- Auteur : Elizabeth Kay
- Editeur : Robert Laffont
- Collection : La bête noire
- Date de sortie : 11 juin 2020
- EAN : 9782221246450
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Résumé :
Tout a commencé par un mensonge. Un tout petit mensonge... Jane et Marnie sont inséparables depuis l’enfance. Et si Jane avait été honnête depuis le début - si elle n’avait pas menti cette toute première fois -, alors peut-être que les choses auraient pu tourner autrement. Peut-être que le mari de sa meilleure amie serait encore en vie. Le temps est venu pour Jane de dire la vérité, enfin... sa vérité.
Tandis qu’elle se confie et décortique les sept mensonges qu’elle a racontés à Marnie, chacun plus terrible que le précédent, elle révèle les couches de noirceur qui ont infiltré leur amitié et les secrets toxiques qui remuent sous la surface. Mais une vérité peut toujours en cacher une autre...
spitfire89 16 avril 2024
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Un thriller légèrement immersif, Jane une jeune femme en manque de confiance, attachante, possessive, jalouse mais surtout timide. Avec Marnie une amitié toxique.
Un thriller lent mais profond en psychologie, la narration est assez brouillon, on tourne par moment en rond, le suspense monte petit a petit. Une lecture agréable mais mitigé surtout par le final.
Morgane 6 décembre 2023
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Ecrit sous la forme d’une confession, Jane raconte les sept mensonges qui ont brisé son amitié avec Marnie, pourtant infaillible depuis l’enfance...
Malheureusement, ça ne l’a pas fait entre nous... Les personnages m’ont paru particulièrement antipathiques, le ton du récit vulgaire, l’intrigue prévisible et la fin trop attendue...
Lamarcheusequilit 16 septembre 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Grosse déception
Le concept était intéressant. On voit vraiment qu’il y a eu de la recherche derrière la création de ce livre. Le format original en est la preuve.
Les mensonges sont plus ou moins gros. Je m’attendais à du lourd à ce niveau.
C’est un thriller psychologique. On voit la montée de la "psychose" de Jane. J’ai détesté Jane. Parfois, on adore détester un personnage mais pas cette fois-ci. On comprend comment cette amitié devient toxique.
Certains personnages apparaissent, on se demande pourquoi. Comme Peter, le collègue. On a l’impression qu’il va prendre de l’importance mais non, il disparait.
Idem, pour la journaliste, qui harcèle Jane et Marnie, et qui, au final, ne fera pas grand chose.
Le narrateur s’adresse à quelqu’un en le tutoyant. Je n’ai pas compris à qui c’était destiné.
La fin a éveillé un peu mon intérêt, je pense qu’il y aura une suite.
Est-ce que je la lirais, c’est une autre question ?
eva94 31 juillet 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Comment deux amies peuvent en arriver à une telle situation de mensonges ?
C’est la question. Mais au final qui ne ment jamais ? quelles en sont les motivations ?
Se rencontrer dès l’école primaire, passer du temps ensemble et grandir au même rythme jusqu’à partager un appartement, une vie.
Jane et Marnie.
Marnie et Jane.
Elles ont tout partagé
Jane nous raconte et raconte à la fille de Marnie, quand et pourquoi elle a commencé à mentir à a sa meilleure amie.
Sept mensonges qui vont mener à la mort du mari de Marnie.
A-t-elle fait ça par amour ?
Toute la question est là.
Ces mensonges qui au final tue, un homme, une relation et possiblement la vie d’un enfant.
A méditer sur les mensonges de l’être humain.
DesLivresEtMoi7 25 mai 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Outre le fait que l’objet livre est absolument original, élégant et très réussi, j’ai passé un bon moment de lecture en compagnie de Jane et de Marnie. L’autrice a su nous proposer des personnages relativement bien étoffés pour nous offrir un thriller psychologique fort bien pensé. Si certains passages m’ont laissée un brin perplexe de par leur intérêt, il n’en demeure pas moins que je me suis laissée happer par cette lecture, m’empêtrant moi-même dans cette déroutante spirale mensongère. La narration a été judicieusement pensée pour se faire plus prenante, plus troublante… A l’image de cette intrigue qu’on se plaît à découvrir !
