- Auteurs : Maj Sjöwall, Per Wahlöö
- Editeur : Editions Rivages
- Date de sortie : 8 novembre 2008
- EAN : 9782743618896
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Résumé :
Par une pluvieuse soirée de novembre, tous les passagers d’un autobus sont massacrés au fusil mitrailleur. Jamais la Suède n’avait connu pareille tuerie, et l’opinion publique s’affole. Parmi les neuf victimes, un flic que Beck connaissait. Que faisait-il dans ce bus, à cette heure ? D’après sa compagne, il était surchargé de travail, mais Beck sait bien, lui, qu’il était pratiquement en congé... L’identification des victimes, puis l’étude minutieuse de leur passé, apportent peu à peu des indices. Et comme souvent, derrière la façade lisse des apparences, ce sont des réalités sordides qui émergent.
1001histoires 13 mai 2020
Le Policier qui rit - Maj Sjöwall et Per Wahlöö
Le policier qui rit : "Le roman d’un crime" , quatrième titre de la série. Publié sous le titre original de "Den skrattande polisen" en 1968.
A Stockholm le 13 novembre fut une journée ordinaire , pluvieuse. Elle va s’achever par une tragédie. Les huit passagers et le chauffeur d’un autobus rouge à impériale ont été sauvagement abattus par des rafales de pistolet mitrailleur. Il y a un seul survivant , dans un état critique. Pourquoi cette folie meurtrière ? Pourquoi exécuter neuf personnes ordinaires rassemblées par le hasard dans un autobus ? Parmi les victimes , Åke Stenström jeune inspecteur à la brigade criminelle.
Pour Martin Beck et son équipe qui a pour l’occasion reçu des renforts , il faut inlassablement fouiller dans le passé de ces victimes ordinaires , y compris dans la vie personnelle et professionnelle de leur collègue Stenström.
L’enquête va se poursuivre jusqu’à Noël , des recherches éreintantes pour les policiers , parfois maladroites ( le lieu de la fusillade a été piétiné par les agents municipaux arrivés les premiers sur place , même Martin Beck fait preuve de négligence lors de la fouille du bureau de Stenström ).
Ce quatrième volet du "Roman d’un crime" est complexe , pour les enquêteurs mais aussi pour le lecteur : j’ai eu parfois des difficultés à suivre les multiples pistes suspectes explorées. Mais il s’avère très complet tellement les sujets abordés sont nombreux pour arriver à la solution de cette énigme totalement inhabituelle à cette époque : le roman a été publié en 1968 , époque où les massacres collectifs n’avaient pas encore défié la chronique.
Deux préfaces ont été rédigées pour les Editions Rivages ( France - 2008 ) , une par Jonathan Franzen , écrivain américain dont le père est suédois d’origine et l’autre Nicci French , pseudonyme de Sean et Nicci Gerrard , couple d’auteurs anglais de romans policiers psychologiques.
J’ai lu deux éditions de ce titre , Editions Rivages ( 2008 ) et Editions 10 / 18 ( 1975 ). Ces deux éditions sont taduites de l’anglais par Michel Deutsch. Chez 10 / 18 Martin Beck est "superintendant" ( terme correspondant à un grade dans les services de polices anglosaxons ). Pour les Editions Rivages, Martin beck est "commissaire".
Bibliographie des auteurs ici