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Pour quelques millions ! - Carl Pineau

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Résumé :

Conrad est le fils de la fondatrice d’une ONG dont l’assassinat à Paris – maquillé en suicide – n’a jamais été élucidé. Il galère depuis, frôlant sans cesse l’illégalité.
À quelques encablures de La  Havane, Dahlia, abusée par son père, se bat bec et ongles pour éviter à son frère de subir le même sort.
Gravitent autour de la Cubaine et du jeune Français des businessmen douteux, des fonctionnaires corrompus, une séduisante Ukrainienne, un ancien boxeur, des politiciens terrorisés à l’idée d’être éclaboussés par le scandale financier des Panama Papers, et… plusieurs cadavres !
Source : Éditions Lajouanie

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Vos #AvisPolar

  • jeanmid 16 octobre 2021
    Pour quelques millions ! - Carl Pineau

    On ne peut pas dire que la vie du jeune Conrad soit des plus joyeuse : une mère ,Marthe ,fondatrice d’une ONG , brutalement assassinée ( le crime étant maquillé en suicide ) , un père alcoolique , Joren, dont l’argent qu’il a hérité de sa défunte femme lui brûle les doigts et qui n’a que faire d’un fils dans les pattes , une demi - soeur , Héloïse , qui le considère comme un raté . Conrad est bien seul . Il sait qu’il ne peut compter que sur lui-même , alors même que ses mauvaises fréquentations le conduisent dans des virées alcoolisées . L’un de ses compagnons de débauche est ce Lazario Nuria, un ancien boxeur cubain qui exerce une influence néfaste sur Conrad . C’est d’ailleurs lors d’une de ces soirées que Conrad s’est fait tabasser alors que Lazario est resté définitivement K.O. Sentant qu’il est temps pour lui de mettre de la distance entre Paris et ses sources d’ennuis à répétition , c’est vers Cuba que ses pas vont le mener , où il va se mettre à la recherche d’un certain Miguel , le frère de Lazario . Il va y faire la rencontre de la jeune et jolie Dahlia et de son petit frère , qui vivent seuls dans le dénuement le plus complet malgré la débrouillardise de Dahlia pour que son frère puisse manger à sa faim . L’arrivée de Conrad va bouleverser sa vie .
    De leur côté les équipes de police chargée de l’enquête sur la mort suspecte de Marthe n’ont pas encore définitivement baissé les bras cinq ans après les faits .Christian Meyer, le patron de l’Office Central de Lutte contre le Crime Organisé , ne désespère pas découvrir les assassins et compte sur l’intelligence et la plasticité parfaite d’une ex-prostituée ukrainienne, Manu, qu’il a intégré à son équipe , pour lui apporter des éléments nouveaux alors même qu’une menace sourde plane toujours sur les têtes de certains protagonistes de cette affaire protéiforme qui cache de lourds intérêts .

    J’avais quitté Carl Pineau avec l’excellent roman « Le sicilien » , je le retrouve avec un plaisir non dissimulé dans cette intrigue réjouissante entre Paris et La Havane . le style n’a pas perdu de sa verve et de son rythme , bien au contraire . Dans cette mêlée de personnages pas toujours très sympathiques, surnage ceux de Conrad et Dahlia . Deux destins marqués par la tragédie .Dahlia est une survivante qui, malgré les assauts physiques de son père , trouve l’énergie pour se sortir comme elle peut du pétrin et pour protéger son frère des dangers des adultes . Conrad, dont sa mère lui a été enlevée trop jeune , baigne dans une atmosphère de suspicions où le danger est bien réel et toujours présent. Deux âmes qui vont se rencontrer malgré l’adversité et leurs différences de culture . Deux belles lumières dans cette histoire souvent rude où les balles crépitent , où la cruauté et l’avidité ne semblent avoir aucune limite .
    Je recommande.

  • Root 14 octobre 2021
    Pour quelques millions ! - Carl Pineau

    Paris, 2011.

    Au décès de son mari, Marthe a fait la connaissance de Joren Aethers. Analyste financier international, ce dernier l’a séduite entre deux promesses de placements plus sûrs : combien de temps encore pourrait-elle se fier au secret bancaire de la Confédération helvétique ? De ce second mariage avec Joren – qui ne la satisfait que sexuellement – est né Conrad. Et c’est à quelques pas de l’adolescent endormi que Marthe a été assassinée. Elle a reconnu la voix de son bourreau, et ce fut la fin.

    Cuba, 2016.

    Miguel Nuria est un sale type. De ceux qui ne peuvent inspirer que le mépris. Pourri par la corruption, père incestueux, violent et porté sur la bouteille, il élève seul Armando et Dahlia depuis la mort de leur mère. Pour Dahlia, c’en est trop lorsqu’il s’attaque à son petit frère. Elle ne le laissera pas le détruire lui aussi. Même si ça signifie qu’ils devront tous deux s’enfoncer dans une extrême précarité.