(Chronique complète : https://deslivresetmoi7.fr/2020/09/septembre-est-arrive-le-club-de-lecture.html)
Ju lit les Mots 4 mai 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Au-delà de l’objet livre qui est franchement très beau et visuel avec une édition avec sept intercalaires au lieu des traditionnelles parties, faisant ainsi référence au titre, j’avais un peu peur que toute la communication soit basée sur l’objet livre, mais je sais aussi que la collection la bête noire ne m’a jamais déçue lors de ses publications, donc je partais confiante. Et je dois dire que je n’ai pas été déçue…
Il suffit parfois de peu de choses pour que notre vie bascule, un petit, tout petit mensonge…. Et puis mentir devient peu à peu plus simple, devient une nécessité parfois… Un mensonge ne peut, après tout, faire de mal à personne… Du moins en apparence, on pense maîtriser les choses. Il y a plusieurs types de mensonges, ceux que l’on fait par omission, ceux que l’on fait sciemment, ceux que l’on pense innocents, ou que l’on fait pour protéger ceux que l’on aime… Mais, faut-il mentir à ceux que l’on aime ?
Pour peu que vous soyez friand de thrillers psychologiques, vous trouverez votre compte avec cette histoire brillamment construite sur le modèle d’un sablier inversé, dont on découvrira la solution vers la fin, puisque dès le départ on sait que Jane se confesse, mais on ne sait pas à qui.
Un thriller d’une remarquable maîtrise, que ce soit par sa construction que par sa plume sans fioriture et nerveuse de l’auteure. Les mensonges se distillent au gré des informations parsemées tout au long des sept parties qui représentent sept mensonges.
L’auteure arrive à insuffler la vie à cette histoire très crédible. On entre dans l’intimité de cette relation amicale, pour en effleure la profondeur des sentiments, au point parfois de se demander si cette relation, portée au firmament, n’est pas imaginée, pour le paragraphe d’après se demander si ce n’est pas de l’amour. On se perd dans les méandres de la confession de Jane, pour mieux être amener vers la révélation. Elle nous entraîne à la lisière de la folie, sans que l’on ne réalise que l’on est déjà dedans jusqu’au cou, et cela, dès le départ. Il y a une telle sincérité dans les propos que la bascule entre obsession et réalité reste fine, au point que l’on ne discerne le voile qui les sépare qu’à la fin…
Tout au long des parties, Jane se livre, se raconte, raconte, justifie ses mensonges tout en cherchant l’assentiment du lecteur. Les mots sont feutrés et cela se fait à l’image de cette plume tout en finesse, sensuelle, enivrante, intime, sans être lassante. On pourrait s’imaginer au coin du feu, avec une bande de copains qui se racontent des histoires. Cette tonalité dans les mots créée une complicité entre le narrateur et lecteur, grâce à l’utilisation du tutoiement établissant une proximité entre les deux.
J’aurais pu écouter Jane parler, me raconter son histoire, j’aurais pu être l’amie de Jane, pourtant Jane ne veut que Marnie dans sa vie. L’une est la lumière, l’autre, l’ombre et chacune a besoin de l’autre, mais pas pour les mêmes raisons. L’une par amitié sincère, l’autre a idéalisé cette amitié.
Sous ses airs de thriller, l’intrigue aborde les relations toxiques, complexes tout en établissant le rapport de ce type de déviances psychologiques avec le manque d’attention et d’amour en étant enfant. Les blessures enfants, nous accompagnent, nous construisent et peuvent faire de nous des monstres. Un thriller psychologique brillant qui met en évidence les blessures, les déviances qui sont en chacun de nous.
Je remercie infiniment la Bête noire pour cette excellente lecture que je vous recommande chaudement.
QuoiLire 1er mai 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
J’avais tellement entendu parler de ce premier roman d’Elisabeth Kay que je m’attendais certainement à mieux. Déjà que je ne suis pas friand des thrillers psychologiques mais celui-ci est d’une platitude, d’une longueur et d’une conformité affligeante.
Vous voulez vibrer, vous voulez être happé par une histoire : passez votre chemin.
La seule originalité de ce livre tient dans sa mise en forme d’onglet, à la façon d’un répertoire, pour chaque mensonge
https://quoilire.wordpress.com/2021/05/01/elisabeth-kay-sept-mensonges/
Savy 1er février 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Tout d’abord ce qui m’a poussé vers ce livre c’est son originalité 7 mensonges / 7 onglets ! Ensuite le résumé, est une fois plongé dedans ce thriller psychologique est addictif, une amitié très forte entre Jane et Marnie deux âmes sœurs jusqu’au jour où Charles débarque dans la vie de Marnie. Pour Jane ce n’est pas envisageable.
QUAND L’AMITIÉ DEVIENT OBSESSION !!
