- Auteur : Paul-François Husson
- Genre : Polar
- Editeur : Paul F. Husson
- Date de sortie : 5 novembre 2017
- EAN : 9782322410286
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Résumé :
Après deux thrillers remarqués, Paul-François Husson invente le concept de LIVE NOVEL en ligne. A l’instar des feuilletons de jadis, après 78 jours d’écriture sur la page Facebook La Mort Est Dans L’pré, 78 publications écrites au jour le jour, likées et partagées par centaines, voici ce polar rustique dans son intégralité . " À la suite d’une bavure, le lieutenant Rachida est mise en congés. Célibataire solitaire et cynique, déchirée entre ses origines et la France, Rachida part mûrir sa dépression dans la Creuse. La découverte d’une carcasse de voiture accidentée réveille ses réflexes d’enquêtrice. Son intuition la mène à imaginer une série de meurtres liés à un ex candidat de L’amour est dans le pré, mais personne ne prend son délire au sérieux. Lorsque Rachida apprend que ce même homme tente une Seconde Chance cette saison, elle décide de lui écrire, espérant être choisie pour participer à l’émission..."
cathy13600 6 novembre 2018
La mort est dans l’pré - Paul-François Husson
Comme vous tous, mes lectures ne sont pas toujours couronnées de succès et je dirai même que dans certains cas elles sont synonymes de déceptions. « Une simple histoire de chance » de Laure Allard-d’Adesky, lu récemment, en fait, malheureusement partie. Malgré les nombreuses louanges publiées par la communauté littéraire, je sortais de cette expérience avec un sentiment mitigé. Opus qui ne me laissera pas un souvenir impérissable. Vite avalé, vite oublié.
J’ai entamé ce livre pour deux raisons : Parce que ma chère amie Nathalou93 me l’avait chaudement recommandé et que c’était l’occasion de découvrir un nouvel auteur ayant un rapport à l’écriture non conventionnel. Je m’explique : Paul-François Husson, concepteur du « Live Novel » en ligne a d’abord rédigé son roman sous forme de feuilletons pendant soixante-dix-huit jours sur Facebook. A la suite du succès rencontré, il décide finalement de s’autopublier sur papier. « La mort est dans l’pré » est né.
J’attaquais donc cette histoire avec curiosité, envie et surtout l’espoir de retrouver du plaisir.
Après un bref mais non moins agréable moment, j’admets que je ne regrette pas mon choix qui s’est avéré être judicieux car il m’a réconciliée avec les bouquins. Je me suis amusée, j’ai été captivée. J’ai apprécié tout bonnement.
On rentre de manière fulgurante dans l’intrigue puisque, avant même le premier chapitre, nous faisons la connaissance de Rachida, jeune lieutenant de police dans la région parisienne, qui se retrouve séquestrée et ligotée sur sa chaise de torture dans une banale ferme de la Creuse.
Pourquoi en est-elle arrivée là ? Tout simplement parce qu’elle n’a pas hésité à se lancer dans une enquête non officielle à des milliers de kilomètres de son lieu de compétence.
Contrainte au repos forcé après une bavure, notre héroïne part se ressourcer dans un endroit calme et isolé du Massif Central dans la région Nouvelle-Aquitaine.
Comme le dit une célèbre expression « chassez le naturel, il revient au galop ». En découvrant, au détour d’une promenade, une carcasse de voiture accidentée, elle ne peut s’empêcher d’investiguer sur ce fait divers qui ressemble étrangement à un meurtre. Diverses pistes et hypothèses l’emmènent à soupçonner un ex-candidat de l’émission de téléréalité « L’amour est dans le pré ».
Lorsqu’elle apprend que ledit homme tente sa chance une seconde fois cette saison, elle décide d’envoyer sa candidature en espérant être sélectionnée…
Sera-t-elle retenue ? Dans l’affirmatif, comment va se passer la première rencontre ? Sera-t-elle éliminée rapidement ou au contraire réussira-t-elle à s’imposer ? Quelles seront ses relations avec les autres prétendantes et surtout avec le fermier ? Enquêtera-t-elle ? Que trouvera-t-elle ? L’énigme sera-t-elle résolue ?
Vous souhaitez des réponses ? Accompagnez donc notre chère protagoniste dans les méandres de cette aventure.
Court roman qui se dévore promptement. Un peu trop rondement, d’ailleurs, à mon goût. J’aurais aimé que le plaisir se prolonge davantage même si je tournais les pages avec avidité pour connaître la fin. N’est-ce pas la première qualité d’un bon bouquin ?
On ne s’ennuie nullement tout au long de ce récit rural, acerbe et caustique. On est happé inexorablement jusqu’au dernier mot. J’ai adoré !
On est précipité dans un huit clos où règne de la détresse, de l’angoisse, de la solitude. C’est addictif et flippant à la fois. On veut y échapper tout en souhaitant y demeurer.
L’auteur dépeint avec précision, réalisme et clairvoyance les coulisses ainsi que les travers de la téléréalité.
La narration à la première personne est un atout non négligeable. Elle insuffle de la vigueur, du dynamisme. On se rapproche ainsi énormément de l’actrice principale.
Les dialogues sont percutants, francs tout en étant humoristiques, sarcastiques.
Scénario intelligemment construit, complexe qui tisse son emprise sur le lecteur. Les apparences sont trompeuses et emplies de faux-semblant. Ne vous fiez pas véritablement à ce que lisez et croyez comprendre, au risque de vous faire piéger finalement. Je suis tombée dedans même si j’avais deviné certains détails. Cet écrivain, par son procédé de mise en scène et de chute, me fait incontestablement penser à Harlan Coben.