    À 19 ans, Conrad méprise son père, qui se pavane grâce à l’argent hérité de Marthe, brosse son ego à coups de call-girls et serait bien incapable d’avoir une conversation avec son fils – qui doute depuis longtemps des conclusions de la police. Pourquoi Marthe se serait-elle suicidée ? Veuve de ministre et à la tête d’une ONG, elle jouissait d’une notoriété certaine. Le peu d’estime que Conrad porte à Joren – à juste titre – le place en tête de liste de ceux qui pourraient être impliqués dans le drame. Mais Marthe Jarousseau la bienfaitrice n’avait rien de transparent.

    Les découvertes que Conrad s’apprête à faire ne l’aideront pas à y voir plus clair. Son père lui cache des choses, Manuela, sa maîtresse, ne la joue pas franc du collier. D’ailleurs, personne, dans cette histoire, ne semble limpide sur ses activités ni sur ses intentions. Et sans vraiment le vouloir, Conrad met les pieds dans une affaire qui va le dépasser…

    Quel plaisir de retrouver Carl Pineau ! Comme toujours, il excelle dans le modelage des personnages : aussi détestables que certains peuvent être attachants, tous suscitent une émotion. Introduits en peu de mots de façon on ne peut plus efficace, on suit leur évolution avec une curiosité croissante, sans jamais anticiper leurs réactions. C’est un autre point que l’auteur maîtrise pleinement et qui le caractérise : son refus du manichéisme, qui laisse exploser une véritable humanité. Chez Carl Pineau, les personnages féminins ne sont pas des faire-valoir. À travers Dahlia et Manuela, il exprime une grande détermination, une loyauté sans faille et beaucoup de courage. Conrad, qui recherche ses limites, celles des autres, celles du monde, est très touchant. Malgré la distance qui les sépare, Dahlia et lui ont de tristes points communs, à commencer par leur confrontation quotidienne à une autorité paternelle aussi violente que néfaste, et l’absence de figure maternelle.

    À Paris ou à Cuba, les règles sont les mêmes et le jeu suinte l’iniquité : le peuple crève de faim sans un regard des dirigeants qui ne pensent qu’à s’engraisser. Le Malecón vibre au rythme des transistors poussés trop fort et des prostituées qui se déhanchent sur des airs latinos. On s’y promène avec un couteau ou une arme à feu, un cigare au coin de toutes les lèvres et on y vend du rhum sous le manteau. Le besoin d’ivresse de certains nourrit des bouches affamées, pas encore viciées. Quand on vient d’en bas, on s’arrange avec sa conscience et la loi. Là encore, l’auteur n’a pas son pareil pour rendre compte, en quelques mots, d’une réalité sociale.

    Sur fond de scandale des Panama Papers, il signe un thriller sans fausse note : le style est incisif, les dialogues naturels, l’intrigue très bien ficelée et toujours crédible. Carl Pineau confirme, s’il en était besoin, son talent pour le roman noir. Après l’inoubliable trilogie des Nuits nantaises, j’avais hâte de le retrouver, de le découvrir différemment. Mes attentes sont comblées ! Je suis épatée par la facilité avec laquelle il a su créer un univers contrasté et pourtant toujours si proche des convictions qu’il exprime à travers ses personnages dans ses précédents ouvrages. Sans se départir de sa verve que j’aime tant, Carl Pineau se pose en fin observateur de la noirceur des hommes et apporte une touche de lumière là où tout espoir semble éteint, grâce à la réflexion qu’il suscite. Il ne me reste qu’à trépigner en attendant son prochain roman.

  • Happy Manda Passions 23 septembre 2021
    Pour quelques millions ! - Carl Pineau

    Finie la trilogie des "Nuits Nantaises", voici un one shot qui nous amène de Paris à Cuba, toujours en mode policier rebondissant avec des personnages charismatiques.
    Carl Pineau est en place, l’écriture est assurée, son sens de l’intrigue n’est plus à démontrée et pourtant dans ce nouveau roman il parvient à aller au delà de ses limites. Encore un policier hors normes qui nous entraine de pages en pages sans jamais nous ennuyer.
    Cette fois il s’attaque à la corruption avec l’affaire des Panama Papers, entre Paris et Cuba le voyage s’annonçait mouvementé. Conrad et Dahlia sont deux âmes dont les cœurs et les espoirs sont brisés. Leurs géniteurs ont été en dessous de tout, mais cela leur a donné au moins la force de se battre. Conrad a assisté à l’assassinat de sa mère Marthe, mais n’en a aucun souvenir. Il est devenu un délinquant notoire. Quand il commence à se poser les "bonnes questions" un jeu de piste macabre débute. Pourchasser, c’est à l’autre bout du monde - Cuba - où vit Dahlia que des réponses inattendues l’attendent. Amis et ennemis sur le front avec un seul point commun : l’argent sale. Conrad va devoir dépasser ses limites pour sauver sa peau et peut être enfin connaitre la vérité sur la mort de sa mère. Quant à Dalhia elle ne se doute à aucun instant, où va l’amener la construction d’une nouvelle vie avec son frère, Armando, loin de leur père. Paris, Cuba un même combat survivre et trouver la vérité.