Ce premier roman d’Élisabeth kay m’a beaucoup plus une autrice à suivre je pense
Mybookimique 19 janvier 2021
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Un très bon thriller psychologique !
La tension se tisse petit à petit, les mensonges s’accumulent, jusqu’à devenir inextricables.
C’est un roman qui vous fera passer l’envie de laisser vos clés à quelqu’un.
Je trouve qu’il explore très bien comment les relations peuvent devenir malsaines, et dangereuses. Un roman que j’ai eu beaucoup de mal à lâcher. Et une présentation extrêmement originale et appréciable.
Saveur Littéraire 1er novembre 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Puisque je vous dis qu’un jour, je rattraperais mon retard dans les parutions de la collection La Bête Noire ! C’est au tour de Sept mensonges d’atterrir entre mes mains, comment résister à pareille couverture infinie ? Vous pourriez être séduit(e) par la couverture, ou le résumé, mais SURTOUT, vous ne pourrez rester indifférent(e) devant l’objet-livre en lui-même ; magnifique et bien pensé ! Chaque mensonge est symbolisé par un intercalaire, voilà de l’originalité qui annonce du bon !
Pour un premier roman édité, un thriller de surcroît, Elizabeth Kay démontre sa maîtrise avec une écriture prenante accompagnée d’une touche de mystère dès le départ : la narration est laissée à Jane, la femme qui va nous raconter sa vie, cependant, on ignorera jusqu’à la fin à qui elle s’adresse. Un mystère accordé à une pincée de malsain, quelque chose au-dessus de notre tête, un pressentiment que quelque chose ne va pas pas.
Je ne vais pas vous mentir, le format a des défauts. Il est vrai que l’on va suivre la vie de Jane depuis le début, son amitié infaillible avec Marnie puis les chemins qu’elles ont pris, les souffrances et les joies… vous ne pourrez pas faire l’impasse sur des passages bien écrits mais longs, voire lassants, et des détails que vous jugerez peut-être même inintéressants. Vous aurez sûrement l’impression que certaines pages sont là pour remplir. En effet, Sept mensonges est avant tout un thriller psychologique porté sur une amitié qui s’effiloche, et on tente de comprendre le pourquoi du comment Jane et Marnie en arrivent à cette situation présente. N’attendez pas de scène d’action, de police aux trousses d’un meurtrier ou d’interrogatoire douteux, mais plutôt des questionnements, un récit d’une femme qui s’est embourbée dans ses mensonges. Découvrez les conséquences de sept mensonges, petits d’abord, puis plus grands, forcément.
Mais manque d’action, ça veut dire lâcher le roman ? Surtout pas ! Car s’il y a relativement peu de tension sur la première moitié, la deuxième va tout chambouler. Il aura fallu un peu de temps pour rentrer dans l’histoire en elle-même, et soudainement, on se surprend à avoir le cœur serré en lisant les mots de Jane. Les pages défilent, le lecteur avance fébrilement, une boule au ventre, lancé pour de bon jusqu’à la fin.
Vous pourriez râler devant cette fin. Mais vous pourriez être, comme moi et d’autres, enchantés d’une fin en réalité si parfaite. Inattendue, oui. Risquée ? Absolument, il suffit de voir nos réactions à nous, lecteurs ! Audacieuse ? C’est justement cette fin qui relève les longueurs observées un peu plus tôt, et qui change la vision du roman. Lorsqu’on a enfin la vision d’ensemble, lorsque l’on prend conscience des implications… une dernière partie magistrale, bien qu’inégale avec la première moitié.
Dans les malheurs et les épreuves, Sept mensonges nous amène aussi à réfléchir, à grincer des dents lorsqu’on rencontre une journaliste qui va nous mener la vie dure, à Jane et à nous ! Une façon pour l’auteure de nous rappeler qu’une partie des médias prend les drames comme un jeu ; du sensationnalisme en continu, des fouteurs de troubles qui cherchent à tout prix un scoop pour faire avancer leur carrière, sans empathie pour les personnes qu’ils vont parfois jusqu’à harceler. Il y a bien plus, cependant : la maladie mentale, l’anorexie et la mémoire avec la sœur de Jane et leur mère. L’amitié que l’on croit indestructible, l’amitié qui s’effrite, accepter de lâcher la main des personnes qui prennent un chemin différent du nôtre. Des sujets profonds qui, forcément, toucheront le lecteur à un moment donné, tant on les vit au quotidien.