Texte enrichi par de nombreux bouleversements et autres rebondissements imprévisibles. Gage, selon moi, d’un bon thriller.
Plume fluide, tranchante qui sert parfaitement le rythme effréné de l’histoire. J’ai apprécié.
Il brosse un portrait tout en finesse de ses personnages. On s’identifie aisément à eux et au fil des pages on s’intéresse réellement à leur sort. On s’inquiète, on doute, on espère, on suppute en leur présence.
J’ai eu un faible pour Rachida. Cette célibataire au fort caractère qui se réfugie dans son travail pour échapper à un mal-être palpable est touchante, émouvante. Coincée entre les cultures française et algérienne, elle semble ne pas trouver sa place. Par son extrême solitude, elle donne vraiment le sentiment de ne pas être heureuse. Une relation sentimentale serait, à mon sens, des plus bénéfique.
J’ai éprouvé de l’affection pour Jeannot. Sa vie en vase clos avec sa mère l’inhibe de toute initiative. Il n’arrive aucunement à se soustraire à son autorité. Son sort est inexorablement lié à la susnommée. Je l’ai plaint par moment. Il apparaît comme étant un individu stupide, aux facultés intellectuelles amoindries. Je ne me montre pas du tout péjorative en le décrivant comme tel. Je constate tout bêtement. J’ai ri de son humour décalé.
J’ai détesté la maman. Je reconnais volontiers qu’elle a enduré d’énormes souffrances dans sa prime jeunesse. Mais cela n’excuse pas son comportement autoritaire et despotique. Son attitude est abjecte à la fin.
J’ai aimé rencontrer le Capitaine Meulard. J’aurais voulu le connaître davantage. Monsieur Husson, j’aurais bien vu Rachida en couple avec ce gendarme. Dommage !
Final que je n’avais pas imaginé. Il est dans la lignée des plus surprenant qu’ils m’aient été donnés de lire.
Le dernier chapitre est assez pénible, voire torturant. Il fait froid dans le dos. Âmes sensibles s’abstenir !
En résumé, j’ai eu entre les mains un ouvrage de grande facture, empli de suspens, traitant, sous couvert d’enquête officieuse mais pour autant policière, de sujets délicats et sensibles à traiter. Avec un épilogue imprévisible et une sortie magistrale. Bravo !
Mon conseil : Courez l’acheter ! Une intrigue palpitante, entraînante, insolite vous attend. Les personnages vous plairont sans aucun doute. le contexte est original. Les thèmes abordés inattendus et peu commun. le dénouement est étonnant. Vous ne serez pas déçus. Paul-François Husson a accouché d’un excellent petit polar dans lequel il revisite à merveille l’émission phare de la chaîne de télévision privée M6. Quelques heures de détente vous sont promises.
Mes évasions livresques 12 octobre 2018
La mort est dans l’pré - Paul-François Husson
L’origine de ce roman est original : après avoir écrit deux thrillers, l’auteur a créé le concept du Live Novel . Sur la page Facebook "La mort est dans l’pré", il va écrire plusieurs épisodes, 78 au total, qui vont composer le roman. Au vu des likes, commentaires et partages, l’auteur se décide à sortir ce polar rustique dans son intégralité.
Non dénué d’humour, ce thriller révèle des aspects de plus en plus inquiétants au fil de l’intrigue jusqu’à un final cauchemardesque.
Ce fut une lecture agréable, pas un grand thriller car le côté parodique de l’émission L’amour est dans le pré occupe une bonne partie du roman et nuit à l’enquête mais on se laisse entraîner dans l’histoire qui nous fait beaucoup sourire et tout d’un coup l’intrigue verse dans le glauque et nous fait craindre pour le sort des personnages .
Une bonne découverte qui vous fera passer un bon moment, je l’ai lu d’une traite (170 pages), l’écriture est fluide.
Je vous le conseille pour changer des thrillers habituels :)
nathalie gonnachon 14 septembre 2018
La mort est dans l’pré - Paul-François Husson
C’est une expérience qui l’as appelée Live Novel, l’auteur chaque jour a publiée sur Facebook des nouvelles lignes de l’histoire,78 jours plus tard, l’histoire est relatée dans son intégralitée.
Rachida est fliquette, mais elle est en arrêt de maladie pour dépression nerveuse, et elle est partie se mettre en vert dans la creuse, lors d’une intervention elle as dégainer son arme et as sauver une femme de son bourreau, mais après elle arrêtait pas de pleurer, tuer un homme même dans l’exercice de ses fonctions n’est pas anondin, son supérieur décide de l’as mettre en arrêt pendant 3 mois.
Dans la creuse, elle se promène, elle découvre un corps, une femme qui se prénomme Rachida, elle décide de mener l’enquête, elle veut rendre hommage à cette femme qui porte le même nom qu’elle, elle apprends que cette Rachida as participé à l’émission L’amour est dans le prè et à rencontrer Jeannot, donc elle décida de se présenter au casting et de refaire l’histoire et trouver enfin la vérité... Un véritable coup de ❤️ dans ce petit livre de 169 pages, il y a tout pour en faire un livre au top, d’abord très caustique, d’humour très décalée, un peu à la Coben, notre Rachida est un peu la Myron Bolitar de Coben, du suspens, de la tension, car une enquête menée toute seule mais de mains de maîtres, et pour finir un peu de cruauté, le dernier chapitre est très dur, mais ça fait partie aussi des éléments d’un très bon thriller.
Certains auteurs font des pavés de 700 voir 900 pages, là il as tout mis dans 170 page - Franchement 👏👏👏👏👏