- Auteur : Jacques Saussey
- Genre : Policier / Thriller, Thriller
- Editeur : Fleuve éditions
- Collection : Fleuve noir
- Date de sortie : 10 octobre 2024
- EAN : 9782265158245
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Résumé :
Quand plane l’ombre d’une erreur judiciaire...
Septembre 2024. Un incendie se déclare à proximité de la maison de Paul Kessler, dans le Var. Au bout de quarante-huit heures, la piste criminelle est établie et les enquêteurs identifient la responsable : une certaine Laurence Dumas qui réside dans le Rhône, à plus de trois cents kilomètres de là.
Immédiatement, la mémoire de l’ancien commandant de police le ramène à une affaire qu’il a traitée dix ans plus tôt. En effet, cette femme est la mère de Margaux, une jeune fille retrouvée assassinée près de Lyon en 2014. À l’époque, les investigations de son équipe ont conduit à l’inculpation de l’ex-petit ami de la victime. Mais toutes les certitudes de Kessler vont voler en éclats face à la colère et aux doutes de Laurence Dumas. Une question lui glace alors le sang : a-t-il pu commettre une erreur ?
Lectures noires pour nuits blanches 13 novembre 2024
Le seul coupable - Jacques Saussey
Jacques Saussey nous plonge dans une double enquête complexe qui va secouer Paul Kessler, ancien commandant de police, et faire vaciller toutes ses certitudes. Alors qu’un événement dramatique ravive une affaire vieille de dix ans, celle d’une jeune fille retrouvée assassinée, Kessler est brutalement confronté à la possibilité troublante d’une erreur judiciaire.
Saussey, véritable maître de la manipulation narrative, nous mène habilement d’un indice à l’autre, distillant savamment les rebondissements dans une enquête qui s’assombrit et s’épaissit au fil des pages. L’intrigue est peaufinée dans les moindres détails et parfaitement maîtrisée. La tension ne cesse de monter, culminant dans un dénouement aussi surprenant que satisfaisant. J’ai apprécié la manière dont l’auteur entremêle deux enquêtes, sans jamais perdre le fil de l’intrigue principale, chaque élément s’emboîte naturellement, sans jamais diluer l’intensité.
Les personnages sont travaillés avec profondeur, et l’on sent que l’auteur prend soin de trouver un équilibre parfait entre l’intrigue policière et la vie privée des protagonistes. Kessler, avec ses doutes et ses failles, nous apparaît profondément humain, c’est un personnage à la fois attachant et imparfait. Les autres personnages enrichissent cette tension dramatique avec une présence marquante.
Le rythme est soutenu, et l’histoire ne laisse aucun répit. Les rebondissements, nombreux mais bien dosés, servent véritablement l’intrigue, ajoutant de l’ampleur et de la profondeur au récit. L’auteur sait nous balader, ébranlant constamment nos certitudes tout en nous tenant en haleine du début à la fin.
Avec Le Seul Coupable, Jacques Saussey prouve une fois encore qu’il est un maître du genre. Alliant une intrigue captivante, des personnages nuancés et une écriture incisive, ce roman est un très bon polar et un très bon Saussey. Je vous le recommande vivement.
https://www.facebook.com/lecturesno...
spitfire89 12 novembre 2024
Le seul coupable - Jacques Saussey
Un second opus avec Paul Kessler après l’aigle noir, une intrigue indépendante du précèdent tome, Kessler par à la recherche du Piqueur un serial Killer. Un récit bien ficelé complexe, sombre mais Kessler est attachant, charismatique et humain. Une ambiance sombre, une traque, des fausses pistes, du suspense, des indices semés. Une lecture palpitante qui nous garde en haleine, un rythme effréné.
"La mère ferma les paupières et serra le poing tandis que le père réprimait un vif mouvement d’humeur. À cet instant, Paul sentit qu’il se rapprochait de quelque chose.
— Vous saviez donc que votre fille était membre de ce groupe ?
— Oui, mais nous l’avons découvert tardivement. Je l’ai surprise un après-midi. C’était au printemps, je crois. J’étais rentré plus tôt que d’habitude du boulot. Elle s’était absentée dans le jardin et n’avait pas eu la prudence de se déconnecter. Quand je suis tombé là-dessus…
— Comment avez-vous réagi ?
— J’ai d’abord songé à lui interdire d’aller sur le Web. Et puis nous avons discuté, Séverine et moi, et nous nous sommes dit que ce n’était peut-être pas la meilleure solution. Alors nous avons expliqué à notre fille tout ce que ce contenu pouvait avoir de dérangeant, et nous l’avons inscrite dans un club de sports d’Yzeron pour qu’elle prenne l’air plutôt que de passer des heures devant un écran."
universpolars 10 octobre 2024
Le seul coupable - Jacques Saussey
Un retraité de la PJ de Lyon, qui s’est établi dans le Var, voit tous ses souvenirs et la maison familiale partir en fumée. L’incendie est criminel. L’auteure des faits, rapidement identifiée, va ramener l’ancien flic vers d’autres souvenirs, lorsqu’il était encore en activité.