Après plusieurs semaines, me voici à présent confrontée à la question suivante, que je vous invite aussi à contempler : que ressentez-vous pour Jane, une fois le livre refermé, une fois que vous avez écouté son histoire ? Ressentez-vous de l’empathie pour cette femme, ou du dégoût ? Qu’est-ce Jane, pour vous ? Sur ces interrogations, je vous laisse à vos découvertes et je vous recommande grandement de tenter votre chance. On a frôlé le coup de cœur, il s’en est fallu de peu ! Un peu moins de longueurs et Sept mensonges finissait dans mon autel des Amours Suprêmes…
(https://saveurlitteraire.wordpress.com/2020/11/01/105-sept-mensonges-elizabeth-kay/)
bookliseuse 12 septembre 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Mention toute particulière pour la couverture qui est juste sublime, j’ai littéralement craqué pour celle-ci.
Jane et Marnie se connaissent depuis leur entrée en 6ème, soit depuis 18 ans. Elles sont inséparables, les meilleures amies du monde.
Depuis le décès accidentel du mari de Jane, celle-ci s’est encore plus rapproché de Marnie et voit d’un très mauvais œil sa relation avec Charles. Et c’est avec cette relation qu’elle dira son premier mensonge : elle mentira en disant à Marnie qu’elle apprécie Charles.
C’est Jane qui raconte cette histoire, son histoire et ses sept mensonges. Mais on ne saura qu’à la fin à qui elle raconte celle-ci.
On comprend rapidement que Jane est jalouse, possessive, que l’amitié qu’elle ressent envers Marnie est toxique, malsaine.
Il y a tellement eux de longueurs dans ce roman, que j’ai vraiment pensé ne pas aller jusqu’au bout de cette lecture. Durant les premières pages, il ne se passe absolument rien. En lisant les divers avis, j’ai décidé de continuer tout de même pour savoir à qui Jane racontait son histoire.
Bon, au final, je n’ai pas ressentie de plaisir particulier à cette lecture, ni au début ni à la fin, je n’ai pas non plus détesté. Une lecture vraiment sans plus, que je vais rapidement oublier.
Root 19 août 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Tout a commencé par un mot, un simple mot que Jane n’avait pas envie de prononcer. La réponse à une question qu’elle voulait éviter. « Oui. » Tout est parti d’un « oui ». Le premier mensonge de Jane à Marnie.
Jane est allée trop loin, et à présent, elle doit se confesser. Elle revient par le menu sur l’indéfectible amitié qui l’unissait à Marnie depuis dix-huit ans. De leurs années collège à la fac en passant par un appartement à Londres une fois diplômées, elles partageaient tout. Puis l’amour a fait son entrée, supplantant la complicité idyllique que vivaient les deux jeunes femmes. Conciliantes, chacune respectait le caractère et les ambitions de l’autre. Plutôt que de s’opposer, elles se complétaient.
Jane a quitté leur colocation la première, quand elle a fait la connaissance de celui qui, en un rien de temps, deviendrait son mari. Un rien de temps… c’est tout ce qu’ils ont partagé, et Jane ne s’est jamais remise du drame. Elle pensait que sa relation avec Marnie reprendrait de plus belle, mais les choses ont changé : Marnie a rencontré Charles. Et Jane a vu rouge. Elle le haïssait comme elle n’avait encore jamais haï personne. Elle s’est laissé dépasser par son obsession pour Marnie, jusqu’au point de non-retour…
Je m’attendais à une ambiance très différente en commençant ce roman, et je dois dire que ç’a été une bonne surprise. Le choix de narration est astucieux : à qui s’adresse Jane ? Car elle a un interlocuteur, mais qui est-ce ? Ce mystérieux « tu » m’a happée d’emblée. J’ai été réceptive aux sentiments de Jane, aux difficultés qu’elle affronte au quotidien, à sa souffrance. Mais elle peut se montrer très agaçante et il est impossible de faire abstraction de son attitude répréhensible… C’est un petit mensonge, pour préserver l’amitié à laquelle elle tient plus que tout, qui l’a entraînée dans un engrenage infernal. Elle aurait pu revenir en arrière à n’importe quel moment, mais Marnie l’aurait-elle pardonnée ? Perturbée par sa sœur prisonnière de l’anorexie et sa mère atteinte de démence, Jane ne pouvait se résoudre à perdre son amie. Peut-être ne s’est-elle pas rendu compte que ses sentiments pour Marnie devenaient malsains ? On ne devrait pas excuser Jane pour ses trahisons, et pourtant, quand elle tente de se justifier, on lui trouve des circonstances atténuantes. Lorsqu’elle revient sur les grands drames de sa vie, l’envie réflexe de la blâmer laisse place à la compassion. L’auteur a su travailler finement le personnage et dérouter son lecteur.
