Les meilleurs livres de serial killers, jour 13
- Auteur : Michael Connelly
- Editeurs : Le Livre de Poche, Calmann-Lévy
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Aujourd’hui, treizième volet (brrr !) de nos chroniques et retour vers un maître reconnu du polar : Michael Connelly et Le Poète paru en 1996, ouvre (avec d’autres) l’âge d’or du roman de serial killer. Bien construit, il fixe en partie le canon de ce que doit être un bon roman de tueur en série et oblige d’éventuels challengers à se surpasser.
L’histoire :
Jack McEvoy, journaliste spécialiste en faits divers au sein du Rocky Mountain News de Denver, est bouleversé : son frère jumeau, Sean, a été retrouvé mort dans sa voiture de police de fonction. Tout porte à croire que Sean, chargé de l’enquête sur un meurtre abominable et a priori insoluble, s’est suicidé suite à son échec dans cette affaire. Déterminé à tirer les choses au clair, Jack s’étonne de la présence d’extraits d’un poème d’Edgar Allan Poe dans le message d’adieu de son frère. Et si quelqu’un avait essayé de maquiller le meurtre de Sean en suicide ?
Pourquoi ce livre est important :
Ce roman est important pour des raisons qui vont vous sembler étranges : l’intrigue, bien qu’elle puisse sembler classique à nos yeux de lecteurs désormais blasés, est brillamment menée et le livre rencontre un succès très important. Et c’est bien ça qu’il faut retenir : Le Poète est presque l’archétype du roman de serial killer !
Le livre n’est pas exempt de critiques, notamment sur la profondeur psychologiques des personnages et le réalisme de leur relation, mais il est brillant quand il évoque les aspects professionnels du triptyque police-FBI-journaliste. Connelly a été journaliste en charge du suivi d’affaires criminelles et ça se voit : le fameux « 4ème pouvoir » (journalistique), si important aux États-Unis et dans le suivi du crime sériel, est sûrement le personnage principal de son roman.
Ce qu’il faut retenir (pour briller en société) :
1. Cela ne vous aura pas échappé, Connelly délivre un hommage appuyé à celui qui passe pour être le père fondateur du polar, Edgar Allan Poe, avec cette signature constituée d’extraits de ses poèmes.
2. On ne le répètera jamais assez : certains prix littéraires de qualité sont d’excellents repères pour dénicher les meilleurs polars publiés dans l’année : c’est le cas des deux prix qui ont récompensé Le Poète à sa sortie, le prix Mystère de la critique, l’un des plus vieux prix français remis à un polar, et le prix Anthony, créé en hommage à Anthony Boucher, l’un des fondateurs de la célèbre guilde des auteurs de polar américains, le Mystery Writers of America.
3. Les personnages de Connelly, comme le plus fameux d’entre eux, Harry Bosch, évoluent tous dans le même univers et se croisent régulièrement dans ses différents romans. Comme pour Henning Mankell, l’œuvre romanesque de Connelly est une sorte de métacycle, la chronologie des romans et celle de l’écriture des romans étant concordantes.
lireencore93420 15 avril 2021
#SerialKiller : Le Poète de Michael Connelly
Jack Mc Evoy est journaliste, son frère jumeau Sean, policier viens de mourir, on lui dit qu’il s’est suicidé. Il décide d’enquêter pour avoir le fin mot de l’histoire.
Quand j’ai su que #witchblade m’avait choisi ce livre, j’étais trop contente, car je savais que j’allais découvrir un grand auteur, un nouvel univers.
Ce livre fut un énorme coup de cœur, d’abord j’ai beaucoup aimé la description des rapports entre le journalisme et la police, et là plus précisément le FBI, c’est très intéressant, bon l’enquête est excellente, le suspense est présent jusqu’à la dernière page, j’ai vraiment adoré cette lecture.
Il y a un zeste de romance, c’est toujours agréable, quand on suit une investigation assez dure ou les victimes sont des policiers et aussi des jeunes enfants, donc ça allégé un peu la tension.
J’ai aussi aimé comment il a découpé son roman, des chapitres alternant le FBI et le coupable, cela m’a permis de voir la trame de deux regards différents.
J’ai apprécié le personnage principal qui est à l’affut de tout, mais il y a aussi des failles qui ressortent, car cette enquête est plus importante pour lui car justement c’est aussi pour rendre hommage à son frère.
On ressent les tensions entre le FBI et la police nationale, tout cela devant les yeux du quatrième pouvoir : la presse, c’était pertinent par rapport au fil de l’histoire.
C’était jalonnée de rebondissements, on ne s’ennuie pas une minute, j’étais vraiment accrochée à cette lecture, je sais qu’il a un tome suivant avec ce personnage, j’ai hâte de savoir si va continuer à être journaliste, devenir flic ou poursuivre sa carrière d’écrivain.
J’ai aussi quelques autres ouvrages de cet auteur, avec d’autres personnages, ça va être sympa de découvrir tous ces livres.