- Réalisateur : Daina Reid
- Acteurs : Sarah Snook, Greta Scacchi, Damon Herriman
- Distributeur : Netflix
- Auteur : Hannah Kent
- Genre : Epouvante-Horreur, Thriller
- Nationalité : Australien
- Date de sortie : 28 juin 2023
- Durée : 1h40min
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Résumé :
Une mère célibataire s’inquiète du comportement de sa fille qui affirme avoir des souvenirs d’une autre vie, réveillant un douloureux passé familial.
Run Rabbit Run ne nous conduit pas hors des sentiers battus du cinéma d’horreur psychologique et les habitués y décèleront la présence d’invariants éminemment symboliques : une mère seule avec sa petite fille qu’elle surinvestit affectivement, la présence d’un passé envahissant qui semble directement relié à l’enfant et, par voie de conséquence, le soupçon de pouvoirs surnaturels attribués à celle-ci. Tous ces éléments situent le long métrage dans une longue généalogie de films angoissants, quelle que soit leur qualité. L’intérêt initial de Run Rabbit Run est de contraindre ses protagonistes à un huis clos qui enferme aussi le spectateur et d’y insérer le poison du soupçon, fondé sur des identités troubles.
Ainsi, la toute jeune Mia s’immerge dans une époque qu’elle n’a pas pu connaître et se prend bientôt pour sa tante, qui a disparu. Or, sa mère a beau la rabrouer, le doute s’immisce et l’histoire a le bon goût, dans un premier temps, de ne pas quitter le cadre domestique, comme pour signifier que tout se jouera là, entre les quatre murs d’une maison plutôt inquiétante où dorment de nombreuses archives.
Run Rabbit Run documente aussi sur le mode fictionnel une situation sociologique : c’est à la mère à qu’échoit la charge éducative, car le père, en mode clignotant, n’est qu’une présence lointaine, accaparée par une autre relation sentimentale et la perspective d’un nouvel enfant à venir.
Or, on sait qu’à l’intersection de cette sociologie et des caractéristiques du thriller horrifique naissent des conflits à haute intensité et le film n’en manque pas, même s’il ne peut s’empêcher de dissiper l’opacité initiale par le dévoilement d’un drame intime qu’on devine, dérivant vers des situations pathétiques en forme de résolutions. On aurait aimé plus d’audaces que n’en contient le scénario. On aurait également aimé que l’histoire s’abstienne de recycler des vieux gimmicks du film d’horreur, lorsqu’un enfant y figure en bonne place (les dessins tout aussi inquiétants que sibyllins, par exemple). Mais au final, Run Rabbit Run ne démérite pas. En tout cas, il se situe au-dessus de la moyenne des productions horrifiques signées Netflix, même s’il est loin d’égaler Mister Babadook auquel il se réfère très nettement.
Nouchkette.lit.en.chaussettes 3 août 2023
Marathon du polar 2023, équipe LEGANGDESBEPOLAIRES
Run Rabbit Run : un thriller psychologique soigné
Un thriller psychologique très perturbant. On suit sans vraiment comprendre. On essaye plein de théories qui sont toutes fausses.
L’ambiance est sombre et pesante. J’ai été happée tout au long du film et la fin à fait un gros plouf.
Soit je n’ai rien compris, soir rien n’est clair.
Est-ce Mia qui a des problèmes psychologiques ? Sa mère ? Est ce vraiment sa mère d’ailleurs ?
Mes hypothèses tombaient toutes à l’eau car les personnages secondaires n’avaient pas les réactions attendues.
Bref une grande déception avec cette fin qui apporte plus de questions que de réponses.
isa b 23 juillet 2023
Marathon du polar 2023, équipe ADI
Run Rabbit Run : un thriller psychologique soigné
malgré un début prometteur durant lequel une sensation d’oppression s’installe, ce film présente vraiment trop de longueurs. L’ennui prend le relais, on a hâte de connaitre le dénouement et que cela se termine.
Vraiment dommage car l’idée de base est vraiment intéressante.