Ne vous attendez pas à un thriller survolté, Sept mensonges prend son temps, développe la psychologie de son héroïne, s’attarde sur les détails avant de passer la seconde. Pas d’effets de style, mais une émotion bien présente, et quand l’angoisse monte, que les révélations se font plus graves, on enchaîne les chapitres pour connaître la fin. Une chose m’a gênée, avec cette fin. Je ne peux pas vous dire laquelle sans vous dévoiler l’essentiel, mais si vous lisez ce roman, faites-moi signe, qu’on en discute.
Root 19 août 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Tout a commencé par un mot, un simple mot que Jane n’avait pas envie de prononcer. La réponse à une question qu’elle voulait éviter. « Oui. » Tout est parti d’un « oui ». Le premier mensonge de Jane à Marnie.
Jane est allée trop loin, et à présent, elle doit se confesser. Elle revient par le menu sur l’indéfectible amitié qui l’unissait à Marnie depuis dix-huit ans. De leurs années collège à la fac en passant par un appartement à Londres une fois diplômées, elles partageaient tout. Puis l’amour a fait son entrée, supplantant la complicité idyllique que vivaient les deux jeunes femmes. Conciliantes, chacune respectait le caractère et les ambitions de l’autre. Plutôt que de s’opposer, elles se complétaient.
Jane a quitté leur colocation la première, quand elle a fait la connaissance de celui qui, en un rien de temps, deviendrait son mari. Un rien de temps… c’est tout ce qu’ils ont partagé, et Jane ne s’est jamais remise du drame. Elle pensait que sa relation avec Marnie reprendrait de plus belle, mais les choses ont changé : Marnie a rencontré Charles. Et Jane a vu rouge. Elle le haïssait comme elle n’avait encore jamais haï personne. Elle s’est laissé dépasser par son obsession pour Marnie, jusqu’au point de non-retour…
Je m’attendais à une ambiance très différente en commençant ce roman, et je dois dire que ç’a été une bonne surprise. Le choix de narration est astucieux : à qui s’adresse Jane ? Car elle a un interlocuteur, mais qui est-ce ? Ce mystérieux « tu » m’a happée d’emblée. J’ai été réceptive aux sentiments de Jane, les difficultés qu’elle affronte au quotidien, à sa souffrance. Mais elle peut se montrer très agaçante et il est impossible de faire abstraction de son attitude répréhensible… C’est un petit mensonge, pour préserver l’amitié à laquelle elle tient plus que tout, qui l’a entraînée dans un engrenage infernal. Elle aurait pu revenir en arrière à n’importe quel moment, mais Marnie l’aurait-elle pardonnée ? Perturbée par sa sœur prisonnière de l’anorexie et sa mère atteinte de démence, Jane ne pouvait se résoudre à perdre son amie. Peut-être ne s’est-elle pas rendu compte que ses sentiments pour Marnie devenaient malsains ? On ne devrait pas excuser Jane pour ses trahisons, et pourtant, quand elle tente de se justifier, on lui trouve des circonstances atténuantes. Lorsqu’elle revient sur les grands drames de sa vie, l’envie réflexe de la blâmer laisse place à la compassion. L’auteur a su travailler finement le personnage et dérouter son lecteur.
Ne vous attendez pas à un thriller survolté, Sept mensonges prend son temps, développe la psychologie de son héroïne, s’attarde sur les détails avant de passer la seconde. Pas d’effets de style, mais une émotion bien présente, et quand l’angoisse monte, que les révélations se font plus graves, on enchaîne les chapitres pour connaître la fin. Une chose m’a gênée, avec cette fin. Je ne peux pas vous dire laquelle sans vous dévoiler l’essentiel, mais si vous lisez ce roman, faites-moi signe, qu’on en discute.
mouffette_masquee 17 août 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Résumé : Jane et Marnie se connaissent depuis le jour de la rentrée au collège, il y a une vingtaine d’années. Depuis, elles sont inséparables. Meilleures amies, pour le meilleur et pour le pire. Elles ont vécu toutes leurs premières fois ensemble : premier baiser, première déception amoureuse, premier boulot, premier deuil.
