De mystérieuses morts à l’arbalète dans une auberge en Bavière.
Les corps de trois personnes tuées par flèches ont été découverts la semaine dernière à Passau, en Bavière.
Lundi 13 mai, deux nouveaux morts ont été retrouvés chez l’une des victimes.
Il y a désormais cinq cadavres.
C’est samedi, en fin de matinée, que les trois premiers corps ont été découverts par la femme de ménage, qui terminait son service. N’obtenant pas de réponse alors qu’elle toquait à la porte, celle-ci est entrée et à découvert sur un lit, un homme et une femme allongés, main dans la main, des flèches plantées dans le crâne et la poitrine.
Par terre, une autre femme, une flèche enfoncée dans le cou. Deux arbalètes étaient posées sur le lit. Les enquêteurs en trouveront une troisième dans un sac.
De l’identité des victimes, on ne sait pas encore grand-chose, sinon qu’il s’agit de trois Allemands, que les femmes avaient 30 et 33 ans et que l’homme en avait 53.
Ces derniers étaient étaient arrivés la veille au soir dans cette petite auberge, où ils avaient réservé une chambre pour trois nuits.
C’est en enquêtant sur ces crimes mystérieux que la police a retrouvé, lundi, deux autres corps dans l’appartement d’une des trois victimes de Passau, la femme dont le corps gisait par terre dans l’auberge.
La découverte a eu lieu à Wittingen, en Basse-Saxe, à 700 kilomètres au nord de Passau. Il s’agit de deux femmes, dont l’une vivait en couple avec la femme de 30 ans morte à Passau.
Mais cette fois, les morts ne sont pas dues à des tirs d’arbalète.
Que s’est-il passé dans la petite auberge ? Plusieurs questions restent en suspens. Comment expliquer ces cinq décès ? Quelles sont les circonstances exactes des meurtres ? A ce stade, le mystère reste entier.
Toutefois, il semblerait que la police allemande privilégie la piste sectaire d’un pacte suicidaire.
L’homme se comportait comme le gourou dominateur d’une secte avec les femmes retrouvées mortes et semblait les considérer comme ses esclaves.
Les victimes étaient passionnées par l’imagerie médiévale et l’alchimie et faisaient partie de la "ligue internationale de tournois de chevaliers et de combats de joute".
