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Chronique d’un meurtre : l’affaire Toscan du Plantier - Netflix

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Résumé :

Cette série criminelle revisite le meurtre de Sophie Toscan du Plantier, retrouvée assassinée près de sa résidence de vacances irlandaise, dans le Comté de Cork, en 1996.

Série documentaire en trois parties, Chronique d’un meurtre : l’affaire Toscan du Plantier marche sur les traces d’une autre production Netflix consacrée à l’affaire Grégory, avec un sens du montage efficace et une utilisation tout aussi habile du cliffhanger. L’assassinat de la jeune productrice Sophie Toscan du Plantier dans des conditions sordides, au moment des fêtes de Noël 1996, avait ému l’opinion, d’autant que cette mort, advenue au sein d’une région peu habitée du sud-est de l’Irlande, était revêtue d’un caractère tout aussi brutal que mystérieux. En somme, le crime semblait l’écho troublant d’une campagne à la fois hostile et surnaturelle, balayée par le vent maritime. Le documentaire laisse une place à ce contexte qui revisite l’histoire du Comté de Cork et en particulier du petit village de Schull.

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Puis le propos s’intéresse à la fois aux natifs et aux résidents qui s’y sont établis, avant de se resserrer sur le meurtre, avec une dissémination des indices dans les archives télévisuelles d’époque, les témoignages de ceux qui ont mené les investigations, les commentaires des proches meurtris par cette disparition violente. Un regard plus rétrospectif permet de rendre hommage à la jeune productrice, à son parcours artistique, quoique l’évocation soit trop courte. Mais enfin, c’est plutôt une bonne idée, parce que trop souvent dans les circonstances d’un fait divers, la victime devient une personne dont l’existence tout entière est prisonnière du drame qu’elle a subi, comme si la terrible injustice des circonstance défavorables, rendant possible la tragédie, devenait la preuve même d’un destin. Sophie Toscan du Plantier était venue à de nombreuses reprises se ressourcer dans la quiétude d’une grande maison sans luxe, des vidéos la montrent marchant dans une lande brumeuse qu’on croirait écrite par Emily Brontë. Rien ne laissait supposer qu’elle y mourrait...

Alors, pourquoi ? Et qui ? Les deux éternelles questions, celle du mobile et du criminel, ne sont pas conjointement traitées dans ce documentaire, parce que la nature même de l’événement et l’absence de témoins, dans cette nuit glaciale de décembre 1996, concentrent toute l’attention sur l’identité de l’assassin. Bientôt, un nom et un prénom vont devenir le fil conducteur de toute l’enquête : ceux d’un journaliste, Ian Bailey. Depuis le début, celui-ci semble particulièrement intéressé par l’affaire. Trop, sans doute. Son empressement à couvrir l’événement, des informations qu’il semble détenir, sans même avoir été prévenu par la police, suscitent la perplexité. A partir de là, le documentaire distille un malaise grandissant, d’autant que le principal suspect de l’affaire ne se fait pas prier pour témoigner devant la caméra, clamant son innocence, avec un goût de la mise en scène (l’homme se dit poète) qui achève de déranger.

Or, un certain nombre d’indices s’accumulent qui sont précisément mentionnés dans le documentaire. Finalement, grâce notamment à l’opiniâtreté du fils de la victime, Bailey est condamné à vingt-cinq de réclusion criminelle par la justice française. Mais l’accusé n’est pas sur les bancs. Depuis des années, l’Irlande refuse de l’extrader. L’affaire connaîtra-t-elle un nouveau rebondissement ? La question reste ouverte.

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