage.
Le déroulement des événements est raconté de deux points de vue. On alterne entre la mère qui est au centre de la tragédie et l’ex-femme du mari qui apporte son histoire annexe. Toutes les relations entre les protagonistes sont alors décortiquées. Ces différents angles permettent d’ouvrir plusieurs tiroirs de l’énigme et ainsi créent de nouvelles pistes dans la direction que prend l’affaire. Chacun se met à douter de l’autre. Les mensonges succèdent aux manipulations. L’ensemble des comportements devient suspect et chaque action, chaque dialogue participe au flou général.
Ce type de roman se doit d’avoir une fin à la hauteur de ce qu’il nous promet tout au long de l’histoire. Sans être aussi fracassant qu’annoncé, le dénouement vous surprendra, j’en suis sûr. Au fur et à mesure des révélations, la pression grandit crescendo et j’ai tourné les pages à toute vitesse tant j’étais impatient de connaitre la chute de ce drame.
« The Cry » est un thriller psychologique qui se lit d’une traite. L’écriture est simple, le texte accessible même si le sujet peut rebuter certains lecteurs ou certaines lectrices. Je ne connaissais pas Helen Fitzgerald mais je vais dorénavant m’y intéresser.
http://leslivresdek79.com/2020/11/09/600-helen-fitzgerald-the-cry/
L’atelier de Litote 23 juin 2020
The Cry - Helen Fitzgerald
Coup de cœur pour cette lecture. Un jeune couple s’apprête à embarquer pour plus de quinze heures de vol reliant l’Angleterre à l’Australie. Ils partent avec leur bébé âgé de deux mois Noah. Le vol va se révéler être une épreuve pour les parents mais particulièrement pour la Joanna, la maman qui en plus souffre d’une otite. Les pleurs du bébé vont faire monter la tension des parents, des autres passagers et même du personnel de bord. Et lorsque finalement Aaron se calme et s’endort, c’est au moment de l’arrivée et malheureusement, il ne se réveillera jamais. Voilà le pitch de l’histoire et à partir de là, l’auteure va développer l’intrigue sous l’angle des différents personnages mais surtout avec une maîtrise, un suspense et une belle intelligence. En un mot, j’étais incapable de lâcher mon livre avant la fin ce qui tombe bien car il fait tout juste 300 pages et je l’ai dévoré. Cela ne m’étonne pas du tout qu’une série est était programmée car tous les éléments d’un superbe thriller psychologique sont inclus et j’ai hâte de pouvoir la visionner. On aborde des thèmes très variés et puissants comme la parentalité, le couple, la confiance, la trahison, les mensonges, le deuil. J’ai particulièrement apprécié la suite qui est donné à partir du postulat de départ. L’arrivée en Australie sonne comme une sorte de nouveau départ mais seul un des deux parents semble capable d’aller de l’avant. L’ex femme d’Allister, le mari, Alexandra et leur fille viennent jouer un rôle qui vient renforcer l’image qu’on se faisait de cet homme. On a l’impression d’une boule de neige qui grossit au fur et à mesure qu’elle progresse, écrasant tout sur son passage. Les deux personnages principaux sont parfaits chacun dans leur rôles et attitudes et bien entendu il y a une sacrée montée en tension qui m’a fait vivre un final terrible mais qui était le seul possible. Une lecture plus qu’agréable qui m’a donné à réfléchir sur le fait qu’on ne connaît jamais assez son propre compagnon. Bonne lecture...
http://latelierdelitote.canalblog.com/archives/2020/06/23/38346113.html