    Avec une écriture cinématographique qui explose à chaque page, Carl Pineau nous subjugue. Une intrigue sous fond du scandale des Panama Papers, parfaitement combinée au récit, il nous instruit autant qu’il nous divertit.

    https://happymandapassions.blogspot.com/2021/06/pour-quelques-millions-carl-pineau.html

  • valmyvoyou lit 26 août 2021
    Pour quelques millions ! - Carl Pineau

    France. Marthe, la mère de Conrad est morte quand il était âgé de quatorze ans. Cinq ans après, il doute encore de la conclusion de l’enquête qui indique qu’elle s’est suicidée. C’est lui qui a découvert son corps. Il soupçonne son père d’être le meurtrier. Marthe était la fondatrice d’une ONG et possédait beaucoup d’argent, qu’elle avait hérité de son premier mari.

    A Cuba, Dalhia vit un enfer : violée par son père, elle se bat pour éviter à son frère de subir la même torture. Elle a dix-sept ans et elle doit aussi se débrouiller pour que la famille ne meure pas de faim.

    Traumatisé par la perte de sa mère et la culpabilité de ne rien avoir vu la nuit du drame, alors qu’il était présent, Conrad ne parvient pas à se stabiliser. Il n’a pas de travail, il se drogue et a de mauvaises fréquentations. Son seul repère est Lazario Nuria, un boxeur cubain, qu’il aime comme un père. Hélas, ce dernier est tué, sous ses yeux, lors d’une bagarre dans un bar. Les évènements qui découlent de ce drame transforment la vie du jeune homme en une fuite. Courir pour éviter la mort, partir pour ne pas se retrouver en prison : poursuivi par les truands et par la police, il décide de s’envoler pour Cuba, le pays duquel venait son mentor. Il espère trouver le frère de son ami assassiné. C’est ainsi qu’il rencontre Dalhia qui lutte pour sa survie et pour celle de son frère.

    Conrad ne sait pas qu’en France, des policiers n’ont pas refermé le dossier au sujet de la mort de sa mère. L’OCLCO (L’Office Central de Lutte contre le Crime Organisé) s’intéresse beaucoup à sa famille. Une enquêtrice ukrainienne, en particulier, utilise tous les moyens pour faire émerger la vérité. Elle a vécu l’innommable et se sacrifie pour faire tomber les monstres.

    Dans ce thriller, les femmes sont les victimes d’hommes, puissants ou non, qui estiment avoir tous les droits sur elles. Ce sont elles les véritables héroïnes de ce roman. Elles se battent pour elles et pour les autres. La jeune Cubaine et l’Ukrainienne, sont des survivantes de l’horreur et elles luttent, à leur niveau, pour que d’autres ne subissent pas les mêmes atrocités. La jeune Cubaine tente de protéger son frère et, en France, l’enquêtrice se bat pour les femmes dans le monde. L’ONG de Marthe a sauvé de nombreux enfants dans le monde. C’est une organisation qui brasse beaucoup d’argent, mais au décès de sa fondatrice, quarante millions n’ont pas été retrouvés.

    Pour quelques millions alterne entre Cuba et Paris. Les deux régimes politiques sont différents, pourtant, les ambitions de pouvoir et l’envie de possession conduisent aux crimes, aux trafics dans les deux pays. Parfois, les peuples découvrent des scandales qui les dépassent. Et si cet argent, qui rend fou les hommes, était utilisé pour défendre les plus faibles ?

    Certaines scènes de domination abjecte de la part d’hommes monstrueux sont difficiles à lire. Pourtant, les femmes sont sublimées : elles montrent un véritable courage pour surmonter les traumatismes et pour vaincre face aux malheurs. Elles sont fortes et admirables. Dahlia et Manu m’ont énormément touchée et grâce à elle, j’ai vu qui était, réellement, Conrad. Elles l’ont révélé. J’ai été, également, révoltée, par les scandales financiers traités dans ce suspense. Je salue le travail de recherche de Carl Pineau. Enfin, Cuba est le seul pays que j’ai visité et j’ai été sensible au talent de l’auteur pour montrer le contraste entre le confort dans lequel les touristes séjournent et la misère de la population. J’ai aussi, parfois, souri en lisant des scènes que j’ai vécues lors de mon voyage et étais attristée en revivant certains constats qui m’avaient remuée.

    J’ai adoré Pour quelques millions.

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