Le problème, c’est que Jane a menti, sept fois, chaque mensonge étant plus gros que le précédant, afin de se rattraper. L’escalade, jusqu’au point de non-retour. Jusqu’au drame, inévitable. Jusqu’à ce que la mort s’en mêle.
Mon avis : J’ai refermé ce livre il y a quelques jours, le temps qu’il me fallait pour assimiler et mettre de l’ordre dans mes impressions. Et pouvoir tout simplement répondre à cette question : est-ce que j’ai aimé ? Je peux maintenant affirmer que oui, beaucoup ! C’est le genre de livre qui te fait ressentir un panel d’émotions très diverses et contradictoires. Le personnage principal, Jane, est tellement insupportable et mauvais qu’on le déteste. Mais quand c’est voulu par l’auteur, alors on est dans une ambiance malsaine et pesante très réussie ! J’ai finalement adoré ça, car ce sentiment monte crescendo... jusqu’à l’apothéose.
C’est l’histoire d’une longue amitié, profonde mais toxique, où l’une des deux se sent en permanence inférieure. Jane est jalouse, envieuse et possessive. Jusqu’à l’extrême. On peut penser qu’une telle amitié est une bénédiction, mais ici c’est tout le contraire, Jane est un poison. Alors au début, Jane m’a énervée car je ne voyais en elle qu’une femme agissant comme une gamine capricieuse. Puis on comprend l’horreur de la situation. L’escalade. Je ne peux en dire plus sans spoiler, mais pour moi, c’est réussi. Si tu l’as aimé, je te conseille « La vie dont nous rêvions » de Michelle Sacks.
Lettres et caractères 6 août 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Comment l’enchaînement de sept mensonges a-t-il pu conduire à l’inéluctable ? Comment sept mensonges avoués vont-ils nous mener à la vérité ?
Voilà en deux phrases le résumé de ce thriller psychologique qui se veut original mais ne l’est finalement que dans sa forme. Une fois encore, le marketing a prouvé qu’il pouvait avoir plus d’imagination que l’éditorial car si ce livre est d’une platitude totale, l’objet livre, lui, est une réussite absolue.
Jane a menti sept fois à Marnie, sa meilleure amie. Ses sept mensonges ont à voir avec la mort de Charles, le mari de Marnie. Mais aurait-elle pu faire autrement ? Aurait-elle pu dire la vérité dès le départ ? A vous de juger ! Vous avez entre les mains un roman découpé en sept onglets pour vous permettre d’apprécier chaque mensonge à sa juste valeur. Mais ensuite ? Que faire de tout ça ? Vous forger une opinion ? C’est la grosse question qui m’a accompagnée lors de la lecture de ce livre : il n’existe aucune alternative, pas de chausse trappe, pas de fausses pistes, aucun doute sur le déroulement des faits donc… aucune intrigue.
De mon point de vue, ce livre ne présente aucun intérêt notable. On perçoit rapidement les contours des personnalités de Jane et de Marnie, on apprend également très vite le contexte du décès du mari donc je cherche encore ce que ces sept mensonges apportent à l’histoire à part une trame singulière qui a permis à l’éditeur de nous sortir un très bel objet pour palier les faiblesses du contenu.
Les mensonges en question sont d’une telle insignifiance qu’ils se diluent totalement dans cette confession au long cours, à tel point que j’en ai raté un ou deux et que j’ai très vite oublié tous les autres. Surtout, mensonges ou pas, ils ne justifient en rien ce qui s’est passé. Je ressors donc de cette lecture très perplexe sur son utilité. Voilà bien un livre dont on peut amplement se passer, même sur la plage cet été.
Avis complet sur le blog lettres-et-caracteres.com
Miss.Amends 27 juillet 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Pour cette lecture, il s’agit d’une expérience particulière puisque je l’ai fais en commune avec une lectrice bookstagram ^^
Nous avons trouvées son concept original : un onglet, un mensonge.. Nous avons donc entamées notre lecture avec envie.. qui est très vite redescendue, passé les premiers mensonges !
Les onglets sont certes ingénieux mais surtout marketing car seuls deux ou trois mensonges sont réellement intéressants..
Les personnages sont tous plus agaçants les uns que les autres : Entre l’héroïne égoïste et possessive ou la meilleure amie naïve et immature, notre cœur n’a pas basculé longtemps pour finalement les trouver aussi niaises l’une que l’autre !
Je ne parlerais pas des personnages secondaires qui n’ont aucune consistance..
Nous avions devinées la fin rapidement donc pas non plus de surprise de dernière minute !
