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Les morts renaîtront un jour - Christoph Ernst

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Résumé :

Il n’est pas trop tard pour réagir ! Professeur au lycée où elle enseigne les sciences économiques et sociales, Cécile Ernst côtoie chaque année des centaines d’adolescents de toutes cultures et de tous milieux sociaux, certains malmenés par la vie, d’autres incroyablement gâtés. Une chose les réunit pourtant : leur manque de savoir-vivre en société, et la fierté (ou pour le moins l’impunité) qu’ils en retirent. Au fil de ce livre où s’entremêlent son vécu et ses recherches de sociologue sur la question du savoir-vivre, Cécile Ernst montre comment les incivilités (au lycée, dans la rue, le RER, à la télé.) ne sont que l’écho d’un monde qui fait de l’indifférence à l’autre une valeur tendance, un acte profondément libérateur et une nouvelle norme sociale. Mais il n’est pas trop tard pour réagir.

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Vos #AvisPolar

  • universpolars 15 octobre 2024
    Les morts renaîtront un jour - Christoph Ernst

    ’avoue avoir relu les deux premiers chapitres car, dans un premier temps, je n’ai pas compris grand-chose. Je me suis emmêlé les pinceaux en ce qui concerne les personnages, les liens de parentés ou encore la chronologie des faits. Après avoir relu ce début pénible et éreintant, je m’y suis quand même retrouvé. Bref, pour moi, ça a plutôt mal commencé.

    Bon, l’histoire, enfin pour ce que j’en ai compris. Non, là je charrie un peu, tout de même ; c’est dû à mon humeur du moment, je n’aime pas rester sur ma faim. Si je veux être objectif, je dirais qu’il y a de très bonnes choses dans ce roman, par exemple les faits historiques qui nous sont relatés par l’auteur. Il sait de quoi il parle, c’est certain. Un grand point positif tout de même.

    Käthe Hirsch, allemande d’origine juive, a dû fuir l’Allemagne durant la Seconde Guerre mondiale. Aujourd’hui (début des années 1990), elle y retourne et retrouve la ville de son enfance ; Berlin. Cependant, elle ne va pas y revenir pour son plaisir. Cette vieille dame a été invitée, comme d’autres juifs allemands, dans le cadre d’un programme de visite organisée par le Sénat. Un peu une bande de faux-cul quand-même. Pardon.. Je continue.

    Il faut dire que du plaisir, elle n’en a pas vraiment eu dans cette ville qui crachait ses habitants juifs vers les camps de concentration. Quelques épisodes agréables, possible, mais surtout le souvenir de faits plutôt durs, douloureux et inhumains. Des milliers de familles détruites, disloquées, martyrisées et anéanties.

    Käthe Hirsch va surtout revenir dans la capitale allemande pour y récupérer un bien qui appartenait à sa famille, qui lui a été retiré par les nazis, un demi-siècle auparavant. L’aryanisation.

    La vieille Käthe n’aura pas le temps d’entreprendre beaucoup de choses dans cette ville : elle mourra rapidement, chute d’un pont, depuis le Mémorial de la déportation sur le Pulitzbrücke. Suicide, accident, ou peut-être encore autre chose ?

    Maja Schäfer, sa petite-nièce, va se rendre à Berlin pour s’occuper des obsèques. Mais en réalité, elle va plutôt se focaliser sur les circonstances de la mort de Käthe, essayer de comprendre ce qui s’est passé, et surtout pourquoi. Ces questions vont l’emmener vers plusieurs protagonistes, mais surtout vers une époque qu’elle ne connaît que très peu, finalement.

    C’est un vrai pèlerinage qu’elle va entreprendre dans ce Berlin des début 90. En suivant son enquête un peu bancale, nous allons entrapercevoir, un peu comme derrière un voile, le Berlin d’autrefois, une ville tenue par les nazis, dont les habitants juifs n’avaient qu’un seul droit, celui de mourir. Nous visiterons également un Berlin qui vient de faire tomber son mur, un évènement qui a unifié la ville, mais pas vraiment réglé les problèmes.

    L’auteur nous donne l’occasion d’y voir un peu plus clair sur l’histoire de ces juifs allemands, principalement, mais je dois tout de même dire que j’ai un peu lâché le récit durant quelques pages. L’auteur détaille peut-être un peu trop certains points qui, pour lui, sont certainement très clairs, mais il me semble qu’il ne se rend pas vraiment compte que nous, lecteurs, nous ramons contre le vent pour essayer de le suivre !

    Cette histoire manque un peu de rythme, c’est assez plat, mais comme je l’ai dit un peu plus haut, l’attrait s’y trouve en fait ailleurs. L’auteur transmet pas mal d’informations, à l’image d’évènements majeurs qui se sont déroulés lors de l’occupation nazie, par des personnes qui auraient méritées d’être connues et surtout reconnues, mais dont les livres d’histoire ne font même pas référence. Parce qu’ils étaient juifs ?

    Ces juifs allemands qui étaient obligés de vivre dans "l’illégalité", la clandestinité, en utilisant tous les subterfuges possibles et imaginables pour tenter de rester en vie, quitte à devenir de vrai pro dans les jeux de rôles, le jeu d’acteurs, afin de se fondre dans la masse et ainsi cacher son "appartenance" :

    Encore aujourd’hui, ces gens qui ont vécu ceci semblent se mentir à eux-mêmes, ne souhaitant pas être considérés comme des victimes et semblent également minimiser un peu le passé, ce qu’ils ont vécu, ce que leurs parents ont vécu, peut-être pour y échapper et moins souffrir. Et il y a aussi l’amour propre, un sentiment qui est bien mis à mal.

    Je retiens aussi ces attentats perpétrés après la chute du mur, par des groupuscules d’extrême-droite, à l’encontre de requérants d’asile, comme à Rostock, en 1992.

    Tous ces éléments sont assez clairement présentés ici, c’est vrai, par les récits vifs et sans détours des personnages qui restent, malheureusement, sans grande profondeur. Dommage.

    Le dénouement est bien réalisé ; tout s’éclaircit, tout en restant très sombres (les faits !). L’auteur s’en sort plutôt bien. Un aspect intéressant y ressort, se démarque, soit les choix que l’on décide de faire à un moment de notre vie. Mais dans le contexte qui nous préoccupe ici, un contexte dur et très particulier, est-ce que le mot choix prend-t-il vraiment tout son sens ? Pas sûr... Tout est relatif je crois !

    Bonne lecture.

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