Une affaire classée, jugée et bouclée à double tours va être éventrée. Tout son contenu, rempli de contradictions et de remises en question, va s’étaler sur le sol et couvrir bien des vérités.
Jacques Saussey tombe plutôt bien avec un lecteur tel que moi lorsqu’il s’agit de reprendre une vieille enquête criminelle. J’aime lorsqu’il faut remonter les aiguilles du temps pour aller chercher une vérité qui s’était plutôt bien planquée à l’époque des faits.
J’aime ça, car le temps qui passe, c’est la vérité qui fuit. Du coup, il faut s’armer d’une bonne dose de perspicacité, de feeling et de rigueur pour faire parler un passé muet à bien des égards. Mais il faut aussi avoir la capacité de porter un regard différent sur des faits identiques.
La culpabilité sera ici un point à mettre au clair.
Il y a différentes façons d’être coupable. On peut se sentir coupable - à tort ou à raison -, être coupable - face à la justice … -, ou encore croire que quelqu’un l’est. Jacques Saussey va mélanger ces divers états liés à la culpabilité pour nous glisser entre les mains un récit redoutable et complexe à ce qui a trait à la nature humaine.
L’auteur tisse une toile solide à la géométrie - variable - plutôt bien conçue. L’avancée de l’intrigue, assez morbide, fait parfois froid dans le dos. Les éléments qui sont déterré durant ce récit sont pour moi fascinant. Les relations avec la mort sont intéressantes, malsaines et nous poussent vraiment à réfléchir sur certains comportements, vous verrez.
J’ai aussi aimé le fait que l’auteur décortique la vie privée et intimes des flics qui enquêtent dans cette histoire. C’est une approche bienveillante et très humaine sur des hommes et des femmes qui le sont tout autant. Ne l’oublions pas …
Ce récit dépeint une grande noirceur. L’âme humaine évolue ici dans l’obscurité la plus totale. Jacques Saussey épluche avec une grande application les couches qui composent notre personne, parfois jusqu’à la dernière, celle qu’on ne voudrait pas se défaire.
À lire.
universpolars 10 octobre 2024
Le seul coupable - Jacques Saussey
Un retraité de la PJ de Lyon, qui s’est établi dans le Var, voit tous ses souvenirs et la maison familiale partir en fumée. L’incendie est criminel. L’auteure des faits, rapidement identifiée, va ramener l’ancien flic vers d’autres souvenirs, lorsqu’il était encore en activité.
Une affaire classée, jugée et bouclée à double tours va être éventrée. Tout son contenu, rempli de contradictions et de remises en question, va s’étaler sur le sol et couvrir bien des vérités.
Jacques Saussey tombe plutôt bien avec un lecteur tel que moi lorsqu’il s’agit de reprendre une vieille enquête criminelle. J’aime lorsqu’il faut remonter les aiguilles du temps pour aller chercher une vérité qui s’était plutôt bien planquée à l’époque des faits.
J’aime ça, car le temps qui passe, c’est la vérité qui fuit. Du coup, il faut s’armer d’une bonne dose de perspicacité, de feeling et de rigueur pour faire parler un passé muet à bien des égards. Mais il faut aussi avoir la capacité de porter un regard différent sur des faits identiques.
La culpabilité sera ici un point à mettre au clair.
Il y a différentes façons d’être coupable. On peut se sentir coupable - à tort ou à raison -, être coupable - face à la justice … -, ou encore croire que quelqu’un l’est. Jacques Saussey va mélanger ces divers états liés à la culpabilité pour nous glisser entre les mains un récit redoutable et complexe à ce qui a trait à la nature humaine.
L’auteur tisse une toile solide à la géométrie - variable - plutôt bien conçue. L’avancée de l’intrigue, assez morbide, fait parfois froid dans le dos. Les éléments qui sont déterré durant ce récit sont pour moi fascinant. Les relations avec la mort sont intéressantes, malsaines et nous poussent vraiment à réfléchir sur certains comportements, vous verrez.
J’ai aussi aimé le fait que l’auteur décortique la vie privée et intimes des flics qui enquêtent dans cette histoire. C’est une approche bienveillante et très humaine sur des hommes et des femmes qui le sont tout autant. Ne l’oublions pas …
Ce récit dépeint une grande noirceur. L’âme humaine évolue ici dans l’obscurité la plus totale. Jacques Saussey épluche avec une grande application les couches qui composent notre personne, parfois jusqu’à la dernière, celle qu’on ne voudrait pas se défaire.
À lire.