Je parle au pluriel car le seul point positif de cette lecture à finalement été la connivence totale avec ma partenaire ❤
Nous avions exactement les mêmes ressentis et l’expérience est même devenue drôle lorsque l’on désespéraient et pestaient sur le roman :D
Vous l’aurez compris, ce fut une belle déception pour nous..
Loudiebouhlis 9 juillet 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
On aurait pu croire que l’esthétique de ce livre serait un joli rappel à son contenu. Malheureusement je ne suis pas de cet avis. Je ne dirais pas que c’est une déception mais je m’attendais à quelque chose de mieux car bien que le sujet de base soit bon, je l’ai trouvé très mal exploité, je dois le reconnaitre.
Jane et Marnie sont meilleures amies depuis toujours jusqu’au jour où leurs relations amoureuses respectives vont les éloigner. Marnie le vivra plutôt bien, mais pour Jane c’est une tout autre histoire. Jane perd son mari d’un accident de la voie publique et elle espère avoir le réconfort et toute l’attention de sa meilleure amie. Mais ça ne se passe pas ainsi, Marnie n’est présente mais jamais suffisamment aux yeux de Jane. Ce qui va engendrer une folie sans nom.
Dis comme ça, ça fait envie. Cependant les pages se succèdent et c’est plat. On s’y perd d’ailleurs avec ses mensonges parce que ce qu’écrit l’auteur n’est pas vraiment clair. Les mensonges se succèdent, on en a bien conscience mais pour mener à quoi . Je ne sais toujours pas.
Le personnage de Jane est vraiment très bien construit si le but était de la rendre antipathique. Elle est égocentrique, jalouse et considère son amie comme sa propriété au point de vouloir écarter toute personne qui s’approcherait un peu trop près de celle-ci. En clair, j’ai détesté ce personnage, j’ai été incapable de ressentir une quelconque forme de compassion pour elle. Quant à Marnie, elle n’est pas travaillée, du tout. Elle est le simple objet de l’obsession de Jane et c’est tout. Elle se révèle pendant trois lignes à la fin du roman et autant vous dire que ça ne rattrape rien.
Quant à la fin, je ne suis même pas sûre que ça vaille la peine d’en parler. Sans intérêt. C’est ainsi que je la qualifierais.
Au final, une lecture qui ne restera pas gravée dans ma mémoire.
Celine Vendée 8 juillet 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Ce premier thriller d’Elizabeth Kay attire l’oeil dans les rayons de nos librairies, mais cette originalité des onglets ne suffit pas pour en faire un bon roman. Ma crainte était qu’il avait tout misé sur l’aspect visuel (d’ailleurs la couverture est aussi magnifique : image et couleur) pour cacher un contenu plutôt faible. Je n’ai pas résisté longtemps pour me le procurer et me faire ma propre opinion. Je commençais donc ma lecture sceptique.
Jane et Marnie sont amies depuis l’enfance, des amies inséparables, de vraies âmes soeurs. Sauf que Jane est plutôt jalouse, possessive, exclusive. Quand elle voit arrivé Charles dans la vie de Marnie les choses vont se compliquer. Jane déteste Charles mais par peur de voir leur amitié s’arrêter, elle va prononcer son premier mensonge en lui disant qu’elle est faite pour être avec lui. Elle va s’enfermer dans une spirale et les mensonges vont s’enchainer. Tout au long de l’histoire elle tente de se justifier sur tout ce qui s’est passé. A plusieurs reprises, Jane laisse sous entendre qu’elle s’adresse à une personne, qu’elle l’interpelle. S’agit-il du lecteur ou bien d’une autre personne ? On a la réponse à la fin du livre et c’est glaçant. Son obsession la conduit à enchainer les mensonges, a commettre des actes horribles mais finalement elle a juste besoin d’affection…
Dans un premier temps j’ai trouvé que les choses mettaient trop de temps à se mettre en place. Attendre la moitié du livre pour qu’il se passe quelque chose, c’est long très long. le lecteur a le temps de se décourager et de refermer le livre et passer à un autre livre. Finalement après l’avoir lu en entier, je me dis que cet aspect était nécessaire pour bien mettre en place l’obsession de Jane et amener cette deuxième moitié du roman. le rythme va monter crescendo, on est embarqué dans une spirale, on tourne les pages jusqu’au dénouement. Bon thriller psychologique qui pourra vous accompagner cet été.
myfabulousreading 1er juillet 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Un mois de juin que je clôture avec une sacrée déception.
Voilà qu’avec une booksta partenaire,nous avons décidées de nous lancer dans une lecture commune du tant convoité et attendu 7 mensonges,un livre que j’avais tellement hâte de posséder et de lire et ma déception à été aussi forte que mon excitation du départ...
Comment une amitié de toujours peut complètement dégénérer avec, comme élément déclencheur, un tout petit mensonge insignifiant comme tout mais qui sera le début d’un engrenage sans limites et...sans fin...
Ce qui est vraiment sympa, c’est qu’avec ma partenaire de lecture nous étions sur la même longueur d’ondes, les mêmes ressentis que ce soit sur la personnalité de Jane, ou de Marnie, et cela nous a bien entendu facilité la tâche !
Malheureusement, cette histoire si prometteuse au départ a cruellement manqué de peps pendant facilement plus de la moitié du livre, ce qui est énorme ! Certains passages étaient à mon sens complètement inutiles et n’apportaient rien à l’histoire.
La personnalité de Jane est agaçante et malsaine, elle a des réactions semblables à une ado en pleine crise. J’avais clairement envie de la baffer, et ce à plusieurs reprises. Quant à Marnie, elle est niaise au possible et elle par contre, j’avais envie de la secouer pour qu’elle se réveille !
En bref, rien ne sert de m’étendre plus, ce fût une lecture pénible malgré les deux derniers mensonges qui ont un peu rattraper le coup mais comme je le disais plus haut, c’est un engrenage sans fin...qui a finit par me lasser.
valebooks 24 juin 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Sept mensonges - Elisabeth Kay.
Depuis l’enfance Jane et Marnie sont inséparables, de vraies âmes soeurs. Si l’une ne va pas sans l’autre, elles ont tout de même chacune leur vie privée. Mais le problème n’est pas là. Le problème c’est Charles, le futur mari de Marnie qui trouve grâce aux yeux de tous, sauf ceux de Jane.
Marnie est un véritable soleil, chaleureuse, lumineuse, ouverte au monde, alors que Jane est tout le contraire. Elle est sombre,pas affriolante pour un sou, elle déteste Charles. C’est cet homme qui force l’admiration de tous qui va pousser Jane à son premier mensonge.
Jane est la narratrice, elle utilise le "tu" et laisse penser qu’elle s’adresse directement au lecteur.
Tout part de cet infime premier mensonge qui va s’imbriquer sournoisement dans tous les autres et assombrir cette amitié supposée inébranlable.
il suffit de s’immiscer dans les ternes relations familiales de Jane pour comprendre pourquoi elle s’accroche avec autant de force à Marnie. Plus elle s’enfonce dans ses mensonges, plus elle s’enlise dans un brouillard insidieux proche de la folie. On s’incruste peu à peu dans son esprit, rongé par cette amitié obsessionnelle.
Le récit est parfois poussif et souffre de quelques longueurs, mais c’est aussi le premier "bébé" d’Elisabeth Kay. On est vraiment dans le thriller psychologique, donc pour les rebondissements et le suspens il faut juste oublier. Même si "Sept mensonges" se lit assez facilement, il n’y a pas eu l’effet boomerang, celui qui m’aurait fait dire "waou".
bonne_heure_litteraire 23 juin 2020
Sept mensonges - Elizabeth Kay
Je viens de terminer ce roman en demie teinte.
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J’ai trouvé l’amitié de Marnie et Jane touchante et surtout indestructible, elle perdure depuis des années et les épreuves de la vie ne fait que renforcer leur lien... Jusqu’a ce qu’on se rende compte que Jane est une psychopathe ! Il n’y a pas d’autre mot, et elle devient forcément détestable.
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J’ai trouvé l’idée du roman construit en sept mensonges et une vérité, très originale mais pour ce qui est de l’histoire, il faut attendre la moitié du livre pour qu’enfin il se passe quelque chose. C’est à mon sens trop long pour qu’une intrigue arrive...de plus il y a nombre de détails insignifiants qui ne servent qu’a meubler et noircir les pages ce qui ajoute une certaine lourdeur au récit.
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C’est Jane la narratrice et durant tout le roman, elle raconte son histoire et ses mensonges ainsi que les conséquences que cela entraîne, à quelqu’un mais on ne sait absolument pas à qui elle parle. Il faut attendre quasiment la fin du livre pour savoir à qui elle s’adresse.
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Enfin voila ce n’etait pas une mauvaise lecture mais ce ne sera pas la lecture de l’année